Sujet :

De quoi se plaignent les français ?

Ase
   Posté le 04-03-2010 à 11:01:48   

Selon les données recueillies par l'économiste Jacques Marseille, en 1843, le revenu annuel d'un français de classe moyenne, mesuré en euros constants d'aujourd'hui, s'élevait à un peu plus de 1400 euros. Aujourd'hui, il s'élève à un peu moins de 22000 euros.
Par conséquent, le pouvoir d'achat moyen des français a été multiplié par 15 en 160 ans. Son taux d'accroissement est donc de 1,6 % / an (l'équivalent de 29 euros/mois).
Ce qui signifie qu'un français aujourd'hui gagne en moins d'un mois ce que son aïeul pas si lointain gagnait en plus d'un an.

En 1843, l'espérance de vie des hommes à la naissance était de 39 ans.
En 2007, l'espérance de vie est estimée à 76 ans.

En 1843, le temps de travail était le double de ce qu'il est actuellement.


Selon les données recueillis par l'économiste Thomas Piketty qui analysait la situation socio-économique de la France dans les années 1970 (analyse des déclarations de salaires, etc.), il montre que les inégalités s'étaient réduites, que la distance sociale raccourcissait.

Les projections économiques montrent que cette distance ne tend pas vers l'inégalité mais vers une réduction de celle-ci.

De quoi se plaignent les français ?
Atil
   Posté le 04-03-2010 à 12:03:49   

Cette étude ne précise pas que les prix ont également fortement augmenté.

Mais ca n'empèche pas que, à notre époque, il faut travailler bien moins longtemps qu'avant pour gagner de quoi acheter chaque objet dont on a besoin.
Donc le pouvoir d'achat a globalement augmenté quand même.

Les francais se plaignent parcequ'ils aiment bien se plaindre ... et parcequ'ils ont la mémoire courte.
Certe, leur pouvoir d'achat a légèrement diminué depuis la crise ... mais ce n'est qu'une petite fluctuation sur la pente ascendante de leur pouvoir d'achat depuis des siècles.
En fait, plus on en a et plus on se plaint.
tayaqun
   Posté le 04-03-2010 à 19:31:42   

J'ai connu une époque où celui qui s'arrêtait d'étudier trouvait du travail dans la semaine...
Est-ce le cas?
J'ai connu une époque où un seul salaire permettait de faire vivre (chichement) une famille de 9 personnes...
Est-ce encore le cas?
J'ai connu une époque ou l'argent n'entrait pas à l'école.
Est-ce encore le cas?

Il est vrai qu'il y a eu beaucoup d'avancées... Mais, franchement, avez-vous l'impression de vivre dans une société ouverte où tout le monde peut être citoyen à part entière?

Un de mes oncles avait commencé à travailler à 12 ans... Galibot, guère plus. Il a fini ingénieur maison avait des royalties sur la production... Un destin identique est-il concevable dans l'industrie?

La notion du bonheur ne se quantifie pas; elle ne se déflate pas!
martiko
   Posté le 04-03-2010 à 21:15:59   

donc aujourd'ui nous devrions pouvoir vivre avec 100 euros par mois et pour une famille, ce qui laisse 20/mois par personne.
Il s'appelle comment votre économiste Marseille vous dites, faillait s'en douter c'était une galéjade.
thersite
   Posté le 04-03-2010 à 21:25:31   

Décès de Jacques Marseille
AFP
04/03/2010 | Mise à jour : 14:22

L'historien et économiste Jacques Marseille est mort des suites d'un cancer à son domicile à Paris. Il avait 64 ans.

Agrégé et docteur en histoire, professeur à l'université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne, où il dirigea la chaire d'histoire économique et sociale jusqu'en 2009, Jacques Marseille est l'auteur d'une thèse sur l'économie de la colonisation française de 1880 à 1960.
Spécialiste des relations croisées entre histoire et économie, il publiera ensuite de nombreux ouvrages qui le feront connaître du grand public comme sa "Lettre ouverte aux Français qui s'usent en travaillant et qui pourraient s'enrichir en dormant" en 1992, ou "L'argent des Français" en 2009.

Il était également connu pour ses chroniques dans les publications économiques comme le quotidien Les Echos, le magazine L'Expansion, ou encore à l'hebdomadaire généraliste Le Point.

