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Ase
Est-ce qu'il existe une notion de Foi dans le Bouddhisme tibétain ?


Texte du site buddhaLine:

Dans le bouddhisme, la foi n’est ni un don de Dieu, il n’en connaît point, ni une révélation. Les textes parlent de confiance sereine et de science intérieure. Une confiance fondée sur une expérience spirituelle réussie, une confiance en les enseignements et en le Bouddha, qui sont indifférenciés : le Dharma (les enseignements) est le Bouddha, le Bouddha est le Dharma. Et cette confiance est sans cesse confortée par la validité de l’expérience. Et cette science intérieure qui est connaissance vécue permet, ultimement, d’éviter toute erreur et d’aller à la certitude.

Le bouddhisme n’exige aucune croyance inconditionnelle, aucune dévotion absolue, c’est pourquoi le Noble Sentier octuple ne débute pas par la foi mais par la vue correcte, qui n’est pas une simple compréhension théorique mais plutôt une constatation, une habileté à voir les choses telles quelles sont.

La foi n’a donc rien dune croyance ni d’une adhésion à un système de croyances.

Le Bouddha a dit : Ne vous laissez pas guider par les discours, les traditions, ou louï-dire ; ne vous laissez pas guider par lautorité des textes religieux, eux-mêmes objets de manipulations ; ne vous laissez pas guider par la seule logique ou dialectique, ni par la considération des apparences, ni par le plaisir de philosopher, ni par la vraisemblance ni par lautorité des maîtres et des supérieurs. Apprenez par vous-mêmes à reconnaître ce qui est mauvais, faux et méchant et, l’ayant observé et approfondi, ayant compris quil génère négativité et souffrance, abandonnez-le. Apprenez par vous-mêmes à reconnaître ce qui est utile, méritoire bon et, l’ayant observé et approfondi, ayant compris quil génère bénéfice et félicité, acceptez-le et suivez-le.

Dans ce soutra, le Bouddha désigne cinq facteurs constituant la base d’une croyance : la foi aveugle, linclination, la tradition, la considération des apparences et la spéculation sur les opinions. Il explique que la véracité dune chose ne peut être prouvée par l’un ou l’autre de ces cinq facteurs.

La bakhti, la vénération envers le maître, n’est pas non plus une foi aveugle, mais la reconnaissance envers celui qui nous offre ce qui est le plus précieux : le moyen de se libérer et d’aider tous les êtres à se libérer de la souffrance dont la cause première est l’ignorance. Cette vénération repose aussi sur l’expérience.

Le Bouddha a parlé de ce qu’il avait compris lui-même correctement par son expérience. Les Ecritures mentionnent ayant compris par lui-même... par ses propres connaissances spécifiques... ou encore, le Bouddha déclare : « Je sais... jai vu... jai compris, » etc. ou « Se sont élevées en moi la vision, la connaissance, la sagesse, la science, la lumière... autant de synonymes de compréhension vécue.

On peut aussi dire que les hommes de foi sont ceux qui ont mené loin l’expérience spirituelle, la compréhension vécue, cest-à-dire les bodhisattvas, ou l’ont mené à terme : les bouddhas.

source: http://www.buddhaline.net/spip.php?article237
Membre désinscrit
Ase a écrit :

"khtahayn : kaf ou kof-he-tav ou teth-he-yod-noun ?"

---> tu connais le sens araméen de sakla ?



"4.7 : Pourtant si tu t'améliores, tu [pourras être] pardonné, et si tu en t'améliore pas, le péché est tapi à ta porte. Il aspire à t'atteindre, et toi tu le domineras."

---> le péché en tant qu'erreur n'est pas a proprement parler d'ordre moral : il s'agit de se libérer du mensonge qui nous tient en esclavage.



"Puis cain tue abel : il donne la mort, c'est à dire une rupture irréversible et définitive de l'ARC"

---> on voit ce que l'on veut y voir.


"tu en es sur ?"

---> pas tel que définie ds ce post



tu en es sur ?
Ase
"khtahayn : kaf ou kof-he-tav ou teth-he-yod-noun ?"

---> tu connais le sens araméen de sakla ?



"4.7 : Pourtant si tu t'améliores, tu [pourras être] pardonné, et si tu en t'améliore pas, le péché est tapi à ta porte. Il aspire à t'atteindre, et toi tu le domineras."

