Sujet :

Ou sont stockés les souvenirs

Ase
   Posté le 22-01-2010 à 11:10:25   

Où sont codés les souvenirs dans le cerveau ?

Citation :

Bruno Bontempi et ses collaborateurs du Laboratoire de neurosciences cognitives (CNRS, Université Bordeaux 1), sont parvenus à identifier les régions cérébrales qui jouent un rôle crucial dans le stockage et le rappel d'informations anciennes. Ils ont également pu mettre en évidence certains des mécanismes qui sous-tendent la formation des souvenirs au sein du néocortex. Ces travaux sont publiés dans la revue Science du 2 juillet 2004.
Identification des régions cérébrales et des mécanismes de la mémoire à long terme.

L'équipe de Bruno Bontempi avait précédemment montré que l'hippocampe est nécessaire à la formation initiale des souvenirs mais que son rôle est temporaire et qu'il ne constitue pas un site de stockage définitif des souvenirs. Les régions cérébrales impliquées dans le rappel des informations anciennes relevant de la mémoire à long terme n'avaient jusqu'alors pas pu être clairement identifiées.


Dans ces derniers travaux, les chercheurs ont analysé par imagerie cérébrale l'expression de gènes (c-fos et zif268) utilisés comme marqueurs de l'activité neuronale chez des souris soumises à l'apprentissage d'une épreuve de discrimination spatiale dans un labyrinthe à 5 bras. Dans cette tâche, l'animal doit mémoriser la position spatiale de l'un des bras, à l'extrémité duquel se trouve un appât. Ils ont examiné chez ces souris les activations neuronales induites lors du rappel d'informations récentes (délai de 1 jour) ou anciennes (délai de 30 jours après la phase d'acquisition). En passant de la récupération d'un acquis récent à un acquis ancien, les chercheurs ont pu observer une augmentation de l'activité neuronale au sein de plusieurs régions corticales : cortex préfrontal, cingulaire antérieur ou rétrosplénial (cf figure 1). Ces résultats leur ont également permis de confirmer le rôle transitoire de l'hippocampe dans le stockage à long terme des informations.

L'importance fonctionnelle de ces changements d'activité neuronale au sein des réseaux hippocampo-corticaux a pu être vérifiée par une approche invasive : l'injection d'un anesthésique local (lidocaïne) qui inactive de façon sélective et transitoire l'activité neuronale. L'injection a été réalisée avant le début de chacune des séances de rappel au sein de l'hippocampe et des régions corticales préalablement identifiées. L'inactivation de l'hippocampe ou du cortex cingulaire postérieur a conduit à une perturbation du rappel des informations récentes (délai de 1 jour) mais s'est avérée sans effet sur le rappel des informations anciennes (délai de 30 jours). A l'inverse, l'inactivation des cortex préfrontal ou cingulaire antérieur a perturbé le rappel des informations anciennes sans affecter celui des informations récentes.

L'équipe bordelaise a par ailleurs mis en évidence que le stockage des souvenirs s'accompagne de la formation de nouvelles synapses au niveau des cortex préfrontal et cingulaire antérieur (cf figure 2) et d'une redistribution de l'activité neuronale au sein des différentes couches du cortex pariétal.

L'ensemble de ces résultats montre que la formation et le stockage des souvenirs au niveau cortical nécessitent un dialogue temporaire entre l'hippocampe et les aires corticales, et s'accompagne d'une modification progressive de l'architecture des réseaux corticaux. A terme, cette réorganisation neuronale permet à des régions corticales spécifiques d'assurer de façon indépendante le rappel et l'utilisation d'informations anciennes.

L'identification de ces régions corticales ouvre des perspectives intéressantes pour l'étude des mécanismes cellulaires et moléculaires responsables des changements de plasticité synaptique au sein des réseaux neuronaux corticaux. Le développement de nouvelles drogues visant à traiter les dysfonctionnements cognitifs observés dans les maladies neurodégénératives ou psychiatriques peut également être envisagé.


