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Atil
Ce dont je me méfie surtout c'est quand certains auteurs sautent d'une langue à l'autre et comparent tout et nimporte quoi.
J'ai déja lu des textes ou l'on expliquait un mot berbère par le turc ou un mot d'Amazonie par ll'arabe.
Lorsqu'un auteur va trop loin dans ce sens, ca devient du délire, et il justifie nimporte qu'elle thèse en allant chercher des ressemblances dans nimporte quelles langues.
thersite
Les démonstrations de Ase sont éblouissantes, encore plus éblouissantes que celles de Robert Graves qui a d'ailleurs parlé du serpent d'airain de Moise dans la "Déesse blanche", mais je n'ai pas le livre pour plus de citation. Avec quelle maestria, ils sautent d'une mythologie à l'autre, et d'une langue à l'autre, j'en suis épaté, quoique peu convaincu.

Je ne déteste pas dans internet, unhe virtuosité un peu gratuite, si on ne se prend pas trop au sérieux.
Ce n'est nullement pour soutenir Ase dans ses exercices de trapéziste, que je veux faire une remarque à Atil , mais , moderne Thersite, je reprends notre Achille sur son affirmation :

>>>>>>Les Perses ne sont arrivés que tardivement.
Donc on ne peut pas trouver des mythes moyen-orientaux trés anciens contenant des mots indo-aryens.

Les Perses ont arrivés avec Cyrus vers -530 effectivement, Mais il oublie les Mittanis qui s'ils sont surtout de langues et de religion hourrites, donc à rapprocher du groupe caucasien , avaient leurs rois et nobles portant des noms indo-ariens au 15e siècle (formant avec les noms des divinités du Vedda, d'aiileurs je le renvoie à son site sur le néolithique), donc vers l'époque de Moise ou peu avant.
De plus , il est question d'hittites et d'horrites dans la bible en palestine, comme Uri, le mari de Bethsabée doud David.
Je ne suis pas convaincu par les argumenrs de Finkelstein et cie de sacrifier les royaumes de David et Salomon, et je crois de nombreux savants israéliens non plus.

Espèrons qu'Achille m'épargnera sa colère et pardonnera ma cuisterie.
Atil
"Nehustan est le dieu Nahusha des Indo-Ariens, équivalent de Prométhée (?)."

>>>>>>????????



"Ce terme cosmique aurait pu d'abord avoir été compris au sens de "l'arc (voûte, cercle) de Noé" (Nôh-ustan; en araméen-perse ostan signifie cercle). Puis au sens de "corps (tanu) de Noah". Puis une lecture altérée aurait pu provoquer l'interprétation *Môhes-tan."

>>>>>>>Les Perses ne sont arrivés que tardivement.
Donc on ne peut pas trouver des mythes moyen-orientaux trés anciens contenant des mots indo-aryens.
Atil
"Si le yuef de Moïse renvoi au corps de Moïse, on est là face a un mythe ancien, pré-dynastique, puisque la lutte entre Horus et Osiris renvoit à la lutte entre les royaumes du Nord et du Sud bien avant Narmer. "

>>>>>>Le mythe de la lutte de Horus contre Set est une histoire qui, au début, était indépendante du mythe de la mort d'Osiris (comparable à la mort d'Adonis, Attis ou Baal).
Personne ne s'est battu pour récupérer le corps d'Osiris.
Ase
Tanu-Moysu ou Tan-Y-Mose pourrait-être issu par métathèse d'un ancien *aThamenosh, prototype à la fois du nom primitif d'Adam (Athamanos-enosh) et de celui de Thammuz-Adonis). aTham-enosh aurait été altéré successivement en *aThanemosh puis en Tan-y-Moshe. Il propos donc qu'à l'origine le terme litigieux aurait pu signifier "l'âme d'Adam, Adam-Enosh" ou encore "Adam le protopator".
L'objet du litige aurait pu être la possession de l'âme d'Adam et l'empire sur sa postérité représentée par Enosh-Adam. Un litige sur la domination du genre humain entre le bon et le mauvais ange.

ps: Enosh est aussi le nom hébreux d'Henoch.

