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Atil

Quand Rabbi Schmelke fut de retour de son premier voyage auprès du grand Maggid, on lui demanda ce qu'il avait appris, il répondit " Jusqu'alors, je mortifiais mon corps pour qu'il supporte mon âme. Maintenant je sais que l'âme peut supporter le corps, et n'a pas-besoin d'en être séparé. C'est ce que nous dit la Sainte Torah : " Et je placerai ma Sainte Présence au milieu de vous, et Mon âme ne vous haïra pas " car l'âme ne hait point le corps ".

A la fin du jour de Kippour, le Rabbi de Berditchev dit à l'un de ses 'hassidim : " Je sais ce que tu as demandé dans ta prière aujourd'hui. La veille de Kippour, tu as prié D.ieu de te donner en une seule une fois, au début de l'année, les mille roubles dont tu as besoin pour vivre, et que tu gagnes en général en un an, afin que les soucis et la fatigue des affaires ne te distraient pas dé l'étude et de la prière. Mais dans la matinée tu as réfléchi; et tu as pensé que si tu avais d'un coup tes mille roubles, tu te lancerais dans une nouvelle et plus grosse affaire qui te prendrait encore plus de temps. Alors tu as prié pour recevoir la moitié de la somme, chaque semestre. Mais, avant Neïla cela aussi t'a paru plutôt risqué, alors tu as désiré des acomptes trimestriels, de façon à pouvoir étudier et prier en toute sérénité. Mais qu'est-ce qui te fait penser que D.ieu à besoin de ton étude et de ta prière ? Peut-être ce qu'Il veut, c'est que tu peines, et que tu te creuses le cerveau ! "

Un Tsaddik (Juste) avait l'habitude de faire des sermons de remontrances. Le Baal Chem Tov lui dit: " Que sais-tu de la remontrance ? Tout au long de ta vie, tu t'es maintenu ignorant du péché, et tu ne te mêles pas au peuple autour de toi. Comment saurais-tu ce que c'est que pécher ? ".

Un jour Rabbi Pinhas entra dans la Maison d'études et ses disciples discutaient avec passion mais ils se turent immédiatement à son entrée. Il leur demanda: " De quoi parliez-vous? ". " Rabbi, répondirent-ils, nous étions en train de dire combien nous avions peur d'être poursuivis par le Mauvais Penchant ". " Ne vous en faites pas, leur dit-il, vous ne vous êtes pas élevés assez haut pour qu'il vous poursuive. Pour le moment, c'est vous qui le poursuivez encore ".

Il y avait un pauvre qui, malgré ses maigres ressources, était content de son sort et , entouré de sa famille, il remerciait chaque jour Hachem pour les bienfaits qu'Il lui avait accordés.
Une nuit le Roi passa prés de sa maison et l'entendit chanter la gloire d'Hachem.
Il le fit venir pour lui demander à combien s'élevait sa fortune.
Le pauvre répondit qu'il n'avait que son gagne-pain quotidien qu'il dépensait entièrement chaque jour pour nourrir sa famille.
Le Roi fit alors se raisonnement: si cet homme se réjouit tellement pour le peu dont il dispose, à plus forte raison s'il s'enrichit.
il le fit donc venir dans son palais en ordonnant à ses serviteurs de remplir une caisse d'or et d'argent....
De retour chez lui, l'homme constata que la caisse n'était pas tout à fait pleine et il décida alors d'économiser le plus possible pour pouvoir remplir la caisse; dés lors, le souci de ne pouvoir réaliser cet objectif occupa toutes ses pensées et lorsque le Roi revint quelques jours plus tard prés de sa maison, il n'entendit plus aucun chant....
il demanda alors au Roi de reprendre son argent et son or pour qu'il puisse retrouver sa joie de vivre antérieure!
Les sages nous enseignent que toute personne qui possède des biens est comme un homme assoiffé qui boit de l'eau salée et qui ne fait donc qu'augmenter sa soif.
De même, celui qui goûte à la richesse; ne sera jamais rassasié.
Ses problèmes matériels occuperont toutes ses pensées.
Le manger ne lui donnera aucun plaisir et il dormira d'un sommeil agité.

