Sujet :

face à la mort

Atil
   Posté le 13-03-2005 à 12:57:18   



Face à la mort, qu’est ce qui est vraiment important ?
Verdad
   Posté le 13-03-2005 à 13:41:50   

D'être mort ?
Fee des Arts
   Posté le 13-03-2005 à 15:27:11   

De n'avoir aucun regret et de se dire...: Ca y est: j'y suis!
Milie
   Posté le 13-03-2005 à 19:18:24   



Bonsoir,....

Atil---------Face à la mort, qu’est ce qui est vraiment important ?


D'être en paix avec soi même... et de partir confiant en l'après....

Amicalement Dalaha
1diane3
   Posté le 13-03-2005 à 21:00:57   

C'est le présent.
Verdad
   Posté le 13-03-2005 à 22:45:31   

J'ai, hélas, vu pas mal de gens mourir au cours de ma vie. Je n'ai jamais constaté autre chose que de la surprise. La mort prend au dépourvu.
On a beau s'y attendre, la voir venir, elle nous prend à l'instant même ou on l'oublie.
Donc, on est jamais face à la mort.
Est dans le sens être conscient.
Fee des Arts
   Posté le 14-03-2005 à 04:30:55   

J'ai vu des personnes mourir aussi....et ils acceptaient et attendaient leur mort, n'étaient pas surpris....et s'y rendaient calmement.
Verdad
   Posté le 14-03-2005 à 06:40:03   

Parce que tu n'as jamais fais attention à la dernière expression de leur visage.
Ou alors, peut-être et ce n'est même pas certain, n'a tu vu que des personnes agées ou malades.
cebe
   Posté le 14-03-2005 à 07:59:48   

Une très ancienne prière faisait demander à ceux qui la récitaient d'avoir une "bonne mort". Cela sous-entendait de justement n'être pas surpris par elle, mais de l'affronter les yeux ouverts, si je puis dire, afin de s'y préparer.
Maintenant, on aurait tendance à demander le contraire, non?
.... alors on a ce que l'on demande, dans la plupart des cas : une mort par surprise.
Verdad
   Posté le 14-03-2005 à 12:58:07   

Je trouve que c'est plutôt une bonne chose d'être surpris par la mort, même en s'y attendant.
Cela permet aux survivants de garder une expression de vie.
cebe
   Posté le 14-03-2005 à 13:22:05   

"garder une expression de vie" ? Verdad ... c'est à dire?
Fee des Arts
   Posté le 14-03-2005 à 14:47:59   

Oh que si ....j'ai fait attention Verdad.....comment ne pas porter attention à une mort?
Verdad
   Posté le 14-03-2005 à 17:58:54   

cebe a écrit :

"garder une expression de vie" ? Verdad ... c'est à dire?

A l'instant de la mort, j'ai toujours vu une crispation: soupir, sourire, douleur, colère, surprise.
Ce sont des expressions de vie. De toute, la douleur est intolérable, et il est agréable de penser que la médecine ne laisse plus mourir dans la douleur.

Fee des Arts a écrit :

Oh que si ....j'ai fait attention Verdad.....comment ne pas porter attention à une mort?

Je crois qu'on a raison tous les deux. Nous ne voyons de la mort que ce que nous croyons devoir voir.
Fee des Arts
   Posté le 16-03-2005 à 05:08:34   

Nous avons raison tous les deux?? et personne pour nous dire le contraire????
Verdad
   Posté le 16-03-2005 à 05:50:30   

Et même pas message censuré?
Fee des Arts
   Posté le 16-03-2005 à 13:47:44   

Pour combien de temps tu crois? ........nous sommes face à la ............?????
1diane3
   Posté le 16-03-2005 à 14:18:14   

Face à la mort, les modos nous redonnent la liberté ? :-)
doc
   Posté le 16-03-2005 à 15:33:04   

Une seconde avant de mourir j'étais encore vivant et une seconde plus tard il était trop tard pour constater vivant que j'allais vraiment mourir dans la seconde
Verdad
   Posté le 16-03-2005 à 17:57:13   

La question est pourtant très prégnante: comment serons-nous face à la mort? Comment est-on préparé à mourir?
Sommes-nous préparés à mourir, d'ailleurs. Peut-être même ne savons-nous pas que nous allons mourir, nous faisons semblant, pour paraitre adulte, pour sembler grands, alors qu'en fait au plus profond de nous, nous sommes persuadés d'être éternels, d'avoir le temps, encore et encore.
Jusqu'à ce que la mort nous sépare, je voulais vous hurler dans les oreilles:

CERCLOSOPHES, JE VOUS AIME!
Fee des Arts
   Posté le 17-03-2005 à 04:28:26   

Personne n'est prêt pour la mort....à moins de souffrir terriblement ....comment savoir? Nous le saurons une fois rendu ....quand nous y serons inévitablement.....mais comment réagirons-nous?
doc
   Posté le 17-03-2005 à 15:31:49   

Au départ la mort n'est pas naturelle mais est une conséquence dde nos désordres et si la vie n'a pas dde suite après la mort du corps alors là tous nous nous serons fait avoir comme des caves
Verdad
   Posté le 17-03-2005 à 17:58:02   

Face à la mort, nous serons surpris.
Nous aurons sur notre visage une expression faite d'un mélange de peur, d'incrédiluté, et de surprise.
Voilà le visage DU mort, si l'on ne connait pas celui de LA mort.
Atil
   Posté le 19-03-2005 à 10:07:29   

Je pense qu'il y a trois niveaux de craintes face à la mort.

Au niveau physique, il y a la peur de la souffrance.

Au niveau émotif, il y a la peur de disparaitre. Notre Ego passe son temps à essayer de "devenir quelqu'un" .. donc ne plus exister lui parrait insuportable.

Au niveau intellectuel, on peut aussi éprouver une certaine irritation en pensant qu'on laisse des choses inachevées derrière soi.
Moi-même cela me déplairait de mourir en plein milieu d'une oeuvre. Je dois être trop maniaque !
Verdad
   Posté le 19-03-2005 à 11:00:02   

Quelle est l'oeuvre particulière que tu accomplis, Atil, et qu'il te serait très désagréable d'interrompre pour cause de décès?
La vie n'est-elle pas déjà une oeuvre à part entière?
cebe
   Posté le 19-03-2005 à 13:32:13   

hmmm ... une oeuvre en route ? ... je crois que si l'oeuvre en question est essentielle, le temps de l'achever sera automatiquement offert avec
(je dis "offert" à dessein, tant il est vrai que les oeuvres essentielles sont rares et plus rares encore celles qui sont acceptées )
... mais ce que j'en dis, autant ne rien dire.
Verdad
   Posté le 19-03-2005 à 13:46:57   

T'en fais pas cebe! Un grand humoriste français a dit:
"c'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule".
Fee des Arts
   Posté le 19-03-2005 à 14:23:18   

Tu peux écrire tout ce que tu veux Cebe....c'est tout aussi important que ce que les autres ont à dire ici.
cebe
   Posté le 19-03-2005 à 14:51:46   

t'en fais pas Fée

allez, je m'offre un petit flood, à mon tour : 1m95, au moins?



et je conclus mon idée : ressentir une certaine irritation à la pensée de ne pas pouvoir achever une oeuvre pour cause de mort, est-ce de l'orgueil ou de la crainte?
Verdad
   Posté le 19-03-2005 à 14:53:29   

C'est l'ego qui parle?
doc
   Posté le 19-03-2005 à 15:07:12   

Celui qui a reçu tant et grâce à son oeuvre remet plus recoltera au centuple mais celui qui a reçu à la naissance tant et remet moins en gapillant sa vie tout ce qui lui reste lui sera retiré .
Fee des Arts
   Posté le 20-03-2005 à 05:35:04   

Tout dépend? c'est ta première oeuvre? ou tu en as des tas à ton actif? Si tu meurs....et que tu as réalisé un tas d'oeuvres.....tu te dis: Ca y est! j'ai terminé mon parcours. Mais si c'est ta première....j'imagine que ce soit être décevant de ne pas pouvoir terminer ou de ne pas pouvoir accomplir le tout complètement.
doc
   Posté le 20-03-2005 à 14:57:48   

La moindre oeuvre est déjà un plus comparé à l'absence même d'une oeuvre spermatzoïque
Fee des Arts
   Posté le 21-03-2005 à 04:58:28   

Je suis d'accord....le geste avant tout.
Atil
   Posté le 21-03-2005 à 21:27:03   

"Quelle est l'oeuvre particulière que tu accomplis, Atil, et qu'il te serait très désagréable d'interrompre pour cause de décès? "

>>>>>>Il me serait désagréable d'interrompre NIMPORTE quelle oeuvre, aussi petite soit-elle :
La création d'une bande dessinée, d'un site web ou d'un tableau, la lecture d'un livre, l'écriture d'une lettre ou d'un post dans un forum, etc...
Je n'aime pas ce qui est inachevé.




"La vie n'est-elle pas déjà une oeuvre à part entière? "

>>>>>>>C'est pourquoi une vie qui n'a pas l'harmonie d'un scénario bien construit me donne une impression de malaise.