Une autre hypothèse est que le "serpent d'Airin" de Moïse fut vénéré comme une divinité ce même postérieurement aux temps du Royaume de Juda sous le nom de Nehustan/Nohestan.
Nehustan est le dieu Nahusha des Indo-Ariens, équivalent de Prométhée (?).
En perse, nôs/nôsa/nôsha désigne le firmament, réference à la déesse arménienne Anoish/Noysh/Nûsh.
Ce terme cosmique aurait pu d'abord avoir été compris au sens de "l'arc (voûte, cercle) de Noé" (Nôh-ustan; en araméen-perse ostan signifie cercle). Puis au sens de "corps (tanu) de Noah". Puis une lecture altérée aurait pu provoquer l'interprétation *Môhes-tan.

Chez les Jézides (adorateurs de l'ange déchu), le culte du serpent d'Airin s'est conservé. Ce serpent d'Airin pourrait n'être que le synonyme archaïque d'un type composé : *Yizr-a-dan/*Asyratan/*Yusir-Adon/Osiris-Adonis.

La tribu Dan, tribu ethnico-géographique qui s'étend de la côte syro-palestinienne jusqu'en Célésyrie en deux sections (une méridionale et une septentrionale séparées entre elles par la région de la tribu d'Aser) peut-être l'apocope d'un original Asur/Asor-dan/Isyrdan un composé de Dan et de Syrie (Asori, Assur).
Et en Genèse 49:16-19 Dan apparaît sous le symbole d'un serpent.
Ase
comme "Yahu" qui est un dérivé de "Yah".

J'ai lu que le corps se dit en égyptien "Yuef". Si le yuef de Moïse renvoi au corps de Moïse, on est là face a un mythe ancien, pré-dynastique, puisque la lutte entre Horus et Osiris renvoit à la lutte entre les royaumes du Nord et du Sud bien avant Narmer.
Atil
En ce qui concerne Joseph, la racine "JO" qu'il contient n'est que la forme diminutive de "Yahvé".
Ase
Asphodelos était chez les Grecs archaïques une plante de la famille des Liliacées dont l'espèce méditerranéenne (Asphodelus ramosus) aux fleurs blanches, aux bulbes comestibles, était consacrée au culte des morts et des divinités infernales : Persephone-Pluton. On pense que ce terme est d'origine pélasgique donc pré-hellénique, tiré de la mythologie pélasge-égéenne d'un nom théophore, de même que la fleur de jacinthe doit sa dénomination symbolique au dieu Hyakinthos.
Asphodelos appartenant au cercle chtonique de Pluton-Hadès ou Persephone. Chez Homère on retrouve les près d'Asphodèle, chez Théocrite (26, 4), Hésiode (O. 41), Pausanias (10, 38) on retrouve le séjour des âmes des défunts dans l'Hadès représenté par une immense surface de prairies fleuries à l'asphodèle.

C'est dans le Leimôn Asphodelos que le roi Minos a établi son tribunal où il trône comme juge des morts. Peut-être Asphodelos n'est q'un pendant de Minos, d'Osiris, de Tammouz.

Le nom d'Asphodelos est une forme apparemment hellénisée du type de divinités sémitiques ou pré-sémitiques cananéennes dont l'élèment final -el signifie Dieu. On peut alors conjecturer qu'il ait existé aux côtés du mot Asphod-el, un dieu simple appelé Asphod. Cet Asphod peut avoir subi l'influence du biblique-chaldaïque Asmodi (Asmodai), Asmodaeus (Tobie), de l'iranien Aesma-déva. Dans une transformation pélasgique-égéenne, on peut retrouver un original yasphod (jasephat) qui est également une altération secondaire biblique de Josaphat/Jehosaphat, nom emblématique de la fameuse vallée ultime du jugement apocalyptique (prophétie de Joël 3:2, 11-12).

Ici on retrouve le jugement du genre humain par la divinité dans la vallée de Josaphat et qui peut avoir comme origine les Près d'Asphodélos, le royaume des morts d'Osiris, ou encore s'identifier avec Minos-Rhadamanthe et Aïakos rois-juges des enfers.

