Sujet :

Rassuré?

TaoTheKing
   Posté le 21-02-2010 à 17:02:16   

Avez-vous besoin de vous faire rassurer (ou de commettre un acte qui vous rassure), et si oui dans quels cas?
Qui peut le mieux vous rassurer?
Milie
   Posté le 21-02-2010 à 20:30:55   




TaoLeRetour a écrit :

Avez-vous besoin de vous faire rassurer (ou de commettre un acte qui vous rassure), et si oui dans quels cas?
Qui peut le mieux vous rassurer?



Non..Je ne ressens pas ces besoins, ou attentes.


Ase
   Posté le 21-02-2010 à 22:55:12   

N'importe quel être humain éprouve ce genre de besoins.
TaoTheKing
   Posté le 22-02-2010 à 06:22:51   

Et bizarrement, ni martiko ni dalaha ne le ressente...
En fait, c'est possible: Pour avoir besoin d'être rassuré, il faut se sentir potentiellement en position d'échec, ou fragile.
Pour cela, il faut prendre un minimum de risque.
Ase
   Posté le 22-02-2010 à 06:57:29   

Et cette fragilité est un indice de notre humanité.
Atil
   Posté le 22-02-2010 à 12:01:06   

Etre rassuré c'est le remède à la peur.
Comme être amadoué est le remède à la colère.
Milie
   Posté le 22-02-2010 à 13:48:39   



TaoLeRetour a écrit :

Et bizarrement, ni martiko ni dalaha ne le ressente...
En fait, c'est possible: Pour avoir besoin d'être rassuré, il faut se sentir potentiellement en position d'échec, ou fragile.
Pour cela, il faut prendre un minimum de risque.


Oui entre autre...Ou avoir un état d'esprit en lequel, il n'y a ni attente, ni buts "définis"... Et aussi une confiance "énergétique" (force intérieure)en ce qu'on fait, bien présente..

Ase
   Posté le 22-02-2010 à 18:57:40   

Être rassuré c'est aussi un moyen de se sentir réconforté, de se sentir aimé.
Ainsi je vais dans les jupes de maman après avoir cassé le vase ou après avoir vidé le pot de confiture et par là je sais que je ne vais pas être grondé.
TaoTheKing
   Posté le 22-02-2010 à 19:03:21   

Mouais... là c'est plutôt du pavlov...
Ase
   Posté le 22-02-2010 à 19:11:32   

Tout conditionnement n'est pas pavlovien.

Ce genre de besoins n'est que le reflet d'enfantillages, lot quotidien de tout être humain sur cette planète.
Atil
   Posté le 22-02-2010 à 22:25:14   

Si mon médecin me rassure en me disant que je n'ai pas le cancer, ca ne veut pas dire qu'on est amoureux;
Il me rassure et puis c'est tout.
Je suis rassuré et puis c'est tout.
Ase
   Posté le 22-02-2010 à 22:29:01   

Dans ton exemple, être rassuré c'est être soulagé d'un poids.
Atil
   Posté le 23-02-2010 à 08:28:43   

Et rien de plus.
Car le médecin fait son travail froidement.
Ase
   Posté le 23-02-2010 à 18:59:59   

On peut aussi être rassuré de ne pas avoir à manger sa purée.

Fondamentalement il ne me semble pas qu'il y ait une grande différence entre le soulagement d'un enfant et celui d'un adulte. Néanmoins, peut-être peut-on dire que l'inertie de l'adulte est plus forte que celle de l'enfant.
Atil
   Posté le 25-02-2010 à 15:50:17   

Ne confondons pas "rassurer" et "dorloter".
On peut rassurer sans dorloter.
ZaQieL
   Posté le 25-02-2010 à 16:42:26   

TaoLeRetour a écrit :

Avez-vous besoin de vous faire rassurer (ou de commettre un acte qui vous rassure), et si oui dans quels cas?
Qui peut le mieux vous rassurer?


Je déteste toute tentative d'une tierce personne souhaitant me "rassurer".

Et sans vouloir contredire Ase, je ne pense pas que ce soit un trait "humain" global que de vouloir être rassuré. Personnellement, je le vois plutôt comme une béquille, surtout si on a besoin que ce soit fait par une autre personne.

Faut bien que l'enfance se passe un jour et que l'on cesse de chercher symboliquement les jupes de sa mère.

