Sujet :

La perversion

Ase
   Posté le 24-08-2006 à 14:04:51   

Verdad sur un post a dit: "La perversion vient de l'illusion de la connaissance qu'inculque la civilisation"


si la perversion provient de l'illusion de la connaissance, cela signifie que cette même illusion est ignorance. La civilisation est-elle ignorante ? La civilisation est-elle illusoire ?
Un peu a l'image d'un tracé de points distribués aléatoirement sur une feuille de papier est nommé habituellement hazard car l'on ignore les systèmes complexes de résonance neuroniques et détéministes.
On a nommé ignorance ou indeterminisme ce qu'on ne comprenait pas, a l'image des théologiens et croyants qui croient en un dieu où nomment dieu ce qu'ils ne comprennent pas, c le même processus psychologique. Ici on nomme illusion ce que l'on ne voit pas comme réel. Mais s'agit-il d'illusion ou d'acceptation ? La perversion vient-elle de l'illusion de la connaissance ou vient-elle de la non-acceptation de la connaissance. Chacun est libre d'y répondre et de prendre partie.
Si la civilisation était cause de perversion, alors a quoi bon défendre les valeurs de la civilisation ? a quoi bon de continuer de servir les interets de cette civilisation ? Si cette civilisation est ignorance et obscurantisme pourquoi cherche-t-on a y retrouver refuge ?
Mes parents sont venus d'amérique du sud ou j'y ai grandit car la civilisation occidentale européenne était de meilleur qualité pour mes études, cela est-il illusion ? perversion ? Mon père a laissé son entreprise composé d'une centaine d'ouvriers pour rien ? ma mère a laissé sa place de vice-présidente de l'Alliance française (dont ma grand mère en était la présidente) pour rien ?
Il y a des valeurs bonnes dans cette civilisation qui ne sont pas illusoires. La perversion que l'être humain cause provient de son refus de la réalité dans laquelle il vit. On invente des causes irréelles qui prennent le dessus sur nos vies, celles-ci genèrent des croyances que l'on essaye d'intérioriser comme moyen d'acceptation. Peut-etre que la se trouve une illusion ?
On rend responsable les autres de ce qui nous arrive. On accuse mais en réalité on se défent, on juge mais en réalité on se dénonce. On a tellement sué pour appendre certaines choses que les remettre en cause nous est pénible, insupportable, on va jusqu'a briser des carrières par jalousie et frénésie, car on accepte pas que ce que a quoi l'on croit est perverti, illusoire. Et au lieu de dénoncer, on prenanit sur nous-mêmes, peut-etre que notre regard différerait. Que notre vision pessimiste de la civilisation changerait et qu'on la rendrait meilleur pour nous et nos semblables.

Message édité le 24-08-2006 à 14:05:21 par Ase
Atil
   Posté le 25-08-2006 à 09:14:45   

Les civilisations ne créent_elles pas la perversion en décidant de ce qui est "normal" et de ce qui est "pervers" ?
Ce qui est considéré comme pervers dans une culture peut être considéré comme normal dans une autre.
PizzaMan
   Posté le 25-08-2006 à 14:53:36   

La connaissance n'a rien de pervers. C'est l'usage, ou plutôt son non usage qui est pervers.
Certains la dénigrent car elle leur échappe.
Ase
   Posté le 25-08-2006 à 22:02:29   

"La connaissance n'a rien de pervers"

---> la connaissance de quoi ?
Ase
   Posté le 25-08-2006 à 22:48:37   

mais quelle connaissance donne la civilisation ?
Elle nous donne des moyens, un savoir.
Verdad
   Posté le 27-08-2006 à 17:34:06   

Dans ton message, Ase, tu dis tout et son contraire:
On rend responsable les autres de ce qui nous arrive. On accuse mais en réalité on se défent, on juge mais en réalité on se dénonce. Et plus loin, tout à côté: On a tellement sué pour appendre certaines choses que les remettre en cause nous est pénible, insupportable, on va jusqu'a briser des carrières par jalousie et frénésie, car on accepte pas que ce que a quoi l'on croit est perverti, illusoire.

