Sujet :

Le temps

Atil
   Posté le 13-07-2009 à 15:23:34   

Qu'est-ce que le temps ???
Ase
   Posté le 13-07-2009 à 20:04:54   

Un coefficient d'inflation d'espace.
mikede7
   Posté le 13-07-2009 à 20:21:45   

le temps est une invention purement humaine, mais qui a pourtant une réalité purement humaine ...
pas evidente la question du temps.
Atil
   Posté le 13-07-2009 à 20:47:45   

Ase a écrit :

Un coefficient d'inflation d'espace.


Tu veux dire que la "flêche du temps" est en rapport avec le sens de l'expansion de l'univers ?
Atil
   Posté le 13-07-2009 à 20:51:07   

mikede7 a écrit :

le temps est une invention purement humaine, mais qui a pourtant une réalité purement humaine ...
pas evidente la question du temps.


La tu parles du "temps psychologique".

En fait on connait plusieurs sortes de temps.
Et on ne sait pas s'ils correspondent à une seule et même chose.

Il y a le temps psychologique, celui qui est percu par notre cerveau.

Il y a le temps termodynamique, qui correspond à l'augmentation de l'entropie.

Il y a le temps qui se déploit en suivant l'expansion de l'univers.

Il y en a peut-être d'autres ?
Ase
   Posté le 13-07-2009 à 22:22:33   

c'est quoi que t'entends par flèche du temps ?
Atil
   Posté le 14-07-2009 à 07:52:07   

Le fait que le temps, contrairement à l'espace, semble avoir un sens.
Ase
   Posté le 14-07-2009 à 13:20:55   

Ok alors dans ce cas oui. Sinon en MQ on a aussi une notion de flèche de temps associé par exemple aux échanges bosoniques entre deux électrons. On parle de renversement temporel sans violer la causalité (travaux de Feynmann).

Néanmoins, je ne sais pas si on peut vraiment parler d'un sens précis dans un reprère absolu puisque la MQ montre que chaque évènement d'impulsion p induit une direction temporelle privilégiée induisant un état stationnaire privilégié. Ce qui remettrait en cause le principe de relativité.
Atil
   Posté le 14-07-2009 à 18:52:38   

Tu veux dire qu'il existerait plusieurs directions temporelles possibles à l'échelle quantique ?
syntax error
   Posté le 14-07-2009 à 20:44:00   

mais le temps n'existe pas !

c'est une unité de mesure, comme le mètre. tout le monde sait que un mètre ça n'existe pas. ce qui existe ce sont par exemple les règles de un mètre ou les bureaux de deux mètres. tout comme il est impossible de montrer un mètre à quelqu'un, il aussi impossible de lui montrer une heure. on peut montrer des choses qui font un mètre ou une heure, mais pas ce mètre ni cette heure. sans parler des subdivisions de ces choses qui n'existent pas non plus : ce sont des conventions de mesure de changement d'états. tout comme le mètre mesure la distance physique entre deux choses ou le déplacement d'une chose relativement à deux choses, le temps mesure la période d'observation d'un changement de position entre deux choses ou la durée de changement entre deux d'état d'une chose.

le mètre et le temps sont liés à l'observation et ces choses sont relatives selon le point de vue. ainsi, parler de voyages temporels a autant de sens que parler de voyages métriques : les premiers sont le temps mis pour parcourir les derniers.

prenons le paradoxe temporel : si les voyages dans le temps existaient, c'est qu'ils existent et/ou qu'ils existeront, donc c'est qu'ils existaient. absurde dit la logique, puisque s'ils existent à un instant et en un lieu donné, ils existent en tout temps et en tout lieu. dans ce cas, rien n'existerait car tout serait détruit. si l'humain, de quelque univers que ce soit, est un jour capable d'une telle chose, et il est capable de beaucoup de choses, alors étant donné ce qu'est l'humain, quelle que soit son époque et sa science, il détruirait tout et le phénomène serait incontrôlable. on pourrait affirmer qu'ils sont interdits et non pratiqués, ou que seuls les bons en disposent, mais à l'échelle millionnaire ou milliardaire du temps spatial cela est inconcevable. sans parler des notions relative de bon et de mauvais, puisque les bons sont mauvais du point de vue des mauvais qui sont bons selon leur point de vue, et inversement. par contre, la gentillesse et la méchanceté ne sont pas relatives. et l'on confond parfois toutes ces choses.