"ressentir une certaine irritation à la pensée de ne pas pouvoir achever une oeuvre pour cause de mort, est-ce de l'orgueil ou de la crainte? "

>>>>>>>Dans mon cas c'est de la maniaquerie.
J'aime les oeuvres finies tout comme j'aime, chez moi, les chaises parfaitement alignées.

 


"Je suis d'accord....le geste avant tout. "

>>>>>>>>Comme disent les hindous : Nos actes dépendent de nous mais pas leurs résultats.
Fee des Arts
   Posté le 22-03-2005 à 17:41:40   

Le plus important c'est d'essayer....c'est de tout mettre en oeuvre pour que ce réalise quelque chose de concret.
doc
   Posté le 22-03-2005 à 18:24:40   

et..... attention aux oeuvres inutiles ou dommageables
Atil
   Posté le 22-03-2005 à 21:11:23   

Justement, face à la mort, on relativise tout.
C'est la qu'on voit quelles sont les choses vraiment importantes et celles qui ne le sont pas.
doc
   Posté le 23-03-2005 à 00:43:10   

Décris -moi tes oeuvres et je te dirai ou tu vas te retrouver
Atil
   Posté le 23-03-2005 à 07:39:42   

Quoi qu'on fasse on ne se retrouve jamais ailleurs que la ou l'on est.
Mais c'est notre état mental qui change, selon nos expériences.
Fee des Arts
   Posté le 24-03-2005 à 05:03:51   

Donc l'évolution.......et c'est bien ainsi .
Atil
   Posté le 24-03-2005 à 08:03:52   

On pourrait dire que l'enfer n'est pas un lieu ou l'on nous envoit mais c'est un état d'esprit qu'on se forge soi-même.
doc
   Posté le 24-03-2005 à 16:01:26   

Vrai pour l'enfer mais vrai aussi pour le purgatoire et pour le ciel . Ici bas nous sommes tous dans l'esprit du purgatoire entre le ciel et l'enfer
Verdad
   Posté le 24-03-2005 à 18:14:51   

doc, bien joué! Tu m'as enlevé cette réplique inoubliable à ma barbe!

Chapeau!
1diane3
   Posté le 24-03-2005 à 20:03:08   

Vrai pour l'enfer mais vrai aussi pour le purgatoire et pour le ciel . Ici bas nous sommes tous dans l'esprit du purgatoire entre le ciel et l'enfer
--> Tout à fait, je n'aurais pas dit mieux.

D'ailleurs, à propos des oeuvres inachevées et de la mort, je trouve que cette très belle phrase de Doc répond au problème : il est impossible de savoir quand on meurt. Il est donc impossible de s'y préparer. Sauf en vivant le paradis ici bas. Si l'inachèvement d'une action / oeuvre nous gène maintenant, il y a fort à parier que nous aurons de toute façon l'impression de n'avoir pas pu achever notre vie au moment de notre mort. Régler le problème de la sensation d'inachèvement ne se fait pas forcément en finissant tout ce que l'on commence, mais en commençant à faire ce qui est vraiment important à nos yeux (bizarrement, c'est rarement la vaisselle ou tout autre tâche quotidienne...)
Serfodexes
   Posté le 24-03-2005 à 22:25:47   

Salut,

Il faudrait relativiser un minimum, avant de déclarer ton verdict, tu ne crois pas ? Il y a encore matière à discuter.

D'abord doc ne répond à aucun problème, si ce n'est qu'il prétend que nous sommes ici en attente soit pour le ciel et pour l'enfer, ce qui est tout à fait lamentablement manichéen.

De plus rien ne démontre dans son propos qu'il est impossible de se préparer à la mort. On ne voit vraiment pas où tu es allée chercher ça.

J'aimerais recentrer la discussion sur la seule affirmation qui ouvre une voie ici, lorsqu'Atil dit que face à la mort, on relativise tout et qu'on voit quelles sont les choses vraiment importantes et celles qui ne le sont pas.
Atil
   Posté le 24-03-2005 à 22:33:47   

Mais on peut aussi apprendre à relativiser de son vivant. C'est ce qu'on appelle la sagesse.
Je ne sais plus qui disait que "philosopher c'est apprendre à mourir !"
doc
   Posté le 25-03-2005 à 00:28:56   

Que dire ?que dire? c'est tellement rare que mes propos soient authentifié positivement
Fee des Arts
   Posté le 25-03-2005 à 05:38:29   

L'enfer, le ciel, le purgatoire, le paradis.....mais ici? vous savez où vous êtes et ce que vous vivez?
1diane3
   Posté le 25-03-2005 à 08:35:07   

Il faudrait relativiser un minimum, avant de déclarer ton verdict, tu ne crois pas ? Il y a encore matière à discuter.
--> Eh bien discutons, mon cher ! Tu me vois désolée d'avoir eu un ton qui puisse t'avoir chiffonné.