---> le péché en tant qu'erreur n'est pas a proprement parler d'ordre moral : il s'agit de se libérer du mensonge qui nous tient en esclavage.



"Puis cain tue abel : il donne la mort, c'est à dire une rupture irréversible et définitive de l'ARC"

---> on voit ce que l'on veut y voir.


"tu en es sur ?"

---> pas tel que définie ds ce post
Membre désinscrit
ase : comme c'est écrit.

=> khtahayn : kaf ou kof-he-tav ou teth-he-yod-noun ???

ase : peu importe

=> ce mot 'hata (j'ai corrigé, le mot est cheth-teth-alef) apparait pour la 1ere fois en genese :

4.7 : Pourtant si tu t'améliores, tu [pourras être] pardonné, et si tu en t'améliore pas, le péché est tapi à ta porte. Il aspire à t'atteindre, et toi tu le domineras.

Puis cain tue abel : il donne la mort, c'est à dire une rupture irréversible et définitive de l'ARC.

ase : la notion de rupture de l'alliance avec Dieu n'a rien avoir avec la rupture d'ARC

=> tu en es sur ?
Ase
"j'ai pas reussi à retrouver le verset où j'ai vu le mot he-teth-alef"

---> peu importe puisqu'en hébreu le terme est hatta'th et désigne l'erreur, le manquement, le rattage.



"c'est quoi, quelles lettres ?"

---> comme c'est écrit.


"j'ai pas les juges ni les rois en hebreu.
pour le grec tu repasseras plus tard."

---> c'est le même sens en grec comme en hébreu.



"oui c'est ça"

---> et la notion de rupture de l'alliance avec Dieu n'a rien avoir avec la rupture d'ARC scientologique, ni avec le péché, par contre elle a tout a voir avec faire techouvah.
Membre désinscrit
j'ai pas reussi à retrouver le verset où j'ai vu le mot heth-teth-alef

ase : khtahayn

=> c'est quoi, quelles lettres ?
j'ai pas les juges ni les rois en hebreu.
pour le grec tu repasseras plus tard.

ase : rupture de l'alliance avec Dieu.

=> oui c'est ça.


Edité le 29-04-2009 à 06:43:13 par dimmu


Ase
"sur ?
non. "

---> a l'occasion creuse le sens araméen de "khtahayn" pour l'AT (ex. Juges (20:16 et IRoi 1:21, etc.) et le sens grec de "hamartano" pour le NT (il signifie erreur objective, ratage, manquer le but)


"la notion de péché va de pair avec la notion de rupture d'ARC"

---> elle va surtout de pair avec la notion de rupture de l'alliance avec Dieu dans le sens de proverbes 8:36.
Membre désinscrit
sur ?
non.

la notion de péché va de pair avec la notion de rupture d'ARC. les choses comme le renoncement, la maladie, le desespoir, le veillissement, ainsi que toute faute, toute erreur, toute transgression, le mépris, tout crime, implique une diminution de l'ARC jusqu'à rupture. la techouvah, c'est restaurer l'ARC dans toutes les directions.


Edité le 28-04-2009 à 22:04:26 par dimmu


Ase
tu es sur qu'en hébreu péché signifie cela ? ...
(Dans l'AT le terme de "péché" change selon le contexte mais garde son même sens, celui d'erreur)

Pris dans ton sens cela reviendrait a dire que faire techuvah n'a aucun sens...
Membre désinscrit
le mot hébreu pour signifier "péché" ou "faute" ou "crime" veut dire : rupture d'ARC, c'est à dire couper le lien. l'éloignement de la présence. c'est le sens du karet, "retranchement". on peut en être la cause ou la causer. couper le lien, c'est se retrancher : c'est automatique, comme la loi de la gravitation. commettre des fautes, transgresser les commandements, ne pas suivre les mitsvot, faire les chose qui servent à rien, implique une diminution de l'ARC. la mort est une rupture irréversible et définitive d'ARC.

Péché : hé-teth-alef

hé = lien, rencontre, magnétisme [communication]
teth = intime, intériorité, réceptacle [affinité]
alef = miroir, union, création [réalité]


Edité le 28-04-2009 à 21:49:59 par dimmu


 
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