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Verdad
Il faut vraiment faire la différence entre ceux qui travaillent peu mais efficacement, et ceux qui travaillent peu... tout court.

D'autre part, la productivité que je fais dans ma boite et ses succursales sont basées sur un principe simple:

"Il vaut mieux personne qu'un fainéant".

Rien qu'en appliquant cette logique, qui est incontestable même par les syndicats (et oui, dans les grosses boites comme la mienne, il y en a), j'ai dégraissé de 35%
flash
Hello Verdad.

Dans mon cas où j'utilise google comme une sorte de boule de cristal, les "images"(réponses) apparaissent sous l'influence des mots-clés générés par les cerclonautes, mon action consiste alors à récolter et exploiter les résultats selon mon humeur du moment.

Ainsi, la confrontation d'idée, je la laisse aux autres, me délectant de leurs réactions tel un cybervoyeur franchouyard.

La fainéantise (ne rien faire) se caractérise par le refus d’accomplir un travail ou de faire quelque effort constructif.

"fait néant" a pour origine "feindre", la feinte avait pour but d'échapper au travail.

Le mot travail, de l’ancien français «tourment, souffrance » vient du latin tripalium, désignant un instrument de torture à trois poutres.

Patrice Deramaix écrit sur son site philosophique : "En réalité, le tripalium correspond au travail utilisé dans les fermes : c'est un dispositif de contention utilisé pour aider à la délivrance des animaux, mais il est surtout utile au ferrage, au marquage au fer rouge, ou à des interventions vétérinaires douloureuses... j’imagine volontiers qu’il fut utilisé pour " contenir " les esclaves que l’on fouettait ou punissait."

Un effort constructif concerne l'accomplissement et la réalisation d'une tâche. La fainéantise est synonyme de paresse, le refus d'accomplir des tâches nécessaires. Son démon est Belphégor, et la paresse est l'un des sept péchés capitaux pour le catholicisme.

« Que la paresse soit un des péchés capitaux nous fait douter des six autres. » (Robert Sabatier)

Il est aussi intéressant de savoir que dans la démonologie chrétienne, Belphégor est le démon qui séduit ses victimes en leur inspirant des découvertes et des inventions ingénieuses destinées à les enrichir.

Ce qui nous renvoie vers la notion de productivité.

La productivité est le rapport du produit aux facteurs de production (quantité d'énergie, temps de travail,...) et c'est aussi une science qui concerne l'Organisation Scientifique du Travail dans l'ordonnancement des tâches.

Nous vivons pour et par la production et la consommation de produits et de services; ainsi faire l'éloge de la fainéantise provoque un sentiment de rejet face à ce qui est perçu comme une perversion : le refus de travailler.

Maintenant, si être fainéant consiste à échaper à la torture du tripalium des esclaves symbolisé par la productivité, ne rien faire devient un signe de liberté et d'affranchissement total aux contraintes sociales et matérielles, une certaine conception du bonheur en quelque sorte.

En sachant que le savoir-faire français est bel et bien reconnu internationnalement dans de nombreux domaines, difficile en effet de traiter les français de fainéants.

Le sujet est vaste et loin d'être clos.

Au plaisir Verdad

Message édité le 24-09-2006 à 11:16:58 par flash
Verdad
Souvent, les citations et autres liens vers ne sont que masquage de sa véritable pensée.
Pourtant, ce qu'il y a de plus intéressant dans une discussion, c'est justement la confrontation d'idée.
L'esclavage est une réalité. La "fainéantise" des français est une légende. Mais cela permet la discussion contradictoire que d'associer les deux.
Par exemple, si j'avais fait le choix de défendre les travailleurs français, je ne prendrais pas en argument l'esclavage, qui est tout relatif mais la productivité.
flash
Les français n'aiment pas les réfugiés climatiques qui viennent bosser au noir pour des cacahouettes et qui piquent nos femmes parce qu'ils acceptent aussi l'esclave sexuel pour le plus grand bonheur de ces dames.
Verdad
Un salaire bas pour des jeunes, ce n'est pas choquant. La société leur met le pied à l'étrier, à eux de montrer ce qu'ils savent faire.
Nous ne sommes pas au pays des Bisounours.
PizzaMan
Les salaires de misères...
Comme prétexte pour excuser la fainéantise d'un bon nombre de Français, c'est réchauffé.

