Dernières réponses | | Mais les matres spirituels le disent : Les expériences mystiques ne sont qu'un amusement qui nous retarde sur le chemin. Ils ne sont pas la spiritualité. |
| | Il reste à savoir ce que signifie cette zone cervicale du mysticisme. Signifie-t-elle que les expériences mystiques ont une cause matérielle et ne sont que des dérèglements cervicaux ? Ou, au contraire, signifie-t-elle que les sensations mystiques sont dues à un sens comme les autres mais qui est généralement en sommeil chez l'homme ? |
| | Je confirme qu'on a découvert une partie du cerveau qui favorise le mysticisme. Si on la modifie, alors on ne fait plus la différence entre soi et les autres et donc on a l'impression de ne faire qu'un avec le tout (il me semble que certaines drogues font vivre cela aussi). --> oui, on fait dire ce qu'on veut à une conclusion scientifique. Quand la science explique qu'il est possible par absorbtion d'une drogue ou par un comportement spécifique (toujours pas évoqué d'ailleurs : prière ? transe ? quels sont les mécanismes ?) ded'agir sur la production de sérotonine et d'obtenir des effets "agréables", on en conclut ce que l'on veut se prouver : nous sommes biologiquement conçus pour croire en Dieu ! Bah voyons ! Dans ce cas, nous devrions aussi être biologiquement conçus pour manger des glaces et picoler, parce que ça aussi, ça a des effets "agréables". |
| | Je confirme qu'on a découvert une partie du cerveau qui favorise le mysticisme. Lorsque la sérotonine agit sur le cortex pariétal supérieur, on vit des expériences de fusion mystique. Mais cela s'explique car cette partie du cerveau est celle qui nous permet habituelleemnt de distinguer notre corps du monde extérieur.Si on la modifie, alors on ne fait plus la différence entre soi et les autres et donc on a l'impression de ne faire qu'un avec le tout (il me semble que certaines drogues font vivre cela aussi). Je doute donc que ce soit une véritable expérience divine mais plutôt une sorte d'hallucination sensorielle. J'ignore si cette partie du cerveau est la même que celle qu'on a appelé le "module de Dieu". J'essaie désespérément d'en savoir plus sur les propriétés de cette zone, mais les sites web sur ce sujet sont encombrés de trucs rajoutés par des new-ages et je n'arrive plus à déméler le vrai du faux. |
| | Oui, en effet, et si quelqu'un peut nous fournir la preuve que nous sommes programmés pour croire en Dieu et/ou pour aimer, qu'il n'hésite pas à nous faire la démonstration ! |
| | Atil a écrit :
Nous sommes programmés pour croire en Dieu. Mais cela est totalement indépendant du fait que Dieu existe ou pas. Aprés tout, nous sommes bien programmés aussi pour croire en l'amour et pour croire que la personne dont on est tombé amoureux est la personne idéale. |
Nous ne sommes pas programmé pour. Nous sommes éduqués pour. |
| | Nous sommes programmés pour croire en Dieu. Mais cela est totalement indépendant du fait que Dieu existe ou pas. Aprés tout, nous sommes bien programmés aussi pour croire en l'amour et pour croire que la personne dont on est tombé amoureux est la personne idéale. |
| | Pour l'éphémère nous paraîssons sans doute éternels. |
| | Simple: on ne peut pas ne pas croire en Dieu. Ou plutôt à un machin créateur. Quel que soit notre point de départ, il a forcément existé. Ne pas croire en Dieu, c'est ne pas croire en la réalité. |
| | D'après ce que j'ai lu, la sérotonine est un neurotransmetteur qui jouerait un rôle très important dans la régulation générale du fonctionnement humain : sommeil, appétit, humeur, adaptation, réactions allergiques et production d'anticorps, lactation, contractions utérines, activation de l'intestin et contractions de l'estomac, du coeur, des poumons, vasodilatation et vasoconstriction. Egalement une action indirecte sur la régulation de la tyrroïde et l'activité sexuelle. On voit que la sérotonine a une action directe sur la contraction des organes que l'on ne maîtrise pas conscienmment et sur la plupart de nos fonctionnements naturels de survie : sommeil, nourriture, reproduction; défenses immunitaires. Il se peut tout à fait que les situations de stress et les agressions extérieures aient pour effet une modification de la production de sérotonine qui nous mettrait en "mode de survie" : baisse du sommeil et de la faim, excitation, nervosité, arrêt de la lactation, contractions utérines et pour les défenses immunitaires : vomissements, diarrhées, toux, augmentation de la pression sanguine etc. A l'inverse, une vie stable et sans danger, des règles sociales pacifiques et des croyances sécurisantes auraient pour effet de nous mettre en "mode normal" : bonne régulation des biorythmes, lactation, reproduction, etc. |
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