Sujet :

Sens des réparties

Milie
   Posté le 31-07-2008 à 23:19:02   




Dans votre idée.. D'où pourrait provennir les répliques spontannées (sans réflexion) que l'ont nomme aussi " sens de la répartie" ? ...


PizzaMan
   Posté le 01-08-2008 à 01:28:48   

Spontanée, prend un seul «n». Et Provenir, prend un seul «n» aussi.
Usul
   Posté le 01-08-2008 à 06:32:10   

Tiens c'est drôle, c'est une question que je me suis posé pendant un moment justement, je me suis souvent demandé si c'était des phrases toutes prêtes ou si elles sortaient vraiment "comme ça". Et j'ai une anecdote qui m'a permis de m'en faire une idée un peu plus claire. Je la partagerai dès que j'ai un moment, parce que là pour l'instant là j'ai un mec dans mon pieu qui arrive à ronfler et vomir en même temps.
Atil
   Posté le 01-08-2008 à 07:45:43   

C'est pour ca que je préfère avoir une femme dans mon lit : ca dort plus proprement !

J'ai remarqué que je n'avais le sens de la répartie que lorsque j'étais de trés bonne humeur.

Je pense que le sens de la répartie fonctionne par associations d'idées et non pas de manière analytique. C'est donc plus rapide. Et ca viendrait donc plutôt de l'hémisphére cérébral droit.
Milie
   Posté le 01-08-2008 à 11:40:32   



Je pense que le sens de la répartie fonctionne par associations d'idées et non pas de manière analytique. C'est donc plus rapide. Et ca viendrait donc plutôt de l'hémisphére cérébral droit.

Ce qui m'étonne le plus, c'est la rapidité des réponses, sans analyse préalable ...
Et si il n'y a pas d'analyse, comment pourrait-il y avoir des associations d'idées ? ...

Quand ça ce manifeste.. c'est comme si ce n'était pas soi..voir même plus fort que soi.. Parcque souvent, j'en suis moi même étonnée...
En ce qui me concerne, je ne pense pas que ce soit une question d'humeur, parcqu'en général je suis d'une humeur égal..

Mon anédocte à ce sujet, donc la plus récente "répartie" , était il y a moins d'1 semaine. Je travaillais sur le marché de ma ville (vendeuse dans des vêtements fabriqués artisanalement en inde) .. Depuis le temps que j'y bosse, je connais un peu tout les habitués, et les ambiances sont le plus souvent des plaisanteries "déplacées"... Des jeux pour lesquels, les mots a plusieurs sens seront à l'honneur...
Ce matin là, c'est la mini pause café, comme d'hab, je commande à la patronne et pars aux toilettes.. Lorsque je reviens au comptoir, mon café est prêt, je vais pour l'a payer , lorsqu'elle me dit, ce n'est pas la peine, ce monsieur te l'as offert.. Je me tourne vers le monsieur en question, pour le remercier, et reconnais l'un des habitués.. Je lui dit merci, et lui dit, que dans l'instant, je n'ai pas trop de temps pour dialoguer avec lui..
Il me répond.. Ne me remerciez pas.. Je peux être direct avec vous.. ?
Je lui répond, qu'il peut l'être, tout en me demandant, ce qu'il pouvait bien avoir a me dire... (?)
Il me dit approchez-vous, je vais vous le dire à l'oreille.. Et au moment ou mon oreille est proche de lui, il me dit : A chaque fois que je vous vois, vous me faites bander ...
Il c'est passée moins de 2 seconde, entre le moment ou il m'a dit celà, que je me suis redréssée, que je l'ai regardée bien en face avec le sourire aux lêvres, et que je lui ai répondu :
-Tant mieux pour vous, celà vous prouves que vous êtes toujours vivant ! ...

Il est resté tout bête, de mon coté, après un éclat de rire, et avoir salué tout le monde, je suis repartie à mon travail...
Et c'est après que j'ai réfléchit...Ma réaction d'y prendre à un degré différent, c'est ma nature, seulement la réponse non reflechit et spontanée, venait d'où... ? .. ça reste un peu énigmatique...


Atil
   Posté le 01-08-2008 à 12:30:29   

"Et si il n'y a pas d'analyse, comment pourrait-il y avoir des associations d'idées ? ..."

>>>>>>L'analyse et l'association d'idées sont deux processus différents.

Dans l'analyse le traitement est séquentiel: les idées s'enchainent les unes aprés les autres dans un ordre logique.