Je connais des immigrés en dehors des maghrébins qui accepteraient avec joie d'y remédier en prenant le boulot de tous ces petits glandouilleurs gaulois.
flash
Dis-nous tout Pizza Man, ta postière et tes manuts syndiqués, ils sont payés combien pour être aussi motivés ?

Aux Etats-Unis, selon un rapport de Human Rights Watch (publié en juin 2000), qui qualifie le travail effectué par les enfants de "dangereux et exténuant", les accidents de travail sont fréquents, et notamment les blessures sur des outils. Alors que le salaire horaire minimum en vigueur est de $5.15, ces enfants sont parfois payés un ou deux dollars de l’heure.
http://www.droitsenfant.com/etatunis.htm

Mais chez nous (en Europe), c'est pas mieux !

Europe : le salaire minimum légal varie de un à onze suivant les pays ! (2006).

Il se plaçait dans une fourchette allant de 129 euros par mois en Lettonie à 1 503 euros par mois au Luxembourg tandis que la proportion de salariés percevant le salaire minimum était également très différente d’un État membre à l’autre, allant de moins de 1% en Espagne à 18% au Luxembourg.
-LIEN-

Personnellement, j'ai un projet d'entreprise et j'envisage très sérieusement de créer le siège social en Irlande (pour les très grandes facilités d'instalation) et l'atelier de fabrication en Roumanie (pour la qualité de la main d'oeuvre).

A+ Pizza Man

Message édité le 22-09-2006 à 17:46:09 par flash
PizzaMan
Quand j'ai vu l'intensité avec laquelle la postière de mon 13ème arrondissement travaillait, j'ai compris que les Français n'ont pas le travail dans le sang. La nonchalance que j'ai vu chez bon nombre de serveurs, aussi. Et quand j'ai bossé chez LU en tant que stagiaire, tous ces manoeuvres syndiqués qui travaillaient vachement intensément, eux-aussi : se gratter le derrière en fumant une clope.
Atil
Heu ...
Donc c'est parceque les francais travaillent trop intensément qu'ils cherchent par tous les moyens à diminuer leurs horaires de travail.
S'ils travaillaient plus lentement ils auraient plus envie de travailler.
flash
Bonjour Atil.

Le lien entre temps de travail et productivité est un paradoxe que j'ai moi-même du mal à comprendre, surtout que diverses interprétations y sont données en fonction des objectifs de chacun.

Encore faut-il pouvoir comparer ce qui est comparable...

C'est hors sujet mais c'est une situation qui m'interpelle !

A+ Atil

Voici quelques exemples :

Une nouvelle révolution industrielle réorganise le territoire
Indépendamment de cet intérêt pratique et pragmatique, ce numéro de la "documentation photographique" apporte au débat public une intéressante réflexion sur l'industrie française. Jacques Scheibling s'interroge ainsi : "Peut-on parler de crise alors que la valeur ajoutée de la production industrielle n'a cessé de croître, sauf en de rares périodes, que la productivité a plus que doublé en une vingtaine d'années ? Peut-on parler de crise alors que la proportion de cadres, d'ingénieurs et de techniciens va augmentant dans tous les domaines de l'industrie ? Les anciennes structures ont subi une crise sans précédent, mais, parallèlement, une nouvelle industrie émerge dans un double contexte de révolution informationnelle et de mondialisation. Cette nouvelle révolution industrielle traverse l'ensemble des activités et bouleverse le mode d'organisation sociale" ...
http://www.diploweb.com/p6sche01.htm
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Europe et temps de travail - lundi 16 mai 2005 - par Emanuel Haumant
En France, la "productivité horaire" est parmi les plus élevées du monde. Pourtant, le Medef dresse un bilan amer de la situation : si le travailleur français travaille mieux que d’autres, il produit toutefois moins que ses homologues américains ou chinois pour la bonne raison qu’il ne travaille pas assez. Fainéant ! Le train de la concurrence ne t’attendra pas ! Heureusement que le traité constitutionnel veille au grain.
http://www.cuverville.org/article43176.html
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Plus le temps de travail baisse, plus la production diminue !
REALITE HISTORIQUE DE LA REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL.
http://www.libres.org/francais/dossiers/35heures/35%20heures_p3_realite.htm---

Message édité le 21-09-2006 à 10:32:38 par flash
 
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