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Dernières réponses
disciple
c'est une blague j'espère ?
Atil
Ca doit être une nouvelle loi.

Quand un divorcé ne paie pas sa pension, c'est le ministère de l'intérieur qui la paie ... avec nos impots.
un genu
Parceque c'est le premier préfet issu de l'immigration? Non, bien sûr , ce ne peut être la raison... ;o))))
Atil
"Finalement, c'est le ministère de l'Intérieur, via l'avocat Patrick Maisonneuve, qui réglera la note. "

>>>>>>Pourquoi est-ce le ministère de l'intérieur qui a payé la note ??????
Papy39



Precision:

Le Journal du Dimanche du 30 Janvier

"L'Interieur soutient le Prefet Dermouche"

Il s'agit d'une rocambolesque affaire opposant le Prefet et son ex-épouse pour un arriéré de 197 E de pension alimentaire......régularisée depuis plus de six mois, d'après M° Maisonneuve, avocat du Prefet.
Pour le ministère, il s'agit d'une affaire privée dans un cadre privé, extérieur au département du Jura et à la fonction de Prefet.

Attendons la suite, mais c'est beaucoup de bruit pour rien.
Papy39




Douce France...

Le préfet Dermouche, le premier issu de l'immigration, vient d'être renvoyé devant le tribunal correctionnel de Nantes pour « abandon de famille ». Selon la tradition de la préfectorale, Aïssa Dermouche devra démissionner.
La saga très médiatique d'Aïssa Dermouche, promu premier préfet issu de l'immigration il y a un an, risque de tourner court. Par une ordonnance de renvoi signée jeudi par le juge d'instruction nantais Jacky Coulon, le préfet du Jura est renvoyé devant le tribunal correctionnel de la ville pour « abandon de famille », un délit passible de deux mois de prison et de 15 000 € d'amende. Or, même s'il s'agit d'une affaire privée, le ministère de l'Intérieur devrait l'inciter à démissionner afin de respecter la tradition qui interdit à un préfet en exercice de comparaître en justice.

197 € d'arriéré de pension alimentaire
Ces dernières semaines, alors que l'épée de Damoclès était déjà suspendue au-dessus la tête du préfet, c'était la seule solution envisagée par la Place Beauvau, qui a tout tenté pour éviter le scandale. La cause des tourments du préfet du Jura semble d'ailleurs dérisoire et tient en un chiffre : 197 €, soit le montant d'un arriéré de pension alimentaire qu'il s'est obstiné à refuser de payer à sa deuxième épouse, en dépit d'innombrables tentatives de conciliation amiables. L'affaire commence il y a un peu plus d'un an, au moment où Aïssa Dermouche est encore directeur de l'école de commerce Audencia, à Nantes. « Sa deuxième compagne essayait légitimement d'obtenir une revalorisation annuelle de la pension alimentaire, une chose simple, mais comme d'habitude, M. Dermouche refusait, raconte un proche du dossier. De paiements en retard en revalorisations refusées, il y avait eu plusieurs procédures contre lui. » Une première plainte de son ex-compagne est classée sans suite, mais la seconde sera la bonne : le 1 e r septembre, le préfet est entendu comme témoin assisté. Bien que sa convocation lui soit parvenue deux mois auparavant, l'arriéré n'est toujours pas réglé. « Cette plainte me touche d'autant plus que, dans ma première culture, on n'abandonne jamais ses enfants », explique-t-il au magistrat. Finalement, c'est le ministère de l'Intérieur, via l'avocat Patrick Maisonneuve, qui réglera la note. Depuis cinq mois, le ministère tentait de convaincre l'ex-épouse d'Aïssa Dermouche, y compris par d'amicales pressions, de retirer sa plainte, avançant « les conséquences disproportionnées » d'un renvoi du préfet en correctionnelle. « Si l'affaire va au bout, on le fera démissionner », expliquait-on à l'ex-M m e Dermouche. Peine perdue. Cet épisode fâcheux intervient au moment où Nicolas Sarkozy réaffirme avec fermeté son attachement à la discrimination positive, un principe au nom duquel il avait désigné Aïssa Dermouche préfet du Jura, le 14 janvier 2004. L'écho médiatique de cette nomination avait été encore amplifié après un premier attentat perpétré contre la voiture du préfet quelques jours après son investiture. Deux autres attentats suivront contre l'école de commerce qu'il dirigeait, puis le lycée que fréquente son fils. Sur ce plan, l'enquête n'avance pas. L'homme aperçu à proximité de la voiture du préfet juste avant l'explosion et décrit par un témoin comme « petit, les cheveux dégarnis, bedonnant et âgé d'une soixantaine d'années », garde son mystère et les effectifs de police affectés à cette enquête ont fondu en même temps que la pression médiatique s'estompait. Au tribunal de grande instance de Nantes, on assure que la comparution du préfet devrait intervenir « au plus tard au printemps ». Aïssa Dermouche sera-t-il toujours préfet du Jura ? Rien n'est moins sûr.


MINISTERE DE L'INTERIEUR, PARIS (VIII e ), JANVIER 2004 . A peine nommé, Aïssa Dermouche, le nouveau préfet du Jura, avait été la cible d'un attentat. Il avait été reçu par le ministre Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui, pour un arriéré de pension alimentai (LP/PHILIPPE DE POULPIQUET.)




Rodolphe Landais
Le Parisien , samedi 29 janvier 2005
 
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