en fait, toute mesure de temps nait par rapport à la simultanéité. lorsqu'un phénomène se produit en même temps, le temps qui les sépare est nul. c'est comme mesurer la distance d'un point d'une chaise à cette même chaise : la règle indique la graduation 0. ainsi le temps est se qui sépare un invité d'un autre invité qui ne sonnent pas en même temps à la porte.

le voyage temporel n'est donc qu'un imaginaire divertissant.
c'est la manipulation du temps qui est une réalité aberrante.
Ase
   Posté le 15-07-2009 à 08:45:37   

"Tu veux dire qu'il existerait plusieurs directions temporelles possibles à l'échelle quantique ?"

---> on parle de cela oui, qui est lié a la densité d'energie.
Tandis que l'expansion plus haut lui est lié au bilan d'energie.
Atil
   Posté le 15-07-2009 à 10:38:33   

"en fait, toute mesure de temps nait par rapport à la simultanéité. "

>>>>>>>Mais la simultanéité n'est qu'un point de vue relatif.
Depuis Einstein on sait que, selon les observateurs, deux évènements peuvent paraitre simultanés ou pas. C'est comme les effets de perspective et de parallaxe dans l'espce : Selon l'observateur, deux objets peuvent sembler placés différemment l'un par rapport à l'autre.
syntax error
   Posté le 15-07-2009 à 12:13:03   

il semble que non. la meilleure définition de la simultanéité serait celle de l'intrication quantique. ce phénomène, tout comme la téléportation, a été constatée par des expériences scientifiques. il semble que deux objets quantiques distincts peuvent occuper le même espace. ils peuvent également occuper le même temps en des espaces distincts.
Ase
   Posté le 15-07-2009 à 17:08:10   

scientosophe :

"ce phénomène, tout comme la téléportation, a été constatée par des expériences scientifiques. il semble que deux objets quantiques distincts peuvent occuper le même espace. ils peuvent également occuper le même temps en des espaces distincts."

---> d'où ca sort ça ?


"mais le temps n'existe pas ! "

---> en sciences on mesure l'effectivité du temps donc le temps existe. Mais en fait ce débat est dépassé puisque tout dépendra de ce que l'on nomme temps.



"en fait, toute mesure de temps nait par rapport à la simultanéité"

---> rien ne prouve que lors de l'intrication quantique il s'agisse d'une parfaite simultanéité.
Mais en MQ toute mesure de temps nait par rapport a l'échelle de Planck. La notion de temps se retrouvant dans ce qu'on appelle le quantum de temps.
Atil
   Posté le 16-07-2009 à 08:04:19   

Peut-on dire que le temps a encore une direction au niveau quantique ?
Il me semble que non.
Ase
   Posté le 16-07-2009 à 14:47:04   

Je ne sais pas.
Le temps n'intervenant pas dans les bilans d'énergie quantiques beaucoup de physiciens jugent non important de s'y intérresser.
Ceci dit je pense qu'il existe une norme temporelle au niveau quantique.
Atil
   Posté le 16-07-2009 à 16:29:54   

Si le temps ( comme l'espace) est de nature granulaire, alors il doit y avoir une échelle ou il n'y a plus de temps.
Ase
   Posté le 16-07-2009 à 17:00:40   

euh explique ?
Car si le temps est quantifié alors il est lui aussi composé de quantas de temps multiples entier de planck, qui exerceront une pression entre eux (phénomène de convergence et de divergence du quanta) et cette pression élastique aura une limite de compressibilité, non ?
Atil
   Posté le 16-07-2009 à 19:42:06   