Figure 1 :


Représentation des différentes structures cérébrales impliquées dans le rappel des souvenirs.
Alors que le rappel des informations récentes est sous-tendu par la formation hippocampique (1) (hippocampe + cortex entorhinal) et le cortex cingulaire postérieur (2), le rappel des informations anciennes dépend du cortex préfrontal (3) et du cortex cingulaire antérieur (4). Les cortex pariétal (5) et rétrosplénial (6) seraient également impliqués dans la restitution des souvenirs.

Figure 2 :


Observation de la formation de nouvelles synapses au niveau du cortex cingulaire antérieur entre le rappel à court terme (1 jour, à gauche) et à long terme (30 jours, à droite) des informations précédemment acquises. Le noyau des cellules nerveuses est marqué en bleu, les taches vertes révèlent la présence d'une protéine (la GAP-43) marqueur des synapses.

source :
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/502.htm



Comment s'effectue le transfert de l'information ?

Citation :

Les récepteurs des neurotransmetteurs se déplacent très rapidement. Une mobilité qui joue un rôle primordial, et jusqu'à présent insoupçonné, dans le passage de l'influx nerveux d'un neurone à l'autre. Ce mouvement contrôle ainsi la fidélité de transfert de l'information. C'est ce que viennent de démontrer des chercheurs du laboratoire "Physiologie cellulaire de la synapse" (CNRS / Université Bordeaux 2) coordonnés par Daniel Choquet, directeur de recherche au CNRS.
Permettant de mieux comprendre les mécanismes impliqués dans la transmission neuronale, ces travaux suggèrent de nouvelles cibles thérapeutiques pour les troubles neurologiques et psychiatriques qui dépendent d'une mauvaise communication entre neurones (maladie de Parkinson, Alzheimer, TOC...). Fruits d'une collaboration avec des physiciens du Centre de physique moléculaire optique et hertzienne (CPMOH, CNRS / Université Bordeaux 1) et des équipes allemandes et américaines, ils ont été publiés le 11 avril 2008 dans Science.

Le traitement de l’information par le cerveau s’appuie essentiellement sur le codage des données par des variations de la fréquence d’activité des neurones. Une "bonne" communication implique donc une transmission fidèle de ce "code" au niveau des connections entre neurones, les synapses. Classiquement, cette jonction comprend un élément pré-synaptique, d'où provient l'information, et un élément post-synaptique, qui reçoit cette information. C’est là que se joue la communication neuronale. Une fois le neurone pré-synaptique stimulé par un signal électrique de fréquence précise, il libère des messagers chimiques dans la synapse: les neurotransmetteurs. Et la réponse ne se fait pas attendre ! Ces neurotransmetteurs se fixent au niveau de récepteurs spécifiques, ce qui provoque un changement de l’activité électrique du neurone post-synaptique et la naissance d’un nouveau signal.

Travaillant à l'interface physique-biologie, les équipes bordelaises de Daniel Choquet, directeur de recherche CNRS au laboratoire "Physiologie cellulaire de la synapse" en collaboration étroite avec celle de Brahim Lounis du Centre de physique moléculaire optique et hertzienne étudient la transmission synaptique et, tout particulièrement, le rôle de certains récepteurs du glutamate, un neurotransmetteur présent dans 80 % des neurones du cerveau.

S'intéressant à la dynamique de ces récepteurs, les chercheurs viennent de révéler qu'une simple modification de leur mobilité a un impact considérable sur la transmission synaptique à haute fréquence, c'est-à-dire à des fréquences entre 50 et 100 Hz (ce sont celles qui interviennent lors des processus de mémorisation, d'apprentissage ou de stimulation sensorielle). Plus précisément, ils établissent que cette mobilité permet le remplacement en quelques millisecondes des récepteurs désensibilisés par des récepteurs "naïfs" au niveau de la synapse. Ce phénomène réduit la dépression synaptique et permet aux neurones de transmettre l’information à plus haute fréquence.
A l’inverse, si les récepteurs sont immobilisés, cette dépression augmente notablement, ce qui empêche la transmission de l’influx nerveux dans les synapses au-delà d’une dizaine de Hertz.