ZaQieL
TaoTheKing
   Posté le 25-02-2010 à 17:06:05   

Tu fais donc partie des gens qui ne veulent pas se faire rassurer par d'autres.
Tu te rassures toi-même, ou n'as tu vraiment jamais aucun doute?
ZaQieL
   Posté le 25-02-2010 à 17:32:52   

TaoLeRetour a écrit :

Tu fais donc partie des gens qui ne veulent pas se faire rassurer par d'autres. Tu te rassures toi-même, ou n'as tu vraiment jamais aucun doute?


J'ai pris le terme "rassuré" selon l'optique émotive, ne considérant pas le fait d'éclaircir un questionnement comme une façon de se rassurer, mais plutôt de s'informer.

J'ai parfois des doutes, heureusement, sinon comment avancer? Mais quand j'en ai, je m'informe du mieux que je peux pour confirmer ou infirmer ceux-ci, de façon objective.

Quel sens donnes-tu à "rassuré"?

ZaQieL
TaoTheKing
   Posté le 25-02-2010 à 17:58:55   

J'aurais du préciser, c'est vrai.
Je parle de décision dont l'impact ne se situe pas à court terme, que l'on doit prendre sans informations ou très peu, celles-ci n'étant pas disponibles car conséquentes à la fameuse décision.
J'ai souvent du prendre des décisions de ce type. J'ai toujours douté.
J'ai souvent eu besoin d'être rassuré.
ZaQieL
   Posté le 25-02-2010 à 18:25:35   

TaoLeRetour a écrit :

J'aurais du préciser, c'est vrai. Je parle de décision dont l'impact ne se situe pas à court terme, que l'on doit prendre sans informations ou très peu, celles-ci n'étant pas disponibles car conséquentes à la fameuse décision. J'ai souvent du prendre des décisions de ce type. J'ai toujours douté. J'ai souvent eu besoin d'être rassuré.


Merci pour la précision.

Et bien, je dirais que je préfère éviter ce genre de situations m'obligeant à prendre une décision sans suffisamment d'informations pour lui donner substance. Mais bien sûr, on ne peut pas toujours l'éviter, surtout professionnellement, encore plus avec des subordonnés. Dans ce cas de figure, je me verrais mal vouloir être rassuré, faut assumer son rôle, sinon, aussi bien laisser le "rassureur" la prendre la foutue décision.

Mais dis-moi, tu aurais un cas concret à présenter? Car rapidement, je dirais que si tu te retrouves "souvent" dans cette situation, c'est que trop de trucs t'échappent dans ton environnement, de par ta nature et/ou ta situation.

Je sais, je suis emmerdant avec mes demandes de précisions...mais faut un idiot du village!

ZaQieL
TaoTheKing
   Posté le 25-02-2010 à 19:03:17   

Mon boulot était justement de prévoir.
C'est pour cela que sans me vanter, je connais assez bien la planification.
Ça veut dire quoi?
De mon analyse dépendaient les décisions à venir (qui n'étaient pas prises par moi), et donc des résultats ayant un impact conséquent (plusieurs centaines de milliers d'euros par an, voire même quelques millions).
Cette fameuse analyse était basée sur des données plutôt statistiques et "pifométriques".
Mais pour que l'ensemble me suive, je devais les affirmer avec une assurance inattaquable.
Ça a marché à plus de 80% avec des résultats à plus de 99.5%.

Mais jusqu'au dernier jour, j'ai douté.

Je ne pouvais pas être rassuré professionnellement, car comme tu le dis cela aurait été un refus de mon rôle.
Cela aurait également entrainé le doute chez les autres, ce qui n'était pas envisageable.
PizzaMan
   Posté le 25-02-2010 à 19:29:57   

Des fois Tao, on se demande si tu es vraiment bien à ta «place». On dirait que tu occupes un poste que tu ne sais pas assumer, selon tes propos...
TaoTheKing
   Posté le 25-02-2010 à 19:43:01   

Peut-être.
En tout cas je suis le meilleur dans mon domaine.
Je pense que ceux qui ne doutent pas sont les plus mauvais dans leur domaine.
ZaQieL
   Posté le 25-02-2010 à 19:43:17   

TaoLeRetour a écrit :

Mon boulot était justement de prévoir. C'est pour cela que sans me vanter, je connais assez bien la planification.


Mais la prévision et la planification ne font de sens que soutenues par des données tangibles, des objectifs à atteindre, sinon, c'est du hasard.