Jehosaphat peut se voir comme modification postérieure d'un terme primitif, Josephat. Josephat étant un dérivé de Joseph. Ce Joseph peut être vue sous deux figures : un patriarche historique et vice-roi d'Egypte contemporain de l'invasion et domination des Hyksos ou comme divinité du cercle mythique d'Osiris, d'Adonis-Thammouz (respectivement Dionysos-Zagreus), divinité du type messianique-rédempteur et juge roi des enfers. Si on opte pour la divinité Joseph-el/Josephat-el nous pouvons statuer un dieu pélasgo-précananéen, égyptoïde, Josephat/Jasephod(-el)/Asphodelos qui serait apparenté d'un côté au cycle mythologique d'Argos lélégien représenté par Inachos, Jasos, Iô, Epahos, Aigyptos, et de l'autre côté avec le cercle cultique créto-pélasge d'Euios-Sabios/Sabazios ou thraco-pélasge de Dyonisos-Zagreus.
Parallélisme entre la migration d'Iô en Egypte et celle des Jacobites initiés par Joseph ? Entre la symbolique de Iô sous la forme d'une vache et celle figuré dans la bénédiction de Jacob sous l'emblème d'une génisse, d'un veau ?
Cette divinité égypto-cananéenne ou thraco-pélasge (thraque pris dans le sens de pré-araméen donc mésopotamien) Josephat coïncide avec Osiris dans le rôle de roi et juge du royaume des Enfers ou souverain justicier de l'empire fleuri asphodétique. Misraïm considéré de ce point de vue symboliserait le royaume des Ombres, le Tartare.

Jasphod-el/Josaphat-el pourrait rentrer dans la catégorie des génies mythiques de la végétation du Printemps renaissant et mourrant, du cycle solaire écliptique aux côtés de Hyacinthus, Narcissus, Linos, Adonis. Ces génies végétariens sont à la fois dieux de l'enfer et dieux de la lumière naissante. Sous ce rapport ils sont Lucifères : initiateurs et propagateurs de la culture et de la civilisation...

Le groupe Eusebios, Josephos, Josephat suggère un type composé original io-sab- et io-sabad équivalent à Euios-Sabios, -Sabazios dont le premier élément constitutif Euios, Iô, Hyês apparaît comme identique avec l'appelatif divin hui, hië « dieu, divinité » en albanais-illyrien.
Sabios-Sabazios-Sebadios, la désignation de la grande divinité phrygo-thraque est hypocoristique ou apocope d'un nom plénier Dyosabad ou Josabad/*diusawat dont le premier constitutif fut confondu avec l'arien div, dev. Sabazios-Sebadios est Josephat et possède une forme plénière Josephad *Jasevad. Ce groupe théophore est caractérisé par le symbole de l'Asphodèle, emblème d'une divinité dont l'appelatif primitif fut Jasephod ou *Josephat/*Jasevad Réduit à sa plus simple expression, produite par syncope, Asphod, Asvad, il peut-être à l'origine de l'expression arménienne astvats « dieu ». Pour satisfaire les arménologues qui supposaient une relation intime entre le glossaire radical indoeuropéen-haycanien et le dieu prhygo-thracique Sabazios, on peut substituer au terme astvats sa forme précarménienne donc proto-phrygo-ibérique, *yaswat ou *yasevat (l'élément dental est secondaire et la phonétique asevadz correspond avec asphod).

Un nom commun préasianique (lélégo-ibérique ou protophrygien) existerait pour le concept de divinité, nom à reconstituer en un prototype *yasvat avec variante adjointe *yosevat, yasevat. Par scission et variation sémantique une forme pélasgique-égéenne asphod plus tard sémitisée en asphod-el, une forme phrygo-arménoïde ou alarodienne yaswat plus tard modifiée en astvats dont la signification peut-être dieu dans le sens créateur de l'univers ou dieu payen dans le sens démon, une forme égypto-chamitique du type Josephat, Josaphat réduite à la signification spécifique de dieu-messie, avec variante proto-sémitique -el (forme prolongée) et Joseph (apocope).

