Sujet :

Le respect

Atil
   Posté le 15-05-2004 à 16:49:29   


Ca consiste en quoi le vrai respect ?
Membre désinscrit
   Posté le 15-05-2004 à 17:14:46   

Afin que nous ne repartions pas dans des sodomies de dyptères chères au pizzaiolo, voilà quelques définitions issues d'une vulgaire encyclopédie (et donc sujettes à discussions, à contradiction, les académiciens étant des abrutis, comme l'a dit une fois un membre estimable de ce forum).

respect n. masc.
1. Sentiment d'estime, attitude pleine d'égards et de retenue par lesquels on témoigne de la considération à quelqu'un, en particulier à un supérieur. Avoir du respect pour, envers quelqu'un. Un chef digne de respect. Manquer de respect à, envers ses parents. Manquer de respect à une femme : se conduire grossièrement envers elle. Par ext. Un acte courageux qui inspire le respect. Fam. Sauf votre respect, sauf le respect que je vous dois : formules destinées à atténuer une question, des propos qui pourraient être jugés hardis ou choquants. Respect de soi : sentiment de dignité personnelle. Respect humain crainte du jugement d'autrui, qui incite à respecter les convenances. PHILOS. Dans la philosophie morale de Kant, sentiment a priori produit par la loi morale et ayant cette loi pour objet. Chez l'homme, le respect est la manifestation de la double nature, sensible et rationnelle, de l'homme.
2. (Formules de politesse.) Je vous prie de croire à mon profond respect (dans une lettre). pl. Avec mes respects. Veuillez présenter mes respects à madame votre tante.
3. Sentiment de vénération pour ce qui est divin, sacré. Le respect de Dieu, des morts.
4. Considération pour une chose à laquelle on attache une certaine valeur. Le respect des règles, de l'ordre établi. Le respect de l'opinion d'autrui.
5. Tenir quelqu'un en respect: l'empêcher d'approcher, de nuire, généralement en le menaçant avec une arme.

Nous voyons qu'aux sens 1 et 3, le respect m'est du, naturellement.
Le sens 2 est plus axé sur les convenances, le sens 4 par rapport aux lois, le sens 5 est un peu détourné du sujet.

Personnellemet, et blague dans le coin comme disent nos amis belges, je préférerais la définition:

PHILOS. Dans la philosophie morale de Kant, sentiment a priori produit par la loi morale et ayant cette loi pour objet. Chez l'homme, le respect est la manifestation de la double nature, sensible et rationnelle, de l'homme.


Alors bien sur, ensuite on peut partir dans l'éternel débat:

faut il respecter par convenances ou au nom de la vie en société, ou ne respecter que ce qui est respectable?

Bien sur, les esprits brillants diront qu'il ne faut respecter que ce qui est respectable, que le respect, ca se mérite, et patati, et patata, qu'il n'y au aucune raison de respecter quelqu'un uniquement parce qu'il est agé, et patapim patapam.
Néanmoins.
Le jugement est possiblement faux. Autrement dit, si l'on estime qu'une personne est respectable, on peut se tromper.
Il faut aussi accepter qu'un autre individu pourra trouver la même personne haïssable.
Nous touchons là à ce que l'homme à de plus fragile, de plus puissant, de plus déséquilibré:

Son jugement.
Atil
   Posté le 15-05-2004 à 18:14:47   

Voyons un peu ...


estime, égards, retenue,considération.

>>>>>Ca me fait penser un peu à l'attitude d'un animal qui s'applatit devant un congénère plus fort que lui.
On évite de provoquer ou de déplaire à un supérieur car on sait que ce serait dangereux pour soi.


"Manquer de respect à une femme : se conduire grossièrement envers elle."

>>>>>Ici le respect serait plutôt une forme de non-égoïsme permettant de comprendre les désirs d'autrui. Respecter l'autre équivaut à ne pas le blesser. C'est une attitude fraternelle neutre entre égaux.


Un acte courageux qui inspire le respect.

>>>>>>>Ici Respect = Admiration.
L'admiration consiste à trouver qu'une personne est supérieure... mais on ne s'abaisse pas hipocrytement et peureusement devant elle : on éprouve plutôt une forme de sympathie ou d'amour.


