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 La Torah, la Bible et le Coran

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lepereboniface
raison et compassion
lepereboniface
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   Posté le 24-09-2004 à 02:19:29   Voir le profil de lepereboniface (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à lepereboniface   

La Torah, la Bible et le Coran sont-ils des révélations de Dieu?

Sinon pourquoi?


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L'Imam
Atil
Atil
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   Posté le 24-09-2004 à 08:45:56   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

S'ils se contredisent entre eux alors c'est que Dieu se contredit.
... ou alors ca veut dire que certains de ces livres (ou mêmes tous) ne sont pas la parole de Dieu.
... ou alors qu'ils sont bien la parole de Dieu mais que les hommes en ont déformé certains (ou même tous).

Et si chacun de ses livres se contredit lui-même d'un chapitre à l'autre, alors c'est que Dieu se contredit encore plus.
... ou alors que des hommes ont modifié les chapitres (ou en ont créé certains).
...ou même : ces livres contiennent des contradictions car ils n'ont pas été créés par Dieu mais par différents hommes vivant à des époques différentes et ayant des idées différentes.

Normalement une oeuvre divine devrait être parfaite.


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...à mon humble avis.

#Atil
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   Posté le 24-09-2004 à 09:29:11   Voir le profil de alpha (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à alpha   

Il y a eu trops de déformations, de manipulations, de rajoutes,de modifications sans oublier les traductions en diverses langues, ce qui fait que ses textes ont perdu leurs caractéres divin.
En dehors de quelques points commun, tous ses livres se contredisent entre eux. De plus chacun interpréte a sa manière ses écrits.
lepereboniface
raison et compassion
lepereboniface
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   Posté le 24-09-2004 à 18:18:55   Voir le profil de lepereboniface (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à lepereboniface   

Concernant la Bible:

Voici ce qu'on peut lire dans les premières pages dans la Bible de Jérusalem (édition de 2000) (il s'agit de la traduction de la Bible sous la direction de la très catholique Ecole biblique de Jérusalem) :

"L'analyse de la forme définitive des textes – la seule à laquelle nous ayons accès – montre que l'unification rédactionnelle a beaucoup apporté à la formulation définitive" (p. 16). "… on préfère aujourd'hui parler de deux traditions dont l'ensemble a été élaboré d'une manière progressive, si bien que l'on peut trouver des passages très tardifs au milieu de passages beaucoup plus anciens" (p. 17).

Les commentateurs chrétiens de la Traduction Œcuménique de la Bible (TOB) écrivent à propos des livres de l'Ancien Testament que "avant de recevoir leur forme définitive", ils "ont circulé assez longtemps dans le public et portent les traces des réactions suscitées par les lecteurs, sous forme de retouches, d'annotations, voire de refontes plus ou moins importantes" ( Traduction Œcuménique de la Bible, édition de 1975, pp. 10-11, cité dans Moïse et Pharaon, les Hébreux en Egypte, pp. 34-35).

Les commentateurs de la Bible de Jérusalem écrivent, à propos du passage parlant des Nephilim (Genèse 6/1-4) : "L'auteur semble utiliser une tradition populaire à caractère mythologique" (p. 26). A propos du récit de la tour de Babel : "Récit fait de l'amalgame de plusieurs traditions" (p. 32). A propos de la mention de la mort de Moïse à la fin du Deutéronome : "Ces chapitres forment une sorte de conclusion générale à l'ensemble du Pentateuque ; ils regroupent des éléments d'origine et d'âge divers, qui ont été rattachés au corps du Dt lors de la dernière rédaction" (p. 310). A propos de la mention des Philistins en Genèse 21/32-34, 26/1-8 et en Exode 13/7, les auteurs écrivent qu'il s'agit d'"une anticipation" (p. 344) : le fait est qu'en ce qui concerne la période que ces passages intéressent, les Philistins ne sont pas encore installés dans la région qui est rattachée à leur nom : l'auteur du texte a donc désigné un événement qui s'est déroulé sur le littoral de Palestine des siècles avant lui en utilisant la périphrase en usage en son temps à lui ("pays des Philistins" : c'est ce qu'on appelle un anachronisme.

