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Ase
ZaQieL a écrit :


Citation :

Tu le sais bien : parceque je suis un gros glandu fainéant.


Donc, trouver Dieu doit nécessairement être forçant ?


En fait la déduction donne : « trouver Dieu » nécessite de ne pas être un fainéant.

Et en effet, ces sages dont parle Atil, insistent sur l’importance d’être persévérant et vigilant sur le chemin.

C’est comme dans tout, tu ne deviens pas bon en maths ou en philosophie en suivant quelques cours à l’école ou en classe préparatoire en y allant comme un touriste, ni après avoir survolé quelques œuvres, mais après avoir toi-même réfléchit a la manière de résoudre certains problèmes mathématiques ou philosophiques et en les confrontant à la réalité.

Dans la spiritualité, c’est la même chose. Tu peux donc en déduire que pour « trouver Dieu » tu dois nécessairement te comporter tel un disciple ou tel un élève qui a à apprendre un enseignement et qui commence à l’appliquer en s’y soumettant ; sinon relativement au chemin spirituel tu es un touriste ou quelqu’un qui n’est pas intéressé.



ZaQieL a écrit :

Ase, as-tu rencontré des gens qui prétendent avoir été en relation avec Dieu ? Comment le définisse-t-il ?


Ces personnes-là qui disent être en relation ou en union avec Dieu ne donnent pas une définition stricte de ce qu’est Dieu. Ce qui peut se comprendre puisqu’une définition c'est une délimitation et on ne limite pas Dieu par essence.

C'est ce que nous apprends la considération du problème de l’infini, dont j’ai quelque peu parlé plus-haut. Tu as beau l’aborder dans tout les sens, selon les différentes approches théoriques possibles, positives ou négatives, métaphysiques ou rationnelles, les unes plus rigoureuses que les autres, faire les inférences de tous ordres que tu veux, il n’en restera pas moins que la nature propre de l’infini restera insaisissable à l’entendement humain car il s’agit d’une grandeur incommensurable. Tu ne peux que constater l’inférence de l’infini sur le fini et ça s’arrête là.
Il en va de même pour Dieu : Dieu est. Cette « définition » est un dénominateur commun entre toutes ces traditions. Si Dieu est, il s’en suit que Dieu est de l’ordre de l’expérience, Dieu est alors expérience, une expérience vivante selon les divers témoignages que j’ai pu aborder.

Alors maintenant, je pense que, décrire, définir, analyser la nature de cette expérience est possible, mais en gardant à l’esprit que ceci revient en somme à définir l’expression première de Dieu, et non Dieu même (selon les divers témoignages que j’ai recueillis, cette expression première est ce qu’ils appellent l’« Amour » de Dieu).

Lorsqu’on les interroge, il ressort qu’ils insistent non pas sur ce qu’est Dieu, mais sur la manière de s’approcher de Dieu, d’en faire l’expérience. De fait, dans leur approche, il ne s’agit pas simplement d’une considération abstraite ou philosophique.
Quelques courants (rhénan, etc.) insistent sur l’expérience d’« abandon », d’autres courants (vedanta, etc.) insistent sur l’expérience de « non-dualité », d’autres encore insistent sur l’expérience de l’« unité », ou encore de l’« établissement dans le Soi », et cela demande de « dépasser le stade où l'on a des idées personnelles » pour reprendre les propos d’Atil. Lorsqu’on dépasse ce stade, on agit plus pour soi mais pour les autres. Cette action, ou plutôt ce service est exprimé dans les textes par l’idée de devenir pleinement humain, de se mettre au service de l’Humanité. Ce qui fait que d’autres courants lorsqu’ils parlent de l’« Homme-Dieu » disent la même chose mais en employant un vocabulaire disons plus humaniste. Dans tous ces courants, la problématique porte sur la notion d’un « altruisme appliqué », ce qui renvoie à une forme de l’altruisme qui ne se réduit pas en une mesure des échanges biologiques ou autres arguments sélectionnistes tirés de la psychologie évolutionniste, elle-même d’inspiration néo-darwinienne, ou encore un altruisme qui ne se réduit pas en un échange de bons procédés comme en parlent certaines philosophies, mais bien un altruisme d’un tout autre ordre.

De tout ce que j’ai pu constater, ils en parlent chacun à leur tour, selon leur perception, chacun avec un vocabulaire différent, tantôt Dieu est perçu comme le « Tout-Autre », tantôt comme « l’Infini », tantôt par des expressions apophatique « ni ceci, ni cela », tantôt comme « ce qui Est », tantôt comme « à la fois personnel et impersonnel », etc. Mais le fait est que toutes ces expressions semblent décrire la même expérience, une expérience qui n’est plus de l’ordre des phénomènes, ni de l’intelligible, ni du sensible mais de l’ordre du noumène.

Alors oui cette relation à Dieu s’exprime par une « rencontre » et celle-ci s’exprime par un désir intense de le « trouver ».
A ce sujet, un des sages avec qui j’avais discuté m’avait dit un jour, que si j’avais la tête sous l’eau, il n’y avait plus de « Dieu », plus de pensée conceptuelle, plus de distractions futiles, etc., la seule chose dont j’avais réellement envie à ce moment-là était de respirer, de sortir ma tête de là et de respirer. J’en ai déduit que l’intensité de notre désir de vouloir « connaître Dieu » doit être du même ordre de grandeur que notre désir de vouloir respirer à ce moment-là. Et ce désir, cet unique désir, sur le chemin spirituel dépend de notre aspiration et de notre sincérité à vouloir « connaître Dieu », ce qui est entre autre ce que dit Mâ Ananda Moyî à ce sujet.

