Sujet :

Big-bang et point zéro.

oeilduneant
   Posté le 23-09-2006 à 21:12:51   

J'aimerais lancer ce sujet qui a sûrement déjà été abordé mille fois mais qui suscite toujours beaucoup de réactions, d'avis et d'imagination.

Si l'on suit la théorie du big-bang qui est la plus probable, en retournant 10 à 20 milliards d'années en arrière, on tombe sur un univers de 10 puissance -35 cm de rayon pour un temps post big-bang de 10 puissance -43 sec, avec un densité extrême et donc une température inimaginablement élevée.

Qui dit contraction de l'espace dit dilatation du temps. Un espace nul donnerait-il un temps nul ? Autrement dit... le néant ?

Que vous inspire ces données ?
Comment imaginer ce point zéro pré big-bang ?
Comment est-il possible que quelque chose accouche de rien ? Si cela vous paraît absurde, alors pourquoi quelque chose plutôt que rien ?
PizzaMan
   Posté le 23-09-2006 à 21:22:01   

Sans sombrer dans la métaphysique, cela ne me paraît pas absurde puisque j'envisage également le néant comme une possibilité. Le temps fuit, mais rien ne dit qu'il est sans fin.
Verdad
   Posté le 23-09-2006 à 21:26:11   

Pour que rien devienne quelque chose, il faut qu'il se sépare en deux.
Membre désinscrit
   Posté le 23-09-2006 à 21:34:23   

la dilatation maximale du temps serait-elle toute sa chronologie ?
Atil
   Posté le 23-09-2006 à 22:50:11   

Si on veut remonter le temps jusqu'au début, on se trouve bloqué à la distance de Planck et au temps de Planck : Si on veut remonter au-dela notre physique est impuissante à expliquer ce qui se passait. A cette échelle les effets quantiques étaient prépondérants. Hors si l'espace et le temps sont eux aussi quantiques, alors ca veut dire qu'ils ne peuvent jamais être nuls : il existe toujours une échelle minimale indépassable correspondant à la taille des "grains d'espace" et des "grains de temps".

"Pour que rien devienne quelque chose, il faut qu'il se sépare en deux"

>>>>>Oui ... et c'est justement ce qui s'est passé : le néant s'est divisé en matière et en anti-matière. Et si ces deux substances venaient à se rassembler à nouveau, alors tout redeviendrait néant.
Mais cela veut dire que le néant n'est pas un vrai néant et qu'il est doté de propriétés. C'est ca le "vide quantique".

Message édité le 23-09-2006 à 22:50:47 par Atil
Ase
   Posté le 24-09-2006 à 11:39:58   

ouah on est en plein cours de métaphysique...

"Hors si l'espace et le temps sont eux aussi quantiques, alors ca veut dire qu'ils ne peuvent jamais être nuls : il existe toujours une échelle minimale indépassable correspondant à la taille des "grains d'espace" et des "grains de temps"

---> ... cette échelle est deja connue et elle n'est pas indépassable. Par contre elle met fin a ce que cette humanité nomme "le physique", "le mesurable". Il s'agit d'une limite dans le sens ou l'on n'a pas d'instruments de mesure faisant varier la densité temporelle des quantas de temps (la taille des grains de temps) et donc ne rendant pas compte d'une mesure recevable et cohérente.


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Verdad:
"Pour que rien devienne quelque chose, il faut qu'il se sépare en deux"

---> pour parler de rien ou de qq chose il convient de connaitre la nature de ce rien et de ce quelque chose. En suite on peut supposer de la relation les unissant.
Le rien est un bain d'ondes stationnaires de densité d'énergie infinie
Le qq chose apparait lorsqu'il y a déphasage de ces ondes stationnaires.
(clin d'oeil: Raisonnement physique biensur qui s'oppose a la gnose de princeton basé sur un discours métaphysique)
oeilduneant
   Posté le 24-09-2006 à 12:15:13   

"---> ... cette échelle est deja connue et elle n'est pas indépassable. Par contre elle met fin a ce que cette humanité nomme "le physique", "le mesurable". Il s'agit d'une limite dans le sens ou l'on n'a pas d'instruments de mesure faisant varier la densité temporelle des quantas de temps (la taille des grains de temps) et donc ne rendant pas compte d'une mesure recevable et cohérente. "