Allant plus loin, les scientifiques ont démontré que des séries prolongées de stimulation haute fréquence, qui induisent une augmentation du taux de calcium dans les synapses, provoquent l'immobilisation des récepteurs. Ils ont aussi prouvé que ces séries de stimulation diminuent la capacité des neurones à transmettre une activité à haute fréquence. La mobilité des récepteurs est donc corrélée à la fréquence de transmission synaptique, et par conséquent, à la fidélité de cette transmission.

Dans des conditions normales de fonctionnement du cerveau, on peut supposer que l'immobilisation des récepteurs, suite à une série de stimulation haute fréquence, est un mécanisme de sécurité. Il permettrait d’éviter que la série suivante ne surexcite le neurone post-synaptique. Une transmission fidèle de l'information entre deux neurones est bien entendu cruciale pour le bon fonctionnement du cerveau. De prime importance, ces résultats suggèrent que certains dysfonctionnements de la transmission neuronale sont dus à un défaut de stabilisation des récepteurs. Or, la stimulation électrique à haute fréquence de certaines régions du cerveau est utilisée pour traiter la maladie de Parkinson ou des troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Son mécanisme d’action, aujourd’hui mal connu, pourrait faire intervenir la mobilité des récepteurs. Ces travaux permettent donc d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et augurent d'éventuels médicaments pour traiter les troubles neurologiques et psychiatriques, résultant bien souvent d'une mauvaise communication entre neurones.

source :
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5274
Atil
   Posté le 22-01-2010 à 11:44:34   

Ce qu'on connait un peu ce sont les structures cervicales qui servent à enregistrer les informations, puis à le sreconstituer.
Mais le lieu où sont stockés les souvenirs, ce n'est pas encore connu.
Quand une chose est oubliée, c'est le système de récupération des données qui est déficient, mais on n'a pas encore de preuves que les données elles-mêmes puissent être effacées étant donné qu'on ne sait pas où et comment elles sont stockées.
Ase
   Posté le 22-01-2010 à 18:34:34   

A quoi servent toutes ces expériences sur le rôle des synapses alors ?
martiko
   Posté le 22-01-2010 à 21:07:44   

je ne plaisantais pas entièrement quand je comparais avec une clé USB, peut être est ce ainsi codé dans des zones spécifiques du cerveau, et les synapses ne sont que systéme de transmission, électro-chimique
Ase
   Posté le 22-01-2010 à 21:57:18   

Atil
   Posté le 23-01-2010 à 09:29:04   

"Associé au souvenir" ne signifie pas "Qui stocke les souvenirs".

Si, sur un ordinateur, je trouve ou sont rangés les logiciels permettant de visualiser des images, de regarder des videos ou d'écouter des mp3, ca ne signifie pas que je sais ou sont rangés les fichiers images, videos et audios.

On a repéré dans le cerveau des zones qui s'occupent d'enregistrer ou de restituer certains types de souvenirs ... mais ca ne dit pas ou sont rangés les "fichiers-souvenirs".
martiko
   Posté le 23-01-2010 à 11:57:24   

un moteur de recherche hyperperformant ?
Atil
   Posté le 23-01-2010 à 12:58:37   

Mais qui cherche ou ?

Certaines personnes qui ont failli mourir on revu la totalité de leur vie défiler, à l'envers, devant leurs yeux.
Ca signifie que la totalité de notre vie (même les petits détails qu'on croyait oubliés) est fichée quelque part.
Alors pourquoi n'avons-nous habituellement pas accés à tout ?
Ase
   Posté le 24-01-2010 à 00:28:25   

Euh oui pourquoi ?
T'as une idée ?
martiko
   Posté le 24-01-2010 à 19:35:49   

Atil a écrit :

Mais qui cherche ou ?

Certaines personnes qui ont failli mourir on revu la totalité de leur vie défiler, à l'envers, devant leurs yeux.
Ca signifie que la totalité de notre vie (même les petits détails qu'on croyait oubliés) est fichée quelque part.
Alors pourquoi n'avons-nous habituellement pas accés à tout ?


c(rdt une très bonne question, c'est une devinette?! je donne ma langue au chat!
Atil
   Posté le 24-01-2010 à 20:05:12   

Ase a écrit :

Euh oui pourquoi ?
T'as une idée ?



