Sujet : Pays | | Posté le 14-03-2009 à 12:21:41
| Qu'est-ce qui définit le mieux un pays ? Ceux qui le gouvernent et décident, ceux qui le servent et construisent, ou ceux qui vivent et utilisent les structures et les moyens ? Ou un ensemble pondéré de ces choses ?
Edité le 21-04-2009 à 19:08:18 par dimmu |
| | Posté le 14-03-2009 à 15:42:15
| En fait tout dépend aux yeux de qui ce pays est défini. Aux yeux des étrangers, le pays est défini par sa politique étrangère et par ses exportations. Par contre aux yeux des habitants de ce pays, c'est différent. |
| | Posté le 14-03-2009 à 16:15:56
| Tu parles de quoi sciento : de la stabilité politique, économique du pays, de la qualité politique, culturelle du pays, de la production de biens et de services du pays, de la solidarité des habitants d'un pays, des conditions de vie et la sécurité des habitants d'un pays, de la responsabilité (dynamiser l'emploi, déploiement de formations, fournir une couverture sociale, etc.) des dirigeants envers les habitants d'un pays, de quoi parles-tu ? |
| | Posté le 14-03-2009 à 16:27:03
| le ase le fait vraiment express.
Edité le 21-04-2009 à 19:08:16 par dimmu |
| | Posté le 14-03-2009 à 19:34:23
| Non, je suis honnête, je n'ai pas bien compris ta question. |
| | Posté le 14-03-2009 à 20:29:55
| Qu'est-ce qui définit le mieux un pays ? Ceux qui le gouvernent et décident (les politiciens et les enseignants par exemple), ceux qui le servent et construisent (les patrons ou les fonctionnaires par exemple), ou ceux qui vivent et utilisent (les usagers ou les touristes par exemple) les structures et les moyens (décidées par les gouvernants ou les sages ou les maitres et construits par les entrepreneurs ou les disciples ou les esclaves) ? Ou un ensemble pondéré de ces choses ?
Edité le 21-04-2009 à 19:08:14 par dimmu |
| | Posté le 14-03-2009 à 21:16:36
| Le terme "pays" est indéterminé. Il faufrait poser la question avec les termes "peuple" , "nation" , "sujets", ou alors, c'est le problème de la détermination des marches et des frontières. Actuellement, c'est le sujet à la mode pour les thésards de géo. |
| | Posté le 14-03-2009 à 22:22:00
| Ce qui caractérise les USA ce sont les vilains capitalistes créateurs de crises, et les films débiles et violents. Pourtant, dans les campagnes aux USA, il y a plein d'hommes qui ne correspondent pas à ces clichés. Donc selon qu'on le regarde de l'étranger ou de l'intérieur, le pays est caractérisé différemment à nos yeux. |
| | Posté le 14-03-2009 à 23:01:03
| nordevan : Le terme "pays" est indéterminé. => la france est un pays, nommé parfois nation.
Edité le 21-04-2009 à 19:08:12 par dimmu |
| | Posté le 15-03-2009 à 00:13:54
| Je suis d'accord avec Nordevan. Désolé, sciento, mais tu n'as rien expliqué là, je ne comprend toujours pas bien le sens de ta question. |
| | Posté le 15-03-2009 à 02:44:01
| On se fait souvent une fausse représentation des USA, souvent par la faute des médias. |
| | Posté le 15-03-2009 à 11:23:35
| Tout a fait d'accord avec Pizz. |
| | Posté le 15-03-2009 à 13:25:12
| Donc ce qui caractérise un pays ce sont les médias. Mais ce n'est qu'une caractérisation superficielle. |
| | Posté le 24-03-2009 à 15:48:59
| Un pays, c'est d'abord un territoire. Et, un pays, c'est aussi le territoire et les hommes qui y vivent. On ajoute aussi à la notion, l'idée d'Etat, de Lois, de culture... La Nation c'est tout cela + la race, la langue et le sentiment d'appartenir à un groupe qui surclasse le Pays. Le Pays génère le patriotisme qui n'est pas considéré comme étant essentiellement toxique mais qui cimente le groupe. La Nation sécrète le nationalisme qui bien utilisé vous amène rapidement les plus grands malheurs. |
| | Posté le 24-03-2009 à 16:35:54
