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Atil
Je trouve qu'on mélange trop facilement plusieurs types d'excuses-justifications.

On peut présenter ses excuses en expliquant qu'on avait agit sous l'influence d'évènements extérieurs indépendants de notre volonté. On se montre donc en grande partie innocent de ce dont on nous accuse.

On peut aussi présenter ses excuses tout en sachant qu'on est coupable de ce qu'on nous reproche. C'est à dire qu'on avait agi de notre propre chef et non sous l'influence de causes extérieures.

Dans ce cas on peut expliquer franchement que l'on reconnait ses torts. Ce qui fait qu'on nous pardonne plus facilement. Pourquoi mépriserait-on un homme qui a le courage d'admettre ses fautes ?

Mais on peut aussi essayer de sauver la face en se lancant dans de longues explications mensongères pour essayer de masquer notre responsabilité. C'est là qu'on se fait mépriser plutôt que pardonner.

On peut aussi présenter ses excuses sans donner d'explication. Personnellement je n'aime pas trop ça. Ca me donne l'impression que la personne ne regrette pas ce qu'elle a fait ou qu'elle a trop honte pour donner des précisions sur ce qui s'est passé.

Tout ça me semble trop complexe pour qu'on regroupe tout dans un unique ensemble "Faut pas se justifier".
Ansil
Qui s'excuse s'accuse.
S'excuser exprime le regret d'avoir commis un tort à quelqu'un.
Si en même temps on se justifie c'est qu'on se cherche aussi des excuses. Cela réduit ou annule la sincérité de s'être excusé. C'est chercher à minimiser son acte, à se faire passer pour non coupable.
Par exemple, tu marches sur le pied de quelqu'un dans un bus... Tu t'en excuses et ajoutes "c'est pas ma faute, quelqu'un m'a poussé." Se justifier en ce cas, annule le sens de la formule.
Et, bien sûr, il y a des cas bien plus tragiques que ce petit exemple.
Atil
Pourquoi il ne faut pas se justifier quand on s'excuse ?

J'ai souvent entendu ce conseil.

Je ne l'ai jamais compris.
 
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