En fait les physiciens quantiques pensent que cela résoud le principe de Laplace. Hors ne pas connaître l'état d'une particule ne signifie pas qu'il soit aléatoire ! Notre ignorance des états quantiques ne met pas fin au déterminisme de Laplace ! Il a seulement dit que si on était capable de connaître l'état de toutes les particules de l'univers à un instant, alors on connaîtrait son devenir. J'ai lu quelques livres sur la physiques quantiques et tous les auteurs ont, selon moi, mal compris Laplace et en déduisent que, si on ne peut connaître l'état d'une particule, alors c'est le hasard qui l'anime ! Quelle absurdité !

Corrigez-moi mais je crois que le fameux "flou quantique" n'est autre que l'inconnu. Comment alors ces maudits physiciens se permettent-ils de déduire de telles absurdités ?
Ase
   Posté le 24-09-2006 à 12:44:27   

salut

"Hors ne pas connaître l'état d'une particule ne signifie pas qu'il soit aléatoire ! Notre ignorance des états quantiques ne met pas fin au déterminisme de Laplace ! Il a seulement dit que si on était capable de connaître l'état de toutes les particules de l'univers à un instant, alors on connaîtrait son devenir. J'ai lu quelques livres sur la physiques quantiques et tous les auteurs ont, selon moi, mal compris Laplace et en déduisent que, si on ne peut connaître l'état d'une particule, alors c'est le hasard qui l'anime ! Quelle absurdité !
Corrigez-moi mais je crois que le fameux "flou quantique" n'est autre que l'inconnu. "

---> la mécanique quantique est dans cette illusion et n'a pas compris en effet le "démon de Laplace" car ils ont tout construit sur un modèle faux a savoir l'existence de particules. Elle est la l'absurdité.
Le "floux quantique" provient d'une séparation totale avec les lois des sciences exactes, de leurs violation, de l'introduction de concepts imaginaires, d'interprétation mathématiques et non physiques au 19eme siècle des expériences de faraday, d'une négligeance d'un ether dynamique, de la création d'un vide et de ce qui a suivi a savoir de chimères quantiques.


"Comment alors ces maudits physiciens se permettent-ils de déduire de telles absurdités ? "

---> car il ne s'agit pas de physiciens, mais de mathématiciens s'amusant a faire de la physique.
Dans une équation remplacer t par -t c'est facile, dans la réalité c'est une violation de la Loi de Causalité.
Imagine que la Mafia prenne le pouvoir sur terre, et qu'elle commence a dicter des lois qui servent les interêts de la Mafia, te rendrais-tu compte de l'anarchie et des absurdités ? Et ben en physique depuis le 17ème siècle ce sont les mathématiciens qui ont pris progressivement le pouvoir. Ce qui a fait dire a Louis de Broglie: "ce monde scientifique est un asile, mais a la difference que les fous dirigent l'asile".
Ce qui est peinant c'est de se rendre compte que tout cela avait été prévenue (cf: la magnifique lettre de Gauss a Euler ou il lui démontre point par point l'escroquerie qui consiste a introduire en physique les nombres imaginaires i)
enfin etc...
Atil
   Posté le 24-09-2006 à 12:52:13   

".. cette échelle est deja connue et elle n'est pas indépassable."

>>>>>Elle n'est pas connue puisqu'on ne sait pas si l'espace-temps est vraiment quantifié comme l'est la matière.
Et je vois mal comment on pourrait envisager une échelle d'espace plus petite que les quantas formant l'espace. Et comment on pourrait envisager une échelle de temps plus petite que les quantas formant le temps.


"on n'a pas d'instruments de mesure faisant varier la densité temporelle des quantas de temps (la taille des grains de temps)"

>>>>>je n'arrive pas à comprendre la notion de densité temporelle. Elle semble impliquer que les quantas de temps peuvent être plus ou moins nombreux dans un même laps de temps. Mais ca ne veut rien dire puisque ces quantas SONT le temps. Et entre eux il n'y a pas de temps. On ne peut pas mesurer la distance entre ces quantas puisque, justement, en dehors d'eux il n'y a pas de distance, pas d'espace, pas de temps, donc rien de mesurable.
                      
