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martiko
massirio a écrit :


Enfin on notera la très grande hétérogénéité des Italiens comparé aux ibériques, qui reflète la très grande hétérogénéité des haplogroupes en Italie (R1b, J2, E, G2a, R1a, I2a, T, J1) comparé à la très grande homogénéité des haplogroupes en Espagne (R1b et I2a)


C'est vrai pour l'Italie, c'est même un cas extrême qui ne peut pas servir comme échelle de comparaison.
Parce qu'entre le basque originaire moyen et l'espagnol de Murcie ou de Grenade ou encore le portugais on devrait donc retrouver le même phénotype, et ce n'est pas du tout le cas, comme chez les italiens du nord et les siciliens ou Sardes.
Donc prendre un cas extrême relève de la caricature ou de la triche pour défendre une idée en ne montrant que des frontières politico-administratives qui ne reflètent aucune réalité culturelle et démographique et sans pour cela vouloir donner raison à Thersite, pour qui avec une telle exagération tu favorise une réplique trop facile.
Le couteau que tu utilises et qui a découpé cette Europe l'a souvent poignardé. Voir le découpage de l’Allemagne en faveur de la Pologne.
D'autre part il faut prendre avec précaution les données car tout comme la Prusse avec le traité de Versailles, le pays basque fut l'objet d'une colonisation massive par des populations immigrés dans le but de détruire une culture et un peuple en silence (plan Franquiste). Donc certaines données si elles ne sont pas traitées n'ont aucune valeur prise brute ou 100 ans en arrière et donc aucune valeur historique!!!
Et lors des relevés génétiques ces réalités furent prises en compte.


Edité le 26-01-2012 à 19:54:20 par martiko


massirio
Atil a écrit :

[citation=massirio]


Le tableau de répartition génétique ressemble étrangement à la carte de l'Europe.
Comme si la répartition des allèles ne répondait qu'à une contrainte géographique, par dérivation sur place, sans que les migrations n'aient d'influence.[/citation]

L'Ecosse est très proche des Pays Bas et la Grande Bretagne se rapproche du Danemark alors que la proximité géographique avec la France est plus grande: signe des invasions anglo saxonnes.

La France se rapproche le plus de la Suisse d'où a émergé la civilisation de La Tène.

L'écart entre la Suisse et la rance est plus réduit qu'entre la Suisse et l'Autriche, peut être un signe des invasions slaves et des multiples métissages qui eurent lieu dans l'empire austro hongrois


Enfin on notera la très grande hétérogénéité des Italiens comparé aux ibériques, qui reflète la très grande hétérogénéité des haplogroupes en Italie (R1b, J2, E, G2a, R1a, I2a, T, J1) comparé à la très grande homogénéité des haplogroupes en Espagne (R1b et I2a)
thersite
La Slovaquie SK est drôlement placée vers la Grèce, mais c'est probablement du à une insuffisance de tests sur ce pays.

Les 5 IT en bas à gauche sont peut-être des Sardes.

Il y a des Pyrénées et des Alpes, car les Français sont bien séparés des Ibériques et des Italiens.

Espagnols, Portugais sont bien groupés, les Français aussi avec une petite queue vers l'ouest.
Les Italiens sont beaucoup plus étalés sur un axe NNO-SSE, on peut presque faire 2 clusters séparés Nord et Sud.
La France de l'est est peu différente de la Suisse, il est vrai que les Alsaciens, les Franc-Comtois et les Savoyards sont souvent décrits dans les même termes que les Suisses, ceux sont quatre nations industrieuses, souvent spécialistes des industries de précision (quand l'état ne les asphyxie pas), ce n'est pas que culturel. Le culturel et les inconscients collectifs sont conditionnés partiellement par l'hérédité. Je ne crois pas du tout à la "Tabula Rasa" des cerveaux chère à nos intellectuels, politiques et technocrates, il y a des répartitions régionales de certains traits de caractère, même si cela reste dans la variabilité générale et l'unicité de l'espèce humaine, chacun à sa valeur propre. Les caractères régionaux furent longtemps à la mode, avant de disparaitre dans la révolution 1960-1970 attribuée aux soixante-huitards, mais qui était en fait provoqué par l'emprise croissante des médias centralisés et contrôlés sur les esprits et aussi le nomadisme contemporain.

Dans le fond, cela faisait partie de la richesse de l'humanité et je suis conscient d'aller contre les parti-pris contemporains.

