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Atil
Donc elle redevient comme une débutante : elle a besoin de faire parler d'elle pour se faire connaitre (ou se faire connaitre à nouveau).
Ca l'oblige à aller plus loin dans la provocation et à faire des trucs que des débutants n'oseraient même pas faire.
PizzaMan
On le voit surtout avec Star Academie. À sa différence, Loft Story ne présentait que des petits cons inconnus, pas spécialement des artistes.

On s'éloigne des artistes tels que Fanny Ardant, cela dit. Il ne sagit pas d'une bimbo, ni d'une star académicienne, ni d'une pseudo chanteuse surgie de nulle part. Il sagit bien d'une actrice qui a eu sa part de notoriété, et qui maintenant sort le grand jeu pour faire parler d'elle.
Atil
Les artistes en ascension posent dans tous les magazines (si possible en petites tenue) même s'ils n'ont rien de spécial à raconter.
Ce n'est plus le talent qui compte mais juste la capacité à occuper le devant de la scène.
On l'a vu avec Loft Story.
PizzaMan
La plupart des artistes en ascension ne font pas ce genre de tactique. Habituellement ce sont plutôt les artistes en déclinaison qui cherchent à faire parler d'eux, autrement que par leurs fonctions artistiques.
Atil
Tous les artistes qui jouent aux originaux ne font que ca : attirer les journalistes pour qu'on parle d'eux.
Un artiste dont on ne parle pas c'est un artiste fini.
PizzaMan
Allons donc.

Mais je ne dis pas que sa popularité va systématiquement grandir après ceci. Je dis simplement qu'elle CROIT que cela lui permettra d'avoir l'attention nécessaire pour le lancement de son prochain film par-exemple. Qui prétend ici que cette tactique est efficace ?

Mais elle pourrait bien faire des excuses publiques (ce qu'elle vient de faire, il me semble), et puis lancer un nouveau film. Après ce mini-scandale, l'attention qu'elle aura suscité permettrai à son film de bénéficier d'une attention plus vive, les gens se diront peut-être «tiens il y a cette grosse bourgeoise de droite qui joue dans ce film», mais qui peut dire que cela garantira ne serait-ce qu'un succès d'estime...

Et si les gens vont voir son film, quel pourcentage le ferait uniquement par curiosité ? Ça ne vaut pas grand chose...
Atil
Mais il y a une diférence entre "faire parler de soi" et "faire augmenter sa cote de popularité".
On peut aussi bien beaucoups parler d'une personne parcequ'on l'a déteste que parcequ'on l'aime.
PizzaMan
Mais encore ? À un moment où un autre (surtout à un autre), une actrice vieillissante ou progressivement à l'écart du 7ème art, finit toujours par disjoncter ou déclarer un truc incendiaire afin de faire remonter sa popularité. On l'a vu et revu dans le monde de la musique avec Michael Jackson et ses soit-disantes histoires de «pédophilie».

Tout ceci n'est qu'un gros coup de pub de la part d'une actrice considérée comme une bourgeoise très à droite, quand on sait la montée grandissante de la gauche en Italie. En France c'est pareil.

Et tout le monde s'énerve, s'indigne, criant à la bêtise et à l'ignorance.
Atil
Je ne sais pas ce qu'il en est en Italie, mais en France il existe le délit d'apologie de crime.
PizzaMan
Dans une interview à une revue italienne, l'actrice française Fanny Ardant loue l'intégrité du fondateur du groupe armé responsables d'attentats meurtriers. Tollé dans l'opposition de droite en Italie.

C’est le genre de propos qui ne passe pas inaperçu. Surtout, après l’arrestation mardi en banlieue parisienne d’une ancienne membre des Brigades rouges (BR), Marina Petrella. Jeudi, Fanny Ardant a confié considérer comme un «héros» le fondateur du groupe armé des BR, Renato Curcio, dans une interview publiée jeudi par un magazine italien, qui a aussitôt déclenché une polémique...



«J’ai toujours considéré le phénomène des Brigades rouges comme passionnant et captivant. C’était une époque où il fallait choisir son camp, il y avait ceux qui décidaient de prendre les armes et qui pouvaient tuer ou se faire tuer. Aujourd’hui en Italie […], les seuls intérêts sont économiques», déclare l’actrice à l’hebdomadaire féminin A (Anna). Alors qu’on lui faisait remarquer que de nombreux protagonistes italiens de l’époque avaient «fini au gouvernement», elle a répondu: «Vous en avez un qui pour moi est un héros. Renato Curcio. Lui n’est pas devenu un homme d’affaires.»

Le groupe armé italien d’extrême gauche a été l’un des principaux acteurs des «années de plomb» qui ont ensanglanté et traumatisé l’Italie avec, en particulier, l’assassinat du leader démocrate-chrétien Aldo Moro en 1978, après 55 jours de captivité.

C'était inévitable, les propos de l’actrice ont aussitôt été dénoncés par des élus de droite. Isabella Bertolini, vice-présidente des députés de Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, les a jugés «honteux», exigeant des «excuses immédiates» pour les familles des victimes des BR et l’Italie, selon l’agence italienne Ansa.

Un parlementaire d’Alliance Nationale (droite conservatrice), Marco Zacchera, a accusé l’actrice d’avoir «offensé la mémoire de ceux qui ont donné leur vie par devoir, magistrats, policiers, civils et jusqu’au peuple italien».
 
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