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"si on ne peut connaître l'état d'une particule, alors c'est le hasard qui l'anime ! Quelle absurdité ! "

>>>>>On ne connait pas l'état des particules car elles n'ont pas d'état défini. Elle sont dans tous les états à la fois.



"Corrigez-moi mais je crois que le fameux "flou quantique" n'est autre que l'inconnu."

>>>>>Parceque le flou quantique n'est pas l'inconnu.
Il est seulement un état qui dépasse notre expérience de tous les jours.
C'est un état ou toutes les possibilités ont lieu en même temps.
Un peu comme une équation qui contient toutes les solutions possibles mais dont aucune n'est actualisée tant qu'on n'en a pas remplacé les variables par des chiffres.
Pyrame
   Posté le 24-09-2006 à 13:10:04   

Que sait on? Que la matière est la. Il s'est donc passé quelquechose.

Si il s'est passé quelquechose, c'est que l'état iniatial etait instable. thermodynamiquement, un état instable est un état haut en energie, qui ne demande qu'a réagir pour minimiser son énergie.

Le simple fait que la matière soit en évolution répond a ce critère de minimisation de l'energie. C'est ce qui fait dire aux scientifiques que l'univers finira en atomes de Fer 56 (un isotope très stable du fer). Autrement dit en atomes qui ne sont pas susceptible de dégager de l'energie atomique, ils ne peuvent produire des reactions atomiques. Ils sont ce qu'il y a de plus stable.

Ce phénomène est dans la continuité du Big Bang...

a mon avis, en me basant sur les lois établies de la thermodynamique, il devait y avoir quelquechose avant. (A moins que le "rien" soit instable, ce qu'on peut résonnablement considerer comme faux)

Quoi? je ne sais pas moi. Quelquechose de très condensé comme le dit oeuil du néant. Condensé donc instable. Peut etre que le temps la matière et les dimensions n'etaient encore que de l'energie a l'état pur, donc instable. L'évolution telle qu'on la connais, par expension, et en formant de la matière minimise l'instabilité de l'energie, mais ne la diminue pas. Car elle ne peut pas disparaitre mais juste se transformer. L'état de l'univers n'est pas en équilibre, car il se modifie toujours. Pour moi, on peut résumer ca en disant que cette transformation est une manière de se stabiliser, en transformant l'energie brute en dimensions, temps et matière.

J'espère que je suis clair. (En gros, la thermodynamique est une science, une partie entre la chimie et la physique, qui permet de prévoir si une réaction a lieu ou pas. L'evolution de l'univers existe, on peut le constater. Il est donc soumis aux lois de la thermodynamique, si le concept humain de thermodynamique est correct, ce qu'il faut esperer)


Je voudrais rajouter ceci.

Ou la thermodynamique est vraie, ce que je crois, ce que les scientifiques croient . Et quelquechose ne peut pas émerger de rien.

Ou la thermodynamique est fausse, et l'univers pourrait très bien sortir de rien du tout. Ce qui serait assez ennuyeux car cela laisserait un néant réel d'un point de vue du savoir scientifique... Il faudrait remettre énormément de choses en questions.
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La question que je me pose moi, c'est pourquoi y a t'il eu cet amas d'energie libre au point zéro? Pourquoi la matière, pourquoi le temps, pourquoi la vie? Ceci ne releve plus du tout de la science je pense....

Message édité le 24-09-2006 à 13:16:09 par Pyrame
Ase
   Posté le 24-09-2006 à 13:17:02   

"Elle n'est pas connue puisqu'on ne sait pas si l'espace-temps est vraiment quantifié comme l'est la matière. "

---> la constante de Planck est connue, a moins que tu es mal lu ou que je me sois mal exprimé.




