Sujet :

Thomas D'Aquin

PizzaMan
   Posté le 15-02-2010 ŕ 18:40:59   

La connaissance intellectuelle humaine (cela ne vaut ni pour l'ange ni pour Dieu) est le fruit d'un processus cognitif d'abstraction qui conduit l'esprit humain de l'expérience sensible et matérielle à la connaissance immatérielle de l'intellect par la médiation de la connaissance sensible qu'il qualifie d'immatérielle.

L'épistémologie de Thomas d'Aquin se distancie partiellement du courant néo-platonicien selon lequel les sens ne fournissent que des informations trompeuses et le corps est une prison pour l'âme. Elle relève davantage de la rencontre de la philosophie réaliste d'Aristote et de la conviction de foi dans l'origine divine et la bonté de la création matérielle. Les facultés sensibles de l'homme sont donc intrinsèquement bonnes, créées sans intention de tromper pour permettre à l'homme d'accéder à la connaissance du Vrai et du Bien...
TaoTheKing
   Posté le 15-02-2010 ŕ 19:01:21   

Discutable.
Mais pas important.
Atil
   Posté le 15-02-2010 ŕ 19:38:27   

Thomas et les Néoplatoniciens ne peuvent-ils pas avoir tous les deux leur part de vérité ?
thersite
   Posté le 15-02-2010 ŕ 19:56:41   

Dans le fond, St Thomas d'Aquin était un darwinien avant l'heure. l'homme, corps et esprit, est une adaptation à la réalité.
PizzaMan
   Posté le 15-02-2010 ŕ 21:03:14   

Thomas d'Aquin évoque les sens trompeurs, tandis que les néoplatoniciens favorisent l'unicité en tant que fondement de l'intelligibilité. Il s'y trouve visiblement du vrai dans tout cela.
Atil
   Posté le 16-02-2010 ŕ 09:13:28   

Les sens trompent (pas forcément à 100%).
Mais la raison peut corriger les erreurs des sens.
D'un autre coté la raison ne peut pas se forger, au début, sans se baser sur les données apportées par les sens.