Dernières réponses | | C'est vrai aussi. |
| | Effectivement. Le manque occasionné par la disparition d'un être aimé est fortement influencé par l'estime, la confiance, la valeur qu'on lui accordait. La place que prenait cette personne dans notre quotidien, dans nos pensées, se retrouve vide. On ne peut pas la combler avec une pièce de rechange. L'amitié n'est pas commutatif. Chaque relation est unique de par sa qualité, les souvenirs qu'elle entretient, le soutient qu'elle offre, les automatismes qu'elle met en place, etc. Cependant, je pense que cette difficulté n'apparait pas systématiquement. Il y a des nuances à faire ; en fonction de l'âge, par exemple. |
| | C'est vrai. Mais lorsque l'on est quelqu'un de bien (voir autre sujet) d'autres personnes alimentent notre confiance. Mais ce qui est perdu n'est pas remplacé. Il s'agit... d'autre chose. |
| | Je suis d'accord avec Atil. Je traduirais donc le propos de TaoTheKing ainsi : Ceux qui ne nous conforte pas dans nos représentations, ceux qui ne se conforment pas à nos vues, sont négligés dans un soucis de stabilité. Lorsque leurs contestations disparaissent, l'estime que l'on a de soi correspond davantage à nos attentes. Si personne ne met en évidence un défaut de ma personnalité, je peux considérer que ce défaut n'existe pas. Quand on perd les personnes qui alimentent notre confiance, on perd pied. On peut se retrouver détruit, si l'estime que l'on a de soi repose uniquement sur l'appréciation de ces personnes.
Edité le 30-06-2012 à 18:01:39 par Voyageur |
| | 5 semaines après, et pas avant 5 semaines! |
| | l'homme est programmé pour être une créature sociale. Sans relations avec autrui il n'est plus rien. Donc il se sent forcément lésé quand un lien avec autrui est rompu. |
| | pour répondre à ishvara : je ne suis pas que tu voyages à chier par la pine |
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TaoTheKing a écrit :
Nous sommes constitués de ce que l'on aime et de ce que l'on déteste.. |
Je ne déteste personne, donc, je n'ai pas la même perception.. Pour moi, rien ne se perd, tout ce transforme. |
| | Nous sommes constitués de ce que l'on aime et de ce que l'on déteste. Ce qui nous est indifférent ne fait pas partie de nous. Lorsque l'on perd quelqu'un que l'on déteste, on est contents. Parfois même on a l'impression d'être davantage ce que l'on veut être. Mais quand on perd ce que l'on aime, on perd des fils qui nous rattachent à la vie. Quand il ne reste qu'un fil... |
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TaoTheKing a écrit :
Chaque fois que l'on perd un être que l'on aime, on perd des bouts de soi. |
Je pense que lorsqu'il y a la perte "physique" d'un être cher, l'amour ne s'éteint pas. Il y a ce que l'on peut ressentir dans les manques de leurs absences "visible", seulement en Soi, ils existent toujours... |
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