Sujet :

Le principe de précaution, gestion des risques?

TaoTheKing
   Posté le 19-04-2010 à 11:15:36   

Je suis ébahi par le principe de précaution:
Dépenses astronomiques pour une grippe moins dangereuse que la saisonnière, aéroport fermé à cause d'un pore ouvert de la terre, paralysie du pays au moindre flocon de neige, mise en place de dispositifs épuisants pour les hommes pour un coup de vent, j'en passe.
Ce fameux principe de précaution n'est-il pas en train de nous asservir au lieu de nous servir?
N'est-il pas en train de faire de nous des pleutres assistés, battant leurs pauvres ailes au moindre froncement de sourcil?
La gestion des risques est une chose essentielle, mais faut-il mettre en place un principe de précaution normalisé ou une ou deux organisations prennent les décisions pour tout ou partie de la planète par rapport à des estimations numériques, sans tenir compte des "gens de terrain"?
Le principe de précaution n'est-il pas en train de nous fragiliser?
Atil
   Posté le 19-04-2010 à 13:05:53   

Pensons un peu à ce que devient un petit enfant que sa mère empèche de prendre le moindre risque : Il n'apprend rien de la vie.
tayaqun
   Posté le 19-04-2010 à 19:40:43   

C'est une ânerie car on ouvre le parapluie, on met sa ceinture, on porte des bretelles et on met un parachute tout à la fois.
Le principe fondateur du droit: "toutes personne doit réparer les dégâts occasonnés directement ou indirectement ect." est suffisant et répondait à lui seul aux besoins Aux juges d'appréciaient les marges...
martiko
   Posté le 19-04-2010 à 22:13:15   

tu es comique Tao , tu fais partie des gens qui étaient ceux qui hurlaient le plus fort lors de la canicule.
Le virus H1N1 est le frère de la grippe espagnole (entre 40 et 60 millions de morts dont environ 2 millions en France).
Même si les chiffres sont contestés il resteront énormes, alors c'est vrai il a raison Tao : pourquoi soigner c'est moins cher de laisser crever.
martiko
   Posté le 19-04-2010 à 22:16:31   

tu n'as pas choisi le bon exemple, mais puisque tu le veux on dira que Pasteur était super-crétin! Content ?
thersite
   Posté le 20-04-2010 à 20:18:19   

Je trouve qu'on doit pouvoir critiquer le gouvernement pour une chose et son contraire. C'est le dernier droit de citoyen qu'il nous reste.

Premier principe:
Le gouvernement devrait prendre ses risques, dont celui de se faire battre à la prochaine élection par des électeurs de mauvaise humeur.
Pourquoi sont-ils de mauvaise humeur ? parce que c'est leur droit, que cela pourrait aller mieux et que les politiques sont mauvais, toujours, c'est une autre principe .

Deuxième principe :
Le gouvernement doit veiller à la sécurité du citoyen et lui laisser faire ce qu'il veut. Un citoyen doit etre libre de prendre des risuques et de se tuer, mais le gouvernement doit veiller que les familles n'aient pas à souffrir de la mort d'un proche.

Troisième principe :
Un gouverment ne doit pas faire de dépenses mal à propos et veiller à l'équilibre des comptes en diminuant la pression fiscale et en portant secours à toute la misère venue se réfugier en France, pays de liberté et des droits de l'homme. A créer des postes de fonctionnaires suivant les besoins nombreux.

Quatrième principe:
Le gouvernement doit respecter la volonté des électeurs et s'en remettre aux experts, bels esprits et grandes ames pour prendre des décisions et surtout tenir compte l'opinion des corps constitués,conseil d'état, conseil de l'Europe, comités d'éthique et de sages, rédactions en chef des journaux, radios et télévisions ainsi que d'institutions respectables comme les franc-maconneries, le Crif,les associations musulmanes, minorités sexuelles et autres.

Cinquième principe:
Le gouvernement doit expliquer sa politique, tenir compte des critiques et obtenir un large consensus avant de prendre une quelconque décision. Ceci ne doit pas l'empécher d'être ferme et se faire respecter tout en respectant lui-mème la liberté de chacun.

Sixième principe :
Le gouvernement doit procéder à une large décentralisation, diminuer les niveaux locaux tout en rapprochant l'administration du citoyen; Donner les moyens aux niveaux locaux de fonctionner et de faire du clientélisme électoral.
D'un autre coté, il doit se montrer plus coopératif au niveau européen, respecter les décisions du parlement européen et des divers conseils européens et internationaux peuplés d'experts, prendre les devants et montrer l'example, mème si cela doit nous couter et que nous ne sommes pas suivi. L'honneur sera sauf.