La même chose peut être dite – mais cela, les commentateurs de la Bible de Jérusalem ne l'ont pas écrit – à propos du passage où on lit que Joseph installa son père et ses frères "dans la meilleure région, la terre de Ramsès" (Genèse 47/11) : l'écrivain a relaté cet événement de l'époque de Joseph (XVIIème siècle avant J.-C.) mais a, pour désigner la région d'Egypte où il s'est déroulé, employé le nom de Ramsès, pharaon de l'époque de Moïse (XIIIème siècle avant J.-C.).

Pour en revenir aux notes des commentateurs de la Bible de Jérusalem : à propos des chapitres 10 et 11 du Livre de Josué : "Ces chapitres diffèrent des précédents et ne s'accordent pas avec d'autres passages du livre ni avec Jg 1, où il apparaît que la conquête fut lente et que chaque tribu eut une action indépendante" (p. 338). A propos de certains événements présentés par le Livre des juges : "Vue théologique qui ne correspond qu'imparfaitement à l'histoire. A la base du livre, il y a des récits indépendants dont la relation chronologique est établie arbitrairement" (p. 366).

Concernant la Torah:

Max Dimont, l'auteur juif bien connu, écrit de même : "There are two versions of many, many other events, as the perceptive reader of Old Testament may have noticed. Are we dealing with two versions of the same story, or with two different stories merged into one ?" (Jews, God and History, p. 28).

"The final fusion of the Five Books of Moses, called the Pentateuch, occurred around 450 B.C. – in other words, not until eight to sixteen hundred years after some of the events narrated in them took place. Is it not reasonable to suppose that in that period of time [i. e. these long centuries before 450 B.C.], before there were any written records, many changes and alterations must have occurred as the stories and legends were handed down orally from generation to generation ?" (Ibid., p. 31).

Décrivant cette entreprise de fusion s'étant déroulée vers la moitié du 5ème siècle avant J.C., Dimont écrit : "As a second move toward forging a national religious and spiritual Jewish character, Ezra and Nehemia decided not only to revise the Book of Deuteronomy but to add to it four other Books of Moses. Under their direction, priest and scholar labored diligently to fuse the most important of the divergent Mosaic documents, including the Deuteronomy of Josiah, into the five books of the Pentateuch, namely, Genesis, Exodus, Leviticus, Numbers, and Deuteronomy. All Five Books of Moses were now made divine. From here on, no deletions, changes or additions to the Pentateuch could be made, nor have any been made" (Ibid., p. 63).

Encore faut-il noter que, de ce corpus établi par Ezra, différentes versions vont circuler au cours des siècles qui vont suivre. Il y aura bientôt ainsi :

– la version hébraïque ;
– la version de la Septante, en langue grecque ;
– la version samaritaine ;
– les Targums (= traductions) araméens (comme le Targum d'Onkelos) ;
– les versions syriaques.

Ces versions ne divergent certes pas sur l'essentiel, mais présentent quand même des différences quant à certains chiffres (les âges des patriarches) et certains noms de lieux. A lui seul, le texte hébraïque connaît, au Ier siècle de l'ère chrétienne, différentes versions légèrement différentes : c'est en l'an 90 après J.-C. que des savants juifs fixent la norme. L'introduction de la Traduction Oecuménique de la Bible relate que ces savants "avaient constaté que les manuscrits dont ils disposaient n'étaient pas strictement identiques. Pour remédier à cet inconvénient, ils établirent un texte officiel, en procédant par comparaison de quelques manuscrits existants.

Après quoi ils firent détruire les manuscrits non conformes au texte qu'ils avaient retenu. En 1947 cependant on a retrouvé près de la mer Morte quelques manuscrits antérieurs au travail des Docteurs de la Loi (les textes de Qumrân).

D'autre part le Pentateuque samaritain, de même que certaines versions anciennes, version grecque dite des Septante, certaines versions araméennes ou Targoums, attestent un état du texte plus ancien. On a pu constater que les différences avec le texte traditionnel étaient pour la plupart de faible portée. Mais dans certains cas ces formes plus anciennes du texte proposent un sens plus clair" (Traduction œcuménique de la Bible, édition de 1997, p. 13).