"je n'arrive pas à comprendre la notion de densité temporelle. Elle semble impliquer que les quantas de temps peuvent être plus ou moins nombreux dans un même laps de temps. Mais ca ne veut rien dire puisque ces quantas SONT le temps. Et entre eux il n'y a pas de temps. On ne peut pas mesurer la distance entre ces quantas puisque, justement, en dehors d'eux il n'y a pas de distance, pas d'espace, pas de temps, donc rien de mesurable. "

---> tu raisonnes en euclidien normal que tu n'y piges rien. Pour toi le temps est une succession ordonnée. Lorsque tu raisonnes en riemanien le temps est une surface, et cette surface se définit par un rayon de courbure. (Je crois que je commences a comprendre pourquoi tu n'a jamais compris ce que je te racontait lorsque je te parlait des trois dimensions du temps)
Relis l'holodynamique quantique.



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"On ne connait pas l'état des particules car elles n'ont pas d'état défini. Elle sont dans tous les états à la fois."

---> foutaise bohriste




"Il est seulement un état qui dépasse notre expérience de tous les jours."

---> est-tu conscient que tu participes a la politique de ce monde qui consiste a nous faire croire qu'il existe des choses qui nous sont inaccessibles ?
Pour souvenir Atil, je te rapelle que tout sage authentique enseigne que tout nous est directement accessible et qu'il n'y a rien de non perceptible.


"C'est un état ou toutes les possibilités ont lieu en même temps.
Un peu comme une équation qui contient toutes les solutions possibles mais dont aucune n'est actualisée tant qu'on n'en a pas remplacé les variables par des chiffres. "

---> ce que dit Atil est juste du point de vue mathématique, mais la réalité physique obéit-elle a cela ? Il convient de reprendre l'expérience fondamentale qui a fait postuler a Bohr et a l'école de Copenague ce que disent les quantistes et est resumé par Atil et voir si une solution plus physique, simple, et rationnelle n'est pas plus appropriée.
Pyrame
   Posté le 24-09-2006 à 13:17:18   

Verdad a écrit :

Pour que rien devienne quelque chose, il faut qu'il se sépare en deux.


Pour qu'il se sépare en 2 il faut de l'energie, c'est a dire une instabilité. Ce qui est contradictoire, car si il y a de l'energie, il n'y a pas rien.
Verdad
   Posté le 24-09-2006 à 13:17:53   

Si l'on en croit les théories fumeuses, l'univers était en équilibre.

"Quelque chose" a rompu cet équilibre, et depuis ce qui se passe n'est qu'une recherche d'équilbre, autrement dit un retour à l'état initial.
Pyrame
   Posté le 24-09-2006 à 13:18:36   

Pizza Man a écrit :

Sans sombrer dans la métaphysique, cela ne me paraît pas absurde puisque j'envisage également le néant comme une possibilité. Le temps fuit, mais rien ne dit qu'il est sans fin.


Si rien ne se perd rien ne se crée mais que tout se transforme, sachant qu'on a quelquechose qui exste pour le moment, pour moi le néant n'est pas possible.
Membre désinscrit
   Posté le 24-09-2006 à 13:33:40   

Verdad a écrit :

Si l'on en croit les théories fumeuses, l'univers était en équilibre.

"Quelque chose" a rompu cet équilibre, et depuis ce qui se passe n'est qu'une recherche d'équilbre, autrement dit un retour à l'état initial.


c'est le premier singe qui a parlé ?
Verdad
   Posté le 24-09-2006 à 14:01:07   

Scientosophe a écrit :



c'est le premier singe qui a parlé ?


Ce qui signifie?
PizzaMan
   Posté le 24-09-2006 à 14:38:51   

La minute où l'on cesse d'exister, il est possible que tout cesse d'exister ensuite. Rien ne peut démontrer le contraire.
Membre désinscrit
   Posté le 24-09-2006 à 14:44:34   

Verdad a écrit :

Ce qui signifie?


ben la chose, c'est pas le singe ?
PizzaMan
   Posté le 24-09-2006 à 15:19:20   

Le singe qui a le flingue ? Parce qu'il parait qu'il habite dans l'immeuble des notaires, justement.
Sa maman lui a apporté son goûter. Une tarte à la banane, un sandwich et du café dans un thermos.
oeilduneant
   Posté le 24-09-2006 à 15:27:34   

"Peut etre que le temps la matière et les dimensions n'etaient encore que de l'energie a l'état pur, donc instable."