La deuxième partie prouve que tu partages complètement mon point de vue. La première partie n'est qu'une tentative de contre-argumentation.
Oui il existe des choses bonnes qu'apportent la connaissance. Mais ces choses bonnes sont culturelles.
Oui la connaissance est illusoire! Lorsque l'on meurt, notre connaissance meurt avec nous. Il ne reste que ce que à quoi nous avons participé.
A part de très rares exceptions, qui se comptent sur les doigts d'une seule main, les "grandes inventions" ne sont que des enchaînements d'acquis. Et puis ya un mec pas plus malin que les autres mais qu'est là au bon moment et tout le monde s'écrie: "C'est un génie"!!

Le savoir est collectif. La connaissance individuelle ne vaut pas un pet. Mais certains se gonflent comme des crapauds en parade parce qu'ils estiment avoir acquis beaucoup de connaissances, de savoirs...
Ils ont beaucoup lu, une ligne sur deux bien souvent, et se pensent au-dessus des autres.

Là nait la perversité. Car l'illusion de leur savoir fait gonfler leur ego et les rend inhumain. Ils acquierent le pouvoir non par travail mais par culot.
Ils promotionnent canapé à tour de bras, à tour de bite, et finissent par arriver là ou ils ont un peu de main mise. Et ils l'exercent, les bougres! Ils en usent et en abusent, hypnotisant les simples d'esprit, les paumés, les chômeurs et les petits enfants.
Ils attirent l'admiration et la jalousie, mais ne les craigent pas car ils sont devenus méchants.
Lorsqu'ils rencontrent un obstacles, ils doivent l'abattre. Vite! Et par tout les moyens.
Voilà ce qu'est la perversité issue de l'illusion de la connaissance.
Atil
   Posté le 27-08-2006 à 18:23:59   

Donc la perversité vient du fonctionnement de l'Ego.
PizzaMan
   Posté le 27-08-2006 à 18:27:51   

On dirait bien.
Ase
   Posté le 28-08-2006 à 23:34:43   

bah vi atil, qd on voit ce qui est pour ce que c'est bah ya pas de perversité ^^
mais des que l'introduit une déviation, cela deviens pervers ^^
Atil
   Posté le 29-08-2006 à 10:01:40   

Mais .. déviation par rapport à quoi ?
Voila le problème.
Quelle norme sert de référence.
Pyrame
   Posté le 31-08-2006 à 16:45:31   

A partir du moment ou une société a des valeurs bien définies, il me semble que ce qui est défini comme pervers, est ce qui ne respecte pas ces valeurs.

La notion de perversité est donc bien variable selon les moeurs.

Je risque d'être un peu cru, mais bon :

Il y a un post sur ce forum qui relate un viol commis par des enfants très jeunes. Ca nous parait pervers car cela va a l'encontre de nos valeurs. Il y a 10 000 ans, ca n'aurait rien eu de chocant. On pourrait considerer le viol comme quelquechose de normal, car c'est finalement ce qui pousse les animaux a la reproduction, et est donc inscrit en chaque male humain. Simplement, nos valeurs nous apprennent a renfrener nos pulsions lorsqu'on voit passer une jolie fille. Et c'est bien mieux ainsi
Atil
   Posté le 01-09-2006 à 12:54:21   

Ou alors on peut prendre la nature comme norme et non plus notre culture.
Existe-t-il encore de la perversité par rapport à la nature ?
Ase
   Posté le 01-09-2006 à 22:31:28   

"Mais .. déviation par rapport à quoi ?
Voila le problème.
Quelle norme sert de référence. "

---> tu recherches la mesure de ce qu'est un homme. Prent donc comme norme ce qu'est vraiment un homme: un véritable adulte: le sage.
Atil
   Posté le 01-09-2006 à 23:18:36   

Mais dans ce cas, tout homme qui n'est pas un sage est un pervers !
Verdad
   Posté le 02-09-2006 à 09:41:27   

La perversion n'est pas réservée aux non sages.
La perversion, dans son sens commun, c'est corrompre, détourner dans un sens négatif.
Par exemple, on peut dire que la rouille est une forme de perversion du métal.
Dans ce cas, la perversion est universelle. La rouille est naturelle, comme toutes les oxidations. On ne peut donc mettre en contradiction, dans la réflexion, nature et perversion.
Pyrame
   Posté le 02-09-2006 à 12:47:37   

Si on prend comme norme la nature, la perversité n'existe plus. Puisque tout les comportements susceptibles de se produire se produiront naturellement.


