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J.F
[citation=J.F]Bonjour,

Et grand Merci pour votre question, qui est, sans aucun doute, des plus réaliste, et des plus intéressante; et à laquelle je réponds volontiers par cette citation:

" Quand ton intelligence aura franchi le tourbillon de l’erreur :
Alors tu deviendras indifférent aux écritures que tu connais, et à celles qu’il te reste à connaître."

Ceci dit, rappelons-nous aussi que les plus grands scientifiques connus (Albert Einstein, Pierre et Marie Curie, Louis Pasteur... Pour ne nommer qu'eux!):
Étaient tous, aussi, les plus grands Croyants!
Ce qui implique naturellement, que la science n'est pas plus réfractaire à la religion, et à l'esprit religieux; que ne le sont les religions à la science.

En fait, la réponse à votre belle question; ainsi-que tout l'essentiel à retenir, se retrouve, à mon avis, d'une part, dans cette réflexion Spirituelle, qui nous vient du grand Mystique, AUROBINDO; elle est extraite de sa "Vie Divine":

" Toute Âme en Puissance est Divine.
Notre but est de manifester le Divin qui est en nous, en maîtrisant la nature intérieure et extérieure.
Parvenons-y par le travail et par l’Adoration ; par la Méditation ou par la Connaissance, par l’une ou plusieurs de ces voies:
Ou par toutes...
Et soyons libres!
C’est là toute la religion :
toutes les doctrines, tous les dogmes, tous les rites, tous les livres, tous les temples, toutes les églises, et toutes les formes... ne sont que des détails secondaires!"

... D'autre part, dans celle-ci:
" La religion traite des vérités du monde métaphysique:
Tout comme la chimie, et les sciences naturelles, traitent des vérités du monde physique."

... Et encore, dans cette autre qui nous vient d'Origène (Homélie sur les nombres, XVIII, 3):
"Toute science vient de Dieu."

Très Cordialement:
"Excellente journée!!!"
J.F
Bonjour,

Et grand Merci pour votre question, qui est, sans aucun doute, des plus réaliste, et des plus intéressante; et à laquelle je réponds volontiers par cette citation:

" Quand ton intelligence aura franchi le tourbillon de l’erreur :
Alors tu deviendras indifférent aux écritures que tu connais, et à celles qu’il te reste à connaître."

Ceci dit, rappelons-nous aussi que les plus grands scientifiques connus (Albert Einstein, Pierre et Marie Curie, Louis Pasteur... Pour ne nommer qu'eux!):
Étaient tous, aussi, les plus grands Croyants!
Ce qui implique naturellement, que la science n'est pas plus réfractaire à la religion, et à l'esprit religieux; que ne le sont les religions à la science.

En fait, la réponse à votre belle question; ainsi-que tout l'essentiel à retenir, se retrouve, à mon avis, d'une part, dans cette réflexion Spirituelle, qui nous vient du grand Mystique, AUROBINDO; elle est extraite de sa "Vie Divine":

" Toute Âme en Puissance est Divine.
Notre but est de manifester le Divin qui est en nous, en maîtrisant la nature intérieure et extérieure.
Parvenons-y par le travail et par l’Adoration ; par la Méditation ou par la Connaissance, par l’une ou plusieurs de ces voies:
Ou par toutes...
Et soyons libres!
C’est là toute la religion :
toutes les doctrines, tous les dogmes, tous les rites, tous les livres, tous les temples, toutes les églises, et toutes les formes... ne sont que des détails secondaires!"

... D'autre part, dans celle-ci:
" La religion traite des vérités du monde métaphysique:
Tout comme la chimie, et les sciences naturelles, traitent des vérités du monde physique."

... Et encore, dans cette autre qui nous vient d'Origène (Homélie sur les nombres, XVIII, 3):
"Toute science vient de Dieu."

Très Cordialement:
"Excellente journée!!!"

, qui nous vient
Voyageur
Sieg a écrit :

C'est mieux oui.


J'ai mis à jour.



