Sujet :

Profiter de la vie

Atil
   Posté le 05-05-2008 à 16:32:47   

C'est quoi "profiter de la vie" ?
Trotmany
   Posté le 05-05-2008 à 19:13:58   

C'est "lâcher prise".
Atil
   Posté le 05-05-2008 à 19:21:25   

Tu crois ?

PizzaMan
   Posté le 05-05-2008 à 19:36:14   

Ah ! Ah ! Ah ! Elle est bonne !

De mon point de vue, profiter de la vie se résume à ne pas avoir trop d'emmerdes pour t'empêcher de faire les trucs que tu aimes.

C'est aussi simple que ça.
Milie
   Posté le 05-05-2008 à 22:46:30   




Atil a écrit :

C'est quoi "profiter de la vie" ?



C'est de l'aimer suffisement pour avoir les envies, d'en découvrir ses richesses.

DeMars
   Posté le 06-05-2008 à 02:38:14   

C'est vaste comme sujets et la réponse sera différente d'une personne à l'autre. Mais en gros, cela nous ramène à la philosophie d'Épicure.
Usul
   Posté le 06-05-2008 à 04:48:10   

profiter de la vie c'est avoir peur de la mort, et donc être le contraire d'un homme libre
Milie
   Posté le 06-05-2008 à 09:02:12   




Usul a écrit :

profiter de la vie c'est avoir peur de la mort, et donc être le contraire d'un homme libre



Pas nécessairement Comme l'écrit DeMars , ça varie suivant nos propres perceptions.

Ase
   Posté le 06-05-2008 à 16:54:20   

cette question me fait penser a celle du poulet qui traverse la route.
PizzaMan
   Posté le 07-05-2008 à 01:27:05   

Si tu ignores les interventions de Dalaha, tu verras mieux la nuance
DeMars
   Posté le 07-05-2008 à 02:42:38   

Je ne vois pas le lien entre avoir peur de la mort et vouloir profiter de la vie. Il y a même des gens qui profite de la vie en défiant la mort. Ce qui n'est pas mon cas bien heureusement. Il ne sert à rien de se morfondre et d'être taciturne. Cela n'éloignera pas la mort pour autant.
Milie
   Posté le 07-05-2008 à 07:45:10   



PizzaMan a écrit :

Si tu ignores les interventions de Dalaha, tu verras mieux la nuance



...Et c'est moi qui doit me calmer ?

Atil
   Posté le 07-05-2008 à 10:19:10   

PizzaMan a écrit :

De mon point de vue, profiter de la vie se résume à ne pas avoir trop d'emmerdes pour t'empêcher de faire les trucs que tu aimes.


Et si faire ce qu'on aime ce n'était pas profiter de la vie ?

Un ivrogne fait ce qu'il aime : il boit.
Mais peut-on dire qu'un homme ivre, qui ne sait plus tenir debout, ni s'exprimer, ni raisonner, ni même voir distinctement ce qui l'entoure, "sait profiter de la vie" ?

Et le cancre fait ce qu'il aime : il fait l'école buisonnière.
Et plus tard il ne saura pas lire, ni écrire, ni gagner correctement sa vie. Pourra-t-on dire alors qu'il profite de sa vie ?
Atil
   Posté le 07-05-2008 à 10:20:24   

DeMars a écrit :

C'est vaste comme sujets et la réponse sera différente d'une personne à l'autre. Mais en gros, cela nous ramène à la philosophie d'Épicure.


Et si ce n'était pas une affaire de croyance personnelle subjective ?

Et s'il n'y avait qu'une seule manière objective et universelle de vraiment profiter de la vie ?
Atil
   Posté le 07-05-2008 à 10:22:53   

Usul a écrit :

profiter de la vie c'est avoir peur de la mort, et donc être le contraire d'un homme libre


Pourtant si on passe sa vie dans la crainte, ca empèche de bien pouvoir en profiter.

la veille de passer un examen, des copains m'ont proposé d'aller à la plage avec eux.
j'ai refusé car, m'inquiétant pour cet examen, je savais que cette inquiétude m'empécherait de profiter pleinement de l aplage.
PizzaMan
   Posté le 07-05-2008 à 14:04:31   

«Un ivrogne fait ce qu'il aime : il boit.
Mais peut-on dire qu'un homme ivre, qui ne sait plus tenir debout, ni s'exprimer, ni raisonner, ni même voir distinctement ce qui l'entoure, "sait profiter de la vie" ? »...