Je tiens a ajouter que tout tend a s'alterer, et ce naturellement

Message édité le 02-09-2006 à 12:48:48 par Pyrame
Ase
   Posté le 03-09-2006 à 14:07:13   

"Mais dans ce cas, tout homme qui n'est pas un sage est un pervers ! "

---> oui un pervers a differents degrés. Et la plus grande des perversions c'est de se nier soi-même (sa véritable nature) : le fameux et incompris "peché contre l'esprit saint".
Lorsqu'on voit en nous nos tendances, désirs, obsessions, contradictions, tu sais y reconnaitre ce qui est pervers de ce qui ne l'est pas.
Nichts
   Posté le 06-09-2006 à 13:05:38   

Atil a écrit :

Mais .. déviation par rapport à quoi ?
Voila le problème.
Quelle norme sert de référence.


Puisqu'on est dans la section "Psychologie", j'introduis ici la définition freudienne (très simplifiée) de la perversion, pour savoir comment vous la prenez en compte :
"la perversion est le détournement d'une jouissance de son objet original".

C'est une jouissance "déviante" par rapport à une norme prédéfinie d'ordre, je dirait, "naturel" - sans connotation ni culturelle ni morale, a priori.
Exemple: l'orgasme est la jouissance naturelle de la sexualité (prédéterminée par la reproduction de l'espèce); la jouissance de la maturbation est donc une perversion de la sexualité. De même, la jouissance de la violence recèle un détournement de la cible originelle.
PizzaMan
   Posté le 06-09-2006 à 15:05:46   

Je ne prendrais pas Freud en exemple, en tout cas.

Il a été réfuté à 90 % depuis longtemps. De plus c'est une époque où la religion pouvait même avoir de l'influence sur le raisonnement de cet homme. Ce n'est plus une référence, à mon avis.
Atil
   Posté le 06-09-2006 à 16:32:24   

Dans ce cas, tout ce qui est culturel est alors perversion. Car la culture cherche des plaisirs en déviant des besoins naturels. Ex : l'art de la cuisine.
PizzaMan
   Posté le 06-09-2006 à 16:52:04   

À mon avis ce qui est pervers, c'est l'excès contre-nature. Par-exemple, se prendre pour un sage ou un sage en devenir, parce qu'un beau jour on a lu un super bouquin.
Nichts
   Posté le 06-09-2006 à 22:51:45   

Pizza Man a écrit :

Je ne prendrais pas Freud en exemple, en tout cas.
Il a été réfuté à 90 % depuis longtemps. De plus c'est une époque où la religion pouvait même avoir de l'influence sur le raisonnement de cet homme. Ce n'est plus une référence, à mon avis.

Tu me fais rire Pizze, c'est précisément parce qu'il a démantelé les racines de la morale religieuse qu'il a été, au départ, la cible des critiques de la société bien pensante - et des milieux scientifiques confortablement installés. Ton "c'est une époque où la religion pouvait même avoir de l'influence sur le raisonnement de cet homme" ne s'applique-t-il pas à tous les penseurs depuis l'antiquité ?
Quasiment pas un penseur du 20è siècle ne s'est inspiré, à un moment ou à un autre, des enseignements de la métapsychologie freudienne, et l'évolution entière de la société occidentale en est impreignée. Maintenant, libre à quiconque de vouloir continuer à croire qu'il s'est trompé. Je n'ai jamais cessé de discuter avec quelqu'un parce qu'il est aveugle

Atil a écrit :

Dans ce cas, tout ce qui est culturel est alors perversion. Car la culture cherche des plaisirs en déviant des besoins naturels. Ex : l'art de la cuisine.

