Sujet :

Le petit enfant en vous

Atil
   Posté le 06-09-2019 à 10:00:14   

Pensez-vous que le petit enfant que vous avez été existe encore quelque part en vous ?
TaoTheKing
   Posté le 06-09-2019 à 12:35:28   

Oui.
Atil
   Posté le 06-09-2019 à 12:41:14   

Dans une situation donnée, peux-tu, si tu le veux, resssentir ce que ressentirait cet enfant s'il était à ta place ?
TaoTheKing
   Posté le 06-09-2019 à 17:12:13   

Oulà!!!! alambiquée la question!! Trop pour mon neurone.

Mais je répondrais que ce n'est pas si je le veux. Cela peut se passer, mais c'est occasionnel, peut-être circonstanciel?
Atil
   Posté le 06-09-2019 à 18:21:30   

Par exemple, dans une situation donnée, je ressens telle ou telle sensation.
Mais je peux me demander : Si j'étais encore l'enfant que j'étais à 5 ans, comment réagirais-je à cette situation ?
La réponse me vient assez souvent.

Ou alors, je vois une BD dans une librairie et je me dis : Si javais encore 7 ans, cette BD me passionnerait.
Atil
   Posté le 06-09-2019 à 18:25:55   

Ou alors, en moins enfantin :

Quand j'étais ado, dans ma période romantique, j'aimais la poésie. Mais ensuite je suis devenu de + en + cérébral et je n'ai plus aimé du tout la poésie.
Mais il y a un mois, j'ai lu un poème dont le thème m'a replongé dans ma période romantique, et alors j'ai à nouveau ressenti l'amour pour la poésie que je ressentais quand j'étais ado.

Comme si la personnalité que j'avais jadis n'avait pas disparu, ne s'était pas transformée, mais avait subsisté quelque part dans mon cerveau, en étant simplement recouverte par ma nouvelle personnalité d'adulte.
TaoTheKing
   Posté le 06-09-2019 à 20:29:30   

Je ne me pose pas cette question. Je me contente de ressentir... ou pas.

La poésie est toujours présente en moi, depuis mon adolescence. Et je trouve que la poésie est cérébrale.
Atil
   Posté le 06-09-2019 à 22:15:56   

Quand on rentrait chez moi en passant par derrière, on montait un escalier puis on devait faire un écart à gauche pour éviter les épines d'un rosier.

C'était devenu une habitude et je faisais donc cet écart automatiquement, sans y penser, en arrivant en haut.

Ensuite, vers le milieu des années 90, mon père a coupé ce rosier.
Donc j'ai perdu l'automatisme de faire cet écart.

Et puis, un jour, il y a 4 ans environ, en montant l'escalier, j'ai refait cet écart de manière machinale.

Comment cet automatisme, que je croyais disparu depuis une vingtaine d'années, a-t-il pu revenir ?
C'était donc qu'il n'avait pas été effacé mais seulement enfoui au plus profond de mon cerveau.

Mon Moi des années 90 existe donc toujours quelque part.
TaoTheKing
   Posté le 06-09-2019 à 22:22:13   

Je pense que "ton moi" est toujours la même personne qui a accumulé des expériences, qui a cru en oublier certaines, et qui constate que les souvenirs sont empilés et non remplacés.
Atil
   Posté le 06-09-2019 à 22:42:56   

Rien n'est donc jamais effacé.

Il nous manque juste la méthode pour avoir accés aux souvenirs anciens.
TaoTheKing
   Posté le 07-09-2019 à 16:55:44   

Sauf dégénérescence, les souvenirs sont accessibles. Mais il faut des déclencheurs, sensitifs, olfactifs, émotionnels, etc...
Trump
   Posté le 07-09-2019 à 23:40:33   

Il existe selement de mémoire. Le temps l'a enterré.
Atil
   Posté le 08-09-2019 à 10:50:50   

Ce qui est enterré peut être déterré si on sait s'y prendre.

Ce qui est effacé, par contre, est perdu à jamais.
Milie
   Posté le 14-09-2019 à 13:43:03   



Atil a écrit :

Pensez-vous que le petit enfant que vous avez été existe encore quelque part en vous ?




Oui … Dans des instants, moments en contemplations..