Edité le 01-08-2012 à 08:54:12 par Voyageur


Voyageur
Ishvara a écrit :

La vie, c'est Dieu qui se fait acteur et spectateur.


Il vous manque une variable qui éloignerait cette définition d'un Dieu égoïste. Nous participons à Sa Vie. Mais ce n'est pas tout. Ce n'est pas Tout.


Ishvara a écrit :

Ne nous reste que l'illusion d'être un individu séparé du tout.


Il ne s'agit pas d'une illusion, mais d'une "mise à distance" bien réelle qui ne requiert pas uniquement d'ouvrir les yeux. Il faut aussi se mettre en route. L'expérience humaine doit être vécue dans toute son intensité pour atteindre une complétude éphémère. Ce n'est pas en contradiction avec votre travail ascétique sur l'exacerbation de votre souffrance. Tel Job, on peut découvrir le Père Compatissant dans l'adversité.


Ishvara a écrit :

Nous sommes des marionnettes à notre insu.


Peut-être l'êtes-vous dans l'état actuel de votre développement.
L'acceptation du Vivant ne fait pas voir les choses de cette façon.
Sieg
Voyageur,

C'est mieux oui.
.
Voyageur a écrit :

Considérant certaines de ces hypothèses, ne peut-on dire que la vie sert à maintenir, sauvegarder une information et une énergie ?

La vie, c'est Dieu qui se fait acteur et spectateur. Ne nous reste que l'illusion d'être un individu séparé du tout.
Nous sommes des marionettes à notre insu. Que meurt notre individualité et l'on se fera fils de Dieu.
Voyageur
Salut Sieg,


1. Je souhaiterais d'abord préciser la base de l'énoncé :

Isaac Newton in Philosophiæ Naturalis Principia Mathematica (1687) a écrit :

« Pour chaque action, il existe une réaction égale et opposée. »

C'est une loi de mécanique.

Platon in Timée, 28a a écrit :

« Sans l'intervention d'une cause, rien ne peut être engendré »

C'est un principe de causalité.

Lorsque je lis votre intéressante remarque, quelque chose me frappe d'emblée. Vous parlez de conséquence là où je parle de réaction. Je reviendrais plus tard à votre développement. Je vais d'abord expliquer ce que j'entends par réaction.

Introduire dans un système stable un élément instable provoque une augmentation de l'entropie. L'action, l'élément instable, modifie l'état de stabilité initial. Elle provoque des réactions. Ces réactions tendent vers un nouvel état d'équilibre.

La différence entre la réaction et la conséquence, c'est qu'une réaction est souvent imprévisible tandis qu'une conséquence est attendue. J'extrais de votre enseignement que l'action, pour être efficace, doit atteindre un point de rupture. L'action inefficace ne dépasse pas le niveau critique que nécessite sa réalisation.

J'aimerais ajouter ceci dans les hypothèses. Peut-on mettre :
- Toute action tend vers sa réalisation.
- La réalisation effective d'une action nécessite le dépassement d'un point de rupture.
- La réalisation effective d'une action est le transfert d'un état d'équilibre vers un nouvel état d'équilibre.



3. Toute chose tend vers un état d'équilibre.

Vos remarques sont judicieuses. Puis-je modifier l'hypothèse ainsi :
- Toute chose cherche à conserver un état d'équilibre, une stabilité.
- Tout être vivant se dégrade progressivement et perd son équilibre physiologique jusqu'à la défaillance de ses fonctions vitales.



4. Toute parole énoncée ne nous appartient plus.

Effectivement, l'hypothèse est trop ambigüe. Peut-on la modifier en :
- Toute parole énoncée ne peut être modifiée.

7. Chaque terme peut se décliner en une multitude de comportements. Tel que la peur de l'inconnu est guidée par le principe d'autoconservation (peut-être aussi celui de la reproduction), l'amitié est guidée par l'autoconservation et la transmission, l'évitement de la souffrance est guidée par l'autoconservation, l'empathie est guidée par les trois principes, etc.