Mon terme "déviante" était mal choisi, j'aurais dû conserver "détournée".
Ce n'est qu'un exemple, mais en quoi la gastronomie détourne-t-elle de la jouissance du manger ?
Les arts n'ont jamais détourné l'homme de ses raisons de vivre que sont les besoins naturels, sauf à le rendre fou précisément - c'est à dire à le faire fuir la réalité dans la perversion qu'il en avait fabriquée. La perversion serait une sorte de fuite devant une réalité insupportable, insurmontable.

En quoi la culture détourne-t-elle l'homme de sa condition animale ? On en revient tjours à l'opposition controversée nature/culture. La culture est une valeur ajoutée qui n'a jamais détourné l'homme de la jouissance de ses besoins fondamentaux.
Sauf qu'en fait j'ai envie de cliver, caricaturalement, "la" culture en deux versants :
- le versant qui guide l'homme dans sa connaissance et le conduit peu à peu à accepter sa condition (au premier chef sa condition de mortel);
- le versant pervers qui, à l'opposé, continue à vouloir lui donner l'illusion qu'il a un sens en lui-même, en tant qu'individu, que son existence peut lui apporter la jouissance (ici et maintenant, ou bien demain comme le professent les religions). Les jouissances naturelles sont l'héritage d'une évolution spécifique (c.a.d. de l'espèce humaine, conditionnée même par les seuls gènes disent certains). Nous cherchons à inventer une jouissance "culturelle" individuelle, qui serait absolue puisque déconnecté de l'élan naturel de l'espèce, et nous sommes en train de nous perdre, dans tous les sens du terme.

~~

Mais là où je me perds sans doute, précisément, et où vous pouvez m'aider, c'est dans la caractérisation de ce second versant. Issu de l'évolution naturelle et culturelle de l'homme, il n'a rien d'antinomique avec elle. Il n'aurait donc rien de "pervers" puisque toute évolution reste d'ordre naturel.... ?

Pardon si je réfléchis en écrivant
PizzaMan
   Posté le 07-09-2006 à 00:58:42   

Que Freud se soit totalement trompé n'est pourtant pas une invention.

Il existe même un puissant ouvrage ultra-documenté «Why Freud was wrong» (Pourquoi Freud avait tort) de Richard Webster. Il y a une traduction disponible, aussi.

Ce livre est un fastidieux travail de synthèse, où l’immense recherche récente qui a décousu les légendes entrelacées de la soi-disant science freudienne et de Freud, mais place également la psychanalyse dans un contexte plus large qui nous permet de comprendre l'étiologie de la pensée et de son influence. Ce livre est une critique définitive dont il semble peu probable que la réputation de Freud et de la fausse science qu'il a inventée s’en remettent jamais.
Nichts
   Posté le 07-09-2006 à 09:56:41   

Je vais m'intéresser de près à cette "critique définitive", qui me semble suivre une démarche plus intéressante que nombre d'autres pamphlets critiques.

Convenons tout de même que s'il se confirme que, pour telle ou telle raison, l'édifice freudien est voué à disparaître des tablettes humaines (sauf à se résigner au "processus inévitable par lequel [Freud] fera sa place légitime dans l'histoire intellectuelle comme un penseur de la première importance" [Paul Robinson, cité par Webster]), ses traces dans l' "inconscient collectif" - qui n'est, pas plus que l'inconscient individuel, une création freudienne - ne sont, elles, pas prêtes de s'effacer...
flash
   Posté le 15-09-2006 à 21:34:16   

Le simple fait pour l'homme de penser est déjà une perversion puisque il quitte la conscience de la nature, celle de l'instinc animal !!!
Atil
   Posté le 16-09-2006 à 08:00:55   

Pourtant il doit bien y avoir des animaux qui pensent.
PizzaMan
   Posté le 16-09-2006 à 13:21:24   

Trop d'hommes réagissent, peu d'entre-eux pensent vraiment.
Certains sont esclaves des paroles qu'ils prononcent, mais peu sont maîtres de leurs pensées.
flash
   Posté le 17-09-2006 à 14:28:19   

Les animaux pensent-ils ou est-ce l'homme qui pense que les animaux pensent ?
http://etudesrurales.revues.org/document50.html

Beaucoup de savants pensent que les dauphins parlent un langage, comme nous.