Un homme vint chez Rabbi Nahum de Tchernobil et il se plaignit ne n'avoir pas d'argent pour marier sa fille. Or, le tsaddik avait justement cinquante florins mis de côté pour un autre usage... Il donna cet argent au pauvre, et en outre il lui offrit sa robe de soie, pour qu'il puisse faire bonne figure au mariage. L'homme prit tout cela, alla droit à une auberge et se mit à boire de la vodka. Quelques heures plus tard, des 'hassidim arrivèrent dans l'auberge, et le trouvèrent couché sur un banc, complètement saoul. Ils s'emparèrent du reste de l'argent et de la robe de soie, et rapportèrent le tout à Rabbi Nahum en lui racontant comment sa confiance avait été trahie. Mais le rabbi s'écria avec colère : " J'avais juste attrapé la queue de cette qualité de D.ieu : " Il est bon et miséricordieux pour le méchant et pour le juste ", et vous voulez me l'arracher des mains ! Rapportez immédiatement tout cela ".

Un Tsaddik mourut, et, peu après, il apparut en songe à Rabbi Pinhas qui avait été son ami. Rabbi Pinhas lui demanda : " Quelle est l'attitude à l'égard des péchés de jeunesse?". " On ne les prend pas au sérieux ", dit le mort, " On ne les prend pas au sérieux si le pécheur a fait pénitence pour eux. Mais la fausse piété, elle, est punie avec grande sévérité."

Le Voyant de Lublin (Rabbi Yaacov Yitzhak) disait:
"L'impie qui sait qu'il est impie, eh bien, je le préfère au Juste qui sait qu'il est juste."

Jehiel, le petit-fils de R. Barukh, jouait un jour à cache-cache avec un autre garçon. Il se cacha bien et attendit que son camarade le trouve. Il attendit longtemps. Finalement il sortit de sa cachette, mais l'autre avait disparu, et Jehiel comprit qu'il ne l'avait pas cherché du tout. Cela le fit pleurer, et c'est en pleurant qu'il courut chez son grand-père se plaindre de ce mauvais camarade.
Alors, les yeux pleins de larmes, R. Baruch s'écria : " D.ieu dit la même chose: Je me cache, mais personne ne veut Me chercher ".

On posa à Rabbi Mikhal de Zlotchev une question embarrassante:
- Vous êtes pauvre, Rabbi. Pourtant vous remerciez Hachem tous les jours de subvenir à vos besoins; n'est-ce pas là un mensonge?
- Pas du tout. Pour moi la pauvreté est un besoin.

Un riche vint une fois chez le rabbi de Koznitz. Le Maggid l'interrogea : " Que mangez-vous d'habitude ? " Je suis très sobre, répondit le riche, tout ce que je demande, c'est du pain et du sel, et un peu d'eau ". Le rabbi lui fit des reproches : " Qu'est-ce que cela veut dire ! Vous devez manger des rôtis et boire de l'alcool, comme tous les riches ". Et il ne le laissa pas s'en aller sans lui avoir fait promettre de faire comme il le disait. Les 'hassidim lui demandèrent ensuite la raison de cet étrange exigence. Le Maggid répondit : " C'est seulement quand il aura mangé de la viande, qu'il comprendra que le pauvre a besoin de pain. Tant qu'il mange du pain, il pensera que le pauvre peut se nourrir de pierres ".

Rabbi Michal dit un jour à ses fils : " Ma vie a été bénie : je n'ai jamais eu besoin de quelque chose avant de l'avoir ".

Au cours de leurs longs voyages, les deux frères, Rabbi Zusya et Rabbi Elimele'h, passaient souvent par la ville de Ludmir. Là ils dormaient dans la maison d'un homme très pauvre, et très pieux. Des années plus tard, alors que leur réputation s'était répandue dans toute la région, ils vinrent de nouveau à Ludmir, non plus à pied comme auparavant, mais en calèche. Le plus riche personnage de la petite ville, qui autrefois ne voulait rien avoir à faire avec eux, alla à leur rencontre, aussitôt qu'il apprit leur arrivée, et il les pria de loger dans sa maison. Mais ils lui répondirent : " En nous, rien a changé pour que vous nous respectiez davantage qu'auparavant. Ce qui est nouveau, c'est seulement les chevaux et la voiture. Invitez les donc chez vous, mais laissez nous descendre chez notre vieil hôte, comme d'habitude ".

