LE FORUM DES CERCLOSOPHES
LE FORUM DES CERCLOSOPHES
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
Atil
C'est en effet très réaliste.
Je le sais d'après une expérience récente.
Papy39


ALORS CELLE-LA, ELLE EST TRES BONNE, IL FALLAIT Y PENSER ! !>
> C'est tellement vrai !!!!!.
>
> Bonjour ! C'est la réception ?
> j'aimerais parler avec quelqu'un à propos d'un patient qui se trouve chez vous.
> J'aurais souhaité connaître son état de santé,
> Savoir s'il va mieux ou si son problème s'est aggravé.
> Quel est le nom du patient ?
> Il s'appelle Jean Dupont et il est à la chambre 302.
> Un instant je vous prie, je vous passe l'infirmière.
> Après une longue attente :
> bonjour, ici Françoise l'infirmière de service.
> Que puis-je pour vous ?
> J'aimerais connaître l'état du patient Jean Dupont de la chambre 302.
> Un instant je vais essayer de trouver le médecin de garde.
> Après une plus longue attente :
> Ici Le Dr. Jean, le médecin de garde ; je vous écoute.
> Bonjour Docteur, je voudrais savoir quel est l'état de Monsieur Jean Dupont, qui se trouve chez vous depuis 3 semaines à la chambre 302.
> Un instant, je vais consulter le dossier du patient.
> Après encore une autre attente :
> Huuuummm, Le voici :
> IL a bien mangé aujourd'hui, sa pression artérielle et son pouls sont stables,
> IL réagit bien aux médicaments prescrits et normalement on va lui enlever le monitoring cardiaque demain..
> Si tout continue comme ça encore 48 heures, son médecin signera sa sortie d'ici le week-end.
> - Aaahhh ! Ce sont des nouvelles merveilleuses !
> Je suis fou de joie. Merci.
> A votre façon de parler je suppose que vous devez être quelqu'un de très proche, certainement de la famille ?
> - Non, Monsieur ! Je suis Jean Dupont moi-même
> Et je vous appelle du 302 !
> Tout le monde entre et sort ici de ma chambre
> Et personne ne me dit rien...
> Je voulais juste savoir comment je me porte ! Merci bien !
>
>
> Transmis par un médecin du CHU*,
> Qui l'estime "assez réaliste"...
( Ça fait peur !

Mathilde
Vous avez raison.
Bien, il est tard, rentrons à la maison et oublions Chiffe et Molle.
PizzaMan
Heureusement que Papy est ici parfois, ça relativise les interventions de certains
Mathilde
J'aime beaucoup!, Papy, vraiment sympa à lire.
MERCI !

martiko
c'est un romantique Papy


Edité le 17-01-2012 à 22:51:34 par martiko


Zylla
Papy39 a écrit :




Ma femme est fâchée!

Un jour, ma femme m'appelle furieuse sur mon GSM : "Et bien, vieux soûlard, où est-ce que tu es ?"

Je réponds doucement : "Et bien, te souviens-tu de cette bijouterie où, il y a très longtemps, tu avais repéré une superbe bague sertie de diamants et tu en étais tombée dingue amoureuse. Je t'avais dit à ce moment : "un jour elle sera à toi". Mais à cette époque je n'avais pas encore assez d'argent pour te l'offrir.

Ma femme, calmée et soudainement toute émue, la voix presque sanglotante : "oh oui, mon amour, je me souviens"

: "et bien, je suis dans le bistrot, juste à côté"



trop marrante !
Papy39



Ma femme est fâchée!

Un jour, ma femme m'appelle furieuse sur mon GSM : "Et bien, vieux soûlard, où est-ce que tu es ?"

Je réponds doucement : "Et bien, te souviens-tu de cette bijouterie où, il y a très longtemps, tu avais repéré une superbe bague sertie de diamants et tu en étais tombée dingue amoureuse. Je t'avais dit à ce moment : "un jour elle sera à toi". Mais à cette époque je n'avais pas encore assez d'argent pour te l'offrir.

Ma femme, calmée et soudainement toute émue, la voix presque sanglotante : "oh oui, mon amour, je me souviens"

: "et bien, je suis dans le bistrot, juste à côté"

Papy39




> VIEILLIR selon Bernard Pivot
>
> Extrait de son livre paru en avril 2011 : Les
> mots de ma vie
>
>
>
> Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire :
> vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est
> horrible, c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant »
> parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.
>
> Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne
> sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.
> Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été
> longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau.
> On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à
> cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous
> assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
> Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’ai vu le
> regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils
> ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la
> marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence
> à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais
> impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge.
>
> Le plus terrible est venu des dédicaces
> des écrivains, surtout des débutants. « Avec respect », « En hommage
> respectueux », Avec mes sentiments très respectueux ». Les salauds! Ils
> croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein
> de respect? Les cons! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme
> une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus!
>
> Un jour, dans le métro, c’était la
> première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai
> failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je
> faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. « Non, non, pas du
> tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que… » Moi aussitôt :
> «Vous pensiez que…? -- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça
> vous ferait plaisir de vous asseoir. – Parce que j’ai les cheveux
> blancs? – Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus
> âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…-- Je parais beaucoup
> beaucoup plus âgé que vous? –Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une
> question d’âge… --Une question de quoi, alors? – Je ne sais pas, une
> question de politesse, enfin je crois…» J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai
> remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle
> descendait pour lui offrir un verre.
>
> Lutter contre le vieillissement c’est,
> dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux
> voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour,
> ni à la sexualité, ni au rêve. Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire,
> des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous
> attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.
> La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue
> douce.. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio
> du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de son
> Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à
> mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
>
> Mais Mozart et moi ne sommes pas
> pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l’âge le temps passe, soit
> trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore
> notre capital. En années? En mois? En jours? Non, il ne faut pas
> considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un
> usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans
> modération. Après nous, le déluge? Non, Mozart.
Papy39



Oh ! ces vieux, quel culot !
C'est une dame âgée qui en traversant une rue de Lille, fait une chute et se retrouve assise sur le derrière en pleine rue. Martine Aubry la suivait par hasard et s'empresse pour l'aider à se relever et à traverser la rue.....
> > > > > Rendues de l'autre côté, Martine dit à la vieille dame :
> > > > > ''Cela a été un plaisir pour moi de vous aider.... Est-ce que vous m'avez reconnue? Je suis Martine Aubry.... J'espère que vous voterez pour moi ?‘La vieille lui réplique :
> > > > > ''Vous savez, je suis tombée sur le cul... pas sur la tête

 
Retour au forum
 
 
créer forum