Sujet :

Poly-amour

Atil
   Posté le 17-01-2020 à 19:34:55   

Le poly-amour vous semble-t-il une pratique possible à suivre ?

C'est à dire aimer plusieurs personnes en même temps, et permettre à celles-ci d'aimer également plusieurs autres personnes.
TaoTheKing
   Posté le 18-01-2020 à 13:33:47   

Y a t-il relation sexuelle ou non?
Atil
   Posté le 19-01-2020 à 10:33:43   

Tous les types de relations sont envisageables.

Peut-être que le poly-amour est possible avec certaines et pas avec d'autres ?
TaoTheKing
   Posté le 21-01-2020 à 20:26:41   

Tout est possible. C'est une question de durée.
Atil
   Posté le 21-01-2020 à 21:51:29   

Peut-être que l'amour se dilue quand on veut l'associer à plusieurs personnes.

Plus on a de personnes aimées et moins l'amour est fort pour chacune d'elles.

Mais ce n'est qu'une hypothèse...
Ansil
   Posté le 22-01-2020 à 17:46:56   

Atil a écrit :

Peut-être que l'amour se dilue quand on veut l'associer à plusieurs personnes. Plus on a de personnes aimées et moins l'amour est fort pour chacune d'elles.

Un parent qui a plusieurs enfants les aime (normalement) tous pareil, chacun fortement.
En amitié, il peut avoir des différences, aimer plus certains que d'autres mais le fait qu'ils soient nombreux ne va pas faire diminuer l'amour initial éprouvé pour chacun. Ce n'est pas parce que tu as un nouvel ami que tu aimeras moins celui que tu avais déjà. On peut aimer fortement plusieurs amis mais chacun pour des raisons différentes.
Aimer dans le sens être amoureux, j'ai peine à croire qu'on puisse l'être de plusieurs personnes sur la même période. C'est plutôt que si tu tombes amoureux d'une personne alors que tu as déjà quelqu'une dans ta vie, du coup tu n'es plus amoureux de celle-là qui alors devient "une ex". Tu peux l'aimer encore mais ça ne sera plus dans le sens amoureux. Enfin, je ne crois pas à la "dilution" (lol) qui consisterait à aimer chacune des deux à égalité, ce qui reviendrait à une tièdeur des sentiments pour chacune.
Atil
   Posté le 23-01-2020 à 11:24:34   

Ca dépendrait donc du type d'amour.

Mais si on se concentre sur l'amour envers ses enfants...

Un poisson qui peut pondre des milliers d'oeufs en un une fois, peut-il aimer ses enfants autant qu'une lionne qui n'a qu'un lionceau à la fois ?

Sans compter que les animaux qui font des milliers de petits, ne voient que quelques uns survivre et atteindre l'age adulte. Ils ne peuvent donc pas s'y attacher comme le ferait un animal faisant peu de petits mais dont la majorité survivent.
Ansil
   Posté le 23-01-2020 à 14:04:41   

Atil a écrit :


Un poisson qui peut pondre des milliers d'oeufs en un une fois, peut-il aimer ses enfants autant qu'une lionne qui n'a qu'un lionceau à la fois ?

Parce que tu crois qu'un poisson aime ses œufs ?
Pour les manger, oui, possible. Ils ne savent pas que ce sont leurs enfants. Cannibalisme aussi chez les crustacés, les gros crabes bouffent le petits qu'ils croisent.
"L'amour" pour sa progéniture ne tient pas du nombre, si un animal ne pond qu'un œuf et l'abandonne, il ne l'aime pas plus que celui qui pond des milliers.
Les oiseaux couvent, attendent l'éclosion, nourrissent les petits, plus tard leur donnent l'exemple de l'envol... On peut dire qu'ils sont bons parents, aimants admettons. Il y a pourtant une espèce d'oiseau connu dont la femelle pond un œuf dans le nid d'une autre espèce et elle ne s'en occupe plus.
Dans le monde animal, l'amour, au moins les soins apportés aux petits, tient du fait que les parents les élèvent. Même chez les mammifères, certains mâles zigouillent des petits (non d'eux) afin de pouvoir féconder leur mère.
Une lionne ne met généralement pas un seul petit au monde au bout de sa gestation. Le plus souvent, elle en a 3.
Atil
   Posté le 23-01-2020 à 14:27:15   

Chez certains poissons (j'ai oublié le nom), le mâle conserve les petits dans sa bouche pour les protéger.
S'ils trouvent de la nourriture, ils recrachent d'abord leurs petits, puis mangent, puis remettent leurs petits dans la bouche.
La manière dont ils se comportent montre que le mâle réfléchit à la manière de ne pas nuire à ses petits. C'est donc qu'il a développé une forme d'amour envers eux.
Pourtant je doute qu'il puisse les reconnaitre individuellement.