C'était aussi un habitué des plateaux télévisés pour les émissions de débats.
Né à Abbeville (nord) le 15 octobre 1945 dans une famille d'un milieu modeste, Jacques Marseille était marié et père de trois enfants.
Ase
   Posté le 05-03-2010 à 09:26:16   

Oh, il est mort. Zut, j'aimais bien ces débats enflammés mais rigoureux où il se prenait la tête avec d'autres économistes
martiko
   Posté le 05-03-2010 à 18:55:16   

thersite a écrit :

Décès de Jacques Marseille
AFP
04/03/2010 | Mise à jour : 14:22

L'historien et économiste Jacques Marseille est mort des suites d'un cancer à son domicile à Paris. Il avait 64 ans.

Agrégé et docteur en histoire, professeur à l'université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne, où il dirigea la chaire d'histoire économique et sociale jusqu'en 2009, Jacques Marseille est l'auteur d'une thèse sur l'économie de la colonisation française de 1880 à 1960.
Spécialiste des relations croisées entre histoire et économie, il publiera ensuite de nombreux ouvrages qui le feront connaître du grand public comme sa "Lettre ouverte aux Français qui s'usent en travaillant et qui pourraient s'enrichir en dormant" en 1992, ou "L'argent des Français" en 2009.

Il était également connu pour ses chroniques dans les publications économiques comme le quotidien Les Echos, le magazine L'Expansion, ou encore à l'hebdomadaire généraliste Le Point.

C'était aussi un habitué des plateaux télévisés pour les émissions de débats.
Né à Abbeville (nord) le 15 octobre 1945 dans une famille d'un milieu modeste, Jacques Marseille était marié et père de trois enfants.


je connaissais le loustic, et j'ai si souvent entendu de sa bouche des ânerie et je pense qu'il a dû arrivé dans la grande prairie des aliborons pour un séjour de félicité éternelle.
martiko
   Posté le 05-03-2010 à 18:57:21   

Ase a écrit :

Oh, il est mort. Zut, j'aimais bien ces débats enflammés mais rigoureux où il se prenait la tête avec d'autres économistes


normal c'était uin provocateur réactionnaire, à l'entendre il était la seule personne à produire dans ce pays et ces vrais que des conneries , il en produisait.
Ase
   Posté le 06-03-2010 à 09:58:48   

Atil a écrit :

Cette étude ne précise pas que les prix ont également fortement augmenté.


Je crois que ces calculs ont pris en considération l'indice des prix à la consommation.
Il faut définir quelles choses ont augmenté.
Des statistiques données par Jacques Marseille (rien que pour faire chier martiko :D), en deux ans, le pain, les légumes, les fruits, le boeuf, le lait, le gaz, l'essence, etc. ce qui représente 9,39% des dépenses d'un français moyen, a augmenté. Par contre, en 10 ans, l'audiovisuel, les produits pharmaceutiques, les ordinateurs, les jouets, les télécom., les voitures neuves, ce qui représente 11,49% des dépenses d'un français moyen, ont diminué.
mikede7
   Posté le 06-03-2010 à 10:15:01   

Pour une étude approfondie à votre sujet pour savoir si c 'etait mieux avant ou si c'et mieux maintenant, n'oubliez pas de rappeler le montant qu'un francais payait en impot et celui qu'il paye aujourd'hui ....(tva incluse naturellement ...), la surprise risque d'etre étonnante ....
martiko
   Posté le 06-03-2010 à 12:29:23   

non vous me faites pas chier Ase seulement rire,
Donc si je vous suit le salaire moyen d'un français :
étant de 1500 euro brut selon statistique
et minimum vital de 700 euroos,
on obtient, 1500x9.39=140 euros-->140/30+4/ pour manger 4/2=2euros/repas
euros ou 700x9.39=65 euros-----------------------> 1euros/repas
Marseille était un gros con qui ne savait pas compter, on comprend pourquoi notre économie va si mal