Non.
Faut demander à Dalaha.
Ase
   Posté le 26-01-2010 à 22:30:05   

Demander a une charlatane une réponse devrait-être la dernière des idées.
humain-libre
   Posté le 27-01-2010 à 03:28:55   

[citation=Atil][citation=Ase]Euh oui pourquoi ?
T'as une idée ?

Non.
Faut demander à Dalaha.


[citation=Ase]Demander a une charlatane une réponse devrait-être la dernière des idées.



[citation=Atil]"Associé au souvenir" ne signifie pas "Qui stocke les souvenirs".

Si, sur un ordinateur, je trouve ou sont rangés les logiciels permettant de visualiser des images, de regarder des videos ou d'écouter des mp3, ca ne signifie pas que je sais ou sont rangés les fichiers images, videos et audios.

On a repéré dans le cerveau des zones qui s'occupent d'enregistrer ou de restituer certains types de souvenirs ... mais ca ne dit pas ou sont rangés les "fichiers-souvenirs".

<<Avez- vous penser au sous dossier !>>
Milie
   Posté le 27-01-2010 à 10:05:45   





Atil a écrit :

Mais qui cherche ou ?

Certaines personnes qui ont failli mourir on revu la totalité de leur vie défiler, à l'envers, devant leurs yeux.
Ca signifie que la totalité de notre vie (même les petits détails qu'on croyait oubliés) est fichée quelque part.
Alors pourquoi n'avons-nous habituellement pas accés à tout ?



Ase a écrit :

Euh oui pourquoi ?
T'as une idée ?



Atil a écrit :

Non.
Faut demander à Dalaha.



Ase a écrit :

Demander a une charlatane une réponse devrait-être la dernière des idées.



....Je n'ai pas encore eut l'occasion de mourir, pour cibler dans quelle partie du cerveau ce présenteraient les images souvenir de toute une vie.


Je ne sais pas si leurs lieux s'inverse en fonction des personnes, a savoir gaucher ou droitier. Seulement, je sais que je suis née gauchère, que j'ai évoluée en ambidextre, et j'ai put constater les différences dans leurs manifestes, entre les parties de mon cerveau, vis a vis de ce qui sera une réception d'image télépathique, d'une image ou vision "prophétique", ou de ce qui sera la remémoration d'un "souvenir" plus ou moins lointains.

Pour reprendre l'expression d'human... Je pourrais effectivement classer les souvenirs plus ou moins lointains, dans des sous couches, puisque lors d'une remémoration, mon regard "intérieure" plonge dans une profondeur, dont je ressens l'intensité, au centre de mon cortex "gauche"


Atil
   Posté le 27-01-2010 à 11:15:04   

Il parrait que lors de la petite enfance le cerveau n'est pas encore assez "mûr" pour qu'on puisse enregistrr des souvenirs stables. Mes plus anciens souvenirs semblent confirmer cela.
Pourtant il semble bien que, sous hypnose, les gens peuvent être amenés à se souvenir du jour de leur naissance.
C'est paradoxal.
Atil
   Posté le 27-01-2010 à 11:15:55   

Sans parler de ceux qui parviendraient à se souvenir de vie antérieures.
Ou de tels souvenirs pourraient-ils être stockés ?
Milie
   Posté le 27-01-2010 à 11:27:47   





Atil a écrit :

Sans parler de ceux qui parviendraient à se souvenir de vie antérieures.
Ou de tels souvenirs pourraient-ils être stockés ?


Même si ne sont pas vraiment des vies antérieures (pour moi), en ce qui me concerne, j'ai constatée que les expériences liés avec des passés "antérieure" à cet vie.. Ce situaient au niveau ressentit dans l'intensité, derrière le centre de la tête, juste avant le début du cou...

Désolée, je ne connais pas le nom de cette partie du cerveau.