| Mondieumondieumondieu !!! «La Race, la Nation, la Patrie, le Pays...» ! Quelle horreur !!! Désormais, il faut plutôt dire des mots comme «diversités, multi-culturalisme, différence, etc». Ils veulent de la Diversité ; mais prônent avec autant de ferveur le Métissage. Ce sont des artistes, des vrais, des engagés, des-qui-ont-une-conscience. Ils tremblent de trouille à l'idée de quitter le giron de Maman-État. Un président de gauche élu à 80%, ce serait un bel élan populaire. S'il faisait le même score en étant de droite, nul doute que le populisme montrerait là sa face hideuse. Ils n'ont de cesse de vous dire que la France est un pays riche et prospère, que la France est une terre modèle. Pas un seul ne bougera le petit doigt pour protester contre l'installation de véritables bidonvilles qu'encouragent les RESF et consorts. Chacun a droit à "vivre sa différence" hors de toute norme étriquée. Pourvu que les homosexuels puissent se marier comme les hétérosexuels, avoir des enfants comme les hétérosexuels, bénéficier d'allocations comme les hétérosexuels, toucher l'héritage du conjoint comme les hétérosexuels, tromper leur mari comme les hétérosexuels,... Les syndicats luttent pour obtenir de meilleures conditions de vie aux "classes laborieuses". C'est pourquoi ils défendent la cause des clandestins, lesquels font fondre les salaires comme neige au soleil et mettent leurs propres compatriotes à rude épreuve – voire carrément au chômage. Cela s'appelle la solidarité, paraît-il. Il faut pouvoir changer de job facilement, il faut être flexible, goûter aux diverses expériences professionnelles, enrichir ses compétences, visiter le vaste monde au gré de ses envies, ne pas être prisonnier d'une même entreprise toute sa vie. Oui, mais on veut la sécurité de l'emploi. La société se doit d'accueillir tout le monde, tout un chacun doit vivre sa différence dans la dignité. On prendra donc soin d'éliminer 98% des enfants handicapés détectés avant la naissance ; on prendra donc soin d'éliminer ses vieillards au plus vite du marché du travail, voire d'éliminer physiquement les volontaires. Question de dignité. Ils sont jeunes, sans attaches, ils veulent vivre leur âge d'or sous le soleil de Barcelone ou de Rome. Insouciante génération Erasmus ou post-Erasmus. Ils sont altermondialistes, anticapitalistes, bohêmes, cool, égarés dans une errance festive, perdus dans une adulescence vaguement cannabique, touristes de leur propre continent. Alors, puisqu'il faut bien vivre, ce sont eux qui grossissent les rangs des standards téléphoniques délocalisés par des sous-filiales en quête de profit sans frontière et sans état d'âme, ce sont eux qui vont jouer les petites mains sous-payées des marchands de sandwiches mous mondialisés. Ils sont de gauche, alors ils veulent que tout un chacun ait son baccalauréat en poche. Et puis ils ne vont pas faire redoubler les mauvais élèves ; il ne faut pas traumatiser les braves petits enfants avec de l'injustice et de la punition. L'école républicaine produit donc des universitaires incultes et analphabètes, et la même gauche va se plaindre d'une certaine "reproduction des élite". C'est que les "élites" ont tôt fait de discerner la débâcle et n'ont pas attendu longtemps pour envoyer leurs enfants loin du désastre, dans un cours privé ou une école indépendante. En attendant de faire carrière à l'étranger. Ils ont trouvé un charmant appartement dans un quartier populaire, multiracial et multiculturel. Toute cette diversité, c'est merveilleux. Bien entendu, leurs enfants – Noé et Évaëlle – iront à l'école dans un autre arrondissement. On devrait tous adhérer à la HALDE, tiens ! |
| | Posté le 24-03-2009 à 19:38:51
| D'où sort cet ulcère? De bourses pendantes pas très bendantes? D'amertune de franc boursier piraté en grand par quelqu'un qui faisait miroiter des intérêts à deux décimales et que l'on portait aux nues? Par un déçu d'un pays où l'on déclare rien sans mettre la main sur le coeur sur fond de bannière étoilée? Par la lumière? Par l'électro-choc de la réalité? Par l'avis unanime qui s'élève des 2 côtés de l'Atlantique? Par la gueule de bois donnée par le mythe de l'argent facile? On ne peut donc plus parler de notions objectives sans ouvrir la portes aux fantasmes puérils... Ma qué petit, soulage-toi, c'est important. |
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