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ZaQieL
Atil a écrit :

Si je suis ligoté, je me sens opprimé physiquement.

Si des gens me critiquent sévèrement, me conspuent, se moquent de moi et m'insultent, je peux soit me sentir opprimé par eux, soit m'en foutre.
Leurs paroles ne sont que des paroles : elles n'ont une prise sur moi que si je crée moi-même cette prise.


Celui qui se sent opprimé s'opprime lui-même.

Car même lors d'une "oppression physique", c'est ton interprétation de la situation qui va faire de toi, une victime opprimée, ou un être libre dans une drôle de situation.

Ase a écrit :

En reprenant l'exemple du prisonnier, il se sentira oppressé psychologiquement, comment lui peut-il se libérer de sa condition d'oppression tout en restant dans la prison.


Plusieurs le font pourtant. Et j'oserais dire que la plupart de ceux qui se retrouvent en prison, s'y retrouvent car ils s'oppressaient eux-mêmes psychologiquement dans leur vie "libre". La prison ne vient faire office que de manifestation physique de l'état dans lequel ils s'étaient placés, pour X raisons.

Ase a écrit :

Si nous restons dans cet exemple d'Atil d'impression psychologique, que signifierait rendre l'étendue de sa prison à celle de l'univers afin qu'il ne ressente plus ce sentiment de confinement qui l'étouffe ?


Ou plutôt, sans rendre l'étendue de sa prison à celle de l'univers, qui est un exercice ardu et psychologiquement inutile, revoir sa notion de liberté au point tel que seul son esprit lui suffit, sans notion "physique" d'espace associé à tort, à la liberté. Qu'est-ce qui doit être libre, le corps ou l'esprit?

Ase a écrit :

Enfin est-on dans un état d'oppression lorsque nous ressentons le manque à la drogue et qu'on a pas sa dose libératrice ?


Non, nous sommes face à la liberté de s'en libérer, c'est en consommant sa dose que nous faisons face à l'oppression.

ZaQieL
Atil
Si je suis ligoté, je me sens opprimé physiquement.

Si des gens me critiquent sévèrement, me conspuent, se moquent de moi et m'insultent, je peux soit me sentir opprimé par eux, soit m'en foutre.
Leurs paroles ne sont que des paroles : elles n'ont une prise sur moi que si je crée moi-même cette prise.
Ase
L'oppression psychologique n'est pas réelle ?
L'oppression physique n'est pas aussi une manière d'interpréter la situation ?

J'ai du mal avec cette distinction que l'on fait sans cesse entre objectif et subjectif.
Atil
La 1ère est réelle, elle vient de l'extérieur.
La 2ème est créée par notre imagination, par notre manière d'interpréter la situation.
Milie



Ase a écrit :

Quelle différence entre les deux ?

Atil a écrit :

Il y a l'opression objective (physique) et l'opression subjective (psychologique, émotive).



Dans mon idée ... En certaines situations ; Il peut y avoir les deux réunis

Comme une situation dans laquelle, le corps est agressé, mais la conscience est comme libéré du corps, parce qu'en dehors, à coté.. En cet état, Il n'y a plus d'émotion.

Ase
Quelle différence entre les deux ?
Atil
Il y a l'opression objective (physique) et l'opression subjective (psychologique, émotive).
Ase
Mais comment ne plus être dans l'oppression dans cette vie-ci (sans faire intervenir une pseudo vie dans l'au-delà dont personne ne connaît rien) ? car en faisant intervenir une réaction opposée, comme la résistance ci-haut, on se rend dépendant de l'oppression, on ne s'en libère pas, on continue d'agiter ses pensées et on est du coup non serein.

En reprenant l'exemple du prisonnier, il se sentira oppressé psychologiquement, comment lui peut-il se libérer de sa condition d'oppression tout en restant dans la prison.
Si nous restons dans cet exemple d'Atil d'impression psychologique, que signifierait rendre l'étendue de sa prison à celle de l'univers afin qu'il ne ressente plus ce sentiment de confinement qui l'étouffe ?

Enfin est-on dans un état d'oppression lorsque nous ressentons le manque à la drogue et qu'on a pas sa dose libératrice ?
Atil
Si je me sens oppressé par les remords, mourir serait une délivrance.
Mais à condition qu'il n'y ait pas de vie aprés la mort.
Sinon je continuerai d'être oppressé par les remords dans l'au-dela.
humain-libre
 
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