<o> L'ivrogne n'aime pas boire. Ça c'est une fausse perception populaire.




«Et le cancre fait ce qu'il aime : il fait l'école buisonnière.
Et plus tard il ne saura pas lire, ni écrire, ni gagner correctement sa vie. Pourra-t-on dire alors qu'il profite de sa vie ?»...

<o> Le cancre n'est pas encore responsable. Il est bien trop jeune encore pour aspirer à profiter de la vie.
Atil
   Posté le 08-05-2008 à 08:26:11   

Donc pour savoir profiter de la vie il faut être responsable.

Il faut donc avoir un minimum d'intelligence et ne pas se laisser bêtement entrainer par ses instincts.

Il faut être un être capable de faire des choix, et non pas un esclave.
Milie
   Posté le 08-05-2008 à 11:17:47   




Atil a écrit :

Donc pour savoir profiter de la vie il faut être responsable.

Il faut donc avoir un minimum d'intelligence et ne pas se laisser bêtement entrainer par ses instincts.

Il faut être un être capable de faire des choix, et non pas un esclave.



Donc un petit résumé sur les faires d'un esprit sage


libellule
   Posté le 15-05-2008 à 10:26:26   

Atil a écrit :

C'est quoi "profiter de la vie" ?


Ca c'est une injonction new -age :que nous devons profiter de la vie .
Mais sommes nous vraiment ici pour cela ?
Usul
   Posté le 15-05-2008 à 13:58:44   

oui, d'ailleurs rien que le mot "profiter" dans la même phrase que "vie" mais fait avoir de l'urtiquaire


sinon c'est drôle, moi j'ai jamais fait autant de chose que les quelques jours avant un examen, apprendre à jouer de la guitare, au foot, sortir prendre l'air, me balader près de la mer, faire la vaisselle ou le ménage, tout un tas de truc que je ne fais jamais d'habitude
Atil
   Posté le 16-05-2008 à 08:40:44   

Moi c'est le dernier jour de vacance, avant l'école, que je faisais le plus de choses et que je savourais le plus chaque instant.
Usul
   Posté le 16-05-2008 à 15:34:26   

C'est vraiment drôle...

moi je me souviens que les derniers jours de vacances, je ne faisais rien que rêvasser à toute l'année scolaire à venir... j'imaginais par exemple quelles jolies filles (ou quelles jolies profs ) il pourrait y avoir dans ma classe

finalement je crois qu'en règle générale j'ai toujours voulu être ailleurs de là où est-ce que j'étais
PizzaMan
   Posté le 16-05-2008 à 16:21:53   

Pareil pour moi. Je ne voulais plus être en France, alors je suis allé en Californie. Et maintenant, je voudrais peut-être me barrer en Italie ou sur Malte, mais j'ai peur de m'emmerder grave de chez grave...
Atil
   Posté le 16-05-2008 à 19:47:34   

Heu ... vous voudriez également être dans un autre forum ?
Usul
   Posté le 17-05-2008 à 05:28:22   

oui, je crois qu'on voudrait tous être sur un forum plus grand, avec plus de monde, plus drôle, plus de ceci, de cela
mais que si on y était on parlerait alors de notre regretté intimité qu'on avait ici, que c'était mieux
Atil
   Posté le 17-05-2008 à 08:59:53   

On a toujours l'impression qu'on serait mieux ailleurs.
Alors on cherche toute sa vie à être ailleurs.
Et finalement on n'est jamais heureux.
Car on ne peut pas être ailleurs, on ne peut qu'être la ou on est.
C'est donc ici qu'on doit être heureux, ailleurs on n'y est pas.
Usul
   Posté le 17-05-2008 à 09:52:41   

Oui justement on peut être ailleurs, et je crois justement que c'est peut être ça qui t'échappe Atil, avec ton fatalisme.
On peut être heureux ici en rêvant d'être ailleurs. J'ai même l'impression parfois que les deux vont de pair. Du coup je me demande comment tu peux être heureux ici si tu penses que c'est impossible d'être ailleurs qu'ici.