J'aimerais recentrer la discussion sur la seule affirmation qui ouvre une voie ici, lorsqu'Atil dit que face à la mort, on relativise tout et qu'on voit quelles sont les choses vraiment importantes et celles qui ne le sont pas.
--> Bien, revenons donc sur ce point si ça te fait plaisir : les choses importantes sont elles les choses achevées ?

Merci donc, Cher Serfodexe de nous faire part de tes jugements hâtifs sur les intervenants et leurs idées.
Serait il possible que tu recentres les sujets sans passer par "doc ne répond à aucun problème" et "On ne voit vraiment pas où tu es allée chercher ça" et en évitant les adjectifs de type "lamentablement" ?
Nous pourrions ainsi avoir des rapports beaucoup plus enrichissants.

Nous serions par exemple très heureux de pouvoir entendre ton point de vue plutôt que tes jugements sur notre capacité à réfléchir.
Sinon, je vais finir par penser que tu fais ton Pipi.

Mais on peut aussi apprendre à relativiser de son vivant. C'est ce qu'on appelle la sagesse.
--> Tout à fait, et ça peut préparer à la mort, en plus de préparer à la vie.

Que dire ?que dire? c'est tellement rare que mes propos soient authentifié positivement
--> Ne dis rien, Doc, savoure !
mamy42
   Posté le 05-09-2005 à 17:26:58   

Alors Almitra parla, disant .Nous voudrions maintenant vous questionner sur la mort.

Et il dit:
Vous voudriez connaître le secret de la mort.
Mais comment le trouverez-vous sinon en le cherchant dans le coeur de la vie ?
--La chouette dont les yeux faits pour la nuit sont aveugles au jour ne peut dévoiler le mystère de la lumière.
--Si vous voulez vraiment contempler l'esprit de la mort, ouvrez amplement votre coeur au corps de la vie.

--Car la vie et la mort sont un, de même que le fleuve et l'océan sont un.

Dans la profondeur de votre espoirs et de vos désirs repose votre silencieuse connaissance de l'au-delà;
--Et tels des grains rêvent sous la neige, votre coeur rêve au printemps.
--Fiez- vous aux rêves, car en eux est cachée la porte de l'éternité.

Votre peur de la mort n'est que le frisson du berger lorsqu'il se tient devant le roi dont la main va se poser sur lui pour l'honorer.
--Le berger ne se réjouit-il pas sous son tremblement, de ce qu'il portera l'insigne du roi ?
--Pourtant n'est-il pas plus conscient de son tremblement ?

Car qu'est-ce que mourir sinon se tenir nu dans le vent et se fondre dans le soleil ?
--Et qu'est-ce que cesser de respirer, sinon libérer le souffle de ses marées inquiètes, pour qu'il puisse s'élever et se dilater et rechercher Dieu sans entraves ?

C'est seulement lorsque vous boirez à la rivière du silence que vous chanterez vraiment.
--Et quand vous aurez atteint le sommet de la montagne, vous commencerez enfin à monter.
--Et lorsque la terre réclamera vos membres, alors vous danserez vraiment.

Le Prophète : KHALIL GIBRAN
Verdad
   Posté le 22-09-2005 à 21:18:40   

Khalil Gibran, c'est un joueur de foot?

J'aime bien ce sujet.
C'est dommage qu'il soit... mort?
Orphee
   Posté le 24-09-2005 à 20:37:58   

La mort ?

Ben … ça dépend !
Certains voient la mort comme une délivrance, d’autres –les plus nombreux ici- la voient comme déchéance puis oubli.
Qui donc de nous souhaite un jour être une âme flottante qui n’aurait nul espoir d’en rencontrer une autre ?
Je vois la main levée ? oui, vous madame, vous rêvez donc d’un jour, d’un repos mérité ? mais que feriez vous donc d’avoir trop attendu, d’un repos trop repue, d’espoirs inexistants ?
La mort comme une fin à nos recherches vaines ?
Pff ! nous sommes ici pour ça, et c’est « presque certain » : nous avons là choisi de baigner dans la vie parce que nous souhaitions vivre et contempler la vie qui n’est autre que nous-mêmes.
La perte est une épreuve dont les riches se plaignent.
La recette est donc simple : il suffit d’être pauvre.
Verdad
   Posté le 24-09-2005 à 20:50:18   

Orphee, je te communique un numéro de compte sur lequel tu pourras te soulager de tes richesses.
Ne me remercie pas.
Orphee
   Posté le 24-09-2005 à 21:01:33   

Hé pardon !
J'ai pas dit que j'étais pauvre ou riche !
J'ai simplement exprimé mon opinion... de là à le prendre au mot ... attends, je demande à ma femme et à mes enfants ...
Atil
   Posté le 25-09-2005 à 09:58:51   

Certains attendent la mort comme les travailleurs attendent les vacances : pour enfin se reposer.
Mais rien ne nous empèche d'être fainéants dés maintenant, dans cette vie-ci.