12. J'ai picoré ça dans l'Hypothèse Gaïa. Vous avez raison, la phrase donne trop à penser que le système en lui-même cherche cet équilibration. Je voulais juste signifier que cette interaction des éléments est dangereuse pour la stabilité du système. Je vais supprimer cette dernière phrase.


Merci pour vos remarques lumineuses.



Edité le 31-07-2012 à 01:45:31 par Voyageur


Sieg
Coucou voyageur,

Reprenons certaines de ces propositions afin de les soumettre à quelques remarques :

1. Pas forcément. Ce qui engendre une conséquence c'est le dépassement d'un niveau critique (seuil) qui occasionne un point de rupture.
Par exemple : tu peut fumer toute ta vie des cigarettes et pourtant tu n'auras pas de cancer tandis qu'un autre être qui lui fume des cigarettes depuis un an à peine peut développer un cancer.
Ce n'est pas que la cigarette engendre le cancer, c'est que le bonhomme dépasse le seuil critique avant que cela se déclenche.
Un autre exemple : Si je prends une planche de bois instable et que je dépose un grain de sable dessus, la planche ne bougera pas, mais après un certain nombre d'actions répétés, se produira un moment où le sable sera plus lourd et la planche bougera.
L'idée est donc que l'on dépasse un certain seuil, avant, pour que la réaction s'enclenche.
Tu peut par exemple, passer toute ta vie à faire une action qui n'aura aucune conséquence et une autre personne pourra faire la même action et obtenir des conséquences. Le seuil de rupture dans ces deux cas n'est pas liée à l'action en elle-même.


3. Toute chose tend-elle vraiment vers un équilibre ? Pas forcément. Toute chose est en mouvement, et à une durée de vie : possède un début, un déploiement, un état d'équilibre, un déclin, une fin. L'équilibre n'est qu'une partie de son temps de vie, qui n'a comme durée qu'un instant t.


4. Ça n'engage que moi, mais il me semble que toute parole ne nous appartient pas. Quand on dit qu'elle ne nous appartient plus, on sous-entend qu'elle nous a appartenu au moment d'avant. Je pense qu'aucun concept, aucune pensée, et donc aucune parole ne nous appartient, et que ce ne sont que des informations de seconde main, cad empruntés sur d'autres (des citations). Ce que l'on pense avoir générée de notre propre réflexion n'est qu'emprunté de nos lectures, des personnes rencontrées, etc. Et pour obtenir une idée originale qui vient réellement de nous, il faut qu'elle émerge du silence, après s'être libérée du connu et de toute autorité.
Cependant, je suis d'accord pour dire qu'une fois qu'une parole est énoncé tu n'es pas maitre de la manière dont c'est reçu.
Mais de manière générale, je pense qu'il est illusoire de penser qu'on est maître de quoi que ce soit.


7. Ça me semble juste, mais je ne suis pas assez calé et informé pour savoir exactement ce qu'il en est.
Ce sont à mon avis des principes trop conceptuels, trop interprétatif, cad qu'au travers de ces concepts on peut y faire rentrer beaucoup de choses. Il faut donc juste être conscient que ces termes sont trop généraux.


12. Pour la dernière phrase, la conclusion ne me semble pas certaine.
L'état d'équilibre ici désigne un équilibre global et non pas individuel.
Sieg
Alors dans ce cas je suis d'accord avec toi. Merci.
Voyageur
Sieg a écrit :

personne ne veut d'une approche si réductionniste


Vous n'avez pas tort.

Pourtant, il faut seulement humaniser les termes "énergie" et "information" pour aboutir à une croyance plus dense.

Exemple :

La vie sert à maintenir et sauvegarder la parcelle divine qui sommeille en chaque être vivant. Cette parcelle divine est
- à la fois énergie ; elle met en action, en mouvement, elle nous donne confiance et
- à la fois information ; elle nous indique le bon chemin à prendre, elle éveille notre conscience aux choses supérieures, elle veille sur nous.


On pourrait, à partir de là, développer à l'infini. C'est pareil pour les autres hypothèses.


Edité le 30-07-2012 à 11:52:59 par Voyageur


 
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