LE FORUM DES CERCLOSOPHES
LE FORUM DES CERCLOSOPHES
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
Ansil
Tu pourrais remplacer Cabu.
Ansil
Atil a écrit :

Excellente idée


Le grand dieu d'ici ne sera peut-être pas d'accord.
Mieux vaut que tu restes dans les mémoires en tant que dessinateur.
Atil
Excellente idée
Ansil
Atil a écrit :

Et maintenant, faut-il "déboulonner nos statues" ?


À remplacer par celle de saint Atil
Atil
Et maintenant, faut-il "déboulonner nos statues" ?
Ansil
Atil a écrit :

Si on raconte une histoire se passant à l'époque de l'esclavagisme, c'est normal que l'on montre des esclaves. C'est normal aussi que l'on montre des gens ayant la mentalité, les idées et le comportement de cette époque.

Mais raconter une histoire de cette époque en montrant des gens heureux d'être esclaves, n'est-ce pas une sorte de désinformation, de manipulation ?

Lorsqu'on raconte une histoire en ne respectant pas la vérité historique, c'est soit parcequ'on ne s'y connait pas en histoire ... soit parcequ'on déforme volontairement la vérité à cause d'un filtre idéologique.


Il s'agit d'abord d'un roman et non d'un traité historique...
Celui-ci part d'un fond de vérité et certainement idéalisé.
L'auteur n'a pas elle-même vécu cette période ; elle se réfère aux récits familiaux, étant elle-même une fille du Sud, descendante de ces planteurs qui faisaient travailler des esclaves.
J'essaie de me mettre à sa place : c'est possible qu'elle portait une certaine révolte contre la société (de son époque à elle) qui continuait d'accuser les sudistes d'avoir eu des esclaves et, surtout, de les avoir très maltraités, battus...
Hormis l'ignominie qu'est l'esclavage en lui-même, c'est évident que ces propriétaires n'étaient sûrement pas tous des sadiques, violents, violeurs...
C'est même évident qu'entre la nounou des petits des maîtres et elle-même il y ait eu un amour réciproque.
J'ai lu ce roman il y a longtemps, avant d'avoir vu le film.
Je me souviens d'une scène avec Scarlett et son vieux cocher noir. Elle l'aime beaucoup et lui-même l'adore, la vénère, se tuerait pour elle.
Or, un jour alors qu'elle se trouve avec lui je ne sais plus où, qu'elle rencontre je ne sais plus qui, elle ne le présente pas comme un membre de sa famille alors qu'en privé elle lui disait qu'il l'était. Elle le laisse en arrière avec l'attitude hautaine de la maîtresse. Ceci de honte d'afficher publiquement son attachement à un noir. Elle n'assume pas mais elle se sent coupable du fait. Et le pauvre homme en est mortifié.
Cette anecdote indique bien que Margaret Mitchell désaprouve le racisme et l'esclavage de fait.
Elle met en avant les sentiments mitigés des gens, noirs comme blancs, de cette époque dans ce milieu.
Également l'incompréhension des nordistes pour les sudistes. Que cette volonté de libérer les noirs n'était qu'un prétexte à la guerre. Jalousie envers ces riches propriétaires...

http://evene.lefigaro.fr/celebre/biographie/margaret-mitchell-20219.php
Trump
Autant en emporte le vent (Gone with the Wind) est un film américain de Victor Fleming réalisé en 1939, adapté du roman du même nom de Margaret Mitchell paru en 1936. Il sort en salles en 1939 aux États-Unis, et au cours des deux décennies suivantes dans le reste du monde, sa sortie en Europe ayant été retardée par la Seconde Guerre mondiale.

Il est évident qu'à cette époque les règles sur le racisme étaient différentes d'aujourd'hui.
TaoTheKing
Certains esclaves étaient heureux, non d'être esclave mais en comparaison d'autres qui étaient plus mal lotis.
Un peu comme la favorite du sultan, mise en esclavage suite à la traite des blanches, avait des conditions plus avantageuses que les autres.
N'oubliez pas que les noirs n'ont pas été les seuls à subir l'esclavage, et que eux-mêmes mettaient et mettent encore d'autres noirs en esclavage.
Atil
Si on raconte une histoire se passant à l'époque de l'esclavagisme, c'est normal que l'on montre des esclaves. C'est normal aussi que l'on montre des gens ayant la mentalité, les idées et le comportement de cette époque.

Mais raconter une histoire de cette époque en montrant des gens heureux d'être esclaves, n'est-ce pas une sorte de désinformation, de manipulation ?

Lorsqu'on raconte une histoire en ne respectant pas la vérité historique, c'est soit parcequ'on ne s'y connait pas en histoire ... soit parcequ'on déforme volontairement la vérité à cause d'un filtre idéologique.
Ansil
Atil a écrit :

On reproche à ce film de montrer des esclaves heureux de servir des maitres gentils.
Certains affirme que ce film est de la propagande pro-esclavagisme.


C'était la mentalité des sudistes de l'époque ; il y avait ceux qui ne se considéraient pas racistes (ils n'en avaient pas conscience) parce qu'ils éprouvaient un attachement familial pour certains de leurs esclaves.
Avant le film il y a le roman. Un roman d'amour sur fond d'une certaine réalité historique...
https://livre.fnac.com/a1401820/Margaret-Mitchell-Autant-en-emporte-le-vent
https://www.lefigaro.fr/vox/culture/censure-d-autant-en-emporte-le-vent-l-antiracisme-rend-desormais-impossible-toute-nuance-20200610#xtor=AL-201

Si on va par là, des tas de films, appréciés de tous au moment de leurs sorties, qui ne choquaient personne, scènes de vie jugées normales, sont désormais perçus ignobles ou méprisants à l'égard des femmes. La femme soumise, dévouée à son mari, au foyer, etc.
Je pense au film Et Dieu créa la femme , à la gifle envoyée par Trintignant à BB qui lui dit "mais... tu m'aimes !"
Une scène qui a pu laisser croire à des hommes que pour prouver son amour à une femme, voilà la méthode !
 
Retour au forum
 
 
créer forum