En tout état de cause, le texte hébraïque officiel, fixé en 90 de l'ère chrétienne, sera transmis de génération en génération ; c'est lui qui sera utilisé par Jérôme pour la traduction latine, qu'adoptera l'Eglise catholique, pendant que elles Eglises orthodoxes, elles, continueront à utiliser le texte grec de la Septante malgré ses différences avec le texte hébraïque fixé en 90. Ce dernier sera donc retransmis tel qu'il aura été fixé entre les différentes générations de juifs ; suivant cette retransmission, une édition en 1524 sera faite par Jacob Ben Hayyim à Venise qui deviendra l'édition de référence ; c'est elle que, aujourd'hui encore, toutes les bibles hébraïques suivent. Par la suite, au XIXeme siècle, on a retrouvé dans une synagogue du Caire, un ancien exemplaire de la Torah (Pentateuque et non Tanak) hébraïque massorétique, qui a été daté du IXème siècle après J.-C..

(A ce texte de la Torah (ici dans le sens de Pentateuque) s'ajouteront d'autres textes :
– les Nebiim, qui contiennent le récit et la relation des propos de prophètes envoyés aux fils d'Israël ;
– les Ketoubim, qui sont constitués de recueils de prières psalmiques et de chroniques.)

La question qui se pose ici concerne les documents que Esdras harmonisa : quels sont ces documents ? D'où les tenait-il ? Il semble qu'il se soit agi de différentes traditions que possédaient différents groupes chez les fils d'Israël revenus de l'exil. C'est bien pourquoi les commentateurs de la Bible de Jérusalem, de même que Max Dimont, parlent d'une fusion entre deux documents à l'origine distincts.

Ce qu'il faut également relever c'est que le texte que, au XIIIème siècle avant J.-C., le prophète Moïse reçut comme Paroles de Dieu sur le Mont Sinaï semble avoir été beaucoup plus court que l'ensemble du texte nommé aujourd'hui "Torah" : ce texte avait pu être gravé sur quelques tablettes de pierre (cf. Livre de Josué 8/32) ; il semble donc qu'au fil du temps, à ce texte gravé sur pierre, furent ajoutés les propos de Moïse ainsi que les jugements qu'il rendit entre les Fils d'Israël au cours de son parcours à leurs côtés ;

la Torah a ensuite reçu aussi le récit du déroulement de la mission de Moïse aussi – c'est ce qui explique qu'on y trouve aussi mention de sa mort –, et même plus : les origines du monde, les généalogies de Abraham, ....etc


Ce que l'on peut donc dire c'est que ces Ecritures sont constituées actuellement d'un ensemble d'écrits où se retrouvent mélangés :

– les Paroles de Dieu dont Il a révélé le contenu et les mots à certains de Ses Messagers : ainsi en est-il du contenu originel des tablettes de pierre reçues par Moïse ;
– les Paroles de Dieu qu'Il a inspirées à Ses Prophètes et que ceux-ci ont retransmises à ceux au milieu de qui ils vivaient : relèvent de cette catégorie les passages des Ecritures où on lit, insérées au milieu de la relation des propos du prophète : "Ainsi parle Dieu : ..." (Jérémie 10/2) ; "Parole qui fut adressée à Jérémie de la part de Dieu : ..." (Jérémie 11/1) ;
– les propos (paroles ou jugements) et les actes de Messagers et de Prophètes de Dieu, de même que le récit du déroulement de leur mission : "Pashehur frappa le prophète Jérémie, puit le mit au carcan..." (Jérémie 20/2) ;
– les règlements prononcés par certains grands juristes parmi les Fils d'Israël ;
– des chroniques.



