Sujet : Pour qui aime le thé... | | Posté le 02-11-2005 à 07:23:29
| J'ai organisé un espace chez moi, tout un étage pour entreposer et classer les différentes variétés de thés. Tout est classé par nom et par date, bien étiquetté. Il y a peu de lumière et l'humidité est contrôllée sur tout l'étage, vu la grande quantité stockée ici. Les thés verts sont ceux que j'épuise le plus. Il y a aussi pleins d'étagères d'épices et de mélanges d'épices que j'ai rapportés lors de mes nombreux voyages, pour mon boulot en restauration. On peut classer les thés au moins en 6 familles, soit les thés verts et noirs de Chine, les thés fumés, les Oolongs ou semi fermentés, les thés sombres, et les thés blancs. Sans compter les mélanges et les thés du monde qu'on retrouve un peu partout. Pour le thé vert, je conseille un GYOKURO HIKARI, un thé vert japonais. Je l'aime pour son goût fruité. Dans la catégorie des thés blancs, je préfère le Bai Mu Dan, au goût de noisette et de châtaigne... Pour plus de renseignements, je suggère le site suivant : http://www.palaisdesthes.com/fre/index.cgi Zig Moi et ma copine on mélange un thé brézilien (qu'on a acheté une année sur le marché de Noël de Châtelet) avec du ginseng (acheté à Tang Frère ou Paristore, je sais plu). Ensuite on sucre légèrement avec une une cuilléré de miel. Super bon. Atil Les taoistes et les bouddhistes zen avaient fait de la voie du thé un evéritable voie spirituelle. En fait je crois que les orientaux sont capable sde transformer nimporte quoi en voie spirituelle. La spiritualité peut être dans tout : c'est juste la manière de penser qui compte. cebe hmmm .. merci PizzaMan. Le lien suggéré est plein d'informations utiles. Telle sur le thé vert qui a une action bénéfique sur le mauvais cholestérol ... heuuu .. enfin qui a une influence sur le cholestérol .... ... oooops .. qui le combat, quoi! .. et c'est scientifique, en plus. ici -------------------- Les lumières qui nous sont accordées sont si nombreuses que, même en le voulant, nous ne pourrions les gâcher toutes. Une ici floriane recette frisson : dans votre cup of tea, rajouter le mélange d'épices suivants : canelle, cardamome, gingembre, clous de girofle, poivre noir. la canelle étant la plus grande proportion. c'est une recette ayurvédique que j'aime bien. en tout cas le matin ça réveille !! Fee des Arts J'aime le thé.....vers 4 heures.......au travail Atil Adresses pour ache-thé du thé en ligne : http://www.delicias-latinas.com/sommaire.htm http://www.la-route-des-comptoirs.com/the-bio/index.html http://www.rhea-vitalite.com/ http://www.admirable-tea-boutique.com/ http://www.floriage.com/ -------------------- ...à mon humble avis. Pizza Man 1- Zhong 2- Pot à thé 3- Cuillère à thé 4- Petite cuillère à thé 5- Poubelle de table 6- serviette 7- Bouilloire 8- Boîte à thé La préparation du thé en zhong On prélève deux grammes de thé dans la boîte à thé (8) avec la cuillère à thé (3), puis on met le thé dans le zhong (1), avant de verser de l'eau froide pour ne pas brûler les feuilles. Verser ensuite l'eau bouillante provenant de la bouilloire (7) et vider immédiatement dans la poubelle de table (5) avant que le thé n'infuse, ceci pour rincer et hydrater les feuilles. Ensuite, on sent le parfum directement dans le zhong et sur le couvercle, qui retient parfaitement les parfums. On prépare maintenant l'infusion qui sera bue. Remettre la même quantité d'eau froide que précédemment puis l'eau chaude. Laisser infuser la durée nécessaire selon le type de thé, de 30 secondes à quelques minutes pour les thés verts, quelques secondes pour les thés bleu-vert. Par la suite on vérifie la qualité de l'infusion en remuant le thé avec le couvercle du zhong. Boire directement dans le zhong en utilisant le couvercle comme filtre ou verser le thé, en filtrant de la même manière, dans le pot à thé (2) qui servira à répartir l'infusion dans les tasses des différents convives. Atil Préparation du thé Gong-Fu L’art du thé en Chine est appelé Cha-Tao (la voie du thé) et la cérémonie s'appelle Cha-Yi mais on parle bien souvent aussi pour dénommer la cérémonie du thé de Gong Fu Cha. Il faut noter que ce n'est pas une cérémonie comme le chanoyu japonais mais une méthode : Le mot Gong-Fu (Kung-Fu) ne s'applique pas seulement aux arts martiaux mais à toutes les activités qui nécessitent du temps et des efforts pour les maîtriser, qu'il s'agisse d'entraînements physiques taoïstes ou d'une forme méticuleuse de préparation de thés fins. Gong-fu désigne «l'art d'agir avec application»; il signifie patience, persévérance, entraînement. La plupart des amateurs de thé