Septième principe:
Le gouvernement doit intervenir dans le monde partout où c'est nécessaire tout en diminuant les dépenses militaires, retirer la présence militaire française là ou elle risque d'etre mal comprise des populations. Il doit respecter les gouvernements des pays tout en ne les laissant pas faire quand ils exploitent et maltraitent leurs citoyens et les étrangers présents dans ces pays. Mais nous devons pas intervenir chaque fois qu'un Français ou une société française a des difficultés avec les fonctionnaires et juges corrompus de ce pays.

Huitième principe :
Les ministres du gouvernement devraient vivre pauvrement pour monter leur intégrité et ne pas susciter la jalousie de leurs concitoyens, et mème si l'expérience a prouvé que ce n'est pas possible de l'apaiser, ils doivent faire encore plus.

Neuvième principe :
Un président et ses ministresdoivent toujours se montrer respectueux et obséquieux vis à vis de tous, et mème, et surtout si ceux-ci se comportent comme des goujats et des malappris, c'est leur droit.

Dixième principe:
Le gouvernement ne doit pas défendre son bilan , il doit laisser seul juge le public, les médias, l'opposition constructive et toutes les officines de désinfirmation et de lancement de bobards.


Il y en a encore plein d'autres, dont celui d'augmenter les impots par avance pour permettre à l'opposition arrivée au pouvoir de respecter ses promesses électorales et de satisfaire ses clientèles électorales. Pomper sur ces patrons responsables de la désindustrialisation du pays ne seraient pas une mauvaise chose, au moins le pauvre peuple serait satisfait un moment jusqu'à la prochaine récrimination qui ne saurait tarder.
thersite
   Posté le 20-04-2010 à 20:36:51   

Bien entendu, si les experts se trompent ou sont acheté, le gouvernement doit se monter vigilant et particulièrement lucide. Il doit aussi laisser le court terme à l'opposition et à la malveillance des médias et avoir une vision d'avenir à long terme et donner à la France et aux Français et étrangers résidents ou appellés à résider en France par la logique des flux migratoires un grand projet pour le long terme en n'hésitant pas à faire les sacrifices nécessaires sur le court terme (Un gouvernement de droite qui doit se sacrifier por préparer l'avenir à un gouvernement de gauche, c'est un article du Monde tout craché). Enfin ce l'était car je ne lis plus le Monde, ni guère de quotidiens et d'hebdos depuis longtemps. Je les ai assez lu dans ma jeunesse pour connaitre leurs musiques, c'est aussi vrai des journaux télévisés et le moins possible, les journaux radios. J'essaie de connaitre les évènements, tout en essayant de me dispenser de leurs commentaires.
TaoTheKing
   Posté le 20-04-2010 à 20:48:53   

La connaissance d'un risque ne veut pas dire qu'il ne faut pas le prendre.
Mais pour moi, je ne mets pas ce sujet en ligne par rapport à l'argent, même si finalement c'est dans ma poche qu'il est prit.
Ma crainte est plus de voir les générations d'européens pétochards, craintifs, face à des conditions de survie qui vont obligatoirement s'endurcir.
PizzaMan
   Posté le 20-04-2010 à 21:09:31   

«Ma crainte est plus de voir les générations d'européens pétochards, craintifs, face à des conditions de survie qui vont obligatoirement s'endurcir»...

<o> Ah parce que toi, tu crois que t'es un dur ?
martiko
   Posté le 20-04-2010 à 21:19:49   

TaoTheKing a écrit :

La connaissance d'un risque ne veut pas dire qu'il ne faut pas le prendre.
Mais pour moi, je ne mets pas ce sujet en ligne par rapport à l'argent, même si finalement c'est dans ma poche qu'il est prit.
Ma crainte est plus de voir les générations d'européens pétochards, craintifs, face à des conditions de survie qui vont obligatoirement s'endurcir.


hé, oui Tao , la critique systématique et la provoc appelle la provoc!
TaoTheKing
   Posté le 20-04-2010 à 21:24:02   

PizzaMan a écrit :


<o> Ah parce que toi, tu crois que t'es un dur ?


Oh que non! Je suis moins "dur" que l'était mon père.

Tout dépend de la perspective.
Mais ce que je disais me concernait également.

Je n'ai pas l'égo surdimensionné, moi.

Comme tu l'as dis ailleurs, je suis conscient de mes limites.
Mais le problème n'est pas moi par rapport au sujet, mais le sujet en lui-même.

Arrête de donner raison au cerclographe par tes multiples interventions trollesques!
martiko
   Posté le 20-04-2010 à 21:33:37   

je pense que tu es très important Tao pour donner la réplique, et que l'on soit d'accord ou pas l'important c'est que tourne le débat. En fait la provoc est utile.
PizzaMan
   Posté le 20-04-2010 à 21:36:45   

«Oh que non! Je suis moins "dur" que l'était mon père»...