Edité le 17-05-2008 à 09:53:52 par Usul


Atil
   Posté le 17-05-2008 à 13:19:36   

On ne peut pas être vraiment heureux en rêve.
Qui peut vraiment se contenter d'un rêve ?
Quand on rêve, on a envie que le rêve se réalise.
Le rêve ne nous suffit pas.
Usul
   Posté le 17-05-2008 à 14:08:38   

n'importe quoi...

il y a des rêves qu'on ne désire pas voir se réaliser, et qui restent attirant tant qu'ils sont rêves, mais qui n'auraient plus aucun charme s'ils devenaient vrai

tu cherches à dire qu'on ne peut être heureux qu'en vivant dans la réalité, mais ta réalité est déjà un rêve, à la différence que tu crois que celui-ci est vrai
Usul
   Posté le 17-05-2008 à 14:09:48   

et puis arrête de dire "nous" tout le temps, ai un peu le courage de temps en temps de dire "je"
Atil
   Posté le 17-05-2008 à 14:57:55   

Le "je" n'a aucun intéret puisqu'il est subjectif.

Le nous a plus de chance d'être objectif.
Usul
   Posté le 17-05-2008 à 15:02:58   

donc tu tentes ta chance en essayant de nous faire avaler ce que TU penses ?
PizzaMan
   Posté le 17-05-2008 à 15:55:22   

Atil, quand tu seras vraiment objectif, les macaques auront 5 culs !
Je ne comprends pas comment on peut prétendre à l'objectivité simplement en employant le «nous», d'autant plus que tu ne fais qu'exprimer des avis personnels en évitant le «je».
Atil
   Posté le 17-05-2008 à 17:45:57   

Quand je parle de ce que font les gens, c'est en général.
Et ca ne correspond pas forcément à ce que JE fais.
Pour parler des gens en général je dis donc "nous" ou "on".
Usul
   Posté le 18-05-2008 à 23:58:42   

"Quand on rêve, on a envie que le rêve se réalise.
Le rêve ne nous suffit pas."

Ben pourtant, quand on te lis ça donne vraiment l'impression contraire...
PizzaMan
   Posté le 19-05-2008 à 00:29:41   

Oui, c'est vrai ça.
Atil
   Posté le 19-05-2008 à 08:45:13   

Je désire des trucs, moi ?
Milie
   Posté le 19-05-2008 à 12:21:01   



Atil
"Quand on rêve, on a envie que le rêve se réalise.
Le rêve ne nous suffit pas."


Encore faut-il avoir les consciences que c'est un rêve... Parcque les rares fois, où je m'en souviens.. Lorsque je le vis, dans le moment.. Je ne me dis pas, je suis entrain de réver... Je vis ./


PizzaMan
   Posté le 19-05-2008 à 15:03:07   

«Je désire des trucs, moi ?»...

<o> Ben oui, tu désires ne pas désirer.
Atil
   Posté le 21-05-2008 à 08:54:15   

Je ne passe pas mon temps à désirer ne pas désirer.

D'ailleurs ce serait une méthode qui ne conduirait nulle part.



Tu disais pourtant que je donnais l'impression de rêver sans chercher à rien réaliser.
Dans ce cas est-ce que le rêve correspond vraiment à un désir ?
Usul
   Posté le 21-05-2008 à 13:30:05   

non, je ne crois pas, c'est ce que je disais plus haut...

moi j'ai tendance à rêver d'être ailleurs simplement pour avoir du recul sur ce que je fais ici
Atil
   Posté le 21-05-2008 à 20:41:44   

Je ne vois pas comment on peut avoir du recul en rêvant.

Le recul permet d'être plus lucide alors que rêver rend moins lucide.