Faut-il vivre pour travailler ou travailler pour vivre ?
Vivre sert-il à expérimenter ou expérimenter sert-il à vivre ?

Est-ce que tout ceci a vraiment une utilité, un sens ?
Papy39
   Posté le 25-07-2006 à 18:49:56   

l'un de mes frères vient de perdre son beau-père, je vous livre le message " lettre de Papé à ses enfants pour ses 80 ans ( décédé ces jours à 86 ans )

Très chers enfants, il faut que je vous dise......
On est bien obligé de penser qu'un de ces jours ce sera notre tour, notre tour d'aller rendre compte de la gestion de notre vie.
Et ce jour-là, ce ne sera pas devant nos parents ni devant notre curé que nous comparaîtrons, mais devant Dieu seul qui fera dérouler sous nos yeux la cassette de notre vie entière. Pour voir avec nous les moments où nous avons manqué d'amour à tel ou tel nos voisins,de nos amis, de nos parents. Et nous entendrons le verdict fameux: <<si tu n'as pas fait cela au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que l'as refusé>>.Il ne s'agira pas de compter les messes que nous avons manquées ni les prières que nous avons faites ou oubliées.
Mais simplement de voir si nous avons donné suffisamment d'amour
à tel ou tel ou au contraire si nous avons manqué des occasions de lui montrer un peu d'amour.
Il fallait bien que je vous le redise....
Atil
   Posté le 27-07-2006 à 07:54:10   

N'est-il pas plus facile de bien réussir une vie courte qu'une vie longue ?
Plus on vit longtemps et plus on a d'occasion de faire des erreurs ou de succomber aux mauvaises passions.
Membre désinscrit
   Posté le 27-07-2006 à 10:30:54   

on a cependant plus de temps pour améliorer les choses (soi y compris)...
Atil
   Posté le 27-07-2006 à 10:51:37   

Arrivé à un certain age, j'ai l'impression qu'on a plus de mal à s'améliorer.
Le caractère semble se cristalliser, se figer, devenir une caricature de lui-même.
Ce n'est pas facile de garder de la souplesse d'esprit en vieillissant.
PizzaMan
   Posté le 27-07-2006 à 13:58:09   

Tu pourrais lire un max et faire des activités sociales avec des gens différents, pour affûter ta souplesse de caractère. Je suppose que ta formation à l'afpa t'a donné des occasions de fréquenter des gens différents, aussi.
Verdad
   Posté le 03-08-2006 à 14:43:44   

Atil a écrit :

Arrivé à un certain age, j'ai l'impression qu'on a plus de mal à s'améliorer.
Le caractère semble se cristalliser, se figer, devenir une caricature de lui-même.
Ce n'est pas facile de garder de la souplesse d'esprit en vieillissant.



Exact Atil. mais en fait, si le caractère se raidit, c'est peut-être parce qu'il est arrivé au point de non amélioration?
Atil
   Posté le 03-08-2006 à 20:03:16   

Mais ce point n'est pas au même age pour tout le monde. Ce qui veut qu'avec de l'entrainement on peut probablement le reculer.
Verdad
   Posté le 03-08-2006 à 20:31:32   

Je ne sais pas... peut-être le mieux est-il l'ennemi du bien?
Atil
   Posté le 03-08-2006 à 21:28:24   

le mieux , dans ce cas, correspondrait à un vieillard qui se comporterait toujours comme un gamin.
Avoir l'esprit trop figé c'est être un "vieux con". Avoir l'esprit trop souple c'est être puéril.
PizzaMan
   Posté le 03-08-2006 à 22:41:10   

De la souplesse dans les idées, de la rigueur dans la méthode. C'est ça, ma philosophie.

Method man...
Verdad
   Posté le 04-08-2006 à 06:12:21   

Atil a écrit :

le mieux , dans ce cas, correspondrait à un vieillard qui se comporterait toujours comme un gamin.
Avoir l'esprit trop figé c'est être un "vieux con". Avoir l'esprit trop souple c'est être puéril.