TaoLeRetour a écrit :

Ça veut dire quoi? De mon analyse dépendaient les décisions à venir (qui n'étaient pas prises par moi), et donc des résultats ayant un impact conséquent (plusieurs centaines de milliers d'euros par an, voire même quelques millions).


Si je te suis, tes "analyses" étaient exigées par tes supérieurs pour que ceux-ci prennent les décisions?

TaoLeRetour a écrit :

Cette fameuse analyse était basée sur des données plutôt statistiques et "pifométriques". Mais pour que l'ensemble me suive, je devais les affirmer avec une assurance inattaquable. Ça a marché à plus de 80% avec des résultats à plus de 99.5%.


Qui est l'ensemble? Les supérieurs exigeant l'analyse? Et si oui, qu'avais-tu à "démontrer" considérant que l'analyse était une donnée pour qu'eux prennent une décision?

TaoLeRetour a écrit :

Mais jusqu'au dernier jour, j'ai douté.


Douté de quoi au final? De la validité de ton analyse, de leurs décisions, des résultats?

TaoLeRetour a écrit :

Je ne pouvais pas être rassuré professionnellement, car comme tu le dis cela aurait été un refus de mon rôle. Cela aurait également entrainé le doute chez les autres, ce qui n'était pas envisageable.


C'est clair!

Mais dans tout ça, j'ai du mal à comprendre encore un truc. Tu parles comme si tu devais vendre un concept, une idée, basé sur des analyses plutôt sommaires, voir tout à fait hypothétiques et présenter le tout à un comité de direction, qui lui seul, à la charge de prendre la décision grâce à ton analyse...qui constitue sûrement un simple élément dans le cadre de plusieurs demandes d'analyses à différents niveaux.

Bref, si tu n'es pas la personne "décisionnaire", pourquoi t'en faire autant considérant que tu n'as aucune réelle responsabilité dans la suite des évènements?

Et si tu ne pouvais te faire rassurer, sachant les conséquences, pourquoi continuer à en ressentir le besoin, surtout si tes résultats étaient excellents? Manquerais-tu de confiance en toi finalement?

Le complexe de l'imposteur?

ZaQieL
ZaQieL
   Posté le 25-02-2010 à 19:47:00   

TaoLeRetour a écrit :

Peut-être. En tout cas je suis le meilleur dans mon domaine.


On ne peut être "le" meilleur dans quelque domaine, ce titre est si volatil et sujet à changement, qu'avant d'avoir fini de le prononcer, on est dépassé.

TaoLeRetour a écrit :

Je pense que ceux qui ne doutent pas sont les plus mauvais dans leur domaine.


J'ignore encore de quel domaine on parle, mais il y a le doute objectif, qui lui te pousse à approfondir l'analyse de données permettant une saine décision et le doute émotif, n'ayant pour seul utilité qu'une perte d'énergie, d'objectivité, entraînant assurément à moyen et long terme, des problèmes de santé liés au stress.

Pour finir, si tu n'as pas les données nécessaires pour prendre une décision X, alors vaut mieux ne pas prendre cette décision et la reporter au moment où tu auras en main tous les atouts.

ZaQieL
PizzaMan
   Posté le 25-02-2010 à 19:48:00   

Tiens donc, j'allais justement évoquer le complexe de l'imposteur...

Moi, dans mon jargon, un mec qui se sert de statistiques et de son pif pour vendre un truc de façon convaincante, j'appelle ça un imposteur. Un bon imposteur, cela va de soi.
ZaQieL
   Posté le 25-02-2010 à 19:53:23   

Le complexe de l'imposteur est souvent présent chez les gens naturellement doués ou très exigeants avec eux-même.

Mais il est toujours issu d'un manque de confiance, aussi minime puisse-t-il être.

À moins d'exceller dans un truc qui ne nous ressemble pas, ça aussi peut expliquer ce phénomène. Dans ce cas, il génère de la culpabilité.

ZaQieL
TaoTheKing
   Posté le 25-02-2010 à 20:01:11   

Ma dernière intervention est à prendre dans son ensemble.
Je voulais juste dire que nos points forts sont aussi nos points faibles.

Pour le fait d'être le meilleur, je le suis depuis 8 ans.
Pas très volatile...

Et je peux te dire que ma décision de prendre ma retraite a été très contesté par mes employeurs.
Ils essaient encore maintenant de me faire changer d'avis.