C'est comme si le musulman disposait d'un livre où on aurait complètement mélangé des données issues des ouvrages islamiques suivants :

a) le Coran (qui est constitué uniquement de la Parole de Dieu qu'Il a tranmise, sens comme mots, à Muhammad) ;

b) des Hadîths qudsî, ces paroles que le Prophète a reçu, quant à son sens mais non ses mots, de la part de Dieu et qu'il retransmet ; ces paroles sont relatées dans les recueils de Hadîths tels que Sahîh Al-Bukhârî, Sahîh Muslim, Sunan Abî Dâoûd, Sunan At-Tirmidhî, Sunan Ibn Mâja, etc. (qui sont des recueils de ces Hadîths, relatés par les témoins directs, avec une chaîne de transmission jusqu'à l'auteur du recueil) ;

c) des Hadîths nabawî (propos, actes et approbations du Prophète Muhammad), tels qu'ils sont relatés dans Sahîh Al-Bukhârî, Sahîh Muslim, Sunan Abî Dâoûd, Sunan At-Tirmidhî, Sunan Ibn Mâja, etc. ;

d) Sîrat Ibn Hishâm, Tabaqât Ibn Sa'd (qui sont des récits du déroulement de la vie du Prophète Muhammad) ;

e) des déductions juridiques et des jugements rendus par des juristes de haut renom (comme az-Zuhrî, etc.), tels que ceux que al-Bukhârî cite sans chaîne de transmission pour commenter certains Hadîths ;

f) Tarîkh ur-russul wal-mulûk libn Jarîr at-Tabarî, Al-Bidâya wan-nihâya libni Kathîr (qui sont des chroniques).

Les quatre Evangiles canoniques, eux, correspondent à ce que sont chez les musulmans les textes nommés "Sîra" : des erreurs de relation existent dans les Evangiles, comme elles existent dans les ouvrages de Sîra (Al-Jawâb us-sahîh, 2/10-11, 15, 1/329), avec quand même deux grandes différences :

1) les savants musulmans ont de tous temps reconnu que des erreurs se sont glissées dans ce qui a été attribué comme actes et paroles au prophète Muhammad, et ce dans les ouvrages de Sîra comme dans les recueils de Hadîths ; et ils ont, depuis les premiers temps jusqu'aujourd'hui, fait des travaux afin, d'une part, de distinguer les paroles inventées ou involontairement erronées et, d'autre part, en cas de contradiction entre deux propos authentifiés, de donner préférence à l'un sur l'autre, n'hésitant pas à dire de l'un d'eux qu'il s'agit d'une erreur de compréhension (en arabe : "wahm"). Or ce n'est que depuis un temps relativement récent que les savants chrétiens se sont mis à reconnaître que des erreurs ont pu se glisser dans le texte des Evangiles ;

2) les musulmans exigent que soient mentionnées tous les maillons de la chaînes de transmission entre les témoins directs des Hadîths du Prophète et le rédacteur du recueil de Hadîths ; dans les ouvrages de Sîra, ces chaînes sont aussi mentionnées, même si elles y sont moins précises que celles des recueils de Hadîths. Les textes des Evangiles, eux, ne mentionnent pas la chaîne de transmission alors même que, comme on le sait désormais, ils n'ont pas été immédiatement rédigés.

Message édité le 24-09-2004 à 20:51:48 par lepereboniface


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L'Imam
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   Posté le 24-09-2004 à 19:01:51   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

Exemple de modification d'un texte biblique :

Dans le Deutéronome 32,8, il est écrit :

... Quand le Très-haut (Élyôn) partageait l’héritage aux nations, quand il séparait les fils d’Adam, il établit les limites des peuples selon le nombre des enfants d’Israël ..."

Mais on a retrouvé la version originale à Qmran et dans la Septante.
Et le texte est différent, il dit ceci :

... Quand le Très-haut (Élyôn) partageait l’héritage aux nations, quand il séparait les fils d’Adam, il établit les limites des peuples selon le nombre des fils de Dieu ..."

Ce n'est pas une modification mineure, car cela démontre qu'auparavant les hébreux étaient polythéistes et associaient d'autres dieux à Yahwé.
Dans l'ancien testament il reste quelques passages non corrigés montrant que jadis les hébreux pensaient que Yahwé était un des fils du dieu Élyôn, lequel était le père de nombreux autres dieux. Chacun régnant sur un peuple différent, et Yahwé n'étant que le dieu d'Israel.


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...à mon humble avis.