Le mieux peut aussi être un vieillard tellement sérieux qu'il en devient chiant au point de devenir insupportable?
Atil
   Posté le 04-08-2006 à 07:37:41   

Ce sont les deux excés à éviter : L'excés de souplesse et l'escés de rigidité.
Verdad
   Posté le 04-08-2006 à 07:43:11   

Quel est le problème de l'excès de souplesse? Je n'en vois aucun.
Atil
   Posté le 04-08-2006 à 08:23:21   

L'instabilité, le manque de persévérance dans l'action, le manque de suite dans les idées, l'infidélité, la molesse, l'esprit-girouette, l'opportunisme hypocrite, etc...
Verdad
   Posté le 04-08-2006 à 09:05:33   

Tout dépend ce que tu mets derrière les mots. L'opportunisme est la clé de la réussite. L'infidelité est une barrière morale inutile. Plutôt que esprit girouette, si nous appelions cela de l'adaptabilité? Plutôt que de l'hypocrisie, si nous appelions cela de l'intelligence?
Quant aux manques de persévérance et de suite dans les idées, je ne vois pas en quoi le fait d'être souple peut compromettre l'aboutissement d'une idée, au contraire...
PizzaMan
   Posté le 04-08-2006 à 13:45:04   

L'opportunisme hypocrite, c'est lorsqu'un type ment à un autre type dans le but de l'éloigner, et garder pour une occasion dont lui seul profitera. Ça occasionne des conflits souvent désagréables.

Avoir l'esprit girouette, c'est comme si une femme quitterait un homme sous prétexte qu'elle ne l'aime plus, mais qu'elle revient sans cesse à lui, avant de le quitter à nouveau en lui disant qu'elle ne l'aime plus, ainsi de suite.

Le manque de persévérance et de suite dans les idées, il va de soi, que ça ne mène à aucun aboutissement possible. Un homme de bonne foi pourrait le comprendre.
Atil
   Posté le 04-08-2006 à 14:46:36   

N'oublions pas que l'on ne parlait pas de la souplesse mais de l'excés de souplesse.

Dans toutes les situations que j'ai énumérées, finalement, on retrouve de l'égoïseme et de l'irresponsabilité.
PizzaMan
   Posté le 04-08-2006 à 14:50:12   

C'était pourtant évident
Verdad
   Posté le 04-08-2006 à 15:15:27   

Atil a écrit :

N'oublions pas que l'on ne parlait pas de la souplesse mais de l'excés de souplesse.

Dans toutes les situations que j'ai énumérées, finalement, on retrouve de l'égoïseme et de l'irresponsabilité.


L'égoisme fait partie inhérente de l'humain. Quant à la notion de responsabilité, elle est aussi élastique que la conscience, c'est tout dire.
On ne peut parler d'excès que dans une certaine mesure. La limite franchie est-elle celle fixée par les lois?
Ce pourrait être compliqué, les lois n'étant pas les mêmes partout, loin de là.
Sinon, qui détermine à quelle graduation se situe l'excès?
flash
   Posté le 04-08-2006 à 17:22:24   

Bonjour à toutes et à tous.

Ca faisait un bail que j'avais pas eu le plaisir de trainer en ce divin lieu de méditation Ca remonte à la fermeture du forum cybersciences.com, situation qui en son époque me plongea dans un état de prostration extrême...

>>>>>Face à la mort, qu'est-ce qui est vraiment important ?<<<<<< s'interrogeait en son temps le maître de céans

Ben... plus rien n'est important ! ...Puisque ce que nous appelons "la mort" nous propulse dans l'éternité en laissant blanchir nos os ici-bas ! Cette dimension intemporelle nécessite un temps infini pour l'explorer

Alfonse Allais aurait put conclure par : "Os court : Mes fesses que tu veux "

La mort est une magnifique opportunité de vivre le non-être.

Au plaisir à toutes et à tous.
flash
   Posté le 04-08-2006 à 17:24:16   

Bonjour à toutes et à tous.

Ca faisait un bail que j'avais pas eu le plaisir de trainer en ce divin lieu de méditation Ca remonte à la fermeture du forum cybersciences.com, situation qui en son époque me plongea dans un état de prostration extrême...

>>>>>Face à la mort, qu'est-ce qui est vraiment important ?<<<<<< s'interrogeait en son temps le maître de céans

Ben... plus rien n'est important ! ...Puisque ce que nous appelons "la mort" nous propulse dans l'éternité en laissant blanchir nos os ici-bas ! Cette dimension intemporelle nécessite un temps infini pour l'explorer

Alfonse Allais aurait put conclure par : "Os court : Mes fesses que tu veux "

La mort est une magnifique opportunité pour vivre le non-être.

