LE FORUM DES CERCLOSOPHES
LE FORUM DES CERCLOSOPHES
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
Atil
"La seule chose qu'il faut savoir, c'est que toute la région qui va de l'actuelle "bande de gaza" à l'irak incules était territoire des fils de yahvé. "

>>>En fait non. la bande de gaza n'a jamais fait partie d'Israel car elle était jadis occupée par les Philistins (qui ont donné leur nom à la Palestine). Et ce peuple n'a jamais été totalement soumis par les hébreux.

                   
Verdad
La seule chose qu'il faut savoir, c'est que toute la région qui va de l'actuelle "bande de gaza" à l'irak incules était territoire des fils de yahvé.
Atil
Peut-être que les israéliens n'auraient pas mal tourné si les peuples de la région n'avaient pas essayé de les asservir lors de la proclamation de l'état d'Israel ?
Finalement les israéliens font subir aux palestiniens le sort que ceux-ci voulaient leurs réserver.
Ce qui n'est pas une raison valable, bien entendu.

Leur dérive est-elle de nature matérialiste ou de nature religieuse ? .. puisque l'ancien testament disait que Dieu ordonne aux hébreux d'exterminer les peuples de Palestine.

Une petite comparaison :
Lorsque des esclaves noirs, libérés en Amérique, sont revenus en Afrique pour fonder le Libéria, qu'ont-ils fait ? Ils ont asservi ou chassé les autres peuples noirs qui vivaient dans la région.
Les grands idéaux généreux se réalisent souvent au dépend des autres.
lepereboniface
On met souvent le sionisme et le nazisme en parallele en raison de
cette hégémonie du sionisme politique qui ne parvint pourtant pas à étouffer la critique des grands spirituels qui n’ont eu de cesse, tel Martin Buber durant toute sa vie et jusqu’à sa mort en Israël, de dénoncer la dégénérescence et même l’inversion du sionisme religieux (spirituel et universel) en sionisme politique.

« Le sentiment que j’éprouvais, il y a soixante ans, lorsque je suis entré dans le mouvement sioniste, est essentiellement celui que j’éprouve aujourd’hui », déclarait-il à New York.

« J’espérais que ce nationalisme ne suivrait pas le chemin des autres -commençant par une grande espérance- et se dégradant ensuite jusqu’à devenir un égoïsme sacré, osant même, comme Mussolini, se proclamer sacro egoïsmo, comme si l’égoïsme collectif pouvait être plus sacré que l’égoïsme individuel » (in Jewish Newsletter, 2 juin 1958).

« Qu’est-ce que l’idée « d’élection » d’Israël a à faire en tout cela ?
« L’élection » ne désigne pas un sentiment de supériorité, mais un sens de la destinée. Ce sentiment ne naît pas d’une comparaison avec les autres, mais d’une vocation et d’une responsabilité d’accomplir une tâche que les prophètes n’ont cessé de rappeler : si vous vous vantez d’être choisis au lieu de vivre dans l’obéissance à Dieu, c’est une forfaiture... », déclarait-il lors du XIIème Congrès sioniste avant de conclure : « Nous espérions sauver le nationalisme juif de l’erreur de faire d’un peuple une idole. Nous avons échoué. » (Martin Buber, Israel and the world, ed. Schoken, 1948).

Le professeur Judas Magnes, Président de l’Université hébraïque de Jérusalem depuis 1926, considérait quant à lui que le « programme de Baltimore » de 1942 exigeant la création d’un Etat Juif en Palestine
« conduirait à la guerre contre les Arabes ». Prononçant, à la rentrée de 1946, le discours d’ouverture de cette université, il déclarait : « La nouvelle voix juive parle par la bouche des fusils... Telle est la nouvelle Thora de la terre d’Israël. Le monde a été enchaîné à la folie de la force physique. Le ciel nous garde maintenant d’enchaîner le judaïsme et le peuple d’Israël à cette folie. C’est un judaïsme païen qui a conquis une grande partie de la diaspora. Nous avions pensé, au temps du sionisme romantique, que Sion devait être racheté par la droiture. Tous les juifs d’Amérique portent la responsabilité de cette faute, de cette mutation...même ceux qui ne sont pas d’accord avec la direction païenne, mais qui restent assis, les bras croisés. L’anesthésie du sens moral conduit à son atrophie ».


Le sionisme politique a donc donné naissance à une idéologie articulée sur un droit sur le sol et du sang à connotation religieuse, et se traduisant par un colonialisme agressif, un apartheid spécifique, un racisme caractérisé.

Le 10 novembre 1975, en séance plénière, l’assemblée générale des Nations Unies adopta d’ailleurs La résolution 2279 considérant que le sionisme était une forme de racisme et de discrimination raciale -résolution qui fut abrogée en 1991, juste après la « guerre du Golfe », sous la pression des Etats-Unis et d’Israël.

