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Atil
Ce qui m'étonne c'est de voir que les hommes "modernes" parviennent à résister à l'envie d'aller emmerder ces peuples.
C'est bien la 1ère fois.
Les Indous seraient-ils plus doués que les Occidentaux sur ce point ?
Trump
faut-il détruire la culture des Sentinelles pour faire bénéficier cette population de 200 personnes des avancées du reste de la planète ?

Des conséquences terribles

D’abord, il faut réaliser que l’intégration des Sentinelles dans la civilisation mondiale aurait probablement pour conséquence l’exploitation de leur île par divers entrepreneurs : les agences de tourisme, des promoteurs immobiliers, des pêcheurs, des exploitations agricoles, etc. Les Sentinelles auraient un sérieux retard à rattraper pour s’adapter.

Ensuite, le choc entre la culture des Sentinelles et les cultures mondialisées détruirait les fondements de la culture des Sentinelles. Leurs fondements religieux, mais aussi les fondements politiques, médicaux, sociaux ou artistiques.

Les Sentinelles risqueraient d’en ressortir désemparés, étrangers à eux-mêmes. C’est ce qui s’appelle l’anomie.

Une meilleure vie ?

Les Sentinelles survivants auraient-ils une meilleure vie après un tel contact? C’est douteux, du moins à court terme. Mais a-t-on le droit de laisser des humains dans l’ignorance du reste du monde ? L’ennui est qu’au cours de l’histoire, bien des peuples ont été conquis avec l’intention officielle d’améliorer leur vie. Et leur sort s’est détérioré.
Atil
Ces iles sont prétendument une possession de l'Inde.

Ne peut-on pas considérer que c'est une fiction puisque leurs habitants vivent libres et isolés du reste du monde ?
Trump
Les autorités indiennes ont renoncé à envoyer la police enquêter sur l’île de North Sentinel, où un Américain a été tué la semaine dernière, afin de protéger la tribu autochtone et isolée qui y vit des conséquences d’un contact avec le monde moderne.

Les autorités indiennes se sont limitées à un renforcement vendredi de leur observation à distance, envoyant un bateau au large de l’île pour la seconde fois.

«Les précautions nécessaires ont été prises pour assurer que ce groupe tribal particulièrement vulnérable ne soit ni bouleversé ni perturbé pendant la manœuvre», a indiqué la police dans un communiqué.

La peur de maladies aussi bénignes qu’un rhume, qui pourrait décimer la tribu de chasseurs-cueilleurs, ou la découverte de la modernité qui pourrait anéantir sa façon de vivre, l’ont maintenue dans une bulle que John Chau, qui se voyait en missionnaire, voulait briser en apportant un message d’évangélisation.

Agé de 27 ans, il a été tué il y a une semaine par le peuple des Sentinelles qui l’ont transpercé de flèches quand il a voulu débarquer pour les convertir au christianisme.

Il avait été auparavant informé par les autorités que toute intrusion était illégale, il est interdit de s’approcher à moins de 3 miles (5 kilomètres) de l’île.

«Pas une bonne idée»

Le corps de John Chau pourrait ne jamais être récupéré, les spécialistes des droits tribaux estimant qu’aucune charge ne pourra être déposée contre les membres de la tribu, qui est probablement la dernière datant du pré-néolithique.

Selon Pankaj Sekhsaria, spécialiste des îles Andaman et Nicobar, il serait «futile» d’essayer de récupérer le corps de M. Chau.

«Je ne pense pas que c’est une bonne idée de s’approcher davantage (des îles Sentinelles) car cela pourrait créer un conflit avec la communauté locale», a-t-il souligné auprès de l’AFP.

La police a indiqué qu’elle ne pouvait prévoir aucun calendrier pour une éventuelle récupération du corps.

Les autorités doivent désormais trouver un moyen de rendre le corps à la famille de M. Chau tout en préservant l’isolement de la tribu qui est une garantie de sa survie.

Ces dernières décennies, les tentatives de contact du monde extérieur se sont heurtées à l’hostilité et à un rejet violent de la part de cette communauté estimée à 150 âmes.

D’une surface équivalant à la moitié de Paris, l’île de North Sentinel se situe à une cinquantaine de km à l’ouest de la ville de Port Blair, capitale du territoire indien des îles d’Andaman et Nicobar.

Selon l’ONG Survival International, les Sentinelles descendent des premières populations d’homo sapiens à être parties d’Afrique et vivent aux Andaman depuis 60 000 ans.

Pour d’autres anthropologues, il n’est pas prouvé que leur présence dans cette région soit aussi ancienne, même si elle est indubitablement plurimillénaire.

Les rares images des Sentinelles, prises depuis la mer, montrent des habitants à la peau noire. Ils ne portent pas de vêtements mais utilisent des feuilles ou des ficelles faites de fibres végétales pour des accessoires décoratifs tels que colliers ou bandeaux.
 
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