Sujet :

Les superficiels

TH.PI
   Posté le 01-03-2007 à 18:39:50   

Comment être [clignote]superficiel[/clignote] en quelques phrases, mots !

Le débat est lancé

À +
Atil
   Posté le 01-03-2007 à 19:05:32   

Quand on est superficiel on ne débat pas : on préfère aller regarder un "sitcom" à la tv !
tayaqun
   Posté le 01-03-2007 à 19:50:07   

Ah, oui!
tayaqun
   Posté le 29-03-2007 à 10:02:14   

étymologie, histoire de creuser?
Atil
   Posté le 05-04-2007 à 08:02:43   

Mêmes les apparences sont trop profondes pour les gens superficiels.
Ase
   Posté le 05-04-2007 à 09:09:32   

lol, on est des êtres superficiels alors puisqu'on vit a la surface de la terre mdr
Atil
   Posté le 05-04-2007 à 12:28:59   

Tous aux abrits atomiques , alors !
DeMars
   Posté le 13-04-2007 à 02:33:54   

être superficiel est toujours mieux que débile profond. Pensez à Georges Bush.
Atil
   Posté le 13-04-2007 à 07:46:26   

Un débile peut-il être profond ?
PizzaMan
   Posté le 13-04-2007 à 10:25:54   

Et dans la profondeur, peut-on être débile ?
Atil
   Posté le 13-04-2007 à 10:30:26   

Pour moi un débile est forcément superficiel (même si on peut parler d'une "débilité profonde").
Par contre un fou peut être profond .. mais on peut dire qu'il se noie dans ses profondeurs.
Comme certains détraqués qui voient de la signification dans les plus petits détails de leur vie.
PizzaMan
   Posté le 13-04-2007 à 10:37:58   

Bush, par-exemple, pour faire plaisir à notre ami Québécois... On ne connait que certains aspects de lui, relativement à ses fonctions. Peut-on le qualifier de «débile» définitif, en se basant sur ces quelques aspects ?

J'ai connu un type que je jugeais débile, une fois. Et j'ai découvert que chaque matin, il aidait une vieille dame à porter ses sacs... Débile et demi, peut-être ?
Atil
   Posté le 13-04-2007 à 11:00:56   

On peut être débile et gentil.
Je me demande même si les débiles ne sont pas en moyenne plus gentils que les non-débiles.
PizzaMan
   Posté le 13-04-2007 à 11:44:56   

On peut être non-débile, tout en étant gentil aussi. C'est préférable
DeMars
   Posté le 13-04-2007 à 16:02:43   

Classification OMS : débilité mentale profonde Q.I <= 25 (niv. mental : 2 à 3 ans), sévère Q.I <= 40 (niv. mental : 6 à 7 ans), modérée Q.I <= 55, légère Q.I. <= 70, limite Q.I. <= 85.

Est-on superficiel par paresse ou par incapacité?

Celui qui va aux fonds de ses limites peut-il être catégorisé comme superficiel, même si le résultat semble l'indiquer. Peut-on traiter un quadraplégique de fainéant.
Atil
   Posté le 13-04-2007 à 20:28:12   

Est-ce nos actes ou nos mérites qui font de nous des êtres non superficiels ?
Qui est-ce qui plonge le plus profondément ?
Celui qui se donne le plus de mal pour cela, ou bien celui qui va le plus bas, même s'il y arrive sans peine ?
PizzaMan
   Posté le 13-04-2007 à 22:08:11   

J'ai quand à moi, ma définition toute personnelle du débile : de mauvaise foi, inculte, haineux, mythomane, médiocre, sophiste, verbeux, paranoiaque, étourdi, envieux...
Atil
   Posté le 13-04-2007 à 22:36:06   

Le débile serait donc celui que j'estime n'être pas doté des qualités que je pense avoir ?
PizzaMan
   Posté le 13-04-2007 à 22:59:26   

La débilité est variable en tout cas.
Atil
   Posté le 14-04-2007 à 08:39:26   

Les débiles ce sont tout ceux qui ne pensent pas comme MOUA !!!
PizzaMan
   Posté le 14-04-2007 à 12:25:36   

Non, les débiles sont tous ceux n'agissent pas dans l'intérêt de la communauté.
Atil
   Posté le 14-04-2007 à 14:08:25   

Et ceux qui utilisent la ruse pour se faires de l'argent sur le compte de la communauté ?
Leur ruse est-elle débile ?
PizzaMan
   Posté le 14-04-2007 à 14:50:17   

S'ils arnaquent le fisc, oui c'est débile.
Si la ruse permet de faire beaucoup de pognon, tout en payant énormément d'impôts, c'est en faveur de la communauté.
DeMars
   Posté le 14-04-2007 à 14:52:25   

"Est-ce nos actes ou nos mérites qui font de nous des êtres non superficiels ?
Qui est-ce qui plonge le plus profondément ?
Celui qui se donne le plus de mal pour cela, ou bien celui qui va le plus bas, même s'il y arrive sans peine ?"

---) Celui qui travaille avec peine pour obtenir un résultat possède une profondeur d'âme qui donne des vertiges a tout ceux qui ne connaissent pas le sens du mot effort.
PizzaMan
   Posté le 14-04-2007 à 15:15:54   

J'ai travaillé avec un type très paresseux, il y a quelques années.