<o> Tu as plus pris de ta mère alors! Je me disais aussi d'où peut bien venir ton côté «gonzesse»...
TaoTheKing
   Posté le 20-04-2010 à 21:57:42   

J'assume également mon côté féminin.

Mais je refuse que tu ne me lèches les tétons!
PizzaMan
   Posté le 20-04-2010 à 22:04:25   

«Mais je refuse que tu ne me lèches les tétons!»...

<o> Tu n'es pas près de l'oublier celle-là, mm ?
martiko
   Posté le 20-04-2010 à 23:32:29   

TaoTheKing a écrit :

J'assume également mon côté féminin.

Mais je refuse que tu ne me lèches les tétons!


je soupçonne une histoired de
tayaqun
   Posté le 21-04-2010 à 12:01:41   

thersite a écrit :

Je trouve qu'on doit pouvoir critiquer le gouvernement pour une chose et son contraire. C'est le dernier droit de citoyen qu'il nous reste.

Premier principe:
Le gouvernement devrait prendre ses risques, dont celui de se faire battre à la prochaine élection par des électeurs de mauvaise humeur.
Pourquoi sont-ils de mauvaise humeur ? parce que c'est leur droit, que cela pourrait aller mieux et que les politiques sont mauvais, toujours, c'est une autre principe .

Deuxième principe :
Le gouvernement doit veiller à la sécurité du citoyen et lui laisser faire ce qu'il veut. Un citoyen doit etre libre de prendre des risuques et de se tuer, mais le gouvernement doit veiller que les familles n'aient pas à souffrir de la mort d'un proche.

Troisième principe :
Un gouverment ne doit pas faire de dépenses mal à propos et veiller à l'équilibre des comptes en diminuant la pression fiscale et en portant secours à toute la misère venue se réfugier en France, pays de liberté et des droits de l'homme. A créer des postes de fonctionnaires suivant les besoins nombreux.

Quatrième principe:
Le gouvernement doit respecter la volonté des électeurs et s'en remettre aux experts, bels esprits et grandes ames pour prendre des décisions et surtout tenir compte l'opinion des corps constitués,conseil d'état, conseil de l'Europe, comités d'éthique et de sages, rédactions en chef des journaux, radios et télévisions ainsi que d'institutions respectables comme les franc-maconneries, le Crif,les associations musulmanes, minorités sexuelles et autres.

Cinquième principe:
Le gouvernement doit expliquer sa politique, tenir compte des critiques et obtenir un large consensus avant de prendre une quelconque décision. Ceci ne doit pas l'empécher d'être ferme et se faire respecter tout en respectant lui-mème la liberté de chacun.

Sixième principe :
Le gouvernement doit procéder à une large décentralisation, diminuer les niveaux locaux tout en rapprochant l'administration du citoyen; Donner les moyens aux niveaux locaux de fonctionner et de faire du clientélisme électoral.
D'un autre coté, il doit se montrer plus coopératif au niveau européen, respecter les décisions du parlement européen et des divers conseils européens et internationaux peuplés d'experts, prendre les devants et montrer l'example, mème si cela doit nous couter et que nous ne sommes pas suivi. L'honneur sera sauf.

Septième principe:
Le gouvernement doit intervenir dans le monde partout où c'est nécessaire tout en diminuant les dépenses militaires, retirer la présence militaire française là ou elle risque d'etre mal comprise des populations. Il doit respecter les gouvernements des pays tout en ne les laissant pas faire quand ils exploitent et maltraitent leurs citoyens et les étrangers présents dans ces pays. Mais nous devons pas intervenir chaque fois qu'un Français ou une société française a des difficultés avec les fonctionnaires et juges corrompus de ce pays.

Huitième principe :
Les ministres du gouvernement devraient vivre pauvrement pour monter leur intégrité et ne pas susciter la jalousie de leurs concitoyens, et mème si l'expérience a prouvé que ce n'est pas possible de l'apaiser, ils doivent faire encore plus.

Neuvième principe :
Un président et ses ministresdoivent toujours se montrer respectueux et obséquieux vis à vis de tous, et mème, et surtout si ceux-ci se comportent comme des goujats et des malappris, c'est leur droit.

Dixième principe:
Le gouvernement ne doit pas défendre son bilan , il doit laisser seul juge le public, les médias, l'opposition constructive et toutes les officines de désinfirmation et de lancement de bobards.


Il y en a encore plein d'autres, dont celui d'augmenter les impots par avance pour permettre à l'opposition arrivée au pouvoir de respecter ses promesses électorales et de satisfaire ses clientèles électorales. Pomper sur ces patrons responsables de la désindustrialisation du pays ne seraient pas une mauvaise chose, au moins le pauvre peuple serait satisfait un moment jusqu'à la prochaine récrimination qui ne saurait tarder.


