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flash
Bingo Atil ! Diogène avait déjà tout compris !

C'est exactement ce que décortique le neuromarketing qui s'appuie sur les techniques issues des neurosciences pour mieux identifier et comprendre les mécanismes cérébraux qui sous-tendent le comportement d'achat, dans la perspective d'accroître l'efficacité des actions commerciales des entreprises en utilisant des outils tel que Consumer Intelligence Engine (moteur de profiling) et Business Intelligence Engine (moteur d'action)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Neuromarketing

Contrairement à ce qui est dit sur wikipédia concernant le neuromarketing, c'est déjà du concret en publicité où TF1 vend "DU TEMPS DE CERVEAU HUMAIN DISPONIBLE".
« Mon travail est de vendre du temps de cerveau disponible à Coca-Cola » (les Dirigeants face au changement, Éditions du huitième jour, 2004) par Patrick LE LAY.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Publicit%C3%A9
Atil
Diogène,, justement, s'entrainait pour n'avoir que des besoins naturels et aucun désir culturel.

Le désir est exacerbé par notre ciulture ... mais il repose sur une structure mentale préexistante : si nous avons des désirs futiles c'est que notre cerveau possèle la capacité de s'y attacher.
Pyrame
Vous me faites penser a Diogène, ce type qui vivait dans un tonneau
PizzaMan
Verdad est l'esclave de ses objectifs.
Verdad
C'est pas raisonnable ça.
Nous avons des besoins, et des envies, c'est comme ça. On fait un truc, on loupe, alors on recommence autrement, et on réussi. Et ainsi de suite.
C'est dans nos gènes.
Et l'expérience nous permet de réussir.
Finalement, l'objectif est secondaire. A peine atteint, on s'en fixe un autre.
Atil
Je vois deux fois le même verbe : vouloir.

Mais dans le 1er cas la cause est naturelle, dans le 2ème elle est culturelle.

Le problème est : Comment fait-on pour ne pas avoir de désirs inutiles une fois que nos besoins naturels sont satisfaits ?
Comment se déshabituer à créer des désirs nouveaux lorsqu'on n'a plus rien à faire ?
Comment ne pas être envahi par l'ennui quand on ne fait plus de projets ?
Verdad
Lorsque je veux me maintenir en vie, je mange.
Lorsque je veux m'acheter une bagnole, je travaille.
Tu sens la différence, ou pas encore?
Atil
Mais qu'entends-tu par "rendues nécessaires par l'expérience" ?

Lorsqu'on prend conscience lucidement (sans que ce soit instinctif ni culturel) qu"une chose est nécessaire .. celka veut dire qu'elle est nécessaire POUR ATTEINDRE UN BUT.

Ainsi je constate qu'il est nécessaire de manger et boire pour vivre. Donc il est logique que je cherche à manger et boire. mais cela signifie que derrière cela il y a un but à atteindre : VIVRE. Et la nourriture n'est pas un but en soi mais un moyen pour atteindre cet autre but.

Et on en revient toujours au même : le but ultime vers lequel pointent les autres c'est de vivre. Mais vivre n'est qu'un instinct. C'est un but programmé en nous .. et on ne peut pas dire que la vie soit "rendue nécessaire par l'expérience".

Donc, à la base, nos besoins et désirs, nos dépendances, correspondent à un simple processus inventé par la nature pour nous contraindre à nous maintenir en vie.
Verdad
Tiens! Vous avez appris un nouveau mot!
Sachez qu'il est plutôt recommandé d'utiliser le mot: accoutumance. Plus exact, plus connu.
Nous sommes en état de dépendance dès notre naissance: les nécessités corporelles bien sur, mais aussi celles de l'esprit.
Là, trois familles:
1- instinctives, plaisir (quelle qu'en soit la source)
2- par acquis, enseignements, culture
3- rendues nécessaires par l'expérience.

Les secondes sont polluantes, mais nécessaires à la vie en société. (partager un but, un objectif, une passion...)

La première peut être risquée si elle rentre en conflit avec la loi.
Les troisièmes sont assurément celles dont il faut tirer la quintescence.
Atil
Tout besoin naturel et tout désir n'est pas forcément une addiction, tant qu'il reste modéré.

Mais il reste l'obstacle de l'ennui : si on a du temps libre, on se demande comment le meubler, et alors on fait des projets ... et ceux-ci finissent par se consolider et par devenir des buts, des désirs.
Nous devenons dépendants à l'activité, nous ne pouvons pas rester sans rien faire sans sombrer dans l'ennui.
 
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