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Atil
Fouille d’un site du Néolithique Final en contexte de vallée : rue Jean
Bernier, Valenciennes (Nord). Date d’ouverture : 2 avril 2007. Durée : 5
mois.
Le terrain dont il est question est contigu à la parcelle diagnostiquée durant l’été 2005 et à celle fouillée
durant l’été 2006 (Bernier 1), livrant des vestiges d’une importante occupation du Néolithique final
attribuable à la tradition culturelle du groupe Gord-Deûle-Escaut.
Le contexte naturel particulier correspond à une zone de résurgence dominant le vallon tourbeux d’un petit
affluent de l’Escaut. La première occupation d u site semble être mésolithique. Après une période
d’abandon, les néolithiques s’installent sur le versant dominant la plaine marécageuse de l’Escaut. Dès le
début, ou au cours de cette occupation, la dépression s’étendant en contrebas du rebord à la berge du chenal
tourbeux semble avoir connu une vocation différente. Les restes d’au moins 10 individus dont deux en
connexion ont été identifiés à ce jour.
Les opérations de diagnostics et de fouille préventive sont réalisées par le Service Archéologique de
Valenciennes, en collaboration avec l’Université catholique de Louvain-la-Neuve.
Si vous désirez participer à la fouille du site de manière bénévole, veuillez contacter le Service
Archéologique de Valenciennes :
Rue de Jemmapes
59300 Valenciennes
03-27224363
Atil
AFP - Dimanche 23 septembre, 16h10

VALENCIENNES (AFP) - Un "cas unique de traitement des morts" datant du Néolithique final (2.800 ans avant Jésus-Christ) a été mis au jour ces derniers mois à Valenciennes, a-t-on appris dimanche auprès du service régional d'achéologie et du chef de projet.

Cette découverte a été réalisée sur le site d'un chantier immobilier lors de deux campagnes de fouilles préventives menées de mai à août 2006 et d'avril à fin août 2007, a expliqué à l'AFP Gilles Leroy, du service régional de l'archéologie.

A l'emplacement de la vallée de l'Escaut, au sommet d'îlots, ont été mis au jour huit squelettes, ensevelis sous 2,5 à 3 mètres de sédiments, a déclaré le chef de projet Marianne Deckers, en précisant qu'ils avaient été "déposés là" après leur mort, sans être enfouis.

"C'est un traitement des morts qui n'a jamais été observé, ce qui en fait un cas unique" pour le Néolithique final, a-t-elle ajouté, soulignant qu'il était encore trop tôt pour parler de "site funéraire".

"Généralement il y a un enfouissement, ici on n'a déjà pas ce fait. Dans les allées sépulcrales (sépultures collectives), les corps peuvent être déposés aussi. Mais comme ça en plein milieu d'un bassin, c'est surprenant", a noté Mme Deckers.

Concernant cette période, les archéologues connaissaient jusqu'ici le principe "des allées sépulcrales" ou des "tombes individuelles".

Les squelettes retrouvés, "très bien conservés", sont ceux d'adultes des deux sexes âgés de 35 à 40 ans, ainsi que d'enfants et adolescents.

"On n'a retrouvé (sur eux) ni fibre, ni bois", ni parure ou bracelet, a indiqué la chef de projet, pour qui "c'est encore plus énigmatique".

"Avec l'étude anthropologique, on pourra voir leur position initiale, s'ils étaient assis ou couchés, s'il y a eu des traces de découpe sur les individus, voir s'il existe des liens familiaux entre ces ossements", a expliqué Mme Deckers.

"Tout ça nous permettra d'avancer dans nos hypothèses, mais étant donné qu'il est à ce jour le seul site connu, il est difficile pour nous de parler d'autre chose que d'hypothèses", a-t-elle ajouté.

Les archéologues de Valenciennes travaillent sur ce projet en collaboration avec le centre de recherches d'archéologie nationale de Louvain-La Neuve en Belgique, dont dépend Mme Deckers. Le site est aujourd'hui en grande partie immergé.
Atil
Ha ! En voila un peu plus ...


Des indices de rites funéraires inédits mis au jour à Valenciennes
Les ossements sont analysés en Belgique, au centre de recherches d’archéologie nationale (CRAN) de Louvain-la-Neuve.

À l’été 2006, la découverte d’ossements humains vieux de plus de 4 000 ans avait immédiatement fait de Valenciennes une référence. Les fouilles ont aussi mis au jour des faits suggérant des pratiques funéraires inédites.
« On pensait tout d’abord que plusieurs individus s’étaient noyés ou avaient été noyés à proximité de leur lieu de vie », raconte Marianne Deckers, chef de projet. Les fouilles préventives réalisées rue Jean-Bernier, sur un chantier immobilier, ont mis au jour une zone humide : l’emplacement de l’ancienne vallée de l’Escaut. Le service archéologique municipal a découvert, sur et autour de plusieurs îlots, des ossements humains, des restes animaux et des traces d’activité humaine (débris de céramiques, silex, etc.).



Mais « il semble finalement que les îlots aient été façonnés par les hommes, pour y déposer leurs défunts. » Les nombreux os trouvés aux « sommets » et le fait que des connexions entre les plus petits étaient encore intactes indiquent que les corps se sont décomposés sur place. « On n’a trouvé ni bijoux autour d’eux, ni bois ni fibre sur les ossements. Ils n’étaient donc pas habillés. » Et pas ensevelis non plus, selon les premières analyses.
Les prochaines devraient permettre d’établir le nombre d’individus, leur sexe (« nous pensons que ce sont tous des adultes masculins »), une éventuelle filiation entre eux, etc. « Nous cherchons aussi à savoir si les os isolés trouvés ont été prélevés sur les cadavres. » Auquel cas il s’agirait bien de pratiques funéraires jusqu’alors inconnues. « Nous connaissons les tombes collectives fermées pour la période qui précède, et les tombes individuelles pour celle qui suit. Dans le cas présent, on suppose une activité humaine à proximité des corps en décomposition. » En matière de rites funéraires, le début du IIIe millénaire est encore un mystère. Même si les hypothèses valenciennoises sont confirmées, on ne pourra donc pas savoir si ces pratiques étaient généralisées ou typiques du groupe culturel de la vallée de l’Escaut. Mais le site restera néanmoins une référence. •
JULIE LEMARCHAND
Atil
Sujet: Découverte archéologique à Valenciennes Lun 24 Sep - 20:55
Découverte archéologique à Valenciennes

On a appris hier qu'un « cas unique de traitement des morts » vieux de près de 5 000 ans avait été mis au jour ces derniers mois à Valenciennes. Cette découverte a été réalisée sur le site d'un chantier immobilier lors de deux campagnes de fouilles menées de mai à août 2006 et d'avril à fin août 2007, a expliqué Gilles Leroy, du service régional de l'archéologie. A l'emplacement de la vallée de l'Escaut, au sommet d'îlots, ont été mis au jour huit squelettes, ensevelis sous 2,5 m à 3 m de sédiments, a déclaré le chef de projet Marianne Deckers, en précisant qu'ils avaient été « déposés là » après leur mort, sans être enfouis. « C'est un traitement des morts qui n'a jamais été observé. »


Je n'habite pas trés loin de Valencienne, pourtant je n'en sais pas plus.

Quelqu'un a d'autres précisions sur cette découverte ?
 
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