Il est vrai que l'ensemble est d'une grande cacophonie qui finit par escouiller tous les pouvoirs qui ne vivvent que pour accéder au pouvoir d'où cette impression de mélasse générale et cette démagogie ...

N'empêche que des réclamations des uns et des autres, on tape dur sur les fonctionnaires tout en réclamant les avantages ... qui sont contrebalancés par des inconvénients...

Voilà un sujet récent qui donnera à boire aux démagos: la suppression des allocs...

On oublie pourquoi les choses furent créées...

J'ai connu une époque où on versait les allocs jusqu'à 14 ans et au-delà quand on poursuivait ses études...
martiko
   Posté le 21-04-2010 à 12:19:18   

les fonctionnaires : ils sont les employés de l'état et les gens font l'amalgame entre l'état et les politiques au pouvoir, d'où la critique insensée d'une fonction publique encore de relativement bonne qualité qui essaie d'assumer ces taches malgré des moyens de plus en plus déficients.
TaoTheKing
   Posté le 21-04-2010 à 12:33:23   

martiko a écrit :

les fonctionnaires : ils sont les employés de l'état et les gens font l'amalgame entre l'état et les politiques au pouvoir, d'où la critique insensée d'une fonction publique encore de relativement bonne qualité qui essaie d'assumer ces taches malgré des moyens de plus en plus déficients.


Notre pays est même doté d'une majorité de fonctionnaires exemplaires qui, dans l'ombre, mettent en lumière nos élus.
Des travailleurs acharnés (je sais que ça va en faire rire plus d'un) avec un sens du devoir à toute épreuve.
martiko
   Posté le 21-04-2010 à 19:48:24   

il y a de tout, mais globalement notre service public reste représentatif de notre république et de notre culture.
tayaqun
   Posté le 25-04-2010 à 11:51:14   

J'ai connu des fonctionnaires qui passaient des nuits complètes auprès d'une chaufferie communale pour savoir ce qui n'allait pas. (Il y avait des pannes impromptues...).
Le mythe du fonctionnaire qui se fout de tout n'est qu'un mythe. Il y a parfois des gens qui n'arrivent pas à situer leur travail, mais dans ce cas, c'est souvent le chef qui est en cause car il n'a pas recalé la mission.

Une société bien organisée, équilibrée, doit avoir suffisamment de fonctionnaires intègres... L'ensemble du corps est intégre, raison de plus pour saquer ceux qui posent problèmes.

Pour avoir vu fonctionner durant longtemps les institutions de l'intérieur, je sais que cela fonctionne bien...Et quand cela ne fonctionne pas correctement, c'est parce que quelqu'un n'a pas fait son boulot.
TaoTheKing
   Posté le 17-11-2010 à 21:47:41   

Je me demandai autre chose, bien que Tayaqun ait répondu en partie:

Pensez-vous que la personne qui fait le choix de prendre un risque, en étant parfaitement au courant des pour-contre, doit assumer seule les conséquences de ce choix?
(Postives ou négatives)
Atil
   Posté le 20-11-2010 à 14:18:49   

Il ne peut pas contraindre les autres à lui venir en aide si ca tourne mal.
TaoTheKing
   Posté le 20-11-2010 à 15:45:18   

Pourtant, c'est ce que nous appelons la solidarité nationale?

1- les chômeurs
2- ceux qui font 3 enfants et plus
3- ceux qui s'établissent à la ferme
4- ceux qui pratiquent des sports extrêmes
5- ceux qui n'ont jamais travaillé de leur vie
6- ceux qui gagnent leur argent en France et déclarent leurs revenus dans des paradis fiscaux
7- ceux qui ont acheté et fait construire en zone inondable ou sismique
...

La liste est longue...
martiko
   Posté le 20-11-2010 à 20:58:01   

TaoTheKing a écrit :

Pourtant, c'est ce que nous appelons la solidarité nationale?

1- les chômeurs
2- ceux qui font 3 enfants et plus
3- ceux qui s'établissent à la ferme
4- ceux qui pratiquent des sports extrêmes
5- ceux qui n'ont jamais travaillé de leur vie
6- ceux qui gagnent leur argent en France et déclarent leurs revenus dans des paradis fiscaux
7- ceux qui ont acheté et fait construire en zone inondable ou sismique
...

La liste est longue...


bientôt pour cause de caisses vides, ils seront obligé d'assumer leurs choix et de payer ou d'aller en prison ou autre chose comme effectuer un travail obligatoire, et si nous nous alignons sur la Chine gare à ceux qui ne tiennent pas leurs engagements et qui pensent compter sur la solidarité ou la société.
Atil
   Posté le 21-11-2010 à 10:40:16   

C'est à nous de choisir le type de société que nous voulons.
C'est un engagement, un contrat social entre tous les citoyens.
Soit on décide de tous s'entraider systématiquement grace à des caisses ou chacun cotise, soit on décide de mettre des conditions à ce système.
TaoTheKing
   Posté le 21-11-2010 à 11:01:56   

Aucun de nos représentants ne propose un système équilibré.
Nous en sommes réduits à choisir le moins pire, plutôt que le meilleur.