Au plaisir à toutes et à tous.
PizzaMan
   Posté le 04-08-2006 à 17:25:38   

Ah merde, pas encore cette tache !
flash
   Posté le 04-08-2006 à 17:45:19   

Salut Man.

J'en conclus que t'es bloqué devant ton écran à cause du temps pourri !

Sincères condoléances Pizza Man !
Verdad
   Posté le 04-08-2006 à 17:49:39   

En fait, certains ne savent que faire de leurs journées. Ils sont perpetuellement en vacances. Cela s'appelle : CHÔMAGE.
Certains vont même jusqu'à s'inventer une vie magique, dans laquelle ils sont patron de grand restaurant...
flash
   Posté le 04-08-2006 à 17:57:45   

Ouep Verdad.

Même que ça donne envie d'aller à Frisco rencontrer Mr Pizza Man !

http://www.mrpizzaman.com/sanfrancisco.php

Le Chômdu, c'est une mort sociale en quelque sorte ! mais ça développe le cybernouillage...

A+ Verdad
PizzaMan
   Posté le 04-08-2006 à 18:19:46   

Je ne comprends pas cette logique

J'en vois deux ici, qui sont pourtant sur le Net, en train de répondre sur le forum. Devrait-on pour autant en conclure qu'ils sont au chômage ?
flash
   Posté le 04-08-2006 à 18:23:25   

Hé ! hé ! hé !

Si c'est pas déjà fait, à force, ils vont l'être ! Ca fini par vous dégoûter du boulot la pratique de la cerclosophie !

Je quitte ce lieu pour aujourd'hui ! A la prochaine !
Verdad
   Posté le 04-08-2006 à 20:28:59   

Non. Je ne serais jamais au chômage. Mais j'ai passé plusieurs jours sans net, plusieures semaines même, étant non-dépendant.

Contrairement à certains?
Atil
   Posté le 05-08-2006 à 07:14:39   

Le sujet de cette discussion était "face à la mort".
et non pas : "Verdad et Pizzaman s'échangent des vacheries".

face à la mort, les guéguerres entre Verdad et PizzaMan semblent, finalement, bien futiles. Elles ne sont rien face à l'éternité.
Verdad
   Posté le 05-08-2006 à 07:37:38   

Même la mort est insignifiante face à l'eternité.
Les échanges entre Verdad et Pizzaman sont des preuves de vie.
Atil
   Posté le 05-08-2006 à 11:28:59   

Est-il besoin de s'opposer aux autres pour se sentir vivre ?
PizzaMan
   Posté le 05-08-2006 à 11:42:19   

Peut-être que ce besoin est plus présent chez ces hommes de petite bourgeoisie de banlieue, d'un certain âge, en mal d'action, ressentant le besoin d'en découdre avec les jeunes loups afin de se sentir exister ?
Atil
   Posté le 05-08-2006 à 12:19:01   

Mais j'en connais aussi que passent leurs temps à s'opposer à ce genre d'individus ... probablement font-ils également cela pour se sentir exister.
C'est en interragissant avec ce qui n'est pas soi qu'on montre son existance. mais l'homme a trop tendance à n'interragir que de manière aggressive ... peut-être pour accroitre les sensations.
PizzaMan
   Posté le 05-08-2006 à 12:50:22   

Pour se sentir exister, il n'y a rien de tel que le sport. C'est sympa le sport, le surf, la spéléo, le vélo, etc. Le sport est un bon moyen pour libérer l'agressivité accumulée. Cela permet de jouer le jeu de l'agressif, par simple goût pour le divertissement, de temps en temps, bien sûr, sans trop se prendre au sérieux.

Ma théorie, c'est que l'homme de banlieue d'un certain âge, n'est plus aussi frais pour faire du sport. Il lui faut une autre forme d'action adaptée à son siège. L'agressivité se libère donc sous forme virtuelle, donc elle n'est jamais réellement assouvie. C'est ce qui explique certains comportements latents, certaines frustrations persistantes.
flash
   Posté le 05-08-2006 à 13:19:21   

Bonjour à Atil , Pizza Man, Verdad et à toutes et à tous.

[clignote]Face à la mort,[/clignote] même les petit banlieusards embourgeoisés sont [clignote] tous égaux ![/clignote]

Maintenant, Pizza Man attire subtilement notre attention sur la notion de compétition liée à l'existence.

La vie est un sport bien evidemment et tout spécialement sur ce forum puisque il s'agit d'utiliser nos neurones qui se musclent sous l'effort !

Certes, on peut aussi devenir musclé des oreilles tels des ânes savants

Pour connaitre la mort en toute connaissance de cause, il faut l'expérimenter ! Y aurait-il des volontaires ?

En parler en tant que "expérienceur" serait déjà un plus !