"crainte du jugement d'autrui, qui incite à respecter les convenances."

>>>>>>Ici on en revient à la soumission à ceux qui sont supérieur... ou plus nombreux.


Dans la philosophie morale de Kant, sentiment a priori produit par la loi morale et ayant cette loi pour objet.

>>>>>>Ici ca ressemble à nouveau à l'attitude fraternelle, me semble-t-il.


" Je vous prie de croire à mon profond respect"

>>>>>>Ici on tombe dans les formules creuses et automatiques. Probablement dérivées de la soumission aux supérieurs... ou au qu'en dira-t-on.


"Sentiment de vénération pour ce qui est divin, sacré. Le respect de Dieu, des morts."

>>>>>>Ici on retrouve encore la soumission à ce qui est supérieur. Avec une dose d'admiration en plus (parfois).


"Considération pour une chose à laquelle on attache une certaine valeur. Le respect des règles, de l'ordre établi.

>>>>> Cela peut être un respect-peur du gendarme... ou alors un respect calculé ou l'on essaie de maintenir une stricte égalité de tous envers tous.


Le respect de l'opinion d'autrui."

>>>>>>On en revient ici peut-être au respect-fraternité. Chacun ayant la même valeur.


"Tenir quelqu'un en respect"

>>>>>> Ici on revient encore au respect = s'applatir peureusement devant celui qui est plus fort.


J'aurais tendance dans tout ceci à tirer plusieurs sortes de respects :

-Le respect envers les supérieurs (ou la société) du à la peur.

-Le respect envers les supérieurs du à l'admiration.

-Le respect fraternel entre égaux (ou envers un inférieur que l'on considère néammoins comme son égal humain).




"faut il respecter par convenances ou au nom de la vie en société, ou ne respecter que ce qui est respectable? "

-------> Les convenances sont subjectives et changeantes... mais ce qui est respectable peut l'être aussi. Il faut voir sur quoi on se base pour décider qu'une chose ou un être est respectable.
(sur quoi doit se baser notre jugement).
Si on se débarasse de tout ce qui est subjectif (croyances, dogmes, convenances, etc..) la respectabilité devrait se définir sur des argument de sagesse.
Il me semble que pour le sage, TOUS les hommes sont respectables. Même le pire criminel mérite d'être conduit en prison avec respect et descence, sans violence ni humiliations inutiles (et même les terroristes méritent d'être traités avec plus de dignité que ne le font les soldats anglo-saxons).
Mais on peut se demander aussi "Les animaux sont-ils aussi respectables que l'homme ?"... "Et les objets ?"
PizzaMan
   Posté le 15-05-2004 à 18:26:37   

Tout cela démontre que la notion de respect varie selon les convenances et l'opportunisme.

Pour moi, le respect se mérite par la capacité d'observer le silence quand il le faut, avant de placer un mot éventuellement en trop à nos propres dépends. Réfléchir avant d'agir. Démontrer que l'on a réfléchi avant d'agir. Admettre les erreurs et les raisons profondes de nos actions.
Membre désinscrit
   Posté le 15-05-2004 à 18:33:12   

Il me semble que pour le sage, TOUS les hommes sont respectables. Même le pire criminel mérite d'être conduit en prison avec respect et descence, sans violence ni humiliations inutiles (et même les terroristes méritent d'être traités avec plus de dignité que ne le font les soldats anglo-saxons).

Il me semble que cette approche est très influencée par la pitié, la rédemption, et autres accessoires religieux bien pratique pour se voiler la face.
Le sage peut aussi considérer que le pire des criminels doit être éliminé, car il représente une menace réelle pour un grand nombre.
Il éliminera donc le criminel, mais sans haine et sans passion.
Voilà un argument répondant à ta condition: Si on se débarasse de tout ce qui est subjectif (croyances, dogmes, convenances, etc..) la respectabilité devrait se définir sur des argument de sagesse.