martiko
   Posté le 06-03-2010 à 12:48:18   

une maison en banlieue coûte en virion 350 000 euros et un français gagne en moyenne 1500 euros , le seuil maximum d'endettement est de 30% charges incluses, donc un couple à 3000 eurosx30%=900 euros, si ce couple à un apport de 10 à 20ù de la somme , il aura à payer 300 000/600=500 mois hors intérêt et si il construit en zone inondable en se surendettant, il peut arriver à payer : 250 000/1000=250 et avec les intérêts à l'immobilier (20x3% sur 20 ans ) donc 250x1.6=400mois oun33 ans de privation sévères.
Il y a 30 ans en arrière les durées de prêt sur un même bien sont passées de 12 ans à 30 ans , et ça c'est irréfutable car c'est la duréé de vie qui est en cause donc une augmentation de deux et demi soi 250% d'augmentation sur l'immobilier, il aurait pu mourir de honte notre grand économiste.
Donc l'immobilier à continué à augmenter et les salaires se sont arrêté, on comprend mieux pourquoi les gens habitent dans les zones d'avalanches et les zones inondables.
Atil
   Posté le 06-03-2010 à 22:03:49   

Et que contiennent les maisons actuelles de plus que les maisons d'avant, en équipements, en travaux d'isolation, en mises aux normes diverses ?
Idem pour les voitures, idem pour le moindre appareil.
martiko
   Posté le 06-03-2010 à 23:10:05   

on gagne ce qu'on perd en qualité, c'est le miroir aux alouettes.
Il y a rien dans une maison de plus qu'autrefois mais beaucoup moins au contraire.
Regardez un construction de 1930 et une construction de 1980 puis de 2010 et tout sera clair, la maison se vide, plus d'électronique et moins de matériaux et plus de matériaux de mauvaise qualité.
Ase
   Posté le 07-03-2010 à 09:16:58   

Selon l'INSEE, il y a une évaluation sur un échantillonnage sur environ 110 000 produits qui sont représentatifs de la consommation des ménages.
Les prix de ces produits sont relevés dans 96 agglomérations métropolitaines de + de 2000 habitants et dans 10 agglomérations des départements d'outre-mer.
Chaque prix relevé est dépendant du type de magasin où il est effectué (hypermarché, petit casino de quartier).
A ces prix s'ajoutent près de 40 000 tarifs collectés auprès d'organismes nationaux ou régionaux (EDF, Télécoms, SNCF, services publics locaux, etc.).
Le calcul des indices se fait pour chaque agglomération et ensuite pour l'ensemble du territoire pour chaque produit. On obtient ainsi un "indice national" pour un type de produit relevé dans les différentes agglomérations et point de vente.
Ensuite, des rassemblements sont effectués entre les différents produits ce qui donne un indice global dit de "nomenclature". Ces agrégats sont alors pondérés en suivant la consommation de l'ensemble des ménages (mis à jour chaque année).

Ainsi la consommation d'un ménage français moyen en 2007 :
- 15% : produits alimentaires et boissons non alcoolisés.
- 3,3% : tabac et boissons alcoolisés.
- 13,7% : eau, gaz, électricité et logement (6,2%).
- 6% : l'ameublement, l'équipement ménager et entretien courant de la maison.
- 10% : santé.
- 16,5% : transport.
- 3% : dépenses de communication.
- 9,1% : loisirs et culture.
- 6,6% : hôtellerie, cafés et restauration.
- 5,2% : vêtements et chaussures.
- 0,2% : éducation.
- 11,4% : autres dépenses.

Cet indice des prix à la consommation n'inclut pas ce qui est considéré comme de l'ordre de l'investissement (achat d'un bien immobilier, etc.).
Il mesure entre autre le pouvoir d'achat de la monnaie et non celui des revenus.
Atil
   Posté le 07-03-2010 à 12:19:41   

martiko a écrit :

on gagne ce qu'on perd en qualité, c'est le miroir aux alouettes.
Il y a rien dans une maison de plus qu'autrefois mais beaucoup moins au contraire.
Regardez un construction de 1930 et une construction de 1980 puis de 2010 et tout sera clair, la maison se vide, plus d'électronique et moins de matériaux et plus de matériaux de mauvaise qualité.