C'est aussi ce que je pense pyrame. Mais pourquoi l'énergie devrait-elle être instable dans un univers sans dimension ? N'est-ce pas nos dimensions d'espace et de temps qui rendent l'entropie, et donc l'instabilité, possible ?
Verdad
   Posté le 24-09-2006 à 15:43:19   

Donc, nous voici en face de deux théories (au moins)
1- un singe (ou autre) aurait déséquilibré le néant.
2- l'équilibre n'existe peut-être pas en tant que tel que nous le concevons, dans nos dimensions.
oeilduneant
   Posté le 24-09-2006 à 16:51:05   

Dans un sens, quand on ne détient pas la vérité, croire en la théorie du singe est aussi absurde que n'importe quelle autre théorie.
Alors je vote pour le singe !
PizzaMan
   Posté le 24-09-2006 à 17:21:16   

Moi aussi, mon pote. Il a l'air sympa ce putain de singe
Atil
   Posté le 24-09-2006 à 21:00:01   

"la constante de Planck est connue, a moins que tu es mal lu ou que je me sois mal exprimé. "

>>>>La constante de Planck c'est pour la matière quantifiée. Mais ca n'indique pas si l'espace-temps est quantifié aussi.


"tu raisonnes en euclidien normal que tu n'y piges rien. Pour toi le temps est une succession ordonnée. Lorsque tu raisonnes en riemanien le temps est une surface, et cette surface se définit par un rayon de courbure. (Je crois que je commences a comprendre pourquoi tu n'a jamais compris ce que je te racontait lorsque je te parlait des trois dimensions du temps)
Relis l'holodynamique quantique. "

>>>>>Quand tu parles en riemanien et que tu évoques le temps courbé, tu concois le temps dans lme cadre de la relativité 'Einstein.
Mais ici on en parlait dans le cadre de la physique quantique. En rien Riemann ne me permet de comprendre comment des quantas de temps avec du néant (absence de temps) entre eux pourrait avoir une densité.
Soit c'est absurde, soit ca m'a mal été expliqué.


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"foutaise bohriste "

>>>>A laquelle s'opposent les dogmes et croyances non-bohristes.




"est-tu conscient que tu participes a la politique de ce monde qui consiste a nous faire croire qu'il existe des choses qui nous sont inaccessibles ?
Pour souvenir Atil, je te rapelle que tout sage authentique enseigne que tout nous est directement accessible et qu'il n'y a rien de non perceptible. "

>>>>Les sages authentique nous enseignent plutôt que l'on a accés à plein d'illusions et que les phénomènes percus ne sont pas l'essence même de la vérité.



"ce que dit Atil est juste du point de vue mathématique, mais la réalité physique obéit-elle a cela ? Il convient de reprendre l'expérience fondamentale qui a fait postuler a Bohr et a l'école de Copenague ce que disent les quantistes et est resumé par Atil et voir si une solution plus physique, simple, et rationnelle n'est pas plus appropriée. "

>>>>>En fait on observe le résultat des expériences et puis on cherche des modèles qui puissent sembler s'y appliquer. La théorie quantique est un modèle qui correspond pas mal aux résultats des observations et des calculs. Jusqu'au jour ou on trouvera un modèle qui explique tout ca encore mieux.

           
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"Si rien ne se perd rien ne se crée mais que tout se transforme, sachant qu'on a quelquechose qui exste pour le moment, pour moi le néant n'est pas possible. "

>>>>Le seul néant qui semble possible c'est le vide quantique. Mais il n'est pas un vrai néant puisqu'il possède des propriétés.

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"C'est aussi ce que je pense pyrame. Mais pourquoi l'énergie devrait-elle être instable dans un univers sans dimension ? N'est-ce pas nos dimensions d'espace et de temps qui rendent l'entropie, et donc l'instabilité, possible ? "

>>>>>>J'ai lu quelque part qu'un univers possédant plus de dimensions que le notre serait forcément hautement instable.
                       
