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flash
Atil a écrit :

S'il faut qu'il n'y ait pas de souffrance pour qu'il y ait de l'amour alors ce n'est pas le vrai amour.
Le vrai amour c'est celui qui subsiste malgré la souffrance.

Une vraie mère c'est celle qui aime son enfant même si celui-ci lui pourrit la vie.

Le vrai amour sert aussi a soigner la souffrance d'autrui.


En fait, l'amour ayant tendance à rendre aveugle, il est curieux de constater que quand on aime quelqu'un, on accepte tout de lui, le pire comme le meilleur !

L'amour ne subsiste pas malgrè la souffrance, il transcende la souffrance qui n'en est plus une parce que ce n'est plus perçu comme tel !

Par l'action du cerveau via les neurotransmeteurs et neuromédiateurs, l'amour gomme la souffrance, au point que certaines personnes confondent et recherchent la souffrance pour atteindre l'amour et le plaisir ...
Verdad
d'accodac! J'ai arrêté cette nananette au CM1!
Vous schématisez les propos de flash qui, dans son précédent message, sont cohérents et assez complets.
Vous devriez prendre le temps de comprendre avant de vouloir "reprendre la main" immédiatement.
PizzaMan
Effectivement, l'amour ce n'est pas l'épicerie.
Atil
S'il faut qu'il n'y ait pas de souffrance pour qu'il y ait de l'amour alors ce n'est pas le vrai amour.
Le vrai amour c'est celui qui subsiste malgré la souffrance.

Une vraie mère c'est celle qui aime son enfant même si celui-ci lui pourrit la vie.

Le vrai amour sert aussi a soigner la souffrance d'autrui.
PizzaMan
Finalement, ce que tu veux dire c'est qu'il ne faut pas bêtement chercher à souffrir pour évoluer. Là-dessus, je suis d'accodac. Mais là-dessus, on peut faire confiance à la nature des choses, l'évolution passe à 95% par la souffrance. Peu de gens comprennent autrement.

Mais il ne faut pas non plus chercher à fuir ses responsabilités. On commet des erreurs, on en souffre, et on en tire des leçons. Sinon, on répète les mêmes erreurs et on souffre à nouveau, jusqu'à ce que quelque chose entre dans les p'tites têtes.

Je ne vois toujours pas ce que «l'amour» vient apporter à l'évolution, et cela même si tu possèdais la définition exacte de ce mot auquel on peut prêter mille définitions. L'amour est une chose, l'évolution en est une autre.
flash
La souffrance est en effet un signal d'alarme, une information destinée à préserver notre intégrité physique et morale, j'en conviens et en se coupant de la douleur, on se coupe de l'information, bien que cette information pouvant porter aussi atteinte au pronostic vital par exemple dans le cas d'un choc émotionnel ou d'une douleur tellement vive que le coeur s'arrête !

D'accord aussi avec la nécessité de faire des mauvaises récoltes mais bien evidemment seulement lorsque nous en tirons un enseignement pour apprendre à sélectionner le bon grain de l'ivraie.

Ivraie : "Zizania" en grec (qui a donné en français zizanie), mauvaise herbe qui, tant que le plant est jeune, ressemble à s'y méprendre au blé ou à l'orge.

Semer de l'ivraie avec le bon grain est un acte de malveillance destiné à détruire la récolte.

Il y a cependant (selon moi) un sophisme (raisonnement convaincant mais faux) dans l'obligation qu'il y aurait à souffrir pour évoluer.

Personne n'est obliger d'accepter le "deal" de la souffrance et nous avons toujours la liberté de la faire disparaitre par l'amour justement.

J'entends par "Amour" cette capacité fusionnelle que nous avons de ne faire qu'un avec l'autre. L'amour est une communion permettant de modifier le milieu ambiant non pas en se coupant de la souffrance qui est toujours manifestée par épisodes plus ou moins longs dans la durée et dont nous avons par nécessité le devoir d'occultation.

Je considère la souffrance comme ayant un effet nocébo, soit une action nuisible sur le vivant pour une évolution harmonieuse.

En évoluant dans la souffrance, en acceptant celle-ci comme un mal nécessaire, nous faisons de la souffrance une réalité acceptable.

C'est pour moi un état (celui de la souffrance) qui nous coupe de toute évolution consciente et désirée car il serait en effet souhaitable que chacun se dise "aujourd'hui je vais évoluer en apprenant à surmonter la souffrance par l'usage du plaisir".