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   Posté le 24-09-2004 à 19:25:37   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

"les musulmans exigent que soient mentionnées tous les maillons de la chaînes de transmission entre les témoins directs des Hadîths du Prophète et le rédacteur du recueil de Hadîths ;"

--------->Mais même ainsi, on n'est pas certain de leur authenticité car les dissentions entre les partisants et les adversaires d'Ali ont provoqués la création de nombreuses hadiths partisanes.
Et puis, même les traditions sur les maillons de la chaînes de transmission ont pu être trafiqués de nombreuses fois au cour du temps.


Les éléments les plus anciens que nous possédions sur la vie de Muhammad ont été écrits par Ibn Ishaq seulement en 750 ... mais son travail a été perdu, et n’est disponible que par morceaux dans une recension plus tardive de Ibn Hisham qui est mort en 834, soit deux cents ans après la mort du Prophète.
On dit qu’il y a six recueils corrects et authentiques de traditions Hadith sur la vie du Prophète ... mais ils ne datent que de deux à trois siècles aprés sa mort (leurs auteurs sont morts entre 870 et 915). Et un critique du dixième siècle a souligné la faiblesse de deux cents traditions incorporées dans les recueils de Muslim et Bukhari, qui pourtant passent pour sérieux
Dans son étude classique, "On the Development of Hadith", Goldziher a démontré qu’un vaste nombre de traditions Hadith, acceptés même dans les recueils musulmans les plus rigoureusement critiques, étaient des faux complets de la fin du 8ème et du 9ème siècle et, en conséquence, que les chaînes de transmission (isnads) qui les étayaient étaient totalement fictives.


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...à mon humble avis.

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   Posté le 25-09-2004 à 21:22:24   Voir le profil de alpha (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à alpha   

Des doutes sur L'APOCALYPSE.

Dernier texte du nouveau testament dans la bible.
L'auteur: Un certain <<Jean de Patmos>>.
JEAN ?
Il se nome avec insistance dans se livre:<<Moi Jean>>(voir apocalypse:1,9;22,8,1,).
C'set le seul des écrits du nouveau testament attribués à Jean (lettres et evangiles) à prétendre lui-même avoir pour auteur un nommé Jean.
Une partie de la tradition ancienne identifie de bonne heure ce Jean avec L'APOTRE JEAN, fils de Zébédée, auteur du 4 iéme évangile.
Mais à la fin du 2 siècle, cette thése est contestée par certains; au milieu du 3 siècle,Denys d'Alexandrie (mort vers 265) écrit:<< Jean, auteur de l'apocalypse, est un homme saint et inspiré de Dieu, mais je
n'accepterais pas facilement que celui-ci fût L'Apotre...>>.
DENYS fonde son opignion sur une analyse littéraire et théologique comparée de cet écrit et du quatrième évangile (qu'il attribue, quant à lui, à l'apotre Jean).
En fait plusieurs détails lui donnent raison: par exemple, en 18,20 et 21,14, Jean parle des Apôtres sans qu'il paraisse se compter lui-même parmi eux.
D'autre part , le vocabulaire et le language du texte de l'apocalypse différent par rapport à l'évangile Johannique.
Ce Jean prétend parler en Prophète (1,9); il termine le récit de ses Visions en disant << C'est moi, Jean, qui ai vu et entendu toutes ses choses>>(22,8).
Il est vrai que toutes ses visions ont un caractère livresques, mais cela n'exclus pas que l'auteur ait été un visionnaire.
Le Texte: le contraste est d'abord dans la forme.
A coté des Evangiles, des actes des Apôtres et des Epîtres, elle représente un genre littéraire absolument diférent.
Le caractère étrange des visions qu'elle contient, le symbolisme poussé, parfois même incohérent, qui les exprimes, l'allure dramatique des scènes grandioses qui sont évoquées, contribuent à faire de cet ouvrage une véritable énigme.
Cet aspect mystérieux est encore renforcé par le contraste doctrinal qui se manifeste entre le contenu de l'Apocalypse et le reste du nouveau testament.
Ce livre étrange eut beaucoup de mal à se faire admettre parmi les livres sacrés du Christianisme à Rome vers la fin du second siécle il rencontra des adversaires, qui voyaient en lui l'ouvrage de l'hérétique CERINTHE. Plus tard, en Egypte, on mit en doute son origine apostolique. L'ensemble de l'Eglise d'Orient manifeste à son égard une grande réserve, au point qu'il fut positivement exclu de son catalogue des livres.
La critique moderne: partage ces doutes. elle admet difficilement que le même personnage puisse être l'auteur de deux ouvrages aussi dissemblables, pour le fond et pour la forme, que l'apocalypse et de l'évangile de JEAN.
Elle considère comme peu vraisemblable que le voyant de L'Apocalypse soit Apôtre et surtout l'Apôtre Jean.
Enfin d'après certains ce serais dans le milieu JUDEO-CHRETIEN qu'il faut prendre comme cadre pour étudier l'Apocalypse, on peut alors la comparer à une abondante littérature, qui n'eut pas l'honneur d'être admise parmi les livres saints, mais fut reléguée dans l'humble catégorie des <<Apocryphes>> ou l'on y trouve tout un groupe d'ouvrages Chrétiens dont les analogies sont évidentes avec LES APOCALYPSES JUIVES.
C'est ainsi que dans certaines Bible le titre est: APOCALYPSE.
Pour d'autres le titre est: APOCALYPSE DE JEAN.
Atil
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   Posté le 25-09-2004 à 21:43:29   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