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hepta
   Posté le 25-09-2006 à 16:01:11   

a la question du 'temps zéro', Alain connes a developpé tout une géométrie alternative, dite 'commutative'. dans ce principe, le temps n'est qu'un produit de la géométrie, qui est fabriqué du fait meme de sa caractéristique de 'non commutativité'.
De mon humble point de vue, cette théorie est prometteuse. enfin je la trouve très compatible avec ma faocn de voir les choses, car elle affranchit l'univers du problème du 'temps'.
evidemment, cela force a pouvoir concevoir un espace géométrique sans temps, donc eternel, a l'origine de notre univers. dur a avaler pour nos petits cerveaux humains .
oeilduneant
   Posté le 26-09-2006 à 10:48:13   

Je suis tout à fait de ton avis hepta. En fait je crois que cette dimension de temps que l'on détache de l'espace n'est en fait que le résultat des autres dimensions spatiales. C'est la dilatation des dimensions spatiales qui nous fait percevoir le temps.
Membre désinscrit
   Posté le 26-09-2006 à 13:27:48   

c'est pas vraiment comme ça oeilduneant.
ZaQieL
   Posté le 26-09-2006 à 14:16:05   

Scientosophe a écrit :

c'est pas vraiment comme ça oeilduneant.


Alors éclaires-nous Scientosophe.

ZaQieL
oeilduneant
   Posté le 26-09-2006 à 15:55:13   

Je trouve ça vraiment lourd les types qui lance une phrase de sept mots sans explication, un peu comme si par l'absence d'argumentation ils voulaient affirmer une supériorité indubitable !
Membre désinscrit
   Posté le 26-09-2006 à 16:17:54   

vous savez bien que le singe est inférieur à l'homme
Pyrame
   Posté le 26-09-2006 à 16:28:57   

oeilduneant a écrit :

"Peut etre que le temps la matière et les dimensions n'etaient encore que de l'energie a l'état pur, donc instable."

C'est aussi ce que je pense pyrame. Mais pourquoi l'énergie devrait-elle être instable dans un univers sans dimension ? N'est-ce pas nos dimensions d'espace et de temps qui rendent l'entropie, et donc l'instabilité, possible ?


Certainement, oui. Mais l'entropie n'est pas l'instabilité. L'entropie est un concept inventé par l'homme pour décrire le désordre moléculaire. Tout tend vers le désordre, et a diminuer son energie. La question du pourquoi est bonne, mais en tout cas ou sait que c'était comme ca, puisque l'univers est ce qu'il est aujourd'hui. Il est forcément dans un état d'energie plus bas, son énergie interne est moindre, et son entropie augmente donc.

Il me semble logique d'avoir besoin des dimensions pour introduire la notion d'entropie. Elle est une explication a l'évolution de l'univers. Selon la deuxieme loi de la thermodynamique, l'entropie totale de l'univers lors d'une réaction ne peut qu'augmenter ou etre nulle.

Il serait logique qu'il en aie de meme pour la toute première reaction, celle qui a engendré l'univers.
Atil
   Posté le 27-09-2006 à 15:54:05   

Je me demande si le temps ne pourrait pas être une sorte d'espace contenant un champs. Un champs vectoriel ca possède une orientation ... tout comme le temps possède un sens.
De même que les particules se déplacent dans un sens différent, selon leur charge, quand elles sont plongées dans un champs magnétique, on pense que la matière et l'antimatière vont dans des sens opposés quand elles sont plongées dans le temps.
Membre désinscrit
   Posté le 27-09-2006 à 16:34:16   

si ça se trouve, aller plus vite que la vitesse de la lumière se serait remonter le temps. de 0 à c le temps avance et de c à infini, le temps recule. c'est complexe, mais ce serait logique, non ?
Atil
   Posté le 28-09-2006 à 13:28:22   

Aparemment ca pourrait effectivement être comme ca.