Et plus de normes de sécurité et de normes d'iolation thermique à suivre (parfois même des normes anti-sismiques). Et pour suivre ces normes, il faut débourser sans cesse plus.
Les anciennes maisons étaient plus solides et tenaient debout plus longtemps ... mais elles étaient de vraies passoires thermiques, elles étaient peu pratiques, sans wc, sans eau courante, etc ...
Ase
   Posté le 07-03-2010 à 12:48:41   

Selon l'INSEE :

En 1955 :
- 35,5% des français étaient propriétaires
- plus de 4 logements sur 10 n'avaient pas l'eau courante et 1/4 avaient un WC intérieur.
- 10% des logements disposaient d'une douche/baignoire.
- 13% des français vivaient dans un état de surpeuplement critique et 12% dans un état de surpeuplement modéré.

En 1968 :
- 45,2% des logements ne disposaient pas de WC et 52,5% étaient privés d'installations sanitaires.
- 8,9% des français vivaient dans un état de surpeuplement critique et 22,7% dans un état de surpeuplement modéré.

En 1973 :
- 36,6% des ouvriers étaient propriétaires, 31% d'entre eux étaient dans un logement surpeuplé.
- 34,1% des employés étaient propriétaires, 26,5% d'entre eux étaient dans un logement surpeuplé.

Aujourd'hui, avec les mêmes critères de peuplement qu'en 1954 :
- 1,8% des ménages sont en état de surpeuplement admissible et 0,6% en état de surpeuplement critique.
- 98,4% des logements disposent du confort sanitaire : eau courante, douche/baignoire et WC.
martiko
   Posté le 07-03-2010 à 14:20:32   

mais ce sont les chiffres pour Paris, ces chiffres sont totalement faux!!!
Les travaux dans Paris étant bloqués par les propriétaires avides de profit, et c'est que très récemment à cause des nouvelles normes que la situation a évolué.
Ces chiffres sont totalement faux, il existait une crise du logement pendant les années 60 dû au rapatriement et à l'arrivée massive de populations étrangères fuyant la misère de leur pays (Algérie, Portugal)
martiko
   Posté le 07-03-2010 à 14:21:57   

méfiez vous des chiffres , on peut si facilement jouer avec.
martiko
   Posté le 07-03-2010 à 14:23:22   

la situation de chiffre que vous me décrivez serait plus celle de Berlin ou de Dresde ou d'une autre ville allemande à l'après-guerre!
martiko
   Posté le 07-03-2010 à 14:32:52   

Atil a écrit :

[citation=martiko]on gagne ce qu'on perd en qualité, c'est le miroir aux alouettes.
Il y a rien dans une maison de plus qu'autrefois mais beaucoup moins au contraire.
Regardez un construction de 1930 et une construction de 1980 puis de 2010 et tout sera clair, la maison se vide, plus d'électronique et moins de matériaux et plus de matériaux de mauvaise qualité.


Et plus de normes de sécurité et de normes d'iolation thermique à suivre (parfois même des normes anti-sismiques). Et pour suivre ces normes, il faut débourser sans cesse plus.
Les anciennes maisons étaient plus solides et tenaient debout plus longtemps ... mais elles étaient de vraies passoires thermiques, elles étaient peu pratiques, sans wc, sans eau courante, etc ...[/citation]

Cela dépendait des matériaux utilisé et en région parisienne ils étaient d'une qualité exceptionnelle avec le gypse, de chaux, l'ardoise, le hêtre et la meulière mais en Bretagne de très mauvaise qualité avec le granit.
Au pays basque, en normandie et en Alsace les remplissage de chaux ou d'argile assurait la mailleurs isolation contre le froid.
martiko
   Posté le 07-03-2010 à 14:36:05   

maintenant il y a tellement de plastiques pouvant engendrer des fumées empoisonnantes(haute toxicité, PCB) et explosives que des normes de sécurité et des systèmes sont devenus indispensables et entrainant un sur coût.
tayaqun
   Posté le 07-03-2010 à 18:32:06   

Allons-y pour quelques données simplistes...

Entre janvier 2000 et décembre 2008...

