| Dernières réponses |
|  La compassion ne blablatte pas, elle agit et n'intervient que dans des situations graves voire désespérées. Elle est rare.
La compassion c'est amour du prochain mais aussi et surtout amour de la vie. C'est même probablement une qualité qui transgresse les tabous.
Un chirurgien n'a pas d'état d'âme, il est préférable de lui supposer du savoir-faire. Il peut avoir des hésitations.
La dureté est une vue extérieure au problème en ignorant les motifs de celui qui est dur; il y a probablement incommunicabilité.
Celui qui fait l'objet de compassion est dans un état si grave qui'il ne lui permet pas de choisir; quant aux autres ils ne font rien alors qu'il faudrait agir.
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| Je viens de corriger.
J'ai tendance à vouloir tapper trop vite.
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| Le problème vient de ton clavier Atil? Je lis "dire" là ou j'attends "dure"?
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| Les bonnes solutions aux problèmes sont souvent des solutions dures.
Les solutions "gentilles " sont souvent inefficaces.
Les chirurgiens sot-ils durs parcequ'ils charcutent leurs patients ?
Mais ... pourquoi faire penser à autre chose qu'à ce qui fait souffrir serait-il une chose dure ? |
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| Atil a écrit :
la meilleure aide qu'on puisse apporter c'est peut-être de donner plein de travail à faire ... ainsi la personne pensera à autre chose qu'à ses problèmes. |
cela se rapproche de la dureté, non?
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| exemple :
Si ma petite amie m'a quitté et qu'une personne vient me dire "Ne t'en fais pas : elle reviendra !", j'ai l'impression qu'on se fiche de moi. Même si ca part d'une bonne intention je le ressens comme un mensonge.
Aprés tout les aides psychologiques ne sont jamais que des sortes de placebos .
Les placebos, d'ailleurs ne sont que des médicaments qui agissent psychologiquement ... mais chimiquement ils sont des duperies.
la meilleure aide qu'on puisse apporter c'est peut-être de donner plein de travail à faire ... ainsi la personne pensera à autre chose qu'à ses problèmes.
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| C'est peut-être mon entourage qui est comme ça, mais lorsque j'ai des soucis je n'aime pas tellement qu'on cherche à me conseiller. J'ai souvent l'impression qu'on ne comprend pas vraiment ce que je ressens, et comme leurs tentatives infructueuses ont tendance à m'énerver, je préfère qu'on n'en parle pas et qu'on fasse comme d'habitude. Au mieux je me confie sans attendre de conseils en retour, sinon je garde tout pour moi.
De plus la compassion me gène, peut-être parce qu'elle gène aussi les autres. ça peut mettre mal à l'aise de parler avec quelqu'un au moral cassé, on ne sais pas trop quoi dire (il faut éviter les sujets qui blessent ou qui rappellent les blessures) et les mots sortent à travers une personnalité innibée, pas tout à fait "naturelle". Perso quand ça arrive, je fais tout pour faire oublier le problème.
La dureté est probablement l'attitude la plus stupide que l'on puisse adopter dans ce type de situation. Tout au plus un peu de fermeté peut être nécessaire pour que la personne blessée ne sombre pas dans la complaisance, mais si on ne nous comprend pas et qu'en plus on nous engueule, alors on n'a plus qu'une envie : envoyer chier la personne. |
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| Atil, peut-être parce que tu vois venir les gens de loin et que tu en sais sûrement plus qu'eux en la matière ?
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| Je me rends compte que je n'ai jamais eu d'aide psychologique des autres.
Et d'ailleurs le seul fait qu'on voudrait m'apporter une aide psychologique m'énerverait, je pense. Probablement par orgueil.
Toute aide psychologique qui m'est apportée à un moment ou j'en aurais besoin me semble artificielle, et donc elle ne peut pas être efficace.
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| La dureté rend dur.
L'indifférence rend indifférent.
La compassion ? tout dépend de quel type de compassion tu parles. S'il s'agit de se faire plaindre et de voir ses proches jouer les pleureuses, NON ! Mais si cette compassion donne envie d'être joyeux, de se réunir, de partager, de donner et de recevoir de la gaieté, d'être et de rester ensemble, et ainsi de relativiser… OUI.
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