Pizza Man a écrit :

Tout cela démontre que la notion de respect varie selon les convenances et l'opportunisme.
Pour moi, le respect se mérite par la capacité d'observer le silence quand il le faut, avant de placer un mot éventuellement en trop à nos propres dépends. Réfléchir avant d'agir. Démontrer que l'on a réfléchi avant d'agir. Admettre les erreurs et les raisons profondes de nos actions.


Cela rejoint la sagesse qui consiste à agir avec justesse par rapport au but à atteindre, et en adéquation avec les forces en présence.
Certaines réactions (ou actions) semblent parfois incompréhensibles, car le raisonnement n'est pas "pourquoi dit-il cela", mais "il ne devrait pas dire cela".
Atil
   Posté le 15-05-2004 à 18:46:58   

"Il éliminera donc le criminel, mais sans haine et sans passion. "

--------> C'est bien cela que je voulais dire.




"Cela rejoint la sagesse qui consiste à agir avec justesse par rapport au but à atteindre, et en adéquation avec les forces en présence.
Certaines réactions (ou actions) semblent parfois incompréhensibles, car le raisonnement n'est pas "pourquoi dit-il cela", mais "il ne devrait pas dire cela". "

--------> Tout à fait.
Mais la sagesse ne consiste pas seulement à choisir la bonne action pour atteindre son but, mais aussi à choisir le bon but.
Mais la, j'avoue que c'est + difficile de voir sur quels critères il faut se baser.


Je me demande aussi cela :
Face à un élève fainéant, comment un prof s'y prendra-t-il pour bien le respecter ? Doit-il le laisser ne rien faire afin de respecter sa volonté ? Ou doit-il le contraindre à étudier ?
Autrement dit : Est-il possible que rudoyer une personne, lui faire des choses désagréables de ne pas respecter ses désirs, ce soit lui montrer plus de respect qu'en étant gentil avec elle ?
Membre désinscrit
   Posté le 15-05-2004 à 18:55:47   

Mais la sagesse ne consiste pas seulement à choisir la bonne action pour atteindre son but, mais aussi à choisir le bon but.
Mais la, j'avoue que c'est + difficile de voir sur quels critères il faut se baser.


Choisir le bon but, quels sont les critères?
Le but à atteindre d'une personne est obligatoirement bon, sinon elle ne chercherait pas à l'atteindre.
Quant à savoir si tous les moyens sont bons, il me semble que nous avons déjà eu une discussion là-dessus, et je suis toujours partagé:
J'aurais tendance à dire oui, tous les moyens sont bons.
Mais lorsque je dis cela, je me place dans mon monde. Autrement dit, le monde d'un être "raisonnable".

Autrement dit : Est-il possible que rudoyer une personne, lui faire des choses désagréables de ne pas respecter ses désirs, ce soit lui montrer plus de respect qu'en étant gentil avec elle ?

Cela est possible dans un rapport éducatif reconnu par les deux partis: parents enfants, professeur élève par exemple, quoique ces rapports ne sont pas toujours reconnus.
Mais en aucun cas il ne me semble acceptable qu'un individu, n'ayant aucune chose à apprendre, en rudoie un autre. Cela ressemble plus à de la torture, du lavage de cerveau, du bourrage de crâne.
Atil
   Posté le 15-05-2004 à 20:26:05   

"Le but à atteindre d'une personne est obligatoirement bon, sinon elle ne chercherait pas à l'atteindre."

-------> Il est bon pour elle.... mais il ne serait pas forcément reconnu pour bon par une autre personne. Hors un homme plus sage, plus intelligent, plus lucide, pourrait savoir mieux que la personne elle-même ce qui est bon pour elle.
C'est pourquoi les parents prennent souvent les décisions à la place de leurs enfants par exemple.


"Cela est possible dans un rapport éducatif reconnu par les deux partis: parents enfants, professeur élève par exemple, quoique ces rapports ne sont pas toujours reconnus."

-------> Si on demandait leur avis aux enfants, je suppose qu'ils choisiraient de ne pas aller à l'école.
On ne respecte donc pas leur volonté.
mais on respecte peut-être quelquechose de + profond que leur volonté capricieuse : leur dignité intéreieure. Il serait indigne d'un enfant de devenir un cancre alors qu'il a des possibilités d'aller + loin.
Et dailleurs en grandissant, les enfants finissent par comprendre que les études c'était pour leur bien.
Tout dépend donc à quel niveau on accorde le respect.