Et si l'antimatière est de la matière qui remonte le temps, peut-être donc qu'il existe un temps antérieur au big-bang. Un prés-temps ou se trouveraient les particules d'antimatiere apparues lors du big-bang.
bips
   Posté le 21-11-2006 à 15:41:02   

Je tiens à apporter une petite précision sur le Big-Bang :

Si on en est venu à supposer son existence, c'est parce que les observations astronomiques de Edwin Hubble, de 1924 à 1929, donnaient des spectres éléctromagnétiques décalés "vers le rouge" pour les galaxie lointaines, le décalage étant proportionnel à leur distance par rapport à l'observateur, et cela dans toutes les directions. Ce qui veut dire que la lumière qui nous arrivait de ces galaxies était "affaiblit", sa longueur d'onde était plus grande.

La seule explication que l'on ai trouvée provient de "l'effet Doppler" qui prédit l'augmentation de la longueur d'onde lorsque la source et l'observateur s'éloigne l'un de l'autre. De là, on en a déduit que les galaxies lointaines s'éloignaient de la nôtre et comme l'augmentation de la longueur d'onde est proportionnelle à leur distance, on a imaginé que c'était la structure même de l'espace temps qui s'étendait. Cela corroborait d'ailleurs les équations de la Relativité Générale qui prédisaient que l'espace-temps ne pouvait pas être stationnaire. A partir de là, on voit que si les galaxies s'éloignent avec le temps, dans le passé elles ont du être plus proches, et en extrapolant, on arrive à l'idée de Big-Bang.

Tout cela est parfait, mais il y a un léger problème : si on a cherché à contourner l'hypothèse du Big-Bang, notament en imaginant que de la matière se créait dans le vide pour combler la place laissée par l'extension de l'espace-temps (c'est le "modèle stationnaire"), on a pas remis en cause le fait que les galaxies lointaines s'éloignaient. Or, il existe une autre explication au décalage vers le rouge : Si on considère que l'espace entre les galaxie n'est pas totalement vide mais qu'il existe quelque chose, de faible énergie mais présent partout en même densité, on obtient un décalage vers le rouge sans aucun éloignement des galaxies. Et en ce qui concerne les équations de la relativité générale, le problème de l'extension de la structure de l'espace-temps peut se résoudre si on suppose que ce qui est en expansion est une surface temporelle à trois dimensions (au lieu d'une dimension pour le temps dans la relativité générale) et qu'il existe une infinité de telle surfaces, occupant chacune un point de notre univers. A partir de là, on définit l'espace comme étant l'ensemble des surfaces de contact entre ces "bulles de temps" à géométrie sphérique. Et, comme on peut l'observer pour des bulles de savon, ces surfaces de contact sont euclidiennes. C'est l'espace que l'on observe autour de nous.

Le nouveau modèle que je décrit sommairement ici permet d'expliquer les observations sans impliquer de Big-Bang ou de création de matière ex-nihilo. Il provient de ce que j'ai compris de l'holodynamique quantique.

Si mon exposé contient des erreurs, je m'en excuse. Je ne maitrise pas encore très bien le sujet.
Atil
   Posté le 21-11-2006 à 17:40:42   

"Si on considère que l'espace entre les galaxie n'est pas totalement vide mais qu'il existe quelque chose, de faible énergie mais présent partout en même densité, on obtient un décalage vers le rouge sans aucun éloignement des galaxies."

>>>Mais comment cette énergie produit-elle ce décalage ?

PS : il existerait bien une énergue présente partout : l'énergie du vide quantique.


"Et en ce qui concerne les équations de la relativité générale, le problème de l'extension de la structure de l'espace-temps peut se résoudre si on suppose que ce qui est en expansion est une surface temporelle à trois dimensions (au lieu d'une dimension pour le temps dans la relativité générale) et qu'il existe une infinité de telle surfaces, occupant chacune un point de notre univers. A partir de là, on définit l'espace comme étant l'ensemble des surfaces de contact entre ces "bulles de temps" à géométrie sphérique. Et, comme on peut l'observer pour des bulles de savon, ces surfaces de contact sont euclidiennes. C'est l'espace que l'on observe autour de nous."