Ce langage est composé de sifflements, d'aboiements, de miaulements, de cliquetis, et de toutes sortes d'autres sons très bizarres.

Les dauphins utilisent sans doute des sortes de "mots" et même une vraie grammaire !

Leur langage paraît très compliqué et jusqu'à présent, personne n'a encore réussi à le comprendre.
http://www.dauphinlibre.be/langue.htm

Pensons-nous toujours avec le langage ? Les êtres sans langage, le bébé humain avant 2 ans ou le singe par exemple, sont-ils capables de penser?

Les humains et les dauphins sont les seules espèces animales à avoir du sexe pour le plaisir et la capacité des dauphins à se reconnaître dans un miroir suggère la conscience de soi...

Nous sommes ce que nous pensons et attirons ce que nous désirons.

La maîtrise de la pensée n'est pas une chose spontanément acquise mais elle est le produit d'un entrainement. La maîtrise de la pensée se cultive, en commençant par savoir évacuer le stress...La maîtrise de soi et de ses pensées consiste à maîtriser ses émotions et ses impulsions.

Intelligence émotionnelle sur wikipedia !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_%C3%A9motionnelle

Brusquement, à vous lire tous et en me relisant, j'ai une furieuse envie d'appuyer le fonction "solution finale"; une chance que je la trouve pas sur l'écran !!!

Message édité le 17-09-2006 à 15:17:33 par flash
Atil
   Posté le 17-09-2006 à 17:52:43   

Les muets sont-ils capables de penser ?

jadis on les enfermait avec les fous car on croyait que ne pas savoir parler c'était forcément ne pas savoir penser.
PizzaMan
   Posté le 17-09-2006 à 20:39:36   

Quoi que... Il se trouve certains qui se taisent volontairement et tout démontre qu'ils n'ont pas vraiment réfléchis avant de se l'ouvrir à nouveau.
Verdad
   Posté le 17-09-2006 à 20:57:14   

Pizza Man a écrit :

Quoi que... Il se trouve certains qui se taisent volontairement et tout démontre qu'ils n'ont pas vraiment réfléchis avant de se l'ouvrir à nouveau.


Phrase qui mériterait plus d'explication, je trouve.
flash
   Posté le 18-09-2006 à 11:03:08   

Une citation s'impose en cet instant d'émotion intense !

Merci google...

"Parles si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence".(Euripide)

Message édité le 18-09-2006 à 11:05:27 par flash
hepta
   Posté le 28-09-2006 à 16:49:35   

ah j'aurais dit :
dieu t'a donné 2 oreilles et une bouche parcqu'il est plus important d'écouter que de parler...
ZaQieL
   Posté le 28-09-2006 à 17:12:27   

Pizza Man a écrit :

Trop d'hommes réagissent, peu d'entre-eux pensent vraiment.
Certains sont esclaves des paroles qu'ils prononcent, mais peu sont maîtres de leurs pensées.


La plupart des gens en sont encore restés au système limbique et explore très peu le néo-cortex. Suffit de constater le nombre de croyances encore présente.

ZaQieL
flash
   Posté le 29-09-2006 à 12:59:22   

Salut ZaQuiel.

C'est vrai que nous avons surtout des croyances concernant notre cerveau et peu de connaissances sur son fonctionnement !
Je vais donc m'y intéresser un peu plus. Merci pour la piste à suivre.

L'HOMME A UN CERVEAU OÙ LE NOUVEAU SE BÂTIT SUR L'ANCIEN.
Pour tout savoir sur notre cerveau reptilien et limbique ainsi que sur le Néocortex.
http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_05/d_05_cr/d_05_cr_her/d_05_cr_her.html

Le Cerveau sur wikipedia.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cerveau
Atil
   Posté le 29-09-2006 à 20:04:05   

L'ennui c'est qu'on a construit l'intelligence sur l'émotion et la croyance au lieu de détruire l'émotion et la croyance pour les remplacer par l'intelligence.
Alors c'est le bordel car les parties anciennes et nouvelles du cerveau peuvent entrer en conflit.
Verdad
   Posté le 29-09-2006 à 20:49:55   