A l’époque, l’ONU avait recensé dix-sept lois israélienne porteuses de discriminations. Et la presse israélienne regorgeait -et regorge encore- de propos xénophobes tels ceux de Menahem Barash, parlant des Palestiniens : « Cette peste déjà dénoncée dans la Bible (...). Pour nous emparer de la terre promise par Dieu à Abraham, nous devons suivre l’exemple de Josué pour conquérir la terre d’Israël et nous y installer, comme le commande la Bible (...). Il n’y a pas de place en cette terre pour d’autres peuples que celui d’Israël. Ce qui signifie que nous devons en expulser tous ceux qui y vivent (...). C’est une guerre sainte exigée par la Bible » (Journal Yediot Aharonot, 1974).

Dans une tribune intitulée Au nom de judaïsme, Shulamit Aloni, députée à la Knesset et dirigeante du Mouvement pour les droits civiques, dénonçait ce racisme institutionnalisé : « Tout se passe comme si on cherchait à faire pénétrer dans l’esprit des Juifs d’Israël l’idée qu’il existe une différence qualitative et normative entre les juifs et les non-juifs... Tel est le principe qui inspire toutes les lois et réglementations de l’Etat en ce qui concerne la politique intérieure, le statut des personnes et des familles, les critères de citoyenneté... C’est ce principe qui dicte notre conduite à l’égard des Israéliens arabes, des Bédouins et des habitants de la rive Occidentale et de Gaza, et notre façon de répondre à leurs aspirations...

L'idéologie nazie n'est pas loin de cela.........
PizzaMan
" Qui hésiterait entre le sort d'un juif en Allemagne sous Hitler et celui d'Arabe en Israel sous Sharon ? "...


<o> C'est bien connu aussi, le juif en Allemagne sous Hitler posait des bombes ou sinon il se faisait kamikaze.

C'est comme prétendre que tout l'État d'Israel est raciste...

La règle selon laquelle bonifarce cautionne de façon éhontée les propos de Ménargues, n'est pas plus digne que d'affirmer que tous les arabes sont appellés à être des terroristes.
PizzaMan
Peut être qu'un jour la balance penchera de l'autre côté, et ce sera tout le contraire.

Les juifs devront poser des bombes pour imposer leur présence et le judaisme, et les arabes contrôleront la majorité du marché militaire et des médias d'informations, et il sera quasi impossible de remettre en question le Coran (bien que cela soit déjà largement le cas).

Et nous, nous serons comme d'habitude au beau milieu comme des arbrutis de la tolérance of the chart of human rights and humanity...

Quoi qu'il en soit, l'Islam est un régime nazi en soi, même pire ! Les nazis ne bénéficiaient pas d'avoir autant d'adeptes prêts à croire aveuglément parce que c'est écrit dans un livre. Les jeunesses hitlériennes étaient des scouts en comparaison.

Et encore, on ne parle pas assez de la puissance et l'influence de l'Arabie saoudite très sournoise, on préfère pointer Israel et Sharon dont les actions sont tellement évidentes.
Atil
La différence serait que le nazisme demandait l'extermination systématique de la race juive ... une race qui n'existe pas.
Alors disons plutôt que le nazisme demandait plutôt l'extermination de tous les hommes de religion juive.

Alors que l'ancien testament demandait que les hébreux exterminent les anciens habitants du pays de Canaan (mais les actuels sionistes veulent-ils la même chose ?)

Alors que l'islam demande la suppression des autres religions, soit pas la conversion forcée des hommes, soit par leur extermination s'ils refusent de se convertir.

Les méchants ce sont toujours les autres.
Mais souvent on reproche aux autres les défauts que l'on a soi-mêmes.
Atil
On aurait pu poser aussi la question :

Pouvons nous assimiler l'islam au nazisme?

Il y a, en tout cas, beacoup de similitudes entre les deux ideologies:

- une demarche raciste et haineuse envers les autres.

- les deux mouvements sont responsables de crimes contre l'humanité

Avec la difference que l'islam bénéficie du soutien des bien-pensants mais pas de celui médiatique, financier et militaire de la premiere puissance mondiale, et ne peut donc plus sévir en toute impunité.

Verdad
bonifarce arrive à point nommé.
Startijen
Qui hésiterait entre le sort d'un juif en Allemagne sous Hitler et celui d'Arabe en Israel sous Sharon ?

Ou sont les camps d'extermination ?

C'est certain, si le racisme et les crimes d'état suffisent à qualifier une nation de nazi, alors on en compte à la pelle des régimes nazi.
 
Retour au forum
 
 
créer forum