Gung-Fu vivent au sud de la province de Fou-kien et au nord de la province voisine du Kouang-tong. Les thés wulongs / oolongs (thés semi-fermentés. Ex : Ti-kwan-yin) nécessitent une eau très chaude pour libérer leurs arômes. La préparation en Gong-Fu Cha leurs permet la meilleure préparation qui soit. Le service complet (chá-jù) se compose de : -Une toute petite théière (chá-hú) de 20cl en terre de Yíxìng (capitale de la poterie chinoise, située dans le Jiangsu), dont la matière poreuse et riche en silice retient très bien la chaleur et se charge rapidement des parfums du thé. (Yíxìng-hú = "théière de Yixing" (10)-Une bouilloire(Zhi-shu-qì) contenant l'eau chaude, posée sur un réchaud à alcool ou à charbon pour maintenir la réserve d'eau à température. (7)-Une cuillère longue aux bords relevés (chá-zé) servant à prendre le thé dans sa boîte. (11)-Une boîte (chá-guàn) contenant le thé. (2)-Un bateau à thé (chá-chuán) grande soucoupe en terre dans laquelle la théière baigne dans l'eau chaude, afin de la maintenir à température pendant l'infusion. -Une plateforme / plat à thé ou un plateau (chá-pán) dont la partie supérieure est composée de lattes permettant à l'eau de s'écouler dans la partie inférieure faisant office de récipient, ou une plateforme / plat à thé (cha-chen) peut remplacer le bateau à thé (et la cruche / crachoir). (3)-Une cruche / crachoir (chá-hai) dans laquelle on verse le thé une fois infusé, à travers une sorte de passoire à tamis très fin (chá-lòu), de manière à vider la théière au moment idoine pour obtenir le temps d'infusion voulu. (5)-Une tasse haute à col étroit (wén-xiang-bei) dans laquelle on verse un peu de thé pour le sentir. Elle est disposée sur le devant du plateau. (4)-Une petite tasse basse simple (chá-bei), généralement sans anse, qui reçoit le thé du chá-hai. Elle est à intérieur blanc, de préférence, pour apprécier la couleur du thé. Cette tasse, appelée aussi Pin Min (tasse à goûter), est disposée juste derrière la tasse Wen-xiang. (9)-Un gros récipient / poubelle de table (chá-yú/ shu-yú) servant à recevoir l'eau du chá-chuán une fois l'infusion achevée. C'est un pot faisant office de poubelle de table. (8)-Une aiguille longue (chá-chí) permettant d'attraper les feuilles dans la théière et de la nettoyer. Préparation rituelle : Après que l'on a vigoureusement attisé le feu, la bouilloire est posée directement sur le charbon de bois ou sur un trépied bas de métal planté dans les charbons. Une fois que l’eau est frémissante et non bouillante, la verser dans la théière que l’on aura disposée préalablement dans une sorte de grand plat nommé bateau à thé et qui sert à recueillir l‘eau de rinçage. Replacer le couvercle de la théière et vider cette première eau de rinçage dans la cruche. Remplir la théière à moitié de feuilles de thé wulong avec la cuillère à thé.(Cette proportion de thé par rapport à l'eau peuvt sembler énorme mais l'eau ne repose sur les feuilles qu'un très court instant avant chaque service.) Verser un peu d’eau froide sur les feuilles, puis de l'eau frémissante, juste de quoi les recouvrir afin de les rincer, et replacer le couvercle. Bien que l'eau versée soit presque bouillante, sa température baisse immédiatement de quelques degrés lorsqu'elle est dans la théière chauffée car la quantité est très petite. Vider immédiatement l’eau dans la cruche : le thé doit être juste hydraté sans commencer à infuser. Cela s'appelle " laver les feuilles " Transvaser l’eau de la cruche dans les tasses (Wen-Xiang-Bei et Cha-Bei) pour les réchauffer. S’il reste de l’eau dedans, la vider dans le bateau à thé autour de la théière et vider les tasses elles aussi dans le bateau à thé. Remplir la théière d’eau chaude (en tenant son couvercle avec la main libre) jusqu’à débordement afin de chasser l’écume. À partir de maintenant, l’infusion doit durer 10 secondes environ. Refermer la théière et l’arroser avec la bouilloire pour la chauffer, sur le couvercle. L’eau va rentrer par le petit trou du couvercle et déborder par le bec. Arrêter alors d’arroser. Attendre que le thé soit infusé ; pour cela, observer l’eau à la sortie du bec : elle forme une goutte bombée. Le thé sera infusé lorsque cette goutte sera rentrée à nouveau dans le bec d’un petit centimètre. Saisir la théière par l’anse, frotter son fond sur tout le pourtour du bateau à thé, afin d’essuyer l’eau qui y figure pour ne pas qu’elle aille dans la cruche. Verser alors l’infusion dans la cruche en retournant la théière et laisser égoutter celle-ci complètement afin d’éviter que de l’eau ne reste dedans et ne rende la prochaine infusion