Je pense qu'il ne faut pas mettre les croyances et l'émotion dans le même sac.
Ces deux notions font appel à deux causes différentes.
PizzaMan
   Posté le 29-09-2006 à 20:58:34   

Je pense qu'il faut mettre les croyances et les émotions dans le même sac.
Verdad
   Posté le 29-09-2006 à 21:06:58   

quelle est l'argutie?
PizzaMan
   Posté le 29-09-2006 à 21:44:42   

La même que la tienne.
Atil
   Posté le 30-09-2006 à 14:51:30   

Qu'est-ce qui nous pousse à croire certaines choses ?
L'amour ou la haine, la peur ou la colère, la joie ou la tristesse.
Sans l'émotion rien ne nous ferait tenir des choss pour vraies alors qu'on n'a pas de preuves.
PizzaMan
   Posté le 30-09-2006 à 15:27:58   

Dans le domaine de la connaissance, on dit que l'on sait ou qu'on ignore. Et dans le domaine des croyances, on dit que l'on a la foi. L'un fait appel à la raison, et l'autre à l'émotion.
Atil
   Posté le 30-09-2006 à 16:16:01   

Parfois aussi c'est la routine intellectuelle qui nous fait croire des choses. On a toujours entendu dire telle chose, alors on la tient pour vraie.
C'est la un processus qui se rapproche plus du fonctionnement de la partie instinctive ("reptilienne" que de la partie émotive du cerveau. Mac Lean décrivait en effet cette partie du cerveau comme celle qui nous faisait répéter sans cesse les mêmes actes, sans chercher à les comprendre ni à les améliorer.
PizzaMan
   Posté le 30-09-2006 à 17:16:14   

Mac Lean !? Le même qui a de drôles de théories assez new-age sur les bords ?

En considérant que les émotions sont situées dans le système limbique, on pourrait en déduire qu'on ne peut faire autrement que d'être influencés par nos émotions, peu importe nos actions, même dans la routine intellectuelle.
Atil
   Posté le 30-09-2006 à 18:09:37   

Tu dis ca parceque le système limbique est impliqué dans la mémorisation ?
PizzaMan
   Posté le 30-09-2006 à 18:15:05   

Je crois que c'est bien expliqué, ici --> http://www.ifgm.org/99-trois.htm

Mais Mac Lean y fait aussi allusion à 3 cerveaux, et ça me semble assez farfelu...
Atil
   Posté le 30-09-2006 à 18:21:46   

Disons que c'est schématique.
Atil
   Posté le 30-09-2006 à 18:22:36   

En tout cas ca correspond exactement à la division de l'homme en corps, âme et esprit, que l'on retrouve dans de trés nombreuses cultures.
PizzaMan
   Posté le 30-09-2006 à 18:26:13   

Voici ce que Mac Lean prétend au sujet du système limbique : Le système limbique est le cerveau des émotions. C'est le limbique qui sépare le monde en deux : en "j'aime" et en "je n'aime pas"


Dit autrement, il catalogue ce qui est vécu comme gratifiant (agréable) ou bien comme désagréable. Ce qui est agréable est enregistré comme à recommencer ou rechercher. Ce qui est désagréable est enregistré comme à éviter ou fuir.

Le cerveau limbique permet l'affectivité. C'est un héritage des premiers mammifères : il nous permet, comme nos lointains ancêtres, de nous occuper de nos enfants, d'avoir le sens de la famille et celui du clan. Il nous donne le sentiment du passé et préfère l'audition sur les autres sens. Mac Lean le compare à "un cheval sans cavalier".
PizzaMan
   Posté le 30-09-2006 à 18:29:37   

Les émotions appartiennent donc à notre type reptilien, tout ce qu'il y a de plus primaire. Finalement, nous sommes peut-être appellés à muter vers une forme évoluée, plus ou moins dénuée de cet aspect basique.
Verdad
   Posté le 30-09-2006 à 18:33:33   

Je trouve cette théorie plus que schématique, je dirais simpliste.
Une façon bien pratique d'expliquer l'incompréhensible, un peu comme une religion.
Atil
   Posté le 30-09-2006 à 18:49:50   