Dans mon ancien, comme dans mon nouveau boulot, je me rends compte d'à quel point les esprits sont étroits dès qu'il s'agit de s'aventurer vers de nouvelles pistes.

Nous attendons toujours que les américains, ou maintenant les chinois le mettent en place chez eux, nous mettent une carotte de 50 cm pour nous dire que nous devons faire comme eux.

La France ne prend pas de risques, et quand elle en prend c'est un suicide, parce qu'elle ne sait pas se doter de véritables spécialistes du risque.
Atil
   Posté le 21-11-2010 à 11:26:27   

D'autres pays ont expérimenté d'autres pistes. et elles semblent bien marcher pour le moment.
Mais les Francais descendent pas milliers dans les rues dés qu'on veut faire la même chose dans leur pays.
TaoTheKing
   Posté le 21-11-2010 à 11:40:46   

quelle chose? Quel pays?
PizzaMan
   Posté le 21-11-2010 à 12:17:02   

Les pays scandinaves entre autres, qui sont au top des meilleurs pays où il fait bon vivre. Je crois que c'est au Danemark il me semble, que les citoyens s'impliquent individuellement en contribuant financièrement à différentes taxes afin de financer leur qualité de vie...
Atil
   Posté le 21-11-2010 à 12:18:29   

Le méchants pays ultracapitalistes (comme les USA) ou avec des dictatures d'extrême droite (comme l'ex-Chili) ont commencé à remettre en cause le système de l'état providence.
Ca donne un type de société plus dur mais où les profiteurs ont moins de pouvoirs de nuisance.
TaoTheKing
   Posté le 21-11-2010 à 12:33:28   

Ce n'est pas précis...
Au Danemark par exemple, l'âge est passé de 67 à 65. (Donc dans le sens inverse qu'en France) et la durée de cotisation est de 40 ans, soit 2 ans de moins qu'en France en 2012.
Je pense que si vous voulez comparer deux systèmes, il ne faut pas extraire un chiffre d'un ensemble.

Pour les USA, l'exemple est également inverse. Je rappelle qu'il a fallut attendre Obama pour avoir une sécurité sociale.

Pour le Chili, il serait souhaitable de comparer avec des dévelloppements similaires.
martiko
   Posté le 21-11-2010 à 13:58:35   

TaoTheKing a écrit :

Ce n'est pas précis...
Au Danemark par exemple, l'âge est passé de 67 à 65. (Donc dans le sens inverse qu'en France) et la durée de cotisation est de 40 ans, soit 2 ans de moins qu'en France en 2012.
Je pense que si vous voulez comparer deux systèmes, il ne faut pas extraire un chiffre d'un ensemble.

Pour les USA, l'exemple est également inverse. Je rappelle qu'il a fallut attendre Obama pour avoir une sécurité sociale.

Pour le Chili, il serait souhaitable de comparer avec des développements similaires.


si les gens descendent dans la rue en France et pas dans d'autres pays ce n'est pas dû à la race française ou la génétique du peuple, mais il semblerait d'après des rapports et différentes études que ce serait en France que la vie serait la plus difficile en Europe pour les classes moyenne et maintenant la France semble être un des pays où la différence entre classe riche et classe pauvre est la plus marquée.
Le gouvernement de droite fait actuellement tout pour empêcher les grèves et manifestation, comme interdiction des syndicats, faire payer les journées de grève tout en exigent que le travail soit rattrapé, licenciement massif des délégués syndicaux pour attaques contre l'entreprise....Pendant ce temps la personne qui est sous surveillance électronique toute sa journée de travail , rentre le soir dans une cité non sécurisée et voie la porte de son couloir, son hall d'entrée ou m^me sa porte d'appartement vandalisé sans aucune intervention policière, après ces mêmes gens sont outrés de voir que même dans les anciens fiefs communistes Lepen à de gros score et il devient sur la simple base des sacro-saints chiffres d'accuser les pauvres d'être des fascistes, que faire pour ce peuple aujourd'hui maltraité en France, si la grève et les manifestations sont interdites ou n'ont aucun effet, que faire pour régler les problème de revenus insuffisant et de sécurité insuffisante (sans basculer dans la violence) face à un pouvoir cynique et inique, qui nous nique.
martiko
   Posté le 21-11-2010 à 14:12:23   