Je ne suis pas du tout originaire de la France de l'est, plutôt du nord-ouest.


Edité le 26-01-2012 à 10:32:04 par thersite


Atil
massirio a écrit :




Le tableau de répartition génétique ressemble étrangement à la carte de l'Europe.
Comme si la répartition des allèles ne répondait qu'à une contrainte géographique, par dérivation sur place, sans que les migrations n'aient d'influence.
martiko
nombre de basques originaires basque dans les pays basque :
Biscaye 58%, Gipiuskoa 80%, Alava 60%, Navarre 26%, Labourd (France) 40%, Basse Navarre (France) 60%, Soule (France) 70%.
L'apport des autres populations étant composé :
d'espagnols du sud , de portugais, amérique du sud, de Marocains et d'algériens. Regroupés essentiellement sur les villes d'importances grande et moyenne.
Exemple Bilbao (agglomération) 1 millions d'habitant mais 400 000 basques.
Il faut donc être prudent sur ces mesures et se référer aux archives ou aux études bien ciblées.
Et ainsi l'indice céphalique des basques selon les esures dans les cimetières français et espagnol recoupe les relevés de l'armée française avec 0.9, bavarois 0.88, bretons 0.91.

Sources : Les données concernant la CAB proviennent des recensements de 1981 et 1991 publiés par l’Institut Basque de la Statistique (EUSTAT). Celles de la Navarre proviennent des recensements de 1981 et 1991 publiés par le Gouvernement de Navarre. Celles du Pays Basque Nord proviennent des recensements de 1982 et 1990 publiés par l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE). Dans les trois cas, on a tenu compte de l’ensemble de la population.

Les relevés génétiques ont tenus comptes de ces informations pour établir la carte génétique du pays basque.
Certaines régions comme l'ouest de la Galicie, le Rioja et les Asturies pourraient compter plus ou autant de populations originaires basque que la Navarre espagnole selon les relevés génétiques.


Edité le 25-01-2012 à 23:59:55 par martiko


massirio
martiko a écrit :

l es résultats anthropologique situent les basques entre les bretons et les lorrains!!!


Comme Atil l'affirme, les Basques sont classés "Méditerannéen".

Les études autosomales montrent la péninsule ibérique assez éloigné du nord de la France.
Si les Basques étaient vraiment situés entre Bretons et Lorrains, on verrait les Basques entre le haut de la zone jaue (France) et la zone rose (Suisse) ce qui placerait les Basques très très loin de leurs voisins SRY2627 catalans.

Tout laisse à penser que la proximité entre Basques et Catalans est du à l'haplogroupe indigène I2a, de même qu'aux haplogroupes mt indigènes (H1, H3, U5...)
massirio
martiko a écrit :

la réalité sur le terrain prise au hasard ne révèle pas un phénotype différent d e celui de leurs voisins bretons ou gascon mais assez différent des méditerranéens.
Et cela colle avec leur haplogroupe majoritairement sry2627.
La méditerranée se trouve loin derrière la chaine des Pyrénées, les basques c'est sur les bords de l'atlantique.



Autosomalement on voit une grande différence Nord/sud entre les différents peuples R1b. Les Basques se situent du côté sud, alors que les Britanniques se rapprochent du cluster Scandinave.


Les Irlandais n'ont rien à voir génétiquement avec les peuples de la péninsule ibérique ce qui montre que les taux de R1b sont trompeurs et du à la tsructure patriarcale des Indo Européens.




Edité le 25-01-2012 à 16:25:43 par massirio


massirio
Atil a écrit :

Pourtant, physiquement, on classe les peuples des bords de l'Atlantique dans la "race" méditerranéenne. Dans le sous-type "atlanto-méditerranéen" exactement.


Cela inclut il également les Britanniques Borreby, Brunn et Tronder ?
Atil
Pourtant, physiquement, on classe les peuples des bords de l'Atlantique dans la "race" méditerranéenne. Dans le sous-type "atlanto-méditerranéen" exactement.
martiko
la réalité sur le terrain prise au hasard ne révèle pas un phénotype différent de celui de leurs voisins bretons ou gascon mais assez différent des méditerranéens.
Et cela colle avec leur haplogroupe majoritairement sry2627.
La méditerranée se trouve loin derrière la chaine des Pyrénées, les basques c'est sur les bords de l'atlantique.


Edité le 24-01-2012 à 23:02:44 par martiko


 
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