Dès lors le flux s’approcha Et susurre les rivages Que le voyant toujours conte sur nos blanches Phare mobile de présage, Flot identique au printemps Riche des amours de ces fleurs-branches Qu’un arbrisseau de ce temps Me révéla.
Dès lors j’ai aimé mes pieds sur la terre verdoyante J’ai aimé parler aux feuilles de mon avenir De ces promesses en devenir De la Source ondoyante Qu’est l’Eternité en ce jour qui est tien.
Tu ne me ressembles pas Fine douceur reconnue Je te suis Je t’ai vu Maintenant leste comme la plaie d’un inconnu Phalanges Parlant aux Gorgones et psalmodiant « Arbres, mes Anges, Arrachons encore Arrachons nos germes à jamais ». Car je retire ma faveur sur ces graines taries Je les maudis, je les maudis.
Ce sera une année sans Avril.
TaoTheKing
Posté le 23-02-2013 à 10:35:24
Pas compris. Désolé
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Posté le 23-02-2013 à 18:50:11
TaoTheKing a écrit :
Pas compris. Désolé
Fugace est la réalité profonde. En elle et par ses mots, le poème fait signe. Éternité du signe.