lorsqu'on passe la durée du travail en France de 60 à 62 voir 65 ans il faut tenir compte qu'en France la classe dite prolétarienne commence à travailler entre 15 et 18 ans et la classe dites moyenne aisée entre 18 et 27 ans comme au Danemark, donc vous pouvez mesurez l'étendu de l'injustice.
Certain de mes collègues plus jeunes ont commencé à travailler en semi apprentissage à 14/15 ans et se voient travailler plus que 50 ans, ils voudraient mettre de l'argent de côté pour la retraite mais ne peuvent pas car avec 8 ans d'ancienneté et un travail très qualifié ils sont toujours sur des salaire de 1200 euros/mois, et les plus jeunes réclament des actions plus musclées, et d'autres démissionnent et soit travaille pour leur compte (beaucoup au noir) soit refusent de travailler ainsi et choisissent les aides sociale et le petit trafic.
Je parle de réalité pas de chiffres vazouilleux.
PizzaMan
   Posté le 21-11-2010 à 14:53:55   

Les fonds de pensions américains ont cent fois plus d'influence et de pouvoir sur l'économie française que l'ensemble de l'électorat qui daigne encore se soumettre à cette grotesque parodie qu'est l'élection ("marée des médiocrités" comme disait Balzac).
TaoTheKing
   Posté le 21-11-2010 à 15:57:10   

PizzaMan a écrit :

Les fonds de pensions américains ont cent fois plus d'influence et de pouvoir sur l'économie française que l'ensemble de l'électorat qui daigne encore se soumettre à cette grotesque parodie qu'est l'élection ("marée des médiocrités" comme disait Balzac).


Dieu soit loué!
martiko
   Posté le 21-11-2010 à 18:47:46   

il a entendu Balzac dire ça, il est pas jeune Pizza, c'était peut être lui EUgénie Grandet.
Atil
   Posté le 22-11-2010 à 11:43:44   

Je suis tellement malheureux en France que je me demande si je ne vais pas émigrer en Iraq ou en Afghanistan.
PizzaMan
   Posté le 22-11-2010 à 12:43:32   

Ils parlent pas français en Iraq et en Afghanistan. Tente plutôt le Québec! En plus ZaQiel est un bon guide touristique...
martiko
   Posté le 22-11-2010 à 18:24:11   

Atil a écrit :

Je suis tellement malheureux en France que je me demande si je ne vais pas émigrer en Iraq ou en Afghanistan.


Je ne pense pas que ce soit dans tes moyens tu as trop l'habitude du confort, tu ne surviras pas un jour.
Atil
   Posté le 23-11-2010 à 13:07:20   

Quel confort ?
D'aprés ce que j'ai lu plus haut dans le forum, il parrait que la France est un pays atroce où les gens vivent dans une misère terrible !
martiko
   Posté le 23-11-2010 à 14:45:18   

tu ne connais pas beaucoup la France Atil!
Atil
   Posté le 23-11-2010 à 15:16:58   

Citation :

il semblerait d'après des rapports et différentes études que ce serait en France que la vie serait la plus difficile en Europe pour les classes moyenne


Cela implique que nous vivons dans une terrible misère, non ?
Nous faisons donc à présent partie des pays du tiers-monde ?
TaoTheKing
   Posté le 23-11-2010 à 16:59:42   

Je me permets de vous signaler que vous êtes relativement hors sujet.
martiko
   Posté le 23-11-2010 à 21:30:45   

TaoTheKing a écrit :

Je me permets de vous signaler que vous êtes relativement hors sujet.


ah! le sujet c'était pas quel bande de salopards ces ouvriers, ces fonctionnaires et autres travailleurs en sueur, qui osent réclamer la retraite pour laquelle ils ont cotisé?
PizzaMan
   Posté le 23-11-2010 à 22:37:34   

«Je me permets de vous signaler que vous êtes relativement hors sujet»...

<o> C'est bien peu, comparativement à certains...
tayaqun
   Posté le 26-11-2010 à 18:24:22   

C'est ce qu'on appelle se battre en retraite quand la guerre est finie, ce qui signifie que tout le monde est hors sujet...
à moins de rappeler que la retraite, dans sa première conception, était d'abord un filet de sécurité pour éviter de retrouver les vieillards dans la rue...
C'est pour cela que celle-ci était fixée à 65 ans alors que la durée de vie des ouvriers était de 58 ans! On comprend que la notion de retraite s'est échappé du filet pour devenir le pompon de la ducasse (pour ceusses du Nord)..., cela donne droit à un tour gratuit.
Il s'ensuit que les choses bougent et, si cela bouge, faut-il fermer les yeux sur le mouvement? Faut-il voir ou se taire sur les effets nocifs à moyen terme?

N'oublions pas que ce jour, en 24h, notre Etat a créé une dette supplémentaire de 500 millions d'euros... On ferme les yeux ou on commence à s'interroger sur la catastophe finale?
On continue de blablatter ou on reconnaît que nous sommes en guerre économique?
Qui va sortir K.O du match planétaire?
thersite
   Posté le 28-11-2010 à 12:14:13   

Qui a compris quelque chose à cette dette supplémentaire de 500 millions d'euros ?
Cela semblerait lié à l'augmentation des frais de fonctionnement de la fonction publique.
Le gouvernement aurait-il acheté une fois de plus la neutralité de l'administration dans la crise des retraites du secteur privé ?