Dans l'association d'idées le traitement est en parallèle : Les idées qui se ressemblent sont classées les unes à coté des autres afin qu'on repère instantanément les analogies.
Milie
   Posté le 01-08-2008 à 13:55:57   





PizzaMan a écrit :

Spontanée, prend un seul «n». Et Provenir, prend un seul «n» aussi.


... .. Cadeau : http://teemix.aufeminin.com/album/see_167555/les-chinoises-sont-les-plus-belles.html




Edité le 01-08-2008 à 13:59:09 par Dalaha


PizzaMan
   Posté le 01-08-2008 à 14:03:14   

Laisse tomber l'humour, ma grosse. Tu es complètement à côté
Ase
   Posté le 01-08-2008 à 14:07:22   

"Je pense que le sens de la répartie fonctionne par associations d'idées et non pas de manière analytique. C'est donc plus rapide. Et ca viendrait donc plutôt de l'hémisphére cérébral droit."


---> cela dépend du degré de complexité de la répartie en question:

- si la répartie consiste simplement à inverser le rapport des mots dans une phrase ou à associer à un même terme un qualificatif antagoniste pour obtenir un effet rhétorique, là cela n'implique pas d'analyse, c'est juste une réaction émotionnelle et / ou esthétique par rapport à des couplages, des associations de mots effectivement.

- si la répartie consiste en quelquechose de plus construit, comme par exemple, une proposition qui décortique de manière élégante les implications d'une autre proposition, alors on a affaire à quelquechose d'analytique, indéniablement.
Milie
   Posté le 01-08-2008 à 14:08:38   



PizzaMan a écrit :

Laisse tomber l'humour, ma grosse. Tu es complètement à côté


Pourquoi de l'humour.. C'était dans une intention vrai.. un cadeau, en quelque sorte, pour te remercier.. puisque tu m'aides a améliorer mon ortographe défaillant... Mais bon... Prend le comme tu en as envie...


Ase
   Posté le 01-08-2008 à 14:20:27   

il prefère les thailandaises
Milie
   Posté le 01-08-2008 à 14:23:29   




Ase ---> cela dépend du degré de complexité de la répartie en question:

A quelle degré, estimerais-tu , la répartie de mon anectdote .. ? .. Stp

Parcque dans mes réflexions d'après.. Dans mes remémorisations de ces dixième d'instant, l'envie d'éclatée de rire est ce qui monopolisait mon esprit, aucune pensée, ne m'a traversée.. C'est sortie lorsque mon regard a rencontré le sien..

Atil
   Posté le 01-08-2008 à 20:03:55   

"si la répartie consiste en quelquechose de plus construit, comme par exemple, une proposition qui décortique de manière élégante les implications d'une autre proposition, alors on a affaire à quelquechose d'analytique, indéniablement."

>>>>>>>>Dans ce cas ca n'a plus de rapport avec les réparties instantanées dont parlait Dalaha.
Faire une analyse ca prend plus de temps ... et ca demande plus de concentration.
Ase
   Posté le 02-08-2008 à 01:33:31   

"Faire une analyse ca prend plus de temps ... et ca demande plus de concentration"

---> pourquoi cela prendrait-il plus de temps ?
Comment fonctionnent les calculateurs prodiges ? Comment fonctionnent ceux qui donnent une réponse instantannée et qui est construite ?
Atil
   Posté le 02-08-2008 à 07:46:11   

Il faut plus de temps pour suivre un raisonnement séquentiel point par point que pour avoir une réponse synthétique ou tous les éléments sont

En ce qui concerne les calculateurs prodiges, ils sont quand même une exception. Je ne sais pas si on comprend comment ils "fonctionnent".


"Comment fonctionnent ceux qui donnent une réponse instantannée et qui est construite ?"

>>>>>>>Est-ce que ca existe ?
Ase
   Posté le 02-08-2008 à 09:59:38   

"Je ne sais pas si on comprend comment ils "fonctionnent"."

---> tu n'as pas ton idée dessus ? c'est pourtant un problème quantique.




"Est-ce que ca existe ?"

---> oui.
Atil
   Posté le 02-08-2008 à 12:42:43   

Pour énoncer une réponse analytique il faut sortir des phrases plutôt longues.
Donc je ne vois pas comment on pourrait en énoncer une aussi vite qu'une réponse synthétique.
Evidemment le problème n'est pas le temps mis pour énoncer la réponse mais le temps mis pour la trouver.
Mais il est trés possible de réfléchir tout haut à la résolution d'un problème, ce qui donne l'impression qu'on en a déja trouvé la réponse alors qu'on est seulement en train de le traiter en direct.
Il est possible aussi de donner rapidement une solution analytique ... tout simplement parceque, dans la passé, on avait déja réfléchi à la question. On a alors affaire à une simple affaire de mémoire.