Il faut dire aussi que l'apocalypse est en grande partie constituée de plagiats des prophéties contenues dans l'ancien testtament.

Exemples :

le Chapitre 4 de l'Apocalypse = le Chapitre 1 d' Ézéchiel et le chapitre 6 d'Ésaïe

le Chapitre 6 de l'Apocalypse = le chapitre 6 de Zacharie

le Chapitre 11 de l'Apocalypse = le chapitre 2 de Zacharie et le chapitre 40 d'Ézéchiel

le Chapitre 13 de l'Apocalypse = le Chapitre 7 de Daniel et le Chapitre 1 de Zacharie

le Chapitre 20 de l'Apocalypse = les chapitres 38-39 d'Ézéchiel

On remarquera également que les chapitre 8 à 11 de l'apocalypse, ou l'on parle des sept trompettes, font double emploi avec le chapitre 16 ou l'on parle des septs coupes. Les trompettes et les coupes sont des symboles différents pour exprimer exactement les mêmes choses. Il y a donc probablement eu insertion de deux versions différentes d'une même prophétie.


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   Posté le 25-09-2004 à 21:53:42   Voir le profil de alpha (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à alpha   

Atil a écrit :

Il faut dire aussi que l'apocalypse est en grande partie constituée de plagiats des prophéties contenues dans l'ancien testtament.

Exemples :

le Chapitre 4 de l'Apocalypse = le Chapitre 1 d' Ézéchiel et le chapitre 6 d'Ésaïe

le Chapitre 6 de l'Apocalypse = le chapitre 6 de Zacharie

le Chapitre 11 de l'Apocalypse = le chapitre 2 de Zacharie et le chapitre 40 d'Ézéchiel

le Chapitre 13 de l'Apocalypse = le Chapitre 7 de Daniel et le Chapitre 1 de Zacharie

le Chapitre 20 de l'Apocalypse = les chapitres 38-39 d'Ézéchiel

On remarquera également que les chapitre 8 à 11 de l'apocalypse, ou l'on parle des sept trompettes, font double emploi avec le chapitre 16 ou l'on parle des septs coupes. Les trompettes et les coupes sont des symboles différents pour exprimer exactement les mêmes choses. Il y a donc probablement eu insertion de deux versions différentes d'une même prophétie.


D'accord avec toi Atil et de plus cet apocalypse fait encore couler beaucoup d'encre de nos jours enfin certaines sectes s'en servent pour faire croire à la fin du monde a ses adpetes.
Les témoins de Jehovah ont ainsi annoncés par 4 fois la fin du monde: en 1874,1914,1925 ET 1975 par exemple.
Atil
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   Posté le 26-09-2004 à 09:54:09   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

C'est quand même dur de se remettre de 4 fins du monde !


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   Posté le 26-09-2004 à 10:53:23   Voir le profil de alpha (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à alpha   

Atil a écrit :

C'est quand même dur de se remettre de 4 fins du monde !