Je pense ouvrir une micro entreprise consultant dans ce domaine.
TaoTheKing
   Posté le 25-02-2010 à 20:02:15   

Pour le stress, tu as parfaitement raison.
C'est la raison qui m'a fait prendre ma retraite si rapidement.
Les pressions sont énormes, surtout dans l'excellence.

Quand tu ne t'es jamais trompé, tu es en quelque sorte plus exigent avec toi-même, et les autres le sont également.
PizzaMan
   Posté le 25-02-2010 à 20:05:40   

Tout à fait, oui.

D'autre part, il touche également les gens qui réalisent inconsciemment qu'ils ne sont pas à leur place, du fait de leur inconfort et leur manque de confiance par rapport à leur fonction.
TaoTheKing
   Posté le 25-02-2010 à 20:07:43   

PizzaMan a écrit :

Tout à fait, oui.

D'autre part, il touche également les gens qui réalisent inconsciemment qu'ils ne sont pas à leur place, du fait de leur inconfort et leur manque de confiance par rapport à leur fonction.


Il y a une part de vérité. Il ne s'agit pas d'un manque de confiance à proprement parler, mais d'une sorte de fatalité:
je n'étais pas fait pour ce job, et pourtant je suis devenu le meilleur.

Ceci étant, je n'étais pas à ma place.
ZaQieL
   Posté le 25-02-2010 à 20:13:48   

TaoLeRetour a écrit :

Il y a une part de vérité. Il ne s'agit pas d'un manque de confiance à proprement parler, mais d'une sorte de fatalité:
je n'étais pas fait pour ce job, et pourtant je suis devenu le meilleur.

Ceci étant, je n'étais pas à ma place.


Bref, ton complexe de l'imposteur était donc tout à fait justifié. Mais chapeau d'avoir atteint un sommet dans un domaine qui n'était pas le tien.

Mais bordel, c'est quoi ce domaine au juste?

ZaQieL
PizzaMan
   Posté le 25-02-2010 à 20:23:25   

C'est vrai Tao, c'est quoi ton domaine à la fin, putain ?
TaoTheKing
   Posté le 25-02-2010 à 20:27:32   

En deux mots, je travaillais dans une unité de 1000 personnes dans le domaine du service.
L'exigence était de 1.8% de productivité par an, sur plusieurs axes.
Sachant que les frais de personnel représentaient 98% du budget global, tu m'as compris?
En 5 ans, mon action à permis de réaliser à elle-seule 0.9%

Ceci étant, nous débordons un peu du sujet... Je ne connaissais pas le complexe de l'imposteur, j'ai donc recherché un peu, et non.
Je n'ai pas ce complexe. Je suis aussi compétent qu"'ils" l'estiment.
nat
   Posté le 25-02-2010 à 20:29:30   

interessant...

Alors Tao, "The Real top One Reality Show" on Cerclosophie "Tu fais quoi dans la vraie vie?"
TaoTheKing
   Posté le 25-02-2010 à 20:33:56   

Je suis en congé.
martiko
   Posté le 25-02-2010 à 21:37:34   

TaoLeRetour a écrit :

Mon boulot était justement de prévoir.
C'est pour cela que sans me vanter, je connais assez bien la planification.
Ça veut dire quoi?
De mon analyse dépendaient les décisions à venir (qui n'étaient pas prises par moi), et donc des résultats ayant un impact conséquent (plusieurs centaines de milliers d'euros par an, voire même quelques millions).
Cette fameuse analyse était basée sur des données plutôt statistiques et "pifométriques".
Mais pour que l'ensemble me suive, je devais les affirmer avec une assurance inattaquable.
Ça a marché à plus de 80% avec des résultats à plus de 99.5%.

Mais jusqu'au dernier jour, j'ai douté.

Je ne pouvais pas être rassuré professionnellement, car comme tu le dis cela aurait été un refus de mon rôle.
Cela aurait également entrainé le doute chez les autres, ce qui n'était pas envisageable.


dois je comprendre que tu esaies de nous dire que tu es DRH à FRANCEèTELECOM?!?!
martiko
   Posté le 25-02-2010 à 21:46:46   

En fait tu ne faisais rien de productif, sinon de penser que tu étais productif!
martiko
   Posté le 25-02-2010 à 21:47:40   

prendre sa retrait à 50 ans c'est être vieux jeune!
TaoTheKing
   Posté le 25-02-2010 à 21:59:52   

martiko a écrit :

prendre sa retrait à 50 ans c'est être vieux jeune!