"Mais en aucun cas il ne me semble acceptable qu'un individu, n'ayant aucune chose à apprendre, en rudoie un autre. Cela ressemble plus à de la torture, du lavage de cerveau, du bourrage de crâne."

--------> Certains prétendent que le monde est une sorte d'école ou Dieu nous ensigne des choses.
Peut-être que Dieu agit de manière dictatoriale envers nous ?
mais peut-être sommes-nous trop immatures pour qu'on puisse nous demander notre avis ?... si c'est "pour notre bien".
Membre désinscrit
   Posté le 15-05-2004 à 20:42:20   

Il est bon pour elle.... mais il ne serait pas forcément reconnu pour bon par une autre personne. Hors un homme plus sage, plus intelligent, plus lucide, pourrait savoir mieux que la personne elle-même ce qui est bon pour elle.
C'est pourquoi les parents prennent souvent les décisions à la place de leurs enfants par exemple.


Un homme sage sait qu'il ne peut prendre de meilleure décision pour une personne que la personne elle-même. Je parle bien sur entre adulte, et non en rapport parents-enfants.
Ici par exemple, personne n'est le père, ni la mère, ni le prof de philo de personne, ou alors je l'ignorais...
Le sage est celui qui sait qu'il ne peut rien apprendre à personne. Tous les autres ne sont que des démonstratifs.

Certains prétendent que le monde est une sorte d'école ou Dieu nous ensigne des choses.
Peut-être que Dieu agit de manière dictatoriale envers nous ?
mais peut-être sommes-nous trop immatures pour qu'on puisse nous demander notre avis ?... si c'est "pour notre bien".


Dieu est ici??? Sur ce forum??? Non!!! Ne me dis pas qu'il se fait appeler P...???
Atil
   Posté le 15-05-2004 à 22:26:59   

" Je parle bien sur entre adulte, et non en rapport parents-enfants."

-------> mais combien d'adultes se comportent encore en enfants ?



"Ici par exemple, personne n'est le père, ni la mère, ni le prof de philo de personne, ou alors je l'ignorais..."

-------> Chaque fois qu'ici une personne sait une chose que les autres ignorent, elle peut leurs apprendre. de manière ponstuelle chacun peut être le prof des autres.


"Le sage est celui qui sait qu'il ne peut rien apprendre à personne. Tous les autres ne sont que des démonstratifs."

-------> Le sage montre la route mais il ne peut pas la parcourir à la place des autres.
Si le sage ne peut même pas montrer la route, alors il ne sert à rien pour les autres.



"Dieu est ici??? Sur ce forum??? Non!!! Ne me dis pas qu'il se fait appeler P...???"

--------> Attention ! Il est écrit que tu devras honorer ton Dieu !
Membre désinscrit
   Posté le 16-05-2004 à 07:15:00   

-------> Le sage montre la route mais il ne peut pas la parcourir à la place des autres.
Si le sage ne peut même pas montrer la route, alors il ne sert à rien pour les autres.

Exact. Le vrai sage ne sert à rien. Il ne peut montrer qu'à ceux qui veulent voir, et non à ceux à qui il veut ou doit montrer.
Atil
   Posté le 16-05-2004 à 13:16:32   

Et le professeur ?
Doit-il ne montrer des choses qu'aux élèves qui veulent bien étudier ?
Et doit-il laisser tomber les autres ?
Membre désinscrit
   Posté le 16-05-2004 à 13:37:30   

Je ne considère pas l'adulte comme un enfant.
Ce serait commettre l'erreur de considérer le Moi comme le Surmoi par exemple.
Atil
   Posté le 16-05-2004 à 14:29:15   

Tout homme qui n'est pas un sage reste comparable à un enfant. seul le sage est un adulte.

Dans la vie tous les évènements peuvent nous enseigner des choses. Par exemple, Newton a découvert les lois de l'attraction universelle aprés avoir recu une pomme sur la tête.
mais je doute que les évènements nous demandent l'autorisation avant d'arriver. Je doute que la pomme ait demandé à Newton s'il avait envie d'apprendre quelque chose.
La nature nous donne plein d'enseignements mais elle se fiche pas mal de savoir si ca nous plait ou pas. Notre seule liberté n'est pas de recevoir ou pas des leçons, mais de les écouter ou pas.
PizzaMan
   Posté le 16-05-2004 à 15:28:04   

Moi, je considère l'adulte comme un enfant. Surtout l'adulte !
Mais l'enfant est souvent plus sage, parce qu'il se comporte sans toute cette culture et tout ce bagage de new age, de philo-tao-machin-truc pour encombrer son jugement, ni jeter de l'orgueil sur ses capacités à être plus sage que le sage.

Jésus avait désigné un enfant et disait :

"En vérité je vous le dit, si vous ne devenez pas tel cet enfant, vous n'accéderez pas à l'éternité".

Il faut donc être un enfant pour être sage, et se déposséder de toute cette merde que tout occidental absorbe comme un gros con, s'imaginant que l'exotisme lui permettra de ne plus être le misérable couillon qu'il est.
Membre désinscrit
   Posté le 16-05-2004 à 15:36:19   

Quelle drolerie pizzaman. Et j'en suis atterré. La philo tao par exemple, date de 500 ans avant ton seigneur Jésus Christ, qui semble t'il est ta référence.
D'autre part, il est né à Béthléem, ce qui n'est pas précisement proche de Londres de Paris ou de Manhattan (pour l'exotisme).
Ainsi le cliché de l'américain moyen bête pudibond et chrétien serait avéré?
feedesarts
   Posté le 16-05-2004 à 17:38:20   

Stp Tao.........tu pourrais employer le terme : Etatsuniens quand tu parles à Pizza??
Atil
   Posté le 16-05-2004 à 18:29:47   

Oui :
Ce serait dommage de se réconcilier avec Pizzaman pour déclancher une guerre avec Fée des arts
Atil
   Posté le 16-05-2004 à 18:31:37   

PS :
Est-ce que le mot "yankee" désigne bien les habitants des USA ?
Si oui, ce mot serait plus pratique que "états-uniens".
Membre désinscrit
   Posté le 16-05-2004 à 18:37:33   

Pax mes frères, mes soeurs!
Fee des Arts
   Posté le 17-05-2004 à 01:55:39   

Heu? Je suis quand même Canadienne........et non pas EtatsUnienne..........même si je vis en Amérique.........
Membre désinscrit
   Posté le 17-05-2004 à 07:46:07   

L'amérique est un vaste' continent. Doit -on dire que les péruviens sont américains?
Fee des Arts
   Posté le 17-05-2004 à 14:30:14   

En effet l'Amérique est vaste et il faut faire attention quand on parle des Américains.
Membre désinscrit
   Posté le 17-05-2004 à 14:58:55   

Et donc, les péruviens sont américains?
blancheneigetles40voleurs
   Posté le 18-05-2004 à 09:00:52   

oui
Atil
   Posté le 18-05-2004 à 09:48:40   

Imaginons un peu que les canadiens appellelnt les francais "des européens".
On ne s'y retrouverait plus !

A propos ...comment va-t-on faire maintenant pour différencier les"européens" habitant le continent européen et les "européens" habitant la communauté économique européeenne ? Les seconds seront-ils des "europuniens" ?
Membre désinscrit
   Posté le 18-05-2004 à 11:13:37   

De mon point de vue, les américains sont les habitants des états unis.

Les canadiens sont mes potes.

Et tous les autres aussi.

Même certains américains, pas tous.

Et pas tous les autres non plus.

(Perche tendue à Buster, qui m'inquiète...)
blancheneigetles40voleurs
   Posté le 19-05-2004 à 07:57:44   

Oui, dans notra lanagegcourant américain veut dire, yankee; c'est d'ailleurs un raccourci interessant quand à la mentalité européenne, qui considérait ya quelques siecles les indiens d'amérique comme des sauvages à massacrer.

Mais je doute qu'un homme d'amerique du sud apprécie le fait qu'on lui explique qu'il est pas americano.
Atil
   Posté le 22-05-2004 à 14:16:41   

C'est un amériquedusudien ?