Un jour Rabbi Zalman interrompit ses prières et dit: " Je ne veux pas de Ton paradis. Je ne veux pas de Ton Monde à venir. Je veux Toi, rien que Toi ".

Un étudiant demanda un jour à son maître, un Reb Hassidique, de lui expliquer le sens de l'adage "Quoi que Hachem nous octroie, en bien ou en meal, nous avons devoir de Le remercier".
Se peut-il, qu'il faille remercier pour quelque chose de mauvais?
La seule personne qui puisse répondre à ta question, répondit le Reb, c'est Reb Zoussia d'Anapolia. va donc te présenter à lui.
Après un interminable voyage, à travers champs et forêts, l'étudiant finit par trouver le Reb Zoussia. Il vivait dans une vieille masure décrépite. Dans un état de pauvreté totale. Son visage était émancié et torturé par la douleur.
Il n'en acceuillit pas moins son visiteur avec beaucoup de courtoisie.
Que puis-je faire pour vous, mon ami?
L'étudiant exposa le but de sa visite.
Mais pourquoi vous adressez-vous à moi? s'exclama, étonné le Reb.
Vous devriez vous adresser, pour obtenir une réponse à la question qui vous préoccupe, à quelqu'un à qui il est un jour survenu du mal!
cela ne m'est, à moi, jamais arrivé?
Je ne suis pas celui que vous cherchez!
Le visiteur prit alors congé.
Il tenait enfin sa réponse.

Le Baal Chem expliqua : " Quand un père veut apprendre à son fils à marcher, il se tient devant lui et tend ses deux bras de chaque côté de l'enfant pour que celui-ci ne tombe pas, et qu'il aille vers son père, entre ses deux bras. Mais au moment où l'enfant est près du père, le père recule un peu en arrière, et lui tend les bras de plus loin. Et il recommence ainsi jusqu'à, ce que l'enfant sache marcher ".

Le rabbi de Soznitz dit à D.ieu : " Maître du Monde je te prie de sauver Israël. Et si tu ne le veux pas, alors, sauve les Goyim. "

On demanda au Maggid de Zlotchov :
" Tous les commandements sont écrits dans la Torah. Mais l'humilité, qui équivaut à toutes les autres vertus prises ensemble; n'est pas citée comme commandement. Tout ce que nous lisons à propos de l'humilité, c'est la louange de Moise, à savoir qu'il était le plus humble parmi les hommes. Quelle est la signification de ce silence au sujet de l'humilité ? " Le Rabbi répondit : " Si l'on était humble de façon à accomplir un commandement, on n'attendrait jamais la véritable humilité ".

Comme on demandait à Rabbi Aaron ce qu'il avait appris auprès de son Maître, le Grand Maggid : « Absolument rien!» répondit-il. Pressé de s'expliquer sur ces mots, il reprit : « Absolument rien, c'est ce que j'ai réellement appris : le sens de l'absolu rien. Car j'ai appris que je n'étais absolument rien et que j'existais cependant. »

Un jour un grand philosophe se pencha sur la question de l'existence de Dieu. Il y passa jours et nuits pendants plusieurs mois, étudia beaucoup, tournant et retournant dans sa tête les arguments du pour et du contre.
Si bien qu'il décida de s'enquérir de la valeur de ses raisonnements auprès d'un Rabbin.
Après lui avoir exposé ses opinions pendant plusieurs heures, le philosophe demanda au Rabbin : "Qu'en pensez vous ?"
et le Rabbin de répondre :" je vous envie de penser autant à Hachem ! alors que je suis préoccupé par le fait de boire, manger et dormir..."
Sachant le Rabbin érudit, le philosophe se dit "il se moque de moi !" et vexé, pris congé du Rabbin.
Ce n'est que bien plustard, après de nombreuses nouvelles heures de cogito que le philosophe comprit : "Ce Rabbin s'est joué de moi...
je tiens mon existence pour certaine, aussi je m'interroge sur celle de Dieu. Lui le Rabbin tient l'existence de Dieu pour certaine, ainsi c'est sa propre existence qui le préoccupe."
 
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