Si une femme avait 100 enfants, elle ne pourrait pas les reconnaitre individuellement. Si on lui présentait un enfant, elle ne pourrait peut-être même pas reconnaitre si c'est le sien ou celui d'une autre femme.
Quel genre d'amour développerait-elle alors envers eux et envers chacun d'entre eux ?


Edité le 23-01-2020 à 14:30:51 par Atil


Ansil
   Posté le 23-01-2020 à 18:28:36   

Atil a écrit :

Si une femme avait 100 enfants, elle ne pourrait pas les reconnaitre individuellement. Si on lui présentait un enfant, elle ne pourrait peut-être même pas reconnaitre si c'est le sien ou celui d'une autre femme.
Quel genre d'amour développerait-elle alors envers eux et envers chacun d'entre eux ?

Des milliers je ne dirais pas mais cent, si. Par exemple un prof peut avoir une centaine d'élèves répartis sur plusieurs classes. Je ne dis pas qu'il va tous les aimer, les aimer à égalité, mais il les connaît et les reconnaît.
Atil
   Posté le 24-01-2020 à 11:04:47   

Ca m'est arrivé, durant une année scolaire complète, d'être incapable de retenir un seul nom de mes camarades de classe (ils devaient être une trentaine).
Pourtant l'année d'avant et l'année d'aprés je n'avais pas de mal à connaitre les noms de tous.
C'était une sorte de blocage psychologique : J'avais décidé que je n'aimais pas cette classe. Car, pour une raison que j'ignore, on m'avait changé de "filière", on m'avait séparé de mes copains pour me mettre dans une autre classe en compagnie d'élèves inconnus.
On reconnait facilement ceux qu'on aime.
On ne reconnait pas ceux qui nous indiffèrent ou que l'on rejette.
Par contre je pense que l'on reconnait également facilement ceux que l'on déteste.
TaoTheKing
   Posté le 27-01-2020 à 21:16:31   

Des parents qui ont plusieurs enfants ont leur favori(te).

Toujours. Leurs dénégations ne sont qu'hypocrisie.
Atil
   Posté le 27-01-2020 à 22:17:32   

Il y a une solution à ça : N'avoir qu'un seul enfant
Ansil
   Posté le 28-01-2020 à 08:27:42   

Atil a écrit :

Il y a une solution à ça : N'avoir qu'un seul enfant

C'est mon cas mais, pour moi, c'était afin de ne pas contribuer à l'augmentation humaine planétaire.
Atil
   Posté le 28-01-2020 à 09:43:54   

Moi j'ai fait mieux : pas d'enfant du tout.

Ainsi je participe à la décroissance de l'humanité
Ansil
   Posté le 28-01-2020 à 12:22:09   

Atil a écrit :

Moi j'ai fait mieux : pas d'enfant du tout.

Ainsi je participe à la décroissance de l'humanité

N'en faire qu'un contribue aussi à la décroissance car, pour le remplacement, cela ne revient qu'à une demi-personne par parent. Ne faire aucun enfant vaut parce que certains en font plus que deux. Mais si les jeunes deviennent très inférieurs aux vieux en nombre, qu'on aille pas hurler contre l'augmentation de l'âge de la retraite, puis la faible pension de retraite.
Enfin, le nombre d'enfants n'est calculé ni par couple ni par homme mais par femme.
TaoTheKing
   Posté le 05-02-2020 à 21:22:29   

Ansil a écrit :


Enfin, le nombre d'enfants n'est calculé ni par couple ni par homme mais par femme.


Encore une preuve du déclassement que subissent les hommes.
Ansil
   Posté le 06-02-2020 à 15:54:39   

TaoTheKing a écrit :

Encore une preuve du déclassement que subissent les hommes.

C'est parce que "maman sûr, papa peut-être"
Atil
   Posté le 06-02-2020 à 20:20:38   

Mais, grace aux tests génétiques, cette époque est révolue
Ansil
   Posté le 06-02-2020 à 20:41:15   

Réfléchissez un peu, les mecs, avant de dire des conneries. Vous ne savez pas forcément combien d'enfants ignorés vous avez peut-être.
Le compte de naissances ne peut pas être par personne, homme et femme, ça ferait le double. Le comptage par femme est évidemment le plus sûr, au moins le plus simple.
Atil
   Posté le 06-02-2020 à 21:54:03   

Ce qui compte c'est le nombre de naissances (et de morts) par an.
On voit ainsi si la population totale augmente ou pas.
Ansil
   Posté le 06-02-2020 à 22:47:24   

https://www.worldometers.info/fr/
Atil
   Posté le 07-02-2020 à 10:16:31   

On dit "Faites l'amour pas la guerre."