Étonnement! Un syndicaliste vrai de vrai, un révolutionnaire comme tu prétends être ne doit pas dire cela.

Quand es-tu sincère? As-tu besoin d'être rassuré sur ce que tu penses être, ou sur ce que tu es?
martiko
   Posté le 26-02-2010 à 08:37:50   

je fus syndicaliste, et romantique. Maintenant c'est oublié.
Atil
   Posté le 26-02-2010 à 09:05:55   

Finalement, "rassurer" quelqu'un ce serait donc lui faire oublier qu'il n'est pas parfait et qu'il peut se tromper ?
Si on est trop conscient de son ignorance, on n'ose plus rien faire.
Si on est trop inconscient de son ignorance, on fonce en faisant nimporte quoi.
Le premier doit être rassuré pour oser bouger.
Le 2ème doit être amené à douter pour devenir plus prudent.
"R-assurer" c'est redonner de l'assurance ... dans un monde où, pourtant, on ne peut jamais être sûr (et assuré ) de rien.
nat
   Posté le 27-02-2010 à 23:58:49   

donc on est soit deux pour etre rassure?
soit on n'est pas rassuré?
soit on s'autorassure?
et donc on a pas besoin d'etre rassuré?

j'ai pas bien tout compris????

TaoTheKing
   Posté le 28-02-2010 à 06:22:23   

nat a écrit :



j'ai pas bien tout compris????



non

Atil
   Posté le 28-02-2010 à 20:23:16   

nat a écrit :

donc on est soit deux pour etre rassure?
soit on n'est pas rassuré?
soit on s'autorassure?
et donc on a pas besoin d'etre rassuré?

j'ai pas bien tout compris????



Se rassurer c'est se mentir.

D'ailleurs je me demande bien comment on peut se rassurer soi-même.

C'est comme si on arrivait à croire à un mensonge qu'on aurait soi-même inventé.
TaoTheKing
   Posté le 28-02-2010 à 20:27:57   

On ne peut pas se rassurer, c'est vrai. Par contre quelqu'un qui te rassure ne te ment pas forcément.
Atil
   Posté le 01-03-2010 à 11:37:21   

Oui.
Il peut simplement apporter des informations nouvelles et véridiques.
Des informations positives qui dissipent les craintes et incertitudes.
nat
   Posté le 01-03-2010 à 12:49:54   

Bof, je crois qu'on peut se donner de l'assurance soi même sans se mentir.

En croyant en soi autant que si c'est la parole d'un autre qui rassure. C'est beaucoup raisonner et se r-donner de l'assurance non?
Atil
   Posté le 01-03-2010 à 15:13:03   

Comment fait-on pour croire en soi ?
Peut-on décider de croire en soi ?

Quand on a un problème, on peut faire des recherches afin de découvritr des éléments nouveaux ... mais on ne peut pas savoir à l'avance si ceux-ci vont nous rassurer en solutionnant notre problème ... ou si, au contraire, il vont nous montrer que le problème était encore plus grave que ce qu'on croyait.

Donc je doute qu'on puisse décider efficacement de se rassurer soi-même.
Ou alors seulement en utilisant la méthode "Coué".


Edité le 01-03-2010 à 15:13:40 par Atil


TaoTheKing
   Posté le 01-03-2010 à 16:03:31   

On ne peut pas se rassurer soi-même.
Ou alors on se ment.
Tu l'as très bien dit Atil.
Atil
   Posté le 01-03-2010 à 16:25:50   

Ou on essaie de s'auto-suggestionner.
C'est pourquoi je parlais de métode Coué.
PizzaMan
   Posté le 01-03-2010 à 17:22:03   

Tao se fait moucher une fois de plus.

Décidément...
TaoTheKing
   Posté le 01-03-2010 à 17:23:20   

PizzaMan a écrit :

Tao se fait moucher une fois de plus.

Décidément...


J'ai pas vu venir le moucheur fou...

Ceci étant, ton intervention est hors sujet, mon salami.
martiko
   Posté le 01-03-2010 à 20:59:15   

mails quel est donc ton grand péché du Tao pour ressentir un tel besoin d'être rassuré?
t'as vendu des EURO-TUNNEL, DRH à France Télécom, éleveur de vaches folles, pilote d'essai chez Lada......??