Edité le 28-11-2010 à 12:14:58 par thersite


TaoTheKing
   Posté le 28-11-2010 à 12:36:52   

Je ne le pense pas. Bien que nous ne soyons pas dans le bon sujet, je dirais que les dettes dont nous parlons augmentent de deux façons; soit:

1- mauvais "point de sortie", c'est à dire mauvaise estimation des dépenses.
2- chantage supplémentaire des banques.
martiko
   Posté le 28-11-2010 à 16:33:30   

pour l'instant c'est les connerie des banques qui nous cûtent très chères les surprimes français que nous devons payer pour que de centaines de milliers de gens ne se retrouvent pas à la rue et tant pis pour ceux qui ne font pas de dettes ou n'achètent rien , ils paieront pour fare tourner l' immobilier et l'automobil en gardant des prix à niveau trop élevé , et donc il faut savoir qu'il y a 30 ans en arrière pour acheter une maison ou un grand appartement il fallait 12 ans, aujourd'hui pour un niveau d'endettement supérieur il en faut 30 ans, mais où passe cet argent emposonné de spéculation surprime????
Peut être il faudrait réttablir les anciennes lois de 1946 qui cassaient toute spéculation immobilière écagérée, de plus ce système de profiot contre rien fait augmenter lmes prix en ne construisant pas par raréfaction des logement d'habitation ou en les gelant......notre système est pourri comme un Woerth et nous allons vers l'implosion immobilière où la bulle n'explosera pas mais implosera, je suis certain de mon analyse et comme en général je vois juste , il n'y a que les dates que je ne pourrais donner mais entre 5 et 20 ans me semble réaliste car les mulets ne pourront plus payer rien.
Atil
   Posté le 29-11-2010 à 10:27:53   

la France se rapproche de + en + du moment où elle ne pourra plus payer que les intérets de ses dettes.
C'est à dire qu'elle ne pourra plus remboursesr ses dettes.
TaoTheKing
   Posté le 29-11-2010 à 11:02:02   

Et alors?

Je suis fasciné par cette fatalité inéluctable complètement factice...

Qu'un particulier soit endetté, et ne puisse rembourser, ok. Mais un pays???

Et à fortiori tous les pays du monde sauf la chine???

On se fout de notre gueule.
martiko
   Posté le 29-11-2010 à 11:45:01   

évidemment qu'on se fout de notre gueule lorsqu'on voit le prix de l'immobilier et a surcotation des patrimoines immobiliers, vive les surprimes!!
Atil
   Posté le 02-12-2010 à 11:11:41   

Pourquoi un pays ne pourrait-il pas être endetté quand il fait des emprunts ?
Une ville peut bien être endettée et même subir l'équivalent d'un redressement jusiciaire et d'une mise sous tutelle.
Le problème c'est que, dans le cas de la France, l'endettement est ebsurde : le pays doit payer les banques pour l'argent qu'il emet. C'est comme si un boulanger était obligé d'acheter (trés cher) le pain qu'il veut manger au lieu de le fabriquer lui-même.
thersite
   Posté le 04-12-2010 à 10:28:07   

Atil : "Le problème c'est que, dans le cas de la France, l'endettement est ebsurde : le pays doit payer les banques pour l'argent qu'il emet. "

J'ai du mal à comprendre certaines arcanes de l'économie politique , mais quand l'état émet de l'argent, il y a généralement une contrepartie sous forme de biens venant des intervenants de l'économie en relation avec l'état.

Donc cet argent n'appartient plus à l'état et cet état pour des raisons d'économie politique comme l'inflation et autres, ne peut dépasser une certaine limite d'émission , alors que ces besoins en liquidité sont sans cesse croissants et dépassent sa capacité d'émission. Donc il doit emprunter aux légitimes (Dans la mesure où avoir quelque argent personnel est légitime, ce que beaucoup contestent) propriétaires de cet argent à travers les banques qui prélèvent au passage des frais plus ou moins légitimes.

Besoins croissants car nous sommes de plus en plus concients (Progrés moral incontesté de l'insuffisance de l'aide que nous devons à nos compatriotes dans le besoin (Les "cigales" d'Atil) et futurs compatriotes potentiels.

Il est vrai que pour préter, les banques jouent sur un multiplicateur par rapport aux dépots pariant qu'elles ne seront obligé de rembourser tous les dépots en mème temps. Mais l'état peut jouer sur ce multiplicateur par exemple en obligeant les banques à garder une part de ces dépots en réserve comme le fait actuellement la Chine pour limiter les sommes prétées par les banques pour freiner une constitution de bulle immobiliaire ou autres bulles,donc l'inflation de monnaie génératice de hausses ds prix.