On n'est même pas certains que le temps est bien quantifié .. et on fait déja comme si on connaissait avec précisions les propriétés des "quantas d'espace-temps !
Ase
   Posté le 16-07-2009 à 22:53:27   

Je pense en effet que l'espace-temps est quantifié.
Atil
   Posté le 17-07-2009 à 07:40:04   

Les quantas c'est bien : ca permet de se débarasser des infinis dans de nombreuses équations.
Ase
   Posté le 17-07-2009 à 08:32:34   

ça c'est un raisonnement de mathématicien.
Atil
   Posté le 17-07-2009 à 08:56:04   

Les physiciens ne doivent pas aimer non plus se trouver devant un univers qui contiendrait des infinis.
Ase
   Posté le 17-07-2009 à 09:44:25   

Oui là tu poses le problème de la convergence des sommes infinis, qui est là encore une problèmatique classique de mathématiques.
Blazingstar
   Posté le 04-08-2009 à 14:14:31   

Le fait de remplacer le mot "temps" par le mot "flux" règle (pour moi) pas mal de chose, un flux d'évènements s'enchainant par la simple loi de cause et des effet.
La perception que l'on a de ce flux est subjective, suivant notre aptitude à nous situer dans le présent. Le temps psychologique est généré par le fait de vouloir être dans l'instant qui suit (le futur) par refut de se trouver dans l'éthernel présent (instant, point de Vérité), c'est tout de même une conséquence d'une façon d'observer l'écoulement de ce flux, donc une certaine forme de réalité relative.

Du point de vue physique, si l'on augmente la pression de ce flux par des techniques adaptées, on obtient un flux plus véloce, donc un écoulement plus rapide, tout vibration s'y trouvant se voit comprimée ça longueure d'onde
Rappelez vous des témoignages UFO ou des NDE qui parlent de ce phénomène de vitesse d'écoulement de temps, de perte de temps, de 24h en 10 mn. C'est comme augmenter la pression d'un fluide dans un tube, ça ce convertit en vitesse, pour l'espace/temps c'est analogue au détail prés que le flux n'est pas unidirectionel mais isotrope.
syntax error
   Posté le 04-08-2009 à 14:25:09   

Blazingstar a écrit :

remplacer le mot "temps" par le mot "flux" règle (pour moi) pas mal de chose


ce serait confondre l'objet et la période d'observation de l'objet. par exemple, ce serait confondre le flux de l'eau qui coule dans une rivière (son déplacement moléculaire) d'avec la mesure du changement d'état de ce flux (le déplacement et l'interaction des molécules). le temps n'est rien de tout ce qui est écrit entre parenthèse, il est les parenthèses et la mesure de l'une à l'autre (ainsi parle-t-on d'espace temporel, qui n'est pas l'espace matériel). ce serait donc confondre cause et effet, alors que le temps n'est ni l'un ni l'autre.
Atil
   Posté le 04-08-2009 à 20:49:42   

Blazingstar a écrit :

Le fait de remplacer le mot "temps" par le mot "flux" règle (pour moi) pas mal de chose, un flux d'évènements s'enchainant par la simple loi de cause et des effet.
La perception que l'on a de ce flux est subjective, suivant notre aptitude à nous situer dans le présent. Le temps psychologique est généré par le fait de vouloir être dans l'instant qui suit (le futur) par refut de se trouver dans l'éthernel présent (instant, point de Vérité), c'est tout de même une conséquence d'une façon d'observer l'écoulement de ce flux, donc une certaine forme de réalité relative.

Du point de vue physique, si l'on augmente la pression de ce flux par des techniques adaptées, on obtient un flux plus véloce, donc un écoulement plus rapide, tout vibration s'y trouvant se voit comprimée ça longueure d'onde
Rappelez vous des témoignages UFO ou des NDE qui parlent de ce phénomène de vitesse d'écoulement de temps, de perte de temps, de 24h en 10 mn. C'est comme augmenter la pression d'un fluide dans un tube, ça ce convertit en vitesse, pour l'espace/temps c'est analogue au détail prés que le flux n'est pas unidirectionel mais isotrope.