1 Les retraites ont été rééavulées de 12%

2 Les impôts locaux ont augmenté de plus de 50% dans beaucoup de communes.

3 L'inflation compte pour 18,6%

4 Les dépenses courantes des communes ont augmenté de 32%.

Qui est malade? D'abord les décideurs. Et on ne compte pas les imôts carbone pour se donner bonne figure... Et on ne compte pas la fronde des élus pour interdire toutes mesures destinées à modifier les structures administratives redondantes.
martiko
   Posté le 07-03-2010 à 22:13:56   

c'est qu'à force de dégraisser le mamouth on va le faire crever l'animal!
Que de dépenses qui paraissent inutiles, c'est comme l'électricité , tant que ça marche on ne sait pas que ça existe les électriciens (et que ça se paie).
Atil
   Posté le 08-03-2010 à 08:39:49   

De toute façon, de quoi se plaint-on ?
Nous vivons dans une société ou on n'a jamais autant consommé.
Et nous savons que ca ne durera pas : les ressources naturelles de la planètes ne suffiront pas.
Donc dans le futur nous posséderons moins, nous consommerons moins , et nous aurons l'impression d'être plus pauvres (selon les critères actuels).
Pour l'instant nous nous plaignons parceque c'est l'intéret de certains d'aiguiser notre mécontentement. Comment nous amener à consommer plus si ce n'est en nous persuadant que nous sommes trés malheureux ? Comment nous persuader de voter pour tel parti si ce n'est en nous persuadant que nous sommes trés malheureux avec un autre parti au pouvoir ?
Ase
   Posté le 08-03-2010 à 09:16:57   

martiko a écrit :

mais ce sont les chiffres pour Paris, ces chiffres sont totalement faux !


Ce sont des chiffres très significatifs.
Depuis 1954 il y a eu un accroissement significatif du nombre de propriétaires aussi bien à Paris (24% à 32%), que dans son agglomération (38% à 48%), que sur l'ensemble du territoire français (35% à 77%), ainsi que du confort sanitaire au niveau territoirial.
Donnes-nous les chiffres qui tendent à montrer l'effet inverse.
martiko
   Posté le 08-03-2010 à 13:05:45   

les chiffres sont le fruit d'une propagande d'un gouvernement qui voulant afficher ses bons résultats pilote des sondages et autres analyses floues et approximatives, je peux vous assurer que ma grand-mère se lavait et qu'elle aimait prendre des douches et qu'elle ne l'a pas découvert grâce à quelques "sondagistes".
Je préfère constater de mo-mêm et pour avoir visité des maison et appartement en l'état de l'époque et de plus de 50 ans, je peux vous affirmer que ces chiffres sont douteux
Atil
   Posté le 08-03-2010 à 13:16:16   

"les chiffres sont le fruit d'une propagande d'un gouvernement qui voulant afficher ses bons résultats pilote des sondages et autres analyses floues et approximatives"

>>>>>>Et les données inverses sont le fruit d'une propagande de l'opposition.

On cultive l'esprit "ronchonneur" des francais.
Ase
   Posté le 09-03-2010 à 11:09:07   

Si les français - comme les italiens d'ailleurs - sont ronchoneurs c'est qu'ils se sentent fatigués, exaspérés, portant le poids de certaines contraintes.

Quels sont ces contraintes ? A quoi est du leur fatigue ?


--------


Martiko,

Citation :

Je préfère constater de mo-mêm et pour avoir visité des maison et appartement en l'état de l'époque et de plus de 50 ans, je peux vous affirmer que ces chiffres sont douteux


Ben tu vas peut-être pouvoir nous faire un sujet dessus avec des photos et des analyses précises.
martiko
   Posté le 09-03-2010 à 22:37:11   

je ne pouvais pas racheter tous les vieux pavillons et vieux appartements que j'avais visité, seulement pour faire des photos, mais je constate la force des images d'Epinal et de la propagande politicienne.
C'était surtout sur Paris qu'on trouvait les taudis sans confort, ils étaient le fruit de la spéculation.
Si vous visitez des appartement et des pavillons depuis la première guerre mondiale vous y trouverez le confort minimum, électricité, eau courante , puisard ou tout à l'égout , poste d'eau dans la cuisine plus une salle d'eau, avec un minimum de fenêtre.
martiko
   Posté le 09-03-2010 à 22:43:11   

je rappellerai aussi la loi de 46 qui fut détruite par la clic Chirac-Médcin-mafia dans le but de favoriser l'expulsion et la spéculation.
La loi de 46 permettait une décote de la construction avec l'ancienneté et la désuétude, on l'appelait loi de 46 à cause de la date fixant des prix très bas pour les constructions d'avant cette époque et cela obligeait à baisser les prix ou à renouveler le parc immobilier sans infliger les locataires, aujourd'hui on organise la pénurie pour augmenter les prix.
Je connais un peu se système.
tayaqun
   Posté le 09-03-2010 à 23:08:07   

