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Atil
"c'est comme une matrice (spatiale) neuronale, atil ? serait-ce un agencement holographique de points vecteurs de données, qui seraient stockés ailleurs, ie des données + agencement de ces données (comme en informatique, la conceptualisation des données dépend de leur structuration, ce qui est différent des données brutes elles-mêmes) ?"

>>>>>>Ca ne me semble pas impossible.
"qui seraient stockés ailleurs" est un détail qui demande réflexion.




"ase : réaliser une évocation mentale consciente
=> ne serait-ce pas un des roles du logiciel épigénétique ?"

>>>>>>Et si la conscience était une sorte d'interface ?
Comme les interfaces graphiques sur l'écran des ordinateurs ?
Mais une interface entre les "logiciels neuronaux" et quoi ?



"ne serait-ce pas des données disponible au logiciel du mental réactif, auxquelles n'a pas accès directement le mental analytique, ainsi mis sous la dépendance de court-circuits initiés par ce mental réactif lors d'activations electro-magnético-chimiques de ces données/objets enregistrés/agencés/modifiés à l'insu du mental analytique ?"

>>>>>>C'est du programme génétique lui-même dont tu parles.
Et des réactions automatiques préprogrammées dans la partie la plus ancienne de notre cerveau.
C'est un peu l'équivalent de la ROM.
Atil
"Quand on évoque un souvenir on ne fait que reconstruire un souvenir selon leur poids synaptique"

>>>>>>>Il semble bien, en effet, que les souvenirs sont "reconstruits" ... ce qui fait qu'à chaque fois qu'on les évoque, on les déforme.



"Or la modélisation d'un réseau capable d'apprendre a faire une covarience flexible entre des stimulis en entrée et des réactions en sorties ne permet pas de réaliser une évocation mentale consciente"

>>>>>>Le problème de la conscience c'est un autre problème qui vient se rajouter.
Le fonctionnement des sens n'explique pas non plus comment les sensations accèdent à la conscience une fois qu'elles sont encodées dans l'influx nerveux.



"De plus on ne peut pas vraiment dire qu'il s'agit d'un codage, ces théories expliquent l'agencement de la mémoire procédurale, de la mémoire sémantique anoétique, mais pas la mémoire sémantique noétique et épisodique."

>>>>>>Devant le nombre invraisemblable de choses que nous pouvons mémoriser, j'avoue que je doute également que les théories actuelles puissent tout expliquer du système d'encodage mémoriel.



"ce qui varie c'est du a un apprentissage ex-utero et in-utero. c'est donc tributaire des informations venant de l'environnement (ex. la dominante hémisphérique du cerveau)"

>>>>>>Si les connexions varient, cela veut dire que des nouveaux souvenirs peuvent être encodés ... mais aussi que des souvenirs anciens peuvent être effacés ou modifiés.
Membre désinscrit
c'est comme une matrice (spatiale) neuronale, atil ? serait-ce un agencement holographique de points vecteurs de données, qui seraient stockés ailleurs, ie des données + agencement de ces données (comme en informatique, la conceptualisation des données dépend de leur structuration, ce qui est différent des données brutes elles-mêmes) ?

ase : réaliser une évocation mentale consciente
=> ne serait-ce pas un des roles du logiciel épigénétique ?

ase : engrammes
=> ne serait-ce pas des données disponible au logiciel du mental réactif, auxquelles n'a pas accès directement le mental analytique, ainsi mis sous la dépendance de court-circuits initiés par ce mental réactif lors d'activations electro-magnético-chimiques de ces données/objets enregistrés/agencés/modifiés à l'insu du mental analytique ?


Edité le 23-12-2008 à 15:49:04 par Scientosophe


Ase
"Hors c'est dans l'agencement spacial des neurones que semble bien être codés les souvenirs."

---> le problème de ces théories connexionistes, c'est que les souvenirs sont "codés" sous forme de disposition relatives a reformer un réseau. Quand on évoque un souvenir on ne fait que reconstruire un souvenir selon leur poids synaptique (Rosenberg, Hebb).
De plus, il n'y a pas d'engrammes réels, seulement un encodage. Les modélisations se réalisent sur une base virtuelle, des réseaux virtuelles de neurones. Or la modélisation d'un réseau capable d'apprendre a faire une covarience flexible entre des stimulis en entrée et des réactions en sorties ne permet pas de réaliser une évocation mentale consciente, on établit seulement des catégories selon les divers stimuli. Elles ne permettent pas non plus de répondre a la question de l'apparition de la subjectivité (au sens de conscience basique "qualias" ) à partir d'un réseau de neurones.
De plus on ne peut pas vraiment dire qu'il s'agit d'un codage, ces théories expliquent l'agencement de la mémoire procédurale, de la mémoire sémantique anoétique, mais pas la mémoire sémantique noétique et épisodique.



"D'autant plus que cet agencement, ainsi que l'état d'excitabilité des connexions neuronales, peut varier selon notre vécu."

---> ce qui varie c'est du a un apprentissage ex-utero et in-utero. c'est donc tributaire des informations venant de l'environnement (ex. la dominante hémisphérique du cerveau)
Atil
"ce qui est remarquable, c'est que plus l'adn non codant est important, plus l'espèce est classifiés comme évoluée"

>>>>>>>>Dans ce cas, il y a de nombreuses plantes qui sont bien plus évoluées que l'homme.