Un flux ou un écoulement ca ne peut exister que si le temps existe d'abord.
Donc le temps n'est ni un flux ni un écoulement.
Il est ce qui permet aux flux et aux écoulements d'exister.

Mais peut-être pourrait-on dire qe le temps est un champs (vectoriel ?)
syntax error
   Posté le 04-08-2009 à 20:51:51   

ne devrait-on pas dire que c'est le flux qui engendre le temps, la perception temporelle ? car le temps n'est-il pas finalement une perception ?
Atil
   Posté le 04-08-2009 à 21:00:46   

Le flux ne peut pas engendrer le temps puisqu'aucun flux ne peut exister s'il n'y a pas de temps.
Mais c'est vrai que c'est peut-être notre cerveau qui fabrique lla sensation d'un "temps qui passe" alors que le temps ne possède peut-être qu'une simple orientation bipolaire.
Blazingstar
   Posté le 04-08-2009 à 21:58:39   

syntax error a écrit :

ne devrait-on pas dire que c'est le flux qui engendre le temps, la perception temporelle ? car le temps n'est-il pas finalement une perception ?


J'aime bien cette vision là, mais je serai plus simple que ça encore, le flux c'est justement ce qu'on appel le temps, c'est les flux des vagues qui vous arrive de partout, c'est ce qui fait que tout chose vibre au niveau quantique en recevant ce flux convergeant et en réémet un flux divergeant vers l'infinie, le temps c'est la célérité à laquel ce produit cet échange convergeant/divergeant.
Et comme la largeur de bande est infinie, il y a une infinité de "catégorie" de flux dans le flux, répartit comme des frange d'octave sur un clavier à touches infinie.

Je me suis toujours dit que les choses de la nature sont simple dans leurs briques fondamental, et c'est malheureusement notre esprit tordu qui cherche à pondre des concepttoujours plus abstrait, comme si il y avait un réel désir de rendre occulte une nouvelle façon de (mal)comprendre (je ne prétent pas détenir la science infuse)
syntax error
   Posté le 04-08-2009 à 22:35:50   

"le flux c'est justement ce qu'on appel le temps"

non : c'est comme confondre une table et une chaise en disant que l'on s'assoit sur la table pour écrire sur la chaise. les choses ne fonctionnent pas ainsi. un flux, c'est de l'énergie et/ou de la matière. le temps, c'est un intervalle durant lequel l'énergie/matière change d'état à travers l'espace. l'unité de conscience que vous êtes est ce qui observe ce MEST, peu importe que l'on considère votre unité de conscience comme MEST ou Theta, car ces choses sont aussi inséparables qu'une pomme qui tombe par terre de la loi de la gravitation : sans loi pas de pomme et sans pomme pas de loi. il serait dont plus juste de dire que le temps est l'observation mesurable d'un mouvement quantifiable d'une qualité donnée.
Blazingstar
   Posté le 04-08-2009 à 22:40:38   

Quand les "spirituels" disent qu'il n'y a que l'instant présent, ça devrait mettre la puce à l'oreille. Le temps tel qu'on le comprend n'existe pas physique, on le confond avec le temps psychologique. Là où beaucoup veulent voir le temps et le flux comme 2 choses distincte, moi je ne vois qu'une seule et même chose, le flux permanent de l'impermanance, c'est ça le Temps.
syntax error
   Posté le 04-08-2009 à 22:57:08   