>>>>>>Mais j'ai du mal à voir comment se définirait le sens du temps dans notre monde avec ce modèle. Si notre monde est une interface qentre plusieurs bulles de temps, Elle devrait donc se trouver à l'interface entre plusieurs orientations temporelles, non ?
bips
   Posté le 21-11-2006 à 18:55:09   

"Mais j'ai du mal à voir comment se définirait le sens du temps dans notre monde avec ce modèle. Si notre monde est une interface qentre plusieurs bulles de temps, Elle devrait donc se trouver à l'interface entre plusieurs orientations temporelles, non ? " (Atil)

L'explication que je donne se base sur l'holodynamique quantique, une théorie que je ne maitrise pas dans son ensemble, il y a donc certainement des erreurs dans mes explications (pas forcément dans le post précédent, mais peut-être plus tard) néanmoins, j'essaie de me cantonner aux explications que je connais déjà donc il manque une partie de la théorie.

Pour le problème que tu soulève, je me suis renseigné rapidement, et il semble qu'en fait, on ne se place pas sur UNE surface de contact de bulles temporelles, mais que ces surfases existent en chaque point de notre univers. Et le temps que l'on ressent est une émanation à une dimension des trois dimensions temporelles de base. Mais là, je me place vraiment à la limite de ce que je connais et je ne garantis pas la justesse de mes explications (qui ne vont pas très loin, je l'admet)
Atil
   Posté le 22-11-2006 à 07:51:09   

C'est comme moi :
Je m'intéresse à ces sujets, mais en fait je ne les maitrise pas puisque je ne possède pas les bases mathématiques nécessaires pour vraiment les comptrendre.
Ase
   Posté le 23-11-2006 à 08:52:18   

plusieurs bulles temps se rencontrent, elles forment autant de points d'espace-temps minkowskiens qu'il y a de points d'intersection, l'ajout de bulles va former non plus des points mais des surfaces. La normale extérieure a la surface est ce que l'on nomme temps.
Ce qui définit le sens de ce temps et est la valeur moyenne positive du rayon de courbure de toutes ces bulles d'ou jaillit t. Ces bulles forment autant de points d'espace temps a toutes les échelles ce qui permet de définir le pas du temps, et par la d'exprimer l'expansion du temps (cf: travaux de Masreliez, EST theory). Avec cette nouvelle physique, le principe de causalité est démontré, il ne peut plus être violé et cela a aucune des échelles.
bips
   Posté le 23-11-2006 à 17:59:40   

merci Ase ! D'où tiens tu toutes ces informations ?
Ase
   Posté le 23-11-2006 à 18:05:41   

je connais JMR et suis moi-même physicien

Message édité le 26-11-2006 à 15:48:12 par Ase
bips
   Posté le 23-11-2006 à 19:37:14   

mais c'est clair qu'il faut un certain niveau en maths ou en physique pour pouvoir comprendre. Je trouve juste dommage que certaines personnes refusent des théories qu'ils ne parviennent pas à comprendre en réclamant des simplifications forcément dénaturées plutôt que d'apprendre les outils nécessaires à la compréhension du monde. Je vise ici des personnes que je connais hors internet. L'orgueil est un obstacle sur la voie de la vérité, seul la connaissance permet de trouver.
Verdad
   Posté le 23-11-2006 à 19:45:29   

Perso, les bulles je ne les tolère que dans le Mumm.
Ou dans les BD?

Ceci étant dit, les grosses têtes comme vous me laissent pantois.
Atil
   Posté le 23-11-2006 à 19:56:52   

C'est vrai que c'est bête de repousser des théories qu'on ne comprend pas.

Mais c'est tout aussi bête de croire à des théories qu'on ne comprend pas.

Je pense que, à moins de vraiment maitriser le sujet, la seule chose qu'on puisse faire c'est avouer notre incompérence et laisser les spécialistes déméler le vrai du faux à notre place.
bips
   Posté le 27-11-2006 à 15:05:34   

exactement, c'est pour ça que je laisse les champs "spiritualité","philosophie" et autres aux spécialistes et que je ne m'occupe que de science.
Verdad
   Posté le 27-11-2006 à 15:22:31   

Et tu sembles en tout cas passioné par ton propos Bips.
Je ne peux malheureusement trier le bon grain de l'ivraie de tes exposés, n'y entravant que pouic, mais en tout cas la musique est jolie.