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cafard
Très bien.
Atil
Cela correspond tout à fait à ce dont nous parlions dans l'autre sujet sur les skandhas dont il faut se débarrasser.
cafard
Je vais vous expliquer.
Prenons pour explication un exemple matérialiste.
Un homme qui possède une grande richesse à chaque fois qu'il pense qu'il prend le temps de réflechir de se rappeller de sa richesse cela lui procure une satisfaction un sentiment de securité de bien-être jouissif. Si il va à la banque et qu'il regarde son compte se chiffrant en millions d'euros il ressort gonflé à bloc. Ainsi se réveille automatiquement un sentiment de bien-être matériel. Mais tant qu'il n'y réfléchit pas il n'a pas de réaction.
Même l'homme le plus riche de la terre qui sait au moins que sur le plan financier rien ne peut lui arriver, lorsqu'il prend le temps de mettre de côté tout ses soucis et qu'il est en façe de toute sa richesse sent un sentiment de bien-être matériel. Mais le même homme une heure après peut être tout dun coup pris par un tel souci qu'il peut avoir envie de suicider parce qu'au moment ou le souci le prend il n'à plus en présence sa richesse et automatiquement le souci le déconnecte de ce sentiment d'être en securité ou de bien-être que la richesse matérielle procure.
Tout sentiment qui n'est fondé que sur une réfléxion est extremement fragile.
Car en vérité si on réfléchit un homme qui a des mllions - est-il pour autant epargné de la souffrance et de la vieilesse ? -, il peut se faire écraser comme un autre il peut avoir une maladie comme un autre il peut divorcer comme un autre et ses enfants peuvent lui cracher au visage comme un autre.
Toutes les choses qui détruisent véritablement un homme peuvent l'atteindre autant qu'il atteint le plus pauvre des pauvres. Il aura comme quiquonque des problèmes familiaux sans compter ses problèmes matériels la concurrence le chantage la mafia...
Si on réfléchit un peu il n'y a pas de raisons de se sentir plus heureux avec beaucoup qu'avec beaucoup moins.
Finalement ce qui nous procure ce sentiment de bonheur de bien-être de securité n'est qu'une convention. Que la logique que l'intelligence possède un certain mode de fonctionnement que lorsque je prend conscience que j'ai beaucoup d'argent alors quelque chose se déroule dans mon intelligence qui me procure un sentiment de sécurité. Mais tout ceci n'est qu'une convention intellectuelle et comme toute convention elle est impermanente...
Au même moment en Occident la convention peut être que si j'ai beaucoup d'argent je suis censé être heureux et au même moment en Orient la convention peut être que je suis un petit taliban prêt à mourrir pour ma foi et que c'est censé me rendre heureux même si je n'ai rien ni de quoi manger ni de quoi me vêtir avec la conviction que je suis un petit taliban et que je vais me jetter sur un tank américain et c'est cela mon bonheur.
Ce sont des conventions intellectuelles qui ne reposent sur rien. Et comme ca ne repose sur rien c'est extrêmement fragile et changeant.
Dans les deux sens pour le riche il suffit qu'il apprenne que sa femme a fait un sourrire à quelqu'un et il peut ou se suicider ou se mettre à boire et devenir alcolique ou encore la tuer, et le taliban il suffit peut-être qu'on lui propose un million de dollard afin de le prendre comme espion pour espionner les siens et trahir sa cause.
Toutes les conventions intellectuelles qui nous dominent et auxquelles l'homme est attaché sont fragiles elles ne reposent pas sur une base stable et ferme digne de confiance.
La véritable foi est au dessus des conventions intellectuelles c'est une adhrérence à quelque chose d'absolu en l'occurence Dieu lui même dont la base est inébranlable. Tant qu'on n'est pas connecté à cette réalité absolue, on est soumis à tous les changements inhérents de ce monde.

Le sentiment qui n'est déclenché que par une réfléxion n'est pas un sentiment réel ce n'est pas non plus un fantasme puisqu'il n'est pas faux totalement ce n'est pas non plus une illusion puisque le sentiment de bien-être est vécu un court instant, il s'agit juste d'une conventon, une convention qui peut être changée. En somme le sentiment que nous procure les conventions ne sont pas de vrais sentiments.
Vous pouvez tout prendre à un homme sa femme ses enfants son argent son travail ses entreprises toutes ses conventions intellectuelles mais pas ce sentiment profond son engagement cette véritable foi à ce qui est indestructible. Et l'épreuve c'est de le vivre. Ce qui est parfaitement illustré par le livre de Job que Job ai existé ou non.
Atil
Comment fait-on pour voir la différence ?
cafard
L'attachement n'est pas l'adhérence.
PizzaMan
Oui, on s'attache bien à sa foi aussi. Ou l'on s'attache à ses «sentiments profonds», si tu préfères. Ce sont les mêmes conneries de grenouilles de bénitier.
cafard
L'attachement est source d'angoisses et d'agressivité.
Atil
S'attacher à de vieilles certitudes ca a un coté trés rassurant.
cafard
Atil a écrit :

Pourtant bien peu de personnes acceptent de se débarasser de leurs vieilles idées fausses.


Que voulez-vous, c'est naturel.
Plus on est jeune et plus l'esprit est changeant.
Plus on est vieux et expérimenté et plus l'esprit est rigide.
Chacun possède son lot d'attachements.
PizzaMan
Tiens justement, je me sens vachement ouvert d'esprit tout à coup.

Ça gargouille en plus !
 
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