Si tu connais cette loi qui n'est pas que mauvaise, il faut rappeler que les locataires bénéficiaient d'un système intéressant pour eux certes mais inéquitables pour les propriétaires qui possédaient alors un bien ingérable.

Cette loi fut remplacée au fil des années par un APL qui a généré les ghettos sociaux. Au lieu d'assister à un mixage social cette stupide loi a permis l'accession en grand à la propriété et au regroupement des pauvres...

Il y a long à dire ...
Ase
   Posté le 10-03-2010 à 06:08:47   

J'aimerais que vous développiez un peu, c'est intéressant.
martiko
   Posté le 10-03-2010 à 16:50:33   

tayaqun a écrit :

Si tu connais cette loi qui n'est pas que mauvaise, il faut rappeler que les locataires bénéficiaient d'un système intéressant pour eux certes mais inéquitables pour les propriétaires qui possédaient alors un bien ingérable.

Cette loi fut remplacée au fil des années par un APL qui a généré les ghettos sociaux. Au lieu d'assister à un mixage social cette stupide loi a permis l'accession en grand à la propriété et au regroupement des pauvres...

Il y a long à dire ...


trouveriez vous normal de devoir payer au prix du neuf +toutes les dépenses occasionnée un véhicule???
Pour un appartement on commence à dire aujourd'hui très timidement qu'il n'est pas normal de payer très cher un taudis et de créer des pénuries de logement, la loi de 46 empêchait ces dangereuses dérives qui jettent sur le trottoir les personnes les plus faibles., je trouve cela inique et pourtant je ne suis pas vraiment de gauche.
martiko
   Posté le 10-03-2010 à 16:53:17   

les logement sociaux n'ont de sociaux que le nom et ceux qui les ont conçu ne pourraient ou ne voudraient y vivre
Ase
   Posté le 15-03-2010 à 10:01:45   

Il y a quand même quelque chose qui m'embête dans les chiffres que j'ai soumis plus haut. C'est le logement qui n'est censé représenter que 6% des dépenses.
Or j'ai pu constater que beaucoup de politiciens évitent assez furieusement le dialogue sur le loyer payé des français.
Peut-être qu'en fait, en France, un des véritables problèmes, c'est le prix du logement.
Combien reste-t-il aux français après avoir dépensé pour le loyer ?
martiko
   Posté le 15-03-2010 à 22:00:33   

hé oui! voilà pourquoi il était une bonne affaire pour les chiraco-mafieux de faire sauter la loi de 46.
A propos pourquoi il n'est pas en prison jaques l'escroc, pourquoi Jupé puis Villepin?
Ase
   Posté le 16-03-2010 à 07:43:28   

Et c'est quoi cette loi 46 dont vous êtes en train de parler ?
martiko
   Posté le 16-03-2010 à 08:22:04   

une loi s'opposant à la spéculation et protégeant les gens habitant dans les logements les plus pauvres
Ase
   Posté le 16-03-2010 à 08:27:35   

Tu n'as pas un lien où je peut lire de quoi cause cette loi plus précisément ?
Atil
   Posté le 16-03-2010 à 09:05:05   

Comme ca ca te donneras une occasion de te plaindre.

(Le sujet n'était-il pas "De quoi se plaignent les français ?"
martiko
   Posté le 17-03-2010 à 20:46:20   

c'est une loi qui imposait un décote sur l'ancienneté et la désuétude des logement , il y avait un comptage qui s'appelait la "surface corrigée" car les propriétaires avaient souvent des déclarations farfelues sur la surface habitable.
Ase
   Posté le 18-03-2010 à 06:40:23   

Bon, j'ai trouvé...au sujet de cette Loi de 48.

Voici une analyse assez exhaustif sur cette Loi.