le dictionnaire définit le flux comme un écoulement. en informatique, un diagramme de flux est un graphe représentant les données circulant en entrée et en sortie d'opérations définies sur les objets d'une application. en modélisation UML on appelle cela un diagramme d'états-transition. voici un exemple de flux : la lumière, qui est un flux composé de photons. vous dites que c'est le temps. c'est pas vrai. la vitesse de la lumière dans des conditions normales est connue et ce n'est pas le temps, puisque cette vitesse est fixe et que le temps permet de mesurer la vitesse de ce flux en km/seconde : dans ce cas précis, une des façon de quantifier ce flux est de mesurer le rapport distance/temps. ce n'est donc pas le temps. autant dire qu'un assiette et une tarte sont la même chose. cela peut arriver si l'assiette et la tarte sont composé des mêmes ingrédients. un autre exemple de flux sont les flux tels que ceux décrits en scientologie. il y a aussi les flux de foules humaines dans le métro ou dans les musés. il y a aussi les partsoufim et les nadis. un flux n'est pas le temps : le temps est l'intervalle qui permet de distinguer l'état initial et final d'un flux, d'un instant donné t1 à un autre instant donné t2. et il n'y a pas que les flux, ce serait réduire la complexité de la création, même si l'on peut affirmer que toute chose est composé de flux.
Blazingstar
   Posté le 04-08-2009 à 23:12:25   

Pause toi la question "qui écrit le dictionnaire ?", des êtres avec leur ego, avec un mental, exploitant des concepts des paradigmes, c'est jamais vraiment neutre et sans conditionnement. N'est ce pas plutôt l'image que l'on se fait du temps qui serait périmée ?
syntax error
   Posté le 04-08-2009 à 23:19:44   

j'espère que le Blazingstar n'est ni un programmeur, ni un dirigeant, ni un médecin.
Blazingstar
   Posté le 04-08-2009 à 23:42:48   

Il ne s'agit pas de nier le temps psychologique puisqu'il est l'outil de l'ego (l'ego est lui même un outil), ce temps t1-t2...tn n'est qu'une projection permettant de "faire", mais ce temps "psy" n'a aucune réalité physique puisque tout ce déroule dans l'instant présent, à l'instant actuel pendant lequel ton point d'observation est traversé par le flux de l'impermanance (pour pas dire les mots ondes ou vibrations sans employer les appelations physique de la dynamique des champs de force du "vide").
Atil
   Posté le 05-08-2009 à 14:58:01   

"c'est les flux des vagues qui vous arrive de partout,"

>>>>>>>Rien n'arrive si le temps n'existe pas.
Le temps n'est donc pas une chose qui arrive.
Il est ce qui permet aux choses d'arriver.



"c'est ce qui fait que tout chose vibre au niveau quantique"

>>>>>>>Rien ne vibre si le temps n'existe pas.
Le temps n'est donc pas une chose qui vibre.
Il est ce qui permet aux choses de vibrer.



"Quand les "spirituels" disent qu'il n'y a que l'instant présent, ça devrait mettre la puce à l'oreille. "

>>>>>>>Donc il n'y a pas de flux, pas de chose qui arrive, pas de chose qui vibre. Tout cela n'est qu'une illusion (ou une interprétation) due à la structure de notre cerveau.
Le temps existe, mais il n'est pas une chose qui "bouge".
Le mouvement est l'interprétation du temps par notre cerveau.



"le temps c'est la célérité à laquel ce produit cet échange convergeant/divergeant."

>>>>>>>Il n'existe aucune célérité si le temps n'existe pas.
Le temps n'est donc pas de la célérité.
Il est ce qui permet à la célérité d'exister



"N'est ce pas plutôt l'image que l'on se fait du temps qui serait périmée ? "

>>>>>>>La science actuelle concoit le temps comme une dimension.
La vision du temps comme étant une chose qui "passe" est périmée depuis longtemps.
La vision du temps par la science se rapproche bien plus de la vision du temps par les mystiques.



" je ne vois qu'une seule et même chose, le flux permanent de l'impermanance, c'est ça le Temps."

>>>>>>>Ca c'est comment le temps apparait lorsqu'il est interprété par notre cerveau (le temps psychologique).