Ase
   Posté le 27-01-2010 à 12:28:45   

Se remémorer le jour de sa naissance ou de vies antérieures c'est agir sur l'actualisation de souvenirs oubliés ou bien que le cerveau effectue une reconstruction de faux souvenirs.
Atil
   Posté le 27-01-2010 à 13:21:20   

S'il s'agit de vrais souvenirs de vies antérieurs, ils ne peuvent pas être stockés dans le cerveau puisque celui-ci n'existait pas encore lors des évènements mémorisés.
Ase
   Posté le 27-01-2010 à 21:28:00   

Ça impliquerait l'existence d'un espace mental (dont la localisation topologique hors du cerveau et la nature du substrat seraient à eux seuls problématiques) où seraient stockés les souvenirs.
Atil
   Posté le 28-01-2010 à 09:13:43   

Peut-être existe-t-il différentes sortes de mémoires complémentaires ou chaque souvenir serait stocké en parallèle, de manière différente.
On parle aussi de souvenirs qui seraient stockés en des endroit différents (et de manières différentes) selon leur forme : souvenirs visuels, souvenirs auditifs, souvenirs émotifs, souvenirs moteurs, etc ...
Ase
   Posté le 28-01-2010 à 09:32:24   

Il existe en effet plusieurs circuits impliqués dans différentes mémoires : comportementales, procédurales, de travail, catégorisantes, épisodique, etc.
Et c'est justement l'étalement de ces différents circuits qui pose problème : ces circuits vont de l'hippocampe au cortex. Car de fait, nous ne pouvons pas localiser à un endroit précis dans le cerveau le lieu de stockage des souvenirs.
Atil
   Posté le 28-01-2010 à 18:33:17   

Ase a écrit :

Il existe en effet plusieurs circuits impliqués dans différentes mémoires : comportementales, procédurales, de travail, catégorisantes, épisodique, etc.
Et c'est justement l'étalement de ces différents circuits qui pose problème : ces circuits vont de l'hippocampe au cortex. Car de fait, nous ne pouvons pas localiser à un endroit précis dans le cerveau le lieu de stockage des souvenirs.


Ce qu'on localise ce sont les endroits où sont "visionnés" chaque type de souvenirs.
Mais pas les endroits où ils étaient stockés.
Ase
   Posté le 29-01-2010 à 02:35:11   

Atil a écrit :

Ce qu'on localise ce sont les endroits où sont "visionnés" chaque type de souvenirs. Mais pas les endroits où ils étaient stockés.


Mais peut-on dire que les souvenirs ne sont pas stockés dans la matérialité même des réseaux neuronaux car c'est ceci le problème, on ne sait pas où ils sont stockés.
thersite
   Posté le 29-01-2010 à 08:47:13   

Si on ne sait pas où.

As t-on une idée comment ils sont stockés physico-chimiquement ?
Atil
   Posté le 29-01-2010 à 18:14:43   

Il est possible que les souvenirs soient encodés dans les réseaux neuronaux ... mais on a encore bien des années à travailler la-dessus avant de savoir vraiment comment ca marche.
nat
   Posté le 29-01-2010 à 22:43:56   

Et ca nous servirai à quoi si jamais on avait acces à tout.

On serait pas bien plus avancé!!
nat
   Posté le 29-01-2010 à 22:45:01   

je dirais même, que ce soit global ou personnel comme méthode, à part une certaine utilité à un moment X, ca nous apporterait quoi donc comme information?
Atil
   Posté le 30-01-2010 à 10:07:38   

C'est seulement le jour ou on saura vraiment comment sont encodés les souvenirs qu'on verra ce à quoi cette connaissance pourrait servir.
On découvrira peut-être alors comment effacer les souvenirs traumatisants.
Ou comment corriger les souvenirs déformés.
Ou comment accéder aux souvenirs oubliés.
Ase
   Posté le 03-02-2010 à 12:40:08   

Même en connaissant l'encodage, il me semble que l'effacement des souvenirs traumatisants restera un sujet utopique. Pour l'heure, le seul remède efficace face à ces traumatismes semble être le face à face et l'acceptation.