C'est comme si je reculais pour mieux voir un objet dans son ensemble ... et qu'ensuite je me plongeais dans un banc de brouillard.
havona
   Posté le 22-05-2008 à 03:18:04   

...allons-y gaiement cette nuit je veille, et en plus j'écris

Du profit de la vie...

Pour bien rentrer dans le jeu, Atil, de répondre à ta question, je dirai qu'il y a profit et profit. Et une fois n'est pas coutume, Madame la Conscience entre en scène....tindin!!!
Le profit n'est pas le même selon que:

*****Tu es conscient que tu n'es que de passage dans un espace -temps et tu profite de ce laps de temps pour expérimenter la matière dans un but donné, genre t'as une disserte à faire et tu buches dessus, dans ce cas tu profites bénéfiquement du temps qui t'es imparti pour l'expérience.

*Tu n'as aucune considération pour rien ni personne, que ton niveau de conscience est en dessous de la mer morte et que tu te crois au dessus de tout. Comme on t'as très bien enseigné à le faire. Dans ce cas aussi tu profites de la vie, et de toutes ses formes...

.......................................................................

Deux exemples différents, pour parler et me passer le temps.

Pour dire il faut savoir de quoi on profite, ou si ça profite bien.

**** exemple bien inspiré de doctrines qu'on ne se lasse pas critiquer, et pour cause...

* exemple bien inspiré de réalité qu'on ne se lasse pas de feindre d'ignorer mais qui s'impose...
Atil
   Posté le 22-05-2008 à 09:01:59   

On se retrouve donc avec plusieurs interprétations de ce que signifie le verbe "profiter".

Il y aurait profiter dans un sens "jouisseur" et il y a profiter dans un sens plus intellectuel.
Atil
   Posté le 22-05-2008 à 09:02:32   

Profiter ce serait donc expérimenter (pour jouir ou pour s'instruire).
tayaqun
   Posté le 23-05-2008 à 17:19:53   

Savoir jubiler sans avoir à attendre son jubilé.
Usul
   Posté le 28-05-2008 à 03:07:42   

oui je serais assez d'accord pour dire que c'est une histoire de conscience personnelle

on peut tirer profit de tout, il suffirait de savoir ce que l'on veut



sinon, quand à
"Le recul permet d'être plus lucide alors que rêver rend moins lucide."

quand tu parles de petits pakistanais qui travaillent dur et que c'est pour cela qu'on ne devrait pas se plaindre ici en France... tu fais bien un rêve qui te donne l'impression d'être plus lucide, non ? parce que la situation des petits pakistanais on la rêve bien, non ? on ne sait pas ce qu'elle est véritablement

il me semble que lorsqu'on se met à la place de quelqu'un pour essayer de comprendre une situation, c'est aussi du rêve, et je ne sais pas si cela rend plus lucide, mais c'est une certaine manière de prendre du recul...
aussi rêver et prendre du recul ça ne parait pas contradictoire
Atil
   Posté le 28-05-2008 à 08:13:32   

"quand tu parles de petits pakistanais qui travaillent dur et que c'est pour cela qu'on ne devrait pas se plaindre ici en France... tu fais bien un rêve qui te donne l'impression d'être plus lucide, non ? parce que la situation des petits pakistanais on la rêve bien, non ? on ne sait pas ce qu'elle est véritablement"

>>>>>>Quand je regarde un reportage sur la vie au Pakistan, je ne suis pas en train de rêver.




"il me semble que lorsqu'on se met à la place de quelqu'un pour essayer de comprendre une situation, c'est aussi du rêve, et je ne sais pas si cela rend plus lucide, mais c'est une certaine manière de prendre du recul..."