Une vidéo-conférence de Vincent Bénard à propos de quelques chiffres

Un article très intéressant par l'Institut Turgot (article résumé )

Et voici le livre de Vincent Bénard Logement, crise publique, remèdes privés en pdf.
martiko
   Posté le 18-03-2010 à 20:42:28   

tout ce que j'ai lu est à l'inverse de la réalité et cela ressemble plus à des prises de position économiques et politiques qu'à la réalité.
Si je suis spéculateur immobilier j'apprécierais beaucoup de tels articles et en résumé s'il y a des crises du logement c'est de la faute de Habitations à Loyer Modéré (HLM) parole de poujadiste.
martiko
   Posté le 18-03-2010 à 20:43:53   

Et si il y a trop de malades en France c'est de la faute des hôpitaux qui les maintiennent en vie.
Ase
   Posté le 19-03-2010 à 05:54:24   

Je ne vois pas le moindre argument.
PizzaMan
   Posté le 19-03-2010 à 14:06:32   

Et alors, ça t'étonne ?
Les arguments ne volent jamais très bas sur ce forum, habituellement
tayaqun
   Posté le 19-03-2010 à 16:22:58   

L'aide personnalisé au logement, APL, a fait sauter le mode de financement des logements sociaux.
Au lieu de financer en "subvention" laquelle fait baisser le prix de revient d'un logement en modifiant l'investissement, le gouvernement sous Giscard vota l'APL: on ne regarde plus le financement mais le fonctionnement...
Démagogique en diable puisque "le pauvre" verra son loyer pris en compte par une aide personnalisée à ses revenus...

Cas antérieur à l'APL... Tout le monde a intérêt à vivre dans du social d'où mixage social. Les loyers sont réellement bas. J'ai vécu dans les barres de Mantes la Jolie à cette époque: pas pire qu'ailleurs et mixage social efficace.

Cas post APL... Le coût des bâtiments grimpe au moins du montant de la subvention qui n'est pas tombée... d'où hausse des loyers et les citoyens médians se retrouvent sans APL ... Insupportable puisque le fonctionnement est quasiment identique au mode en vigueur pour financer l'accession à la propriété...
D'où 4 phénomènes de masse: q
- les cas médians désertent le locatifs...
- Gonflement de l'accession à la propriété
- organisation d'un ghetto social là où la mixité sociale existait!
- d'où merdier social impossible à corriger si ce n'est en détruisant le patrimoine social!

On peut ajouter une remarque économique: quel est le crétin qui va encourager ses dépenses de fonctionnement au mépris de ses dépenses d'investissement? L'ETAT... Ceux qui gèrent ... Et les partis politiques impuissants à remettre debout un système cohérent.
Les gâchis sociaux sont immenses!
martiko
   Posté le 22-03-2010 à 21:57:23   

le pôvre il habite dans la rue ou en HLM et donc profite peu ou pas des primes qui ne font que faire augmenter le prix des loyers si on raisonne à contrario.
martiko
   Posté le 22-03-2010 à 21:59:19   

faut pas essayer de de démontrer qu"en France le prix du logement est pas cher, car c'est faux au contraire si on compare à l'Allemagne et non à l'Angleterre
Atil
   Posté le 23-03-2010 à 20:13:22   

Donc le prix du logement est moyen par rapport à nos voisins.
TaoTheKing
   Posté le 23-03-2010 à 20:40:03   

Atil a écrit :

Donc le prix du logement est moyen par rapport à nos voisins.


Mais que j'aime ces raccourcis à peine provocants!!!
Atil
   Posté le 23-03-2010 à 20:47:23   

C'est ce qu'il ressortait du fait que les prix semblent bas ou élevés selon qu'on les compare à l'Angleterre ou à l'Allemagne.
martiko
   Posté le 23-03-2010 à 22:44:01   

non je crois que l'on est avec les anglais les plus chers
Ase
   Posté le 05-04-2010 à 11:12:24   

Il faudrait faire une comparaison exhaustive en tenant compte de ce que gagne l'anglais moyen, le français moyen et l'allemand moyen, et de ce qui lui reste après avoir payé son logement.
martiko
   Posté le 13-04-2010 à 13:07:24   

je pense que cela serait plus judicieux