Tout s'apprend Pizza Man y compris de participer à l'évolution en tant qu'êtres conscients et non pas que seulement en tant qu'entités végétatives.

Message édité le 12-08-2006 à 16:47:51 par flash
PizzaMan
«Maintenant l'obligation de devoir faire un effort douloureux induit la notion d'évolution forcée»...


<o> Ben oui, elle doit être forcée. Personne ne se lève le matin, en se disant : tiens, aujourd'hui je vais évoluer. C'est par la force des choses que l'on évolue, souvent. C'est une chose à laquelle personne ne pense. Nous ne pensons qu'à jouir, comme le disent certains.





«Pour moi la souffrance est inutile à notre évolution, car là où il y a soufrance, point d'amour. Là où il y a de la gène, point de plaisir !»...


<o> Évitons ce genre de formule à la mord-moi l'noeud. C'est du réchauffé tout ça. Et qu'est-ce que l'amour, ce mot vague qui ne veut rien dire, vient foutre dans l'évolution ?

Il sagit de s'améliorer pour ne pas répéter les mêmes erreurs. La souffrance est un signal d'avertissement pour te prévenir que quelque chose ne va pas. Pourquoi rejeter le signal ? Si tu mets ta main dans le feu, tu te brûles. La douleur te signale la prudence. Par conséquent, la douleur est une information.

En te coupant de la douleur, tu te coupes de l'information.




«En vivant dans la souffrance, nous récolterons ce que nous semons ici et maintenant, de part nos pensées et notre comportement. C'est la loi de cause à effet»...


<o> Pour savoir semer du bon grain, il faut apprendre à différencier l'ivraie du bon grain. Et pour cela, il faut parfois faire de mauvaises récoltes. C'est nécessaire.
flash
Salut Pizza Man.

Très intéressant cette conception du bienfait de l'effort douloureux pour évoluer !

Maintenant l'obligation de devoir faire un effort douloureux induit la notion d'évolution forcée...

Pizza Man a écrit :

... évites donc tout effort, si tu ne veux pas admettre la souffrance. Par-contre, tu devras renoncer à l'évolution.
Mais si on t'oblige à creuser, c'est une autre histoire.


Ne rien faire - ne rien laisser faire - tout faire faire.


Nul homme raisonnable ne peut sérieusement recommander de ne rien faire et de laisser les choses aller leur cours sans faire intervenir une action intentionnelle.


Pour moi la souffrance est inutile à notre évolution, car là où il y a soufrance, point d'amour. Là où il y a de la gène, point de plaisir !

Le chemin de l'évolution est un chemin d'Amour.

En étant plein d'amour, il n'y a plus de place pour la souffrance !


Oui, ma soeur aussi est pleine d'amour !

En vivant dans la souffrance, nous récolterons ce que nous semons ici et maintenant, de part nos pensées et notre comportement. C'est la loi de cause à effet.

A+ Pizza Man.
PizzaMan
Il faut se dire une chose importante à laquelle une andouille ne pensera jamais, car trop occupée à observer le doigt qui pointe en direction de ce qui est plus élevé.

Il faut se dire que celui qui creuse ne peut faire autrement que de souffrir, surtout sous la menace d'un revolver chargé pour ajouter au stress. C'est ce qu'on appelle une réalité. Et à la question, «est-ce nécessaire de souffrir pour creuser ?», il faut se dire s'il est vraiment nécessaire de creuser, quand on ne veut pas souffrir.

En d'autres mots, évites donc tout effort, si tu ne veux pas admettre la souffrance. Par-contre, tu devras renoncer à l'évolution.

Mais si on t'oblige à creuser, c'est une autre histoire.
flash
Donc, si je comprends bien, la souffrance serait le grand enseignement d'évolution pour l'homme ? "Varium et mutabile semper" (chose qui toujours varie et change)...

Il y a cette très célèbre scène qui marquera à jamais mon esprit dans le film "Le Bon, la Brute et le Truand" et qui se déroule dans le cimetière militaire de Sad Hill, et qui est encore pour moi un très grand mystère :
"Le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont le pistolet chargé et ceux qui creusent ! Toi, tu creuses !".

Bon, ouep ! Mais est-ce nécessaire de souffrir pour creuser ?

Que vais-je donc découvrir au fond de la tombe ? Une grosse crotte ?

Message édité le 12-08-2006 à 15:14:43 par flash
 
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