>>>>>>Dans ce cas on peut dire aussi que lorsqu'on résout une équation compliquée c'est aussi du rêve.
Ne donnons pas le nom de "rêve" à toutes les opérations mentales, sinon on ne s'y retrouve plus.
Usul
   Posté le 28-05-2008 à 13:14:47   

moi, comme ça à priori, ça ne me dérange pas d'appeller "rêver" le fait de se faire des images mentales quand il s'agit de s'imaginer une situation complexe qui nous échappe, mais pas lorsqu'on se fait une image mentale d'une table par contre, ou d'un objet que l'on connait

une phrase de Bazin, théoricien de cinéma des années 50/60, est restée célèbre : "le cinéma subsitue à notre regard un monde qui s'accorde à nos désirs"

je crois effectivement que voir dans un film un processus discursif autre que celui dont nous somme l'acteur, c'est toujours un peu un fantasme à partir du moment où nous voyons dans les images non pas un moyen d'aborder un point de vue arbitraire sur un élément bien précis mais au contraire une prétention à parler de la réalité

il est possible d'y parvenir cependant par l'analyse, mais d'ailleurs, ce n'est pas son objectif mais, une analyse tend toujours à prouver qu'il n'y a rien d'objectif dans le raisonnement du discours du film... il me semble que dans un reportage, sauf peut-être dans certains cas du témoignage d'une personne ou d'un événement court dans le temps et restreint dans l'espace, les images nous accrochent souvent en s'assoçiant avec nos préjugés, principalement parce qu'il n'a pas le temps nécessaire d'établir une pensée "nouvelle" et de nous en convaincre


je suis tenté de dire que quand on regarde un reportage sur la vie au Pakistan, oui on rêve, puisque nous accordons du crédit, sans raison, à une certaine forme d'association d'images et d'idées qui souvent ne cherchent pas à se justifier. A la différence du rêve cependant que nous prenons celui ci pour la réalité... autant pour ceux qui ne connaissent pas le pays que pour ceux qui sont déjà allé là-bas, sauf que ceux-ci ont, eux, plus de chance de refuser la crédibilité du reportage. D'ailleurs "la vie au Pakistan", ça ne peut pas honnêtement être le sujet d'un reportage...
Atil
   Posté le 28-05-2008 à 20:20:47   

"moi, comme ça à priori, ça ne me dérange pas d'appeller "rêver" le fait de se faire des images mentales quand il s'agit de s'imaginer une situation complexe qui nous échappe, mais pas lorsqu'on se fait une image mentale d'une table par contre, ou d'un objet que l'on connait"

>>>>>>Si on me dit que mon voisin s'est acheté une nouvelle table, je peux essayer d'imaginer cette table car je sais ce que c'est qu'une table. Donc ce n'est pas un rêve.
Si je vois un homme qui souffre, je peux essayer d'imaginer la souffrance qu'il ressent car je sais ce qu'est la souffrance. Donc ce n'est pas non plus un rêve.




"il me semble que dans un reportage, sauf peut-être dans certains cas du témoignage d'une personne ou d'un événement court dans le temps et restreint dans l'espace, les images nous accrochent souvent en s'assoçiant avec nos préjugés, principalement parce qu'il n'a pas le temps nécessaire d'établir une pensée "nouvelle" et de nous en convaincre"

>>>>>Mais quand un film mérite le titre d'oeuvre artistique c'est qu'il parvient à nous faire réfléchir.
Usul
   Posté le 28-05-2008 à 20:37:33   

on peut pas dire qu'une oeuvre artistique fasse réfléchir... ou du moins plus réfléchir que n'importe quoi d'autre



il a une connotation appréciative dans l'utilisation de l'expression rêver qui fait que, si j'imagine que la nouvelle voiture de mon voisin est une lamborghini on va me dire "Tu rêves !" tandis que si j'imagine que c'est une 4chevaux on va me dire "Tu dis n'importe quoi"

moi je trouve ça arbitraire, puis il me semble que le "rêve" est aussi défini dans le dictionnaire comme un produit de l'imagination
Atil
   Posté le 29-05-2008 à 07:49:57   

Mais c''est de l'imagination libre.

Quand des ingénieurs veulent créer une nouvelle machine, ils doivent d'abord l'imaginer et non la rêver.

Celui qui imagine conduit son imagination, celui qui rêve est conduit par elle.

Imaginer est plus concret également alors que rêver est plus abstrait.
On rêve à une nouvelle machine, mais ensuite on doit l'imaginer pour la rendre fabricable.