"mais ce temps "psy" n'a aucune réalité physique puisque tout ce déroule dans l'instant présent,"

>>>>>>>Et ca c'est comment le temps est vu par la science et les mystiques.
syntax error
   Posté le 05-08-2009 à 20:47:33   

en fait il faut placer le mental dans le temps présent depuis un point de vue dans le temps futur.
Ase
   Posté le 05-08-2009 à 22:47:51   

Le temps vécu consciemment comme un flux unidirectionnel semble bien être une construction de notre dispositif psycho-cérébral. Cela correspond à un certain niveau d'organisation de l'univers aussi car au niveau micro-physique le "temps" tel qu'il est vécu consciemment par des êtres comme nous n'existe pas à proprement parler.

Dans son ouvrage "Mind Time", Libet montre dans ses expériences sur l'antédatage perceptif, que la conscience semble faire des sauts dans le temps. Il semblerait que c'est bien notre esprit qui, par souci de cohérence dans la vie quotidienne, "situe" la sensation avant (quelques millisecondes) la survenue de l'activité déterminante au niveau cortical.

Le temps est peut-être un flux bidirectionnel en perpétuelle reconfiguration à partir d'une "interface" de rencontre des deux vagues dans le moment présent.
Et l'impression de fluence orientée peut se décrire dans le cadre relativiste comme une ligne d'univers dans lequel c'est le point d'observation le long de la ligne qui est en translation et non la ligne elle-même.

Le temps qu’on définit en relativité est plus qu’une simple dimension, c’est une variété d’espace. Donc il lui correspond une topologie propre.
Il pourrait exister deux types de temps: celui de la durée et celui qui fait le pas d'incréments de transformations dans l'univers.
Le deuxième serait plus une sorte de hachage des transformations, un "bip" de synchronisation. En effet, même dans les mondes spirituels où le "temps n'existe pas" selon les dires de l'au-delà, il y a bien des mouvements, des transformations, qui se déroulent selon un ordre.
Le fait que le temps "n'existe pas" est selon ce que j'ai pu lire le fait que l'opération peut durer 1 millisecondes ou bien 10 ans indifféremment... finalement cela signifie juste que la durée est modifiable. Mais il faut des "bips" qui disent de passer au "pas de calcul suivant" pour prendre l'image d'un logiciel qui travaille par différences finies. Donc le temps de la durée, peut se voir comme un flux d'énergie qui passe à travers la matière; et celui du déroulement linéaire, de la chaîne des opérations par "bips" est de toute autre nature et peut se voir non pas comme du "temps" mais comme de la "transformation".
En tant qu'humains on mélange les deux, car à la fois nous avons un chaînage des transformations et une durée de chaque maillon infinitésimal égale.
Atil
   Posté le 06-08-2009 à 08:08:32   

Même si son écoulement n'est qu'une interprétation par le cerveau, le temps a quand même un sens, une orientation : celui de l'augmentation de l'entropie.
Ase
   Posté le 06-08-2009 à 10:56:17   

évidemment puisqu'elle est liée a l'expansion de l'univers., mais la encore cela dépend de la topologie de l'univers.
Atil
   Posté le 06-08-2009 à 20:03:08   

L'idée même d'expansion n'a de sens que si le temps s'écoule.
Si on regarde le temps globalement, pour ne plus le voir s'écouler, ce qu'on voit c'est que l'univers est plus large d'un coté (celui du futur) que de l'autre (celui du passé).
chachito
   Posté le 03-04-2010 à 04:16:46   

Si l'univers du futur est plus large du côté futur et plus étroit côté passé il a implicitement des "bornes"

Pour reprendre la définition de ASE

"Un coefficient d'inflation d'espace. "

l'univers par augmentation de l'entropie s'évanouit en chaleur et la matière elle même se désintègre. Tout se désintègre et reviens au néant. Le temps est donc bornée et un accident de la création.

Quant est il de du processus inverse? Le néant ne donnerait-il pas naissance à la matière par émergence d'ondes stationnaires de manière infinie?