Une origine phrygo-thraque des arméniens, par arméniens les proto-arméniens alarodiques qui auront transmis leurs terminologies à leurs successeurs, les arméno-indoeuropéens et par phrygiens les préphrygiens ou proto-phrygiens, les Virkh ou Ibères qui primitivement s'entendaient à travers l'Asie Mineure jusqu'en Syrie et Mésopotamie (Proto-Ibères ou Préchamitiques). Ces Protophryges se trouvaient en intime cohésion ethnique avec les Protosémites ou Proto-Hébreux, ainsi se produit-il naturellement que les noms appellatifs de la divinité suprême usités chez les Arméniens sous la forme Asvats et chez les Phrygo-Asianiques sous celle de 'Hyes-Sabazios ou Euios-Sabadios, surgissent de nouveau en territoire chamito-sémitique ou misaraïmitique sous des formes quelque peu modifiées mais reconnaissables, de Josaphat et du héros-dieu misaraïtique Joseph, Joseph-el, Jas-phod-el.

Joseph d'Égypte fils de Jacob-Israël pourrait être une divinité messianique se rattachant d'un côté au culte de Cérès-Demeter Perspéhone et Dionysos-Iakchos (mystères éleusieniens) et de l'autre côté à celui d'Apollon et d'Osiris-Isis.

Apollon/Apellûn s'analyse comme divinité pré-héllénique-égéenne, en connexion avec le même cercle de notions mythologiques ainsi que suit : Apod-lôn, Apod-l'ôn, Ephod-Elohim (ou Elion ou Helios). Apollon est essentiellement le dieu prophète, le dieu des oracles et pareillement l'ephod mystérieux du culte de Jéhova a du être une espèce d'objet sacral, servant à l'émission des oracles, par la consultation de Jahvé.
On peut observer qu'en combinaison des Théraphim l'Ephod a parfois, dans le culte populaire-païen, en opposition avec l'orthodoxie israélitique, abusivement servi à une sorte de mantique idolâtre (Osée 3:4). Ceci peut s'expliquer par l'origine de l'Ephod qui est ibérique, pré-sémitique et qui paraît sous l'appelation modifiée de Aphod ou Ap'od, avoir été en usage dans le culte d'Apollon (Apod-Leôn) dont le nom théophore contient comme formatif principal l'élement Apod, variation directe de Ephod, combiné avec Eliôn, Heliôn, Iliôn, variation probable du nom divin d'Elohim.

Le nom de Joseph l'Egyptien interprété Yahu-seph fut par les Egypto-chamites transformé en Osar-siph, c'est à dire en Osiris copulé avec Siph (dieu Seph ou Seb, père d'Osiris). Cet Osar-siph qui paraît essentiellement équivalent à des divinités asianiques comme Sérapis-Osirapis et Sandon-Desandas figure chez Manhéton comme chef de la colonie des pasteurs-nomades, des Hyksos d'Avaris.
Dans Joseph contra Apion I. c. 26 est relaté le récit de la guerre contre Amenophis, menée en alliance avec les Hyksos de Jérusalem. Selon la tradition manéthonienne Joseph-Osarsiph se trouve asimilé à Moïse dans un seul et même personnage. Assimilation qui peut dériver d'une amalgamisation de Tammouz avec Môse-Moïse avec Môse forme réduite du composé Thut-Mose/Tan-Mose. Cette hypothèse expliquerait le verset énigmatique 9 de l'épitre de Jude ou il est question de la lutte de l'archange Michaël contre Satan concernant le « corps ou cadavre de Moïse ». En restituant par conjecture de texte au lieu de Moyses un Tanu-Moysu, qui, sur la base de l'iranien tanu, du perse tan « corpus, cadaver » aurait été interprété « le corps de Moyse », tandis que primitivement le terme litigieux visait le dieu syro-mésopotamo-phénicien Tammuz (Esmun) identique à Adonis-Osiris, nous aboutissons à la lutte de Horus (Michael) contre Typhon-Seth (Satan) afin de venger la mort d'Osiris/Tammuz (Tan(u)-môs).
 
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