Mais peut-être que de par sa structure même, notre cerveau est bien trop limité pour avoir accès à des souvenirs "oubliés".
.
tayaqun
   Posté le 03-02-2010 à 19:40:00   

Atil a écrit :

Sans parler de ceux qui parviendraient à se souvenir de vie antérieures.
Ou de tels souvenirs pourraient-ils être stockés ?


Le bon sens d'Atil est fatigué: pour ces vies antérieures, c'est ailleurs et la clé usb de Martiko revient en force... Il est vrai, aussi, que tout le monde ne met pas la bonne main sur la bonne clé...

Et si la mémoire n'était qu'une série dont le lien serait: "cela me fait penser à...?" La mémoire serait diffuse voire confuse à cause de cela et pou ceux qui n'ont pas l'habitude de relier...

Ceci dit, il y a des phénomènes très compliqués de "lucidité" sur les choses du passé... Mais qui a réussi à démontrer que le film qui repasse est une copie du film réel? Quand je discute avec des personnes avec qui j'ai des souvenirs communs, je suis étonné des trous des autres ainsi que des miens...
Avec l'étrange impression de souvenirs différents.
ZaQieL
   Posté le 04-02-2010 à 02:01:32   

Atil a écrit :

Certaines personnes qui ont failli mourir on revu la totalité de leur vie défiler, à l'envers, devant leurs yeux. Ca signifie que la totalité de notre vie (même les petits détails qu'on croyait oubliés) est fichée quelque part. Alors pourquoi n'avons-nous habituellement pas accés à tout ?


Allons, tout d'abord, il faudrait être plus précis sur ce "certaines personnes" et est-il seulement possible de prouver que ceux-ci se sont véritablement "souvenus" de la totalité de leur vie et non pas, assistés à une forme de délire onirique quelconque incluant certains éléments de leurs vies? Il ne faut pas oublier que la mémoire n'est pas une faculté infaillible, même en parfait état de marche, au contraire. Chaque remémoration est une reconstruction.

Atil a écrit :

Il parrait que lors de la petite enfance le cerveau n'est pas encore assez "mûr" pour qu'on puisse enregistrr des souvenirs stables. Mes plus anciens souvenirs semblent confirmer cela.


Ta seule "performance" mémorielle n'est pas suffisante pour considérer ce constat comme un fait. Désolé.

Mais il est vrai que les études sur le développement du cerveau en arrive à cette conclusion. Mais encore une fois, les cerveaux même "murs" ne sont pas aptes à reconstituer parfaitement un élément ancien, excepté dans le cas de certaines maladies mentales.

Atil a écrit :

Pourtant il semble bien que, sous hypnose, les gens peuvent être amenés à se souvenir du jour de leur naissance. C'est paradoxal.


Des études à proposer le démontrant? Et ne parlons pas de l'aspect tout à fait "subjectif" de l'hypnose et des répercussions sur ces mêmes "études".

Atil a écrit :

Sans parler de ceux qui parviendraient à se souvenir de vie antérieures. Ou de tels souvenirs pourraient-ils être stockés ?


Est-ce que ça vaut vraiment la peine de poser une telle question considérant qu'il n'existe aucune preuve, à ce jour, qui peut indubitablement démontrée un tel état de fait?

nat a écrit :

Et ca nous servirai à quoi si jamais on avait acces à tout. On serait pas bien plus avancé!!


Le cerveau est parfaitement conçu pour "interpréter" la réalité, non pas la "photographier". Car effectivement, se souvenir de tout n'est qu'encombrement.

Ceux étant "atteint" de mémoire photographique peuvent en témoigner d'ailleurs.

tayaqun a écrit :

Et si la mémoire n'était qu'une série dont le lien serait: "cela me fait penser à...?" La mémoire serait diffuse voire confuse à cause de cela et pou ceux qui n'ont pas l'habitude de relier...

Ceci dit, il y a des phénomènes très compliqués de "lucidité" sur les choses du passé... Mais qui a réussi à démontrer que le film qui repasse est une copie du film réel? Quand je discute avec des personnes avec qui j'ai des souvenirs communs, je suis étonné des trous des autres ainsi que des miens... Avec l'étrange impression de souvenirs différents.