L'univers ne se régénérerait-il pas indéfiniment dans une entropie infinie et une expansion somme toute "immobile" et sans fin? Une expansion stationnaires elle aussi?

Et son univers opposé et inverse n'en ferait-il pas de même et avec le même coefficient d'inflation d'espace.

Ce coefficient ne serait il pas aussi la conséquence d'une résonance stable de niveaux d'énergies permettant ainsi à une multitude d'univers à expansion plus ou moins rapide de coexister de manière parallèles et toujours jumelée? Ces coefficients d'inflation de l'espace parallèle et stabilisé ne seraient ils pas eux même des résonances stabilisés de niveaux d'énergies?

Deux univers à coefficients d'inflations d'espaces existant en parallèle n'ont il pas en réalité que des vitesses d'inflations relatives l'un à l'autre déterminé par la densité de temps elle même?

Si vous comprenez quelques chose à ce charabia qui me viens du ressenti votre écho me remplira de joie.
Atil
   Posté le 03-04-2010 à 08:55:43   

"Si l'univers du futur est plus large du côté futur et plus étroit côté passé il a implicitement des "bornes" "

>>>>>>>Si on regarde notre univers à partir d'un univers doté d'un nombre de dimensions supérieur, il est probable qu'il paraisse borné. Tout comme la terre semble n'avoir pas de bornes si on la croit plate, alors qu'on la voit bornée si on la voit flottant dans l'espace à 3 dimensions.




"l'univers par augmentation de l'entropie s'évanouit en chaleur et la matière elle même se désintègre. Tout se désintègre et reviens au néant. Le temps est donc bornée et un accident de la création. "

>>>>>>>Le tout est de savoir s'il y a un rapport entre le temps en tant que dimension et le temps entropique. Ou alors si c'est juste une coïncidence si les deux semblent correspondre.




"Quant est il de du processus inverse? Le néant ne donnerait-il pas naissance à la matière par émergence d'ondes stationnaires de manière infinie?"

>>>>>>>On dit parfois que le monde serait apparu grace à une fluctuation quantique du vide ... et que celle-ci se serait "emballée" sans pouvoir revenir en arrière (pour l'instant).
Je me demande ce que deviennent les lois de l'entropie au niveau quantique.
Sont-elles encore valables ?
On dit bien que le temps n'a plus de sens défini à cette échelle.



"L'univers ne se régénérerait-il pas indéfiniment dans une entropie infinie et une expansion somme toute "immobile" et sans fin? Une expansion stationnaires elle aussi?

Et son univers opposé et inverse n'en ferait-il pas de même et avec le même coefficient d'inflation d'espace. "

>>>>>>>Normalement le temps apparait à l'instant du bib-bang. Il n'y a donc pas d'"avant" le big-bang puisque le temps n'existait pas "avant" le big-bang.
A moins que ... et si "avant le big-bang" il y avait un temps inversé ? Un peu comme on a les nombres positifs d'un coté du zéro et les nombres négatifs de l'autre, on aurait un temps positif d'un coté du temps zéro et un temps inversé de l'autre.
Et certains pensent que l'antimatière n'est autre que de la matière dans un temps inversé. L'antimatière manquante serait donc la : dans un anti-monde au temps inversé se trouvant "avant" le big-bang.



"Ce coefficient ne serait il pas aussi la conséquence d'une résonance stable de niveaux d'énergies permettant ainsi à une multitude d'univers à expansion plus ou moins rapide de coexister de manière parallèles et toujours jumelée? Ces coefficients d'inflation de l'espace parallèle et stabilisé ne seraient ils pas eux même des résonances stabilisés de niveaux d'énergies?"

>>>>>>Mais qu'est-ce qui causerait cette stabilisation ?
Est-elle réelle ... ou temporaire ?




"Deux univers à coefficients d'inflations d'espaces existant en parallèle n'ont il pas en réalité que des vitesses d'inflations relatives l'un à l'autre déterminé par la densité de temps elle même? "

>>>>>>Mais que serait cette "densité" du temps ?