trop forte. Pendant ce temps, vider les tasses de leur eau et vider le bateau à thé dans le gros récipient : c’est important, car replacer la théière dans l’eau du bateau, c’est prendre le risque de voir apparaître une trace sur l’extérieur de la théière. Verser le thé infusé dans la tasse haute Wen-xiang. La recouvrir avec la tasse basse Pin-Min. Mettre les deux pouces sur le haut de la tasse basse et le majeur et index sur la tasse haute afin de retourner l’ensemble. Le thé se trouve alors dans la tasses basse, la main gauche tient la tasse basse et la droite la tasse haute. On retire alors délicatement la tasse haute en la faisant tourner vers le haut. On apporte ensuite la tasse haute près de son nez pour humer et ainsi découvrir le parfum résiduel du thé. L’odeur va changer plusieurs fois au cours des secondes qui vont suivre. Certaines odeurs sont très fugaces et ne durent que quelques 3 à 4 secondes. Après avoir posé la tasse haute, on déguste maintenant le thé dans la tasse basse. Il se boit relativement rapidement (généralement en trois gorgées), car refroidi, le thé n’a plus le même goût. Ne pas hésiter à revenir humer la première tasse. Le thé préparé de cette façon est assez fort et l’on doit le savourer en très petite quantité comme une liqueur. Selon la variété de thé, on pourra renouveler plusieurs fois l’infusion selon le même procédé. Les premières infusions peuvent ne durer que quelques secondes, les dernières plus d'une heure pour certains thés. On ne rincera plus alors la théière et les feuilles, déjà humidifiées. Les tasses sont également déjà chaudes, inutile a priori de les réchauffer. Lorsque c’est terminé, on videra à l’aide de l’aiguille la théière de ses feuilles dans le bateau à thé afin de pouvoir observer les feuilles maintenant réhydratées. Où boire le thé en Gong Fu Cha ? -au Cha Yuan à Lyon ou Clermond-Ferrand -à la Maison des trois thés, à Paris -au Panoï à Nice 1. remplir d'eau la bouilloire électrique 2. la brancher 3. choisir un sachet dans la boîte à thé amoureusement fabriquée par maître Mahrid'zébbé 4. déposer le sachet dans une grande tasse 5. coincer le fil du sachet dans la anse de la tasse pour que le petit papier n'infuse pas avec le thé 6. verser l'eau bouillante sur le sachet en veillant que le fil reste bien à sa place 7. laisser infuser 2 minutes - 3' selon les cas 8. sortir le sachet 9. serrer le sachet pour en extraire la liqueur 10. goûter 11. rajouter de l'eau froide si trop fort ou trop chaud et si soif intense 12. boire sinon, j'aime bien la poésie et le cérémonial que vous décrivez, là, Atil et PizzaMan ... je dois être assez hédoniste pour l'apprécier, mais c'est le savoir faire et le temps qui me manque .... -------------------- Les lumières qui nous sont accordées sont si nombreuses que, même en le voulant, nous ne pourrions les gâcher toutes. Une ici on fait quoi dans ce cas là, on infuse quand même? Pffff, désolée, vaut mieux que j'aille dormir. Bien que le café, c'est rudement bon. |
| | Posté le 06-05-2007 à 21:42:57
| up ! |
| | Posté le 07-05-2007 à 20:59:51
| Tiens, demain, on a planifier de se faire un thé avec la menthe qu'on a planté avec les filles Joli updating ! |
| | Posté le 07-05-2007 à 22:56:21
| Joli planning, plutôt. |
| | Posté le 16-05-2007 à 09:50:03
| Très intéressant ton article Pizzaman, J'en connais quelques-uns un si cela vous dit de les goûter, je ne sais pas si vous pouvez le trouver sur paris ? J'en ai un que je préfère particulièrement - Le thé des moines (tibétain). L'autre plus parfumé, il y a des fleurs d'hibiscus dedans - Cité Interdite. Bonne journée |
| | Posté le 16-05-2007 à 12:36:20
| Le thé à l'hibiscus c'est du "karkadé" , une boisson traditionnelle d'Égypte, du Soudan et d'Éthiopie. On l'appelle aussi "thé rose d'Abyssinie" ... mais je n'en rafole pas. Le thé des moines on en sert dans le restaurant Népalo-Thibétain Sughar Matha, à Paris dans le 15ème ... mais je n'en ai pas encore gouté depuis le temps ou j'y vais. Par contre j'y ai gouté le fameux thé thibétain au beurre de yack salé. |
| | Posté le 16-05-2007 à 22:12:13
| Le fameux thé thibétain au beurre de yack salé. Alors raconte ! Est ce bon ? |
| | Posté le 16-05-2007 à 23:14:54
| Ca ressemble plutôt à de la soupe. Oui, c'est ca : Si on veut l'apprécier, il faut le boire en se disant que c'est de la soupe et non pas du thé. |
| | Posté le 17-05-2007 à 01:33:01
| Ça a l'air franchement dégueu ce truc-là... |
| | Posté le 17-05-2007 à 07:39:47
| Comment ? Tu as un resto asiatique et tu n'y sers pas de thé thibétain !? |
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