Il était employé pour la boîte depuis plusieurs années, et pour cela on ne le congédiait pas Alors il en profitait. Je devais faire tout le boulot qu'il refusait de faire. Cet abruti avait même tenté de s'attribuer ouvertement mon travail alors qu'il m'avait ouvertement dit qu'il ne lèvera pas le doigt pour m'aider.

Il m'avait donc dit qu'au cas où le patron venait à nous demander qui avait ce travail, qu'il lui répondrait que lui et moi l'avions fait, ce con. Je lui dit «Non, tu n'as rien foutu, c'est moi qui ai tout fait pendant que tu me regardais. Donc c'est moi qui en avisera le patron».

Dans la même semaine on m'avait félicité deux fois, avec une augmentation de salaire. Si j'étais resté dans cette boîte, ils auraient congédié cet idiot pour le remplacer par moi.
DeMars
   Posté le 15-04-2007 à 01:50:24   

N'est-ce pas l'apanage des gens superficiels que de s'approprier le mérite qui revient aux autres...
Atil
   Posté le 15-04-2007 à 11:30:33   

DeMars a écrit :

Celui qui travaille avec peine pour obtenir un résultat possède une profondeur d'âme qui donne des vertiges a tout ceux qui ne connaissent pas le sens du mot effort.


>>>>>Il y a d'un coté la profondeur dans les intentions ... et de l'autre la profondeur dans les résultats.
Un penseur peut penser profondément sans arriver au moindre résultat.
Un autre penseur, plus doué, peut découvrir plein de choses profondes sans se donner du mal.
PizzaMan
   Posté le 15-04-2007 à 13:24:14   

Par conséquent n'est profond que ceux qui ont cette caractéristique acquise.
DeMars
   Posté le 15-04-2007 à 15:15:06   

Quelle est la mesure de cette profondeur?
Par quel moyen peut-on juger de la superficialité des gens?
Si on peut atteindre une profondeur sans effort, cela veut dire que nous pourrions être plus profond avec de l'effort.Donc, sans effort on effleure que la surface de nos propres capacités. Cela nous classe aussi parmis les superficiels.
Atil
   Posté le 15-04-2007 à 18:34:43   

On peut être supperficiel car on fait peu d'affort.
On peut aussi être superficiel car nos efforts ne sont pas couronnés de succes.
C'est pourquoi il faut distinguer la profondeur dans les intentions et celle dans les résultats.

Peut-être même peut-on parfois dire des stupiditéss superficielles sans se rendre compte que nos paroles ont plus de profondeurs que ce l'on croyait. Car elles contiennent des profondeurs issues de notre inconscient.
PizzaMan
   Posté le 15-04-2007 à 18:43:14   

Mais en aucun cas, on ne peut être profond par notre simple volonté. Il faut être naturellement profond.
Atil
   Posté le 15-04-2007 à 19:43:17   

Pourtant , la profondeur ca se creuse !

Cela dit sans vouloir faire de jeu de mots
DeMars
   Posté le 15-04-2007 à 19:51:27   

Si je résume, il y a:
1) les incapables qui sont forcément superficiel,
2) ceux qui sont superficiels par manque d'effort,
3) ceux qui atteignent une certaine profondeur avec des efforts,
4) ceux qui sont profond naturellement,
5) ceux qui sont profond et font des efforts pour atteindre un niveau supérieur.
6) ceux qui atteignent le niveau supérieur. (une sorte de Nirvanna.)

Ainsi, seul les "bénis" parviennent à s'extirper de cette spirale et sont aptes à juger de la profondeur des choses.
Maintenant, combien de ces gens existe en 2007?
Et si leurs opinions est différentes de celles de la majorité, seront-ils écouté. A quoi ça sert d'être un génie si on passe pour un fou. Quel sort réserve-t-on à celui qui à toujours raison?

Ce qui me fait dire qu'il existe une septième catégorie:
7) ceux qui atteignent le niveau supérieur et qui se taisent.
Atil
   Posté le 15-04-2007 à 21:29:55   

Il y a aussi ceux qui creusent trop profond : ce sont des fous.
Ils se perdent dans un monde de détails infinis.
Ils voient de la signification partout.
Parfois prendre du recul permet de mieux voir, avec une vision plus synthétique.
DeMars
   Posté le 15-04-2007 à 21:58:16   

Bien dit, ainsi la folie d'Erasmus devient l'ultime aboutissement.
zorglub
   Posté le 16-04-2007 à 19:25:10   

C'est difficile d'agir et de savoir prendre du recul. Là est le bord de la limite. C'est ça qui est agréable aussi.
DeMars
   Posté le 16-04-2007 à 19:49:15   

La peur de l'erreur est le pire frein à la création. Ce sont les précurseurs qui sont les vrais créateurs. Lorsque l'on s'engage dans un chemin qui n'a jamais été foulé, on marche sur une corde raide. Impossible de reculer, impossible de rester sur place, il ne reste qu'à avancer... et à l'autre bout, il se trouve toujours un clown qui essaie de te faire tomber. En bas, la foule de badauds, regarde le spectacle... et lorsque celui-ci sera terminé, elle retournera à ces occupations.
Ainsi parlait Zarathoustra.