Les scientifiques ne sont pas à la traine dans le domaine des predictions, disparition de la terre dansX milliard d'années, disparition du soeil (explosion)...ect, et si ont ajoute que l'homme vas aller en enfer brûler pour l'éternité...alors là nous sommes mal barrer...
Adieu MONDE cruel...
alpha
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   Posté le 02-10-2004 à 17:17:18   Voir le profil de alpha (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à alpha   

Et que dire de la VULGATE,

Première version latine de la Bible.
On appelle ainsi la traduction Latine la répondue en Occident depuit le haut Moyen Age.
Elle est attribuée globalement à un illustre personnage : St.Jérôme (350-420).
Il convient de distinguer l'apport de celui-ci selon les diverses livres de la Bible.
Ainsi les évangiles, st Jérôme se contenta de REVISER la version latine, en usage a Rome.
Partisan convaincu de la veritas hebraica, le solitaire de Betléem traduisuit avec soin tous les Livres de la Bible Juive.
Pour les ouvrages transmis seulement en Grec, le <<deutéroconaniques>>, il travailla très rapidement sur base des traductions déjà existantes.
La Vulgade S'Imposa à l'époque Carolingienne, et vu les travaux de recension exécutés par Alcuin et Théodulfe d'orléans.
Pour remédier à la Variété des textes en circulation, le CONCILE DE TRENTE (1546) INTERDIT d'imprimer ou de Traduire un autre texte que celui de la Vulgate, mais n'en prescrivit pas moins d'en préparer une Edition Critique.
Ainsi vit le jour la BIBLE SIXTO-Clémentine (1592), BASE officielle de l'enseignement de l'Eglise Romaine jusuq'a lépoque moderne.
Apres avoir subit changement sur changement, je pense pas qu'a notre époque il reste grand chose des textes originaux.
Lena
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   Posté le 18-10-2004 à 20:40:38   Voir le profil de Lena (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Lena   

bonjour,

y'a des pasages dans ces livres sacré plus simple qui se contredisent

exemple:

bible:"Dieu a crée l'homme a son image"

dans la religion musulman et hébreux c'est contredit

dans la torah il parlent de ilavé eloïm dans la religion chrétienne et musulman c'est contredit aussi

dans le Coran:

dieu a informé de ses propres mots le prophète mahommmet de sa "mission" sur terre il n'est pas le cas de sa dans les autres livres
Atil
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   Posté le 18-10-2004 à 21:36:59   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

"bible:"Dieu a crée l'homme a son image"
dans la religion musulman et hébreux c'est contredit "

------->Ben ... ce passage de la Bible fait partie de l'ancien testament, donc il fait partie de la religion hébraïque.


"dans la torah il parlent de ilavé eloïm dans la religion chrétienne et musulman c'est contredit aussi
dans le Coran:
dieu a informé de ses propres mots le prophète mahommmet de sa "mission" sur terre il n'est pas le cas de sa dans les autres livres "

-------->Certains prétendent que le "consolateur", dont Jésus avait annoncé la venue, ne serait pas le saint-esprit mais plutôt le prophète Mahomet. Car consolateur se dit "Ménahem".

Cela dit, quand un livre parle d"une chose qui ne se retrouve pas dans un autre, on ne peut pas tellement appeler ca une contradiction.

Et quand deux livres religieux disent des choses différentes sur le même sujet, alors la ce sont vraiment des contradictions ... et c'est trés génant.

Mais le pire c'est quand un livre religieux se contredit lui-même d'un chapitre à l'autre.
J'avais donné des exemple dans je ne sais plus quelle discussion de contradictions contenues dans l'ancien et le nouveau testament.
Il y en a aussi dans le Coran : on appelle ca des sourates abrogeantes et des sourates abrogées.