Le degré de cette intensité me semble de l’ordre du mesurable, une mesure dont l’étalon sont nos actions, nos pensées, et notre désir sincère de nous épanouir.

Pour finir de te répondre, je me souviens d’un débat entre un disciple et son maître, et à la question « Que pensez-vous de Dieu ? » la réponse avait été « je ne pense pas Dieu, j’Aime Dieu », « Aimer Dieu c’est être un miroir qui réfléchit Dieu uniquement en direction de Dieu lui-même » (désolé, je ne sais plus quel sage avait dit cela). Je pense que cette phrase résume l’essentiel de ce qu’est le chemin de celui qui a « découvert Dieu », et c’est aussi une réponse selon une approche mystique. Il y a dans cette réponse un aspect bijectif qui me semble caractériser cette expérience première. Ce qui me fait penser que cette relation que tu questionnes est bijectivement réciproque.

Alors bien sûr on est bien bien loin de l’interprétation matérialiste classique, qui fait de Dieu une simple création mentale qui se développe dès notre enfance mais voilà, je me suis efforcé de te faire une réponse claire selon l’approche spiritualiste.

Maintenant, pour rejoindre le débat en cours, et selon cette dernière approche, peut-on dire que Dieu ne se découvre pas seulement derrière les voiles de notre identification ou derrière les voiles de notre conscience et de nos représentations mentales, mais également derrière les voiles de notre « cœur » ?



Eij a écrit :

Le vrai Sage ne cherche plus la sagesse.


C’est vrai. C’est du moins ce qui ressort de son acceptation orientale. Par exemple, la tradition hindoue appelle « ardhanareshwara » l’être accompli qui a uni en lui ses deux natures (masculine et féminine) et la tradition vendantiste l’appelle « jivanmukta » le libéré vivant. Dans ces deux cas il y a la notion de libération qui accompagne le sage. Ce qui a pour corolaire qu’un sage est libre également de la sagesse. Il n’est donc plus dans ce besoin de chercher ce qu’est la sagesse.



Daaha a écrit :

Si il est vraiment sage, il ne cherche rien, il ne fait qu'être sage dans les mouvements de son chemin.


Oui en d’autres termes, le sage demeure pareil à lui-même parce qu’il est un avec tous les changements qui s’opèrent autour de lui.
Atil
"Oui, je vois le genre. Ils sont aussi crédibles que Raël prétendant avoir rencontré des Aliens. D'ailleurs, c'est vrai, il a rencontré Jésus lui aussi."

>>>>>>>>Mais peux-tu tous les réfuter aussi facilement que Rael ?
Sinon c'est trop facile de dire ca.



"Et les croire sur parole, bien entendu. "

>>>>>>>>Pas forcément. Pour savoir s'ils disent vrai ou s'ils mentent, il faut chercher par nous même en se donnant un peu de mal. Sinon, c'est trop facile de décréter que tous racontent des conneries sans même le démontrer.



"Donc, trouver Dieu doit nécessairement être forçant??"

>>>>>>>C'est long et difficile.
Probablement à cause de nos blocages et préjugés.
... ou alors de nos programmations mentales.



"Ase, as-tu rencontré des gens qui prétendent avoir été en relation avec Dieu? Comment le définisse-t-il?"

>>>>>>>Etant bien entendu que "en relation avec Dieu" ne signifie pas "prendre le café avec un vieux bonhomme barbu assis dans les nuages".
Milie
:


Edité le 22-10-2017 à 14:14:40 par Milie


Eij
martiko a écrit :

je ne cherche pas le chemin pour rencontrer dieu, j'en ai rien à cirer, un jour je mourrai et je redeviendrais poussière et néant, c'est notre avenir à tous, alors profitez bien de la vie et jetez les pisse vinaigre et autre catéchieur comme Eij.
Le chemin pour trouver dieu il est à péage et fessage à penser que tous ces croyants ils ne pensent qu'au cul et au fric.


Dis donc mon gars, tu sais y'a rien de mal à baiser un peu de temps en temps, je suis sur que ca réussirai à te détendre ^^
PizzaMan
C'était Manu je crois qui avait affublé Tao de ce joyeux qualificatif, il me semble...
Atil
Ha ?
martiko
je ne cherche pas le chemin pour rencontrer dieu, j'en ai rien à cirer, un jour je mourrai et je redeviendrais poussière et néant, c'est notre avenir à tous, alors profitez bien de la vie et jetez les pisse vinaigre et autre catéchieur comme Eij.
Le chemin pour trouver dieu il est à péage et fessage à penser que tous ces croyants ils ne pensent qu'au cul et au fric.
PizzaMan
TaoTheKing a écrit :

J'ai l'impression que plus on parle des choses, plus elles deviennent confuses...


<o> Parles un peu moin alors, et réfléchis plus. Ça fera une moyenne
TaoTheKing
Comment savez-vous ce qu'est un vrai sage?

Vous projetez votre idéal, mais y a-t-il qu'une seule sagesse?

J'ai l'impression que plus on parle des choses, plus elles deviennent confuses...
Milie
:


Edité le 22-10-2017 à 14:16:12 par Milie


 
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