On entend par "expérienceur" une personne considérée en état de mort cérébrale qui est revenue à la vie et qui garde le souvenir très marqué de cette existence en dehors de toute vie biologique !

Je mets pas de liens vers "EMI" et "NDE" pour pas saturer le post.

Message édité le 05-08-2006 à 13:34:32 par flash
Verdad
   Posté le 05-08-2006 à 13:54:48   

La seule chose qui me fasse sentir que j'existe, c'est l'amour.
Lorsque j'introduis mes 20 cm de longueur par 4.5 cm de diamètre dans le vagin d'une femme, ou qu'elle s'en repait à s'en étouffer buccalement.
PizzaMan
   Posté le 05-08-2006 à 14:07:58   

Tao, je ne te reconnais plus ! Tout va bien ?
flash
   Posté le 05-08-2006 à 14:26:59   

Il y a selon moi une différence à faire entre la notion d'amour et de sexe...mais tout cela ne sont que des conventions de langage dans le sens que l'on attribue aux mots.

C'est vrai que la pénétration sexuelle et l'action mécanique liée au frottement provoque généralement le plaisir.

Je dis généralement parce que l'amour à la Verdad n'est qu'un aperçu du plaisir sexuel...Il y a par exemple actuellement à Londres un "masturbaton" où les participants vont se branler collectivement pour récolter des fonds pour la lutte contre le SIDA. Le dernier masturbaton avait duré pendant 8H30 à New York !

Dis-nous tout Verdad, tu fais ça combien de fois et pendant combien de temps avec la madame ?

Après "face à la mort, Verdad et Pizzaman s'échangent des vacheries" aurions-nous "face à la mort, la mienne et plus grosse que la tienne" !

La compétition face à la mort est un concept qui m'échappe encore ! Quel sport !

Message édité le 05-08-2006 à 14:28:00 par flash
PizzaMan
   Posté le 05-08-2006 à 14:32:28   

Certains préfèrent parler de sexe et de la longueur de leur bite, et il y a ceux qui y participent
flash
   Posté le 05-08-2006 à 14:36:24   

Ouep ! J'aurais aimé y participer en tant qu'adepte pratiquant mais je suis pas physiquement à Londres !

http://fr.news.yahoo.com/19072006/202/pour-la-bonne-cause-le-royaume-uni-organise-son-premier.html

A quand le "faceàlamorton" ?

A+ Pizza Man

Message édité le 05-08-2006 à 14:36:55 par flash
Atil
   Posté le 05-08-2006 à 19:54:55   

"Le dernier masturbaton avait duré pendant 8H30 à New York ! "

>>>>>En se relayant j'espère
Verdad
   Posté le 05-08-2006 à 21:47:28   

Désolé, je ne suis pas fan de la masturbation.
Je ne peux donc rivaliser.
flash
   Posté le 06-08-2006 à 17:26:54   

Salut Verdad !

Pour cela, il faudrait le faire devant la Madame, voir avec elle ... pour savoir si elle apprécie ! Ne soyons pas égoïstes et apprenons à partager un plaisir dit à tord solitaire !
flash
   Posté le 06-08-2006 à 17:43:37   

Salut Atil

En fait, c'est pas à New York mais à San Fransisco que ça ce passe depuis 5 ans et rien ne prévoit de le faire par relai ! Par contre, les participantes et participants parrainent des promesses de dons et pas en nature !

http://en.wikipedia.org/wiki/Masturbate-a-thon
Verdad
   Posté le 06-08-2006 à 18:17:03   

Se masturber devant une femme?... mouais, mouais mouais... bien sur...
Atil
   Posté le 06-08-2006 à 19:58:59   

C'est plus facile que devant un homme ...non ?
Verdad
   Posté le 06-08-2006 à 21:17:56   

J'avoue ne plus avoir eu besoin de me masturber depuis trente ans. Je laisse cela aussi aux spécialistes.
flash
   Posté le 09-08-2006 à 14:53:26   

Salut Verdad.

Heu Ben Voui !!! Même que ça s'appelle une "jack-off party" et c'est pas que réservé aux milieux homos !

La "jack-off party" face à la mort serait un sujet à étudier concernant l'état d'excitation que peut générer le sentiment de mort imminente.

Les femmes sont parrait-il sexuellement exiter quant, dans les abris dans lesquelles des personnes ne se connaissant pas auparavant sont venues se réfugier dans le cas de bombardements par exemple, se sont les femmes qui solliciteraient la relation sexuelle.

Une augmentation des naissances est remarquée après une période de décente aux abris et c'est pas forcément qu'une question de promiscuité !

Message édité le 09-08-2006 à 14:54:59 par flash