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Lena
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   Posté le 20-10-2004 à 17:40:31   Voir le profil de Lena (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Lena   

Certains croyants disent que les livres sacrée son la parole de dieux mais il ne disent pas la meme chose alors es ce Dieux qui se contredit non ?!

pour moi c'est de la contradiction maintenant c'est l'avis de chacun
alpha
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alpha
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   Posté le 20-10-2004 à 19:53:10   Voir le profil de alpha (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à alpha   

Lena a écrit :

Certains croyants disent que les livres sacrée son la parole de dieux mais il ne disent pas la meme chose alors es ce Dieux qui se contredit non ?!

pour moi c'est de la contradiction maintenant c'est l'avis de chacun



C'est la transformation, les ajouts, les interpretations,les traductions...etc qui font la contradiction de ses textes par les différentes religions.
Ensuite dans le nouveaux testament: pour certains Jesus était Dieu et pour d'autres Jesus est un prophete, un envoyer de Dieu sans plus.
De toute manière il y a des doutes au sujet de ses écrits.

Message édité le 20-10-2004 à 19:57:46 par alpha
Atil
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   Posté le 20-10-2004 à 21:56:12   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

D'ailleurs ca servirait à quoi que Dieu dicte ses volontés dans un livre ?
Dieu est tout puissant, donc il n'a pas besoin de dire ce qu'il veut en attendant d'être obéi. Il lui suffit de vouloir une chose et elle s'exauce toute seule.


--------------------
...à mon humble avis.

#Atil
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   Posté le 20-10-2004 à 22:11:47   Voir le profil de alpha (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à alpha   

Atil a écrit :

D'ailleurs ca servirait à quoi que Dieu dicte ses volontés dans un livre ?
Dieu est tout puissant, donc il n'a pas besoin de dire ce qu'il veut en attendant d'être obéi. Il lui suffit de vouloir une chose et elle s'exauce toute seule.


Dieu n'a besoin de rien.
Atil
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   Posté le 21-10-2004 à 08:04:51   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

Donc Dieu ne fait rien.
Pourquoi un être qui est sans besoin agirait-il ?


--------------------
...à mon humble avis.

#Atil
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   Posté le 21-10-2004 à 09:54:06   Voir le profil de alpha (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à alpha   

Atil a écrit :

Donc Dieu ne fait rien.
Pourquoi un être qui est sans besoin agirait-il ?


Tout dépend du sens au mot besoin que tu lui accordes dans cette phrase.

Un besoin ,c'est un manque de quelque chose pour soi.
Alors un être parfait, qui est tout de quoi aurait il encore besoin.
Dieu nous a donné le libre-arbitre alors pourquoi aurait-il besoin
d'intervenir ? Non il nous laisse libre d'agir.

Message édité le 21-10-2004 à 09:56:54 par alpha
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   Posté le 21-10-2004 à 10:10:16   Voir le profil de alpha (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à alpha   

Dieu n'a ni désirs,ni besoins.
Dieu ne demande rien, n'exige rien, ne nous oblige a rien.
Pour être heureux il n'a besoin de rien.
Il est le bonheur même.
PizzaMan
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   Posté le 21-10-2004 à 11:22:52   Voir le profil de PizzaMan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à PizzaMan   

L'intégrisme musulman c'est de la merde, mais la naïveté gna gna gna, tendance chrétienne ce n'est pas mieux.
alpha
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   Posté le 21-10-2004 à 11:41:13   Voir le profil de alpha (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à alpha   

Pizza Man a écrit :

L'intégrisme musulman c'est de la merde, mais la naïveté gna gna gna, tendance chrétienne ce n'est pas mieux.


Tu as raison pour une fois...!
sagittaire_lance
sagittaire_lance
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   Posté le 21-10-2004 à 16:37:38   Voir le profil de sagittaire_lance (En vacances)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à sagittaire_lance   

....c'ete le torah comme un livre saint mais ils ete pas a la hauteur ils tuent les prophète et cache la vérité puis vient les chrétiens eux aussi ils ont dit grands chose sur dieu (dieu a un fils) ils ont tout falsifié après ça vient le dernier de dernier de livre saint le Coran un seul livre jusqu'au fin des temps comme ça le jour du jugement les hommes n'eurent pas a dire ôh dieu pourquoi tu nous envoie a l'enfer on savait pas tes ordres...
Atil
Atil
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   Posté le 21-10-2004 à 17:55:43   Voir le profil de Atil (Offline)   Répondre à ce message   http://noo-spheres.com/   Envoyer un message privé à Atil   

Sauf qu'ils semble bien que le Coran ait été