""c'est pourtant un problème quantique"

>>>>>>Les théories quantiques de la pensée n'ont pas encore été prouvées.


Edité le 02-08-2008 à 12:45:02 par Atil


Milie
   Posté le 02-08-2008 à 14:44:47   



"Je ne sais pas si on comprend comment ils "fonctionnent"."

---> tu n'as pas ton idée dessus ? c'est pourtant un problème quantique.

Serait-ce en relation avec les modifications, des structures de l'espace "intérieur" et du temps ?..

100k
   Posté le 07-08-2008 à 10:25:43   

En gros, quand tu balances une vanne, naturelle, tu te demandes d ou elle vient ?

du monde des idées, dirait Platon.
Atil
   Posté le 07-08-2008 à 12:56:39   

Est-ce nous qui les fabriquons, ou s'imposent-elles à nous, venues de l'extérieur ?
100k
   Posté le 07-08-2008 à 14:51:51   

ta question est trop fermée

(et oui, un sage se pose de bonnes questions, et les questions a choix imposent .... Principe meme de la manipulation rhetorique bien connu des vendeurs de supermarchés.)

ce genre de questions, c est un peu comme si tu t interressais à l arbre, sur la photo d une carte postale d un lieu magnifique.

Comment voir correctement une photo avec une loupe?
Atil
   Posté le 07-08-2008 à 15:08:35   

Question ouverte : D'ou viennent ces réparties ?
Milie
   Posté le 08-08-2008 à 01:03:43   



Atil a écrit :

Est-ce nous qui les fabriquons, ou s'imposent-elles à nous, venues de l'extérieur ?


La répartie, qui pourrait aussi ce voir comme une inspiration.

Lorsqu'en soi, les reculs dans une situation permettent de "voir vraiment", ces reculs modifient le moteur "temps".
Je pense qu'en soi, on peut ressentir des formes d' accélérations, voir des ralentissements, qui pourraient permettre au cerveau, d'anticipé une réaction, sans déduction consciente....Une inspirations, qui viendrait d'un plus ou moins loin.. Loin en SOI

100k
   Posté le 08-08-2008 à 10:23:41   

Atil a écrit :

Question ouverte : D'ou viennent ces réparties ?



Facile, ca vient de la bouche.

Les gens parlent, et souvent les reponses sont formattées, apprises par coeur
alors quand y a du changement, ca choque, on s interroge.

ce genre de question, c est comme d ou vient le plaisir, d ou vient l envie, d ou vient la tristesse...

d ou vient la vanne....

cela merite au moins deux ans de reflexion dans un monastere indien ( d amerique du nord)
Atil
   Posté le 08-08-2008 à 12:43:18   

Comment fait-on pour sortir, même brièvement, du formatage ?
tayaqun
   Posté le 11-08-2008 à 11:51:00   

évident: on se reformate en passant par le célèbre "lavage de cerveau" . Cela n'a qu'un but: pulvériser tous les repères de l'individu en le plongeant dans un bain d'insécurité, de lumières et de nuits déséquilibrées, en jouant sur le chaud et le froid, sur le bruit et le silence... Régression ...
Atil
   Posté le 11-08-2008 à 12:37:00   

Mais alors on ne fait que remplacer un formatage par un autre.
tayaqun
   Posté le 12-08-2008 à 15:56:30   

OUI, à mon avis mais ce n'est qu'un avis. Un disque dur n'est exploitable qu'après formatage.
Atil
   Posté le 12-08-2008 à 19:16:31   

Si on veut comparer notre cerveau à un ordinateur, je trouve que le mot "formater" n'est peut-être pas le bon : on devrait plutôt dire que nous sommes remplis de virus mentaux (des Memes).
Ase
   Posté le 12-08-2008 à 20:29:58   

Ca a été démontré l'existence des mèmes ?
tayaqun
   Posté le 13-08-2008 à 18:42:35   

Je crois que les idées naissent le plus souvent de relations complexes qui permettent de s'éloigner du point de départ... Ne disait-on pas que les Idées étaient des dieux morts... Idem pour les mythes.

Entre le simple et le complexe, il y a les mèmes probablement mais je ne vois pas comment on fait pour sortir du cercle supposé des mèmes.
Atil
   Posté le 13-08-2008 à 19:49:59   

Ase a écrit :

Ca a été démontré l'existence des mèmes ?


Ce ne sera vraiment possible que quand on aura compris comment les souvenirs et les idées sont encodés dans nos réseaux de neurones.