Je rappelle qu'on peut considérer la structure du réseau neuronal comme étant de l"épigénétique. La forme des neurones dépend du code génétique mais pas leur organisation spaciale, qui est du domaine de l'épigénétique.
Hors c'est dans l'agencement spacial des neurones que semble bien être codés les souvenirs. D'autant plus que cet agencement, ainsi que l'état d'excitabilité des connexions neuronales, peut varier selon notre vécu.
Mais cela concerne uniquement les cellules du cerveau. Et cela ne se retransmet pas aux descendants (puisque les cellules germinales ne sont pas concernées).
Membre désinscrit


le new age ? connais pas... puisque j'ai rien à faire, je vais préparer un petit cours de prog. ça je maitrise et j'espère que tu trouveras cela structuré, cohérent et argumenté. peut-être comprendras-tu le vocabulaire, et on verra si tu es capable de faire le parallèle entre ceci et les données en cours de publication sur les recherches épigénétiques. mais ne me reproche pas de parler de quelque chose que je comprends, bien que non diplômé de quelque chose, et ne travaillant pas dans un labo de recherche, et utilisant un autre langage, plus vaste, à ma disposition, pour donner un apperçu d'un langage dont je ne connais que des bribes. car cela mène à ce que nous connaissons et qui commence par les insultes.


Edité le 23-12-2008 à 11:07:36 par Scientosophe


Ase
"donc qui dit modification de l'état et du fonctionnement cérébral, dit changement d'activité cellulaire, et donc par conclusion, de l'epigenetique."

---> non ! Montres le nous.
C'est dans les courants new age (gregg braden, etc.) que l'on prétend que la méditation agit sur les cellules et l'adn.



"je ne connais pas les détails. un disque dur, ça pourrait être par exemple les muscles, les tendons, les os. c'est juste une hypothèse."

---> donc en gros tu n'a rien compris de ce que l'on t'as dit plus haut sur la localisation des souvenirs, des images.




"donc si t'as rien compris, qu'as-tu compris qu'était l'épigénétique ? serais-ce uitile que je préparer un petit cours de prog ?"

---> je ne comprends rien en effet de ce que tu racontes. Il n'y a rien de structuré, rien de cohérent, rien d'argumenté. Et tu ne réponds pas aux questions d'Atil.
Membre désinscrit
ase => j'ai en effet oublier de répéter le mot régression. donc qui dit modification de l'état et du fonctionnement cérébral, dit changement d'activité cellulaire, et donc par conclusion, de l'epigenetique. je ne connais pas les détails. un disque dur, ça pourrait être par exemple les muscles, les tendons, les os. c'est juste une hypothèse. b est le suivant de a ? c'est à dire que la structure de b dépend de celle de a, en partie, elle est une évolution, et ses données de base, d'initialisation, idem. b est le suivant de a, en terme de liste chainée orientée objet polymorphique. donc si t'as rien compris, qu'as-tu compris qu'était l'épigénétique ? serais-ce uitile que je préparer un petit cours de prog ?

atil => ben les souvenirs des ancetres semblent participer à de nombreux mecanismes tels que ceux etudiés par les ethnologues, sociologues, les medecins et les epigeneticiens (c'est expliqué dans les video precedentes). ainsi les experiences des ancetres induisent des mecanismes dans les descandances. je n'ai pas d'avis sur la réalité des experience de regression. on peut imaginer que l'accès aux souvenirs se fait à travers des mécanismes de contrôle. le terme epigenetique est un accord formulé par des scientifiques qui étudient les mecanismes dependant d'une part des 95% de l'adn non codant, et de configuration morpho-spatiale et chimique de molécules entrant en jeu dans les mécanismes genetiques (adn, arn, robisomes, proteines...). ce qui est remarquable, c'est que plus l'adn non codant est important, plus l'espèce est classifiés comme évoluée. et l'on associé généralement cela au mental.


Edité le 23-12-2008 à 10:40:03 par Scientosophe


Atil
Le terme "épigénétique" me semble assez flou.
Il peut aussi bien se rapporter à des transformations dans l'organisation des réseaux de neurones (ce qui correspond aux théories actuelles sur le codage de la mémoire) que sur des modifications de structure de l'ADN.

Voici un exemple de modification "épigénétique" de l'adn : l'"empreinte parentale".
Celle-ci correspond à une modification (par méthylation) de la structure de l'adn non due à des évènements de la vie, mais due au sexe. Les zones de méthylation de l'adn sont en effet différentes dans l'adn des hommes et des femmes.

Voir : http://cvirtuel.cochin.univ-paris5.fr/empreinte/Chapitre_2/Chap02_02.htm
Atil
"son enfant sera alors un programme version B et des données version b, puisqu'il est différent, il n'est pas une copie identique. sachant que B est le suivant de A et b est le suivant de a,"

>>>>>>>A quoi ca servirait de garder les souvenirs de ses ancetres s'il faudrait des techniques compliquées (inconnues de 99% des gens) pour se les remémorer ? La nature ne fait rien d'inutile.
(à noter qu'en état de régression, personne n'a jamais eu accés à la mémoire de ses parents).

Et comment le corps ferait-il la diférence entre les modifications de la structure de l'adn héritée des parents et celle créées par le vécu personnel ? On n'a jamais observé de différences sur ce point.
Faudrait-il encore un code suplémentaire pour indiquer ce qui concerne les souvenirs présents et ceux des parents ?

Ou alors il faudrait que les modifications venues des parents soient effacées à la naissance afin que seuls les souvenirs personnels s'enregistrent ... dans ce cas il n'y aurait pas de mémoire antérieure à la naissance.
 
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