Edité le 04-12-2010 à 10:36:08 par thersite


Atil
   Posté le 04-12-2010 à 12:49:13   

"Donc il doit emprunter aux légitimes (Dans la mesure où avoir quelque argent personnel est légitime, ce que beaucoup contestent) propriétaires de cet argent à travers les banques qui prélèvent au passage des frais plus ou moins légitimes. "

>>>>>>>Mais les banques prêtent de l'argent qu'elles ne possèdent pas.
C'est justement ca qui est absurde.
Les banques ont le droit, par un tour de passe-passe légal, d'ajouter de l'argent fictif sur le compte de ses clients : C'est juste des chiffres à changer dans leur base de donnée informatique. Et ensuite cet argent sorti de nulle part peut être utilisé ... et l'eur client doit ensuite leurs rendre avec un intéret.
Pourquoi les banques ont-elles le droit de créer de l'argent ainsi, en le tirant du néant ?
L'état, quand à lui, possède le droit d'imprimer des billets pour matérialiser ensuite cet argent. Pourquoi l'état n'aurait-il pas le droit lui aussi de tirer un tel argent du néant au lieu de devoir l'acheter à des banques privées ?
Pourquoi les banques ont-elles le droit de s'enrichir en vendant des richesses qu'elles ne possèdent pas ?
TaoTheKing
   Posté le 04-12-2010 à 13:59:43   

Atil a écrit :

Pourquoi l'état n'aurait-il pas le droit lui aussi de tirer un tel argent du néant au lieu de devoir l'acheter à des banques privées ?


Tout est dit.
tayaqun
   Posté le 04-12-2010 à 17:34:11   

Il est vrai cependant que le commun des mortels qui découvre la mécanique s'arrache un peu les cheveux...

Ainsi, savez-vous que les banques empruntent quasiment au taux zéro de l'argent à la BCE ce qui permet de racheter les Bons de Trésor qui rapportent du 3%...

Comprenne qui pourra...

On peut aussi se demander pourquoi les banques, à ce régime, risqueraient la faillite...

Un économiste Jean Marrois parle d'économie shaddock, ceux qui creusaient pour avoir de la terre pour boucher les trous...
tayaqun
   Posté le 04-12-2010 à 17:37:57   

Et que penser de la titrisation des dettes qui consistent à faire croire qu'on a en main une valeur réelle quand il s'agit d'un trou...(approche spycho-machin fortement influencée par l'examen pizzamanien)
Atil
   Posté le 07-12-2010 à 12:03:35   

tayaqun a écrit :

Et que penser de la titrisation des dettes qui consistent à faire croire qu'on a en main une valeur réelle quand il s'agit d'un trou...(approche spycho-machin fortement influencée par l'examen pizzamanien)


Quand j'achète un produit, j'ai droit à connaitre sa composition sur l'étiquette.

Quand j'achète des actions, pourquoi n'aurais-je pas avoir le droit de savoir comment elles ont été composées ?
martiko
   Posté le 08-12-2010 à 08:33:56   

Atil a écrit :

"Donc il doit emprunter aux légitimes (Dans la mesure où avoir quelque argent personnel est légitime, ce que beaucoup contestent) propriétaires de cet argent à travers les banques qui prélèvent au passage des frais plus ou moins légitimes. "

>>>>>>>Mais les banques prêtent de l'argent qu'elles ne possèdent pas.
C'est justement ca qui est absurde.
Les banques ont le droit, par un tour de passe-passe légal, d'ajouter de l'argent fictif sur le compte de ses clients : C'est juste des chiffres à changer dans leur base de donnée informatique. Et ensuite cet argent sorti de nulle part peut être utilisé ... et l'eur client doit ensuite leurs rendre avec un intéret.
Pourquoi les banques ont-elles le droit de créer de l'argent ainsi, en le tirant du néant ?
L'état, quand à lui, possède le droit d'imprimer des billets pour matérialiser ensuite cet argent. Pourquoi l'état n'aurait-il pas le droit lui aussi de tirer un tel argent du néant au lieu de devoir l'acheter à des banques privées ?
Pourquoi les banques ont-elles le droit de s'enrichir en vendant des richesses qu'elles ne possèdent pas ?


c'est hors sujet, le sujet c'est davantage de parler des risques pris par les ouvriers des générations arrivant à la retraites, avec les produits nocifs et autres saloperie et qui pour beaucoup sont déjà mort sans percevoir un centime de retraite , voilà le sujet : les risques létales et économiques personnels constituez par les anciennes règles ou non règles sanitaires du passé pas si ancien et seulement assumées par les victimes, et pas les banques.