Je me demande si on ne devrait pas faire l'inverse.

Il y a trop de naissances et pas assez de morts.
Ansil
   Posté le 07-02-2020 à 13:49:10   

Je poursuis dans le hors sujet du thème initial afin de mettre les points sur les i à propos des derniers messages.
Lorsque l'on parle du nombre d'enfants à voir "par femme" cela concerne l'augmentation incessante et inquiétante de la population humaine.
Il est souvent dit que certains hommes font beaucoup trop d'enfants car ils sont polygames. Or, si un homme a eu huit enfants avec quatre femmes, en ayant fait deux à chacune, et que, par ailleurs, chaque femme n'a pas eu d'autres enfants d'un autre homme, on reste sur le simple renouvellement de la population.
Cela peut même être en dessous.
Pourtant, si cet homme aux quatre femmes n'a finalement eu que six enfants en tout, on dira quand même que c'est quatre de trop ! Or, non.
Lorsqu'un homme sans enfant se met en couple avec une femme qui en a déjà deux, s'il lui fait un de plus pour en avoir un de lui, là on dépasse le simple renouvellement.
Le nombre d'enfants qu'un homme peut avoir est sans importance, c'est la femme qui ne doit pas avoir plus de deux.
Par rapport à il y a une à deux générations, les naissances sont en baisse partout dans le monde. Dans certains pays, ellles sont encore nettement au-dessus de deux en moyenne par femme mais il y a malgré tout une baisse générale grâce à l'augmentation de la scolarisation des filles.
Dans les pays où les naissances sont pile sur la moyenne de deux enfants par femme ou un peu en dessous, la population continue pourtant d'augmenter ! (en elle-même, sans compter l'immigration).
Pourquoi la population d'un pays augmente alors même que le nombre des naissances est de moins de deux par femme ?
La réponse est, bien sûr, parce que les gens vivent aujourd'hui beaucoup plus longtemps qu'il y a quelques décennies.
La solution pour réduire la population mondiale n'est pas de diminuer encore le nombre des naissances quand elles sont déjà sous deux par femme - à la fin, il n'y aura plus que des vieux puis plus personne - mais que la femme ait son premier enfant à un âge plus avancé qu'autrefois et qu'aujourd'hui encore.
Encore beaucoup de femmes aujourd'hui craignent que quelques années d'attente avant d'envisager d'être enceintes les mènent au bord de la ménopause ou autre problème de stérilité. Au cas où, elles essaient d'avoir un enfant très jeune et, le plus souvent, ça marche !
Dans nos pays développés, la femme est en moyenne plus âgée qu'autrefois lorsqu'elle met son premier enfant au monde. En France c'est, je crois, autour de ses 27 ans. Si la population continue d'augmenter malgré ça, c'est que c'est encore trop tôt.
C'est toujours dans les mentalités qu'à partir de 30 ans c'est tard pour faire un enfant et qu'à partir de 35 c'est carrément trop tard (malgré l'exemple des actrices, perçues excentriques, qui ont leur premier et unique enfant à 40 ans et plus).
Bien sûr, lorsque le premier enfant arrive relativement tardivement dans la vie d'une femme, moins elle court le risque d'avoir une ribambelle.
Si, malgré tout, elle a plus de deux enfants, cela prète moins à conséquence pour l'augmentation générale de la population que d'avoir son premier à 20 ans et même s'il reste unique.
Parce que renouveler une population c'est remplacer les gens qui sont morts !
Atil
   Posté le 07-02-2020 à 14:00:51   

De toute façon, nous sommes déja de trop sur terre.
Car lorsqu'on dit que notre planète pourrait nourrir bien plus de personnes encore si on répartissait mieux les ressources, on oublie un détail : Il n'y a pas que les hommes sur terre.
Il ne suffit pas de répartir équitablement les ressources entre les hommes mais également entre les hommes et les animaux.
Ansil
   Posté le 07-02-2020 à 15:53:58   

Bien sûr que notre nombre devrait diminuer mais cela ne passe pas que par la diminution des naissances mais aussi par un plus grand écart d'âge entre les générations.
Autrefois les enfants avaient des grands-parents jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge adultes ; ils n'avaient pas connu leurs arrière-grands-parents, morts avant leurs naissances. De nos jours, de plus en plus d'enfants naissent alors que leurs trisaïeux sont encore vivants !
C'est cette mentalité d'être mère très jeune qu'il est urgent de changer.