Nous avons déja évolué puisque notre néocortex a grossi énormément, nous permettant ainsi de développer notre intelligence. Mais le cerveau reptilien et limbique n'a pas disparu : il est toujhours la en dessous du néocortex.
PizzaMan
   Posté le 30-09-2006 à 18:59:31   

Ou bien, on mutera avec un cerveau débarrassé du limbique reptilien, ou sinon peut-être deviendra-t-il obsolète avec le temps, un peu comme c'est le cas avec l'appendice qui ne sert plus à rien.
Atil
   Posté le 30-09-2006 à 20:46:17   

L'ennui c'est que le système limbique est important pour la mémorisation, ne l'oublions pas.
PizzaMan
   Posté le 30-09-2006 à 21:03:18   

Je faisais évidemment allusion à la partie reptilienne dont on pourrait se passer.
Verdad
   Posté le 30-09-2006 à 21:12:17   

En voulant rentrer dans ce jeu simpliste, je dirais que la partie reptilienne est notre nature.
En ce cas, nous deviendrons effectivement obsolètes, et péririons au profit du reste de l'univers.

Mais ce n'est pas notre intérêt.
flash
   Posté le 30-09-2006 à 21:23:51   

Le "cerveau reptilien" est le siège des apprentissages inconscients et du "conditionnement". Eliminer le cerveau reptilien signifie que nous deviendrions insensibles à la publicité, aux sous-vêtements féminins, à la nudité lacive et à toutes stimulations d'ordre sexuel, à la peur du gendarme, à l'irrésistible atrait de ce forum et au plaisir de réagir aux posts qui s'y trouvent !!!

Mon Dieu, mais quelle horreur ce serait !!! Nous serions TOTALEMENT LIBRES de tout conditionnements.

Ce serait ignoble et monstrueux ! Excellent ce post sur la perversion ! Continuons !
Atil
   Posté le 01-10-2006 à 10:30:40   

Si nous n'avions pas de cerveau reptilien nous devrions tout faire consciemment.
Tous les actes que nous faisons machinalement devraient être recalculés en permanence. Ce serait chiant : il ne resterait plus de temps pour philosopher, créer ou inventer.
PizzaMan
   Posté le 01-10-2006 à 15:02:57   

Les bouddhistes purs et durs parviennent sans doute à se passer de leur cerveau reptilien, il me semble. Du moins leur but d'être en total contrôle de leurs émotions peut le laisser penser...
flash
   Posté le 01-10-2006 à 15:18:16   

Intéressante remarque Pizza Man.

Les émotions primaires impliquées dans la pathologie psychosomatique et leur implication en cas de stress permanent sont aussi liées au cerveau reptilien !

Ainsi, l’hyperactivité du cerveau reptilien (et du système limbique) et la déconnexion du néocortex serait la cause de la souffrance psychique !!!


Notre néocortex pourrait-il "calmer" les deux autres cerveaux ?

Il semblerait que oui ! Maintenant, il s'agit de savoir comment !

Amis bouddhistes, à vos claviers !!!
Verdad
   Posté le 01-10-2006 à 17:37:07   

Bien vu, admirable, beau, bon, brillant, caractéristique, considérable, distingué, éblouissant, éclatant, émérite, éminent, épatant, étincelant, étonnant, excellent, exceptionnel, extraordinaire, fameux, fin, formidable, frappant, glorieux, grand, haut, important, incomparable, insigne, intéressant, magistral, marquant, marqué, mémorable, notable, original, parfait, premier, prestigieux, rare, réussi, saillant, saisissant, signalé, singulier, spécial, supérieur, surprenant, transcendant, Pizza Man


On est étonné de voir que finalement, notre cerveau est séparé en trois partie, l'une commandant les autres, suivant finalement, une certaine humeur.
Atil
   Posté le 01-10-2006 à 17:37:40   

Pourquoi ne pas même déconnecter la partie du cerveau encore plus primitive ?
Ainsi tout devrait passer sous le controle de la conscience : marcher, respirer, digérer, avoir le coeur qui bat, etc ...
Je ne vois pas ce qu'il y aurait de pratique la-dedans. Quel boulot ca ferait de se concentrr sans cesse sur tout ca à la fois !