Ben voilà, enfin une participation réaliste, vécue et honnête sur le sujet.

Putain les mecs, pourquoi discuter "théorie" sur un sujet qui vous dépasse largement, considérant que même les spécialistes en la matière on pratiquement jeté l'éponge?

ZaQieL
Atil
   Posté le 04-02-2010 à 12:12:07   

"Même en connaissant l'encodage, il me semble que l'effacement des souvenirs traumatisants restera un sujet utopique. Pour l'heure, le seul remède efficace face à ces traumatismes semble être le face à face et l'acceptation."

>>>>>>>J'ai entendu parler d'une méthode ou l'on essayait d mieux re-ranger les souvenirs traumatisants afin de parvenir à les digérer. C'est une méthode utilisant l'alternance entre les deux hémisphères cérabraux.
J'ignore si c'est sérieux.



"Mais peut-être que de par sa structure même, notre cerveau est bien trop limité pour avoir accès à des souvenirs "oubliés"."

>>>>>>>On y parvient par l'hypnose, semble-t-il.
ZaQieL
   Posté le 04-02-2010 à 13:29:08   

Atil a écrit :

On y parvient par l'hypnose, semble-t-il.


L'hypnose est de moins en moins considérée comme une voie "scientifique" mon pote.

ZaQieL
Atil
   Posté le 04-02-2010 à 19:41:45   

Simple préjugé.
ZaQieL
   Posté le 04-02-2010 à 19:45:43   

Atil a écrit :

Simple préjugé.


Prouve-le.

Même toi tu uses de termes mous comme "semble-t-il", "il semble bien", putain, l'hypnose le permet ou pas??

Et dans le domaine thérapeutique elle est fort peu utilisée par les instances dites "sérieuses", justement à cause des risques liés à l'influence de l'hypnotiseur et les attentes du patient.

Et au niveau juridique, c'est encore moins considéré...

ZaQieL
Atil
   Posté le 04-02-2010 à 19:55:32   

Comment peut-on dire des choses sérieuses sur l'hypnose alors qu'on ne se donne pas la peine de l'étudier sérieusement ?
En général on la trouve trop utilisée par les charlatans psychanalystes ou les new-ages pour oser se compromettre à l'étudier.
Et puis l'étudier vraiment entrainerait parfois sur un terrain trop dangereux ... pour les préjugés des scientistes.
ZaQieL
   Posté le 04-02-2010 à 20:04:09   

Atil a écrit :

Comment peut-on dire des choses sérieuses sur l'hypnose alors qu'on ne se donne pas la peine de l'étudier sérieusement ?
En général on la trouve trop utilisée par les charlatans psychanalystes ou les new-ages pour oser se compromettre à l'étudier.
Et puis l'étudier vraiment entrainerait parfois sur un terrain trop dangereux ... pour les préjugés des scientistes.


Si on ne peut rien en dire, alors pourquoi t'y réfères-tu? C'est de la malhonnêteté intellectuelle ton truc.

ZaQieL
Ase
   Posté le 04-02-2010 à 20:13:51   

Atil,

Citation :

"J'ai entendu parler d'une méthode ou l'on essayait d mieux re-ranger les souvenirs traumatisants afin de parvenir à les digérer. C'est une méthode utilisant l'alternance entre les deux hémisphères cérabraux.
J'ignore si c'est sérieux."


Je me renseignerais. Si tu as quelques infos supplémentaires, ça m'intéresse.




Citation :

"On y parvient par l'hypnose.


Oui c'est vrai, ce qui l'illustre sont par exemple les travaux de Stevenson sur de nombreux cas d'enfants qui se remémorent de détails objectivement vérifiables.
Atil
   Posté le 06-02-2010 à 19:32:45   

ZaQieL a écrit :

Si on ne peut rien en dire, alors pourquoi t'y réfères-tu? C'est de la malhonnêteté intellectuelle ton truc.


On peut parler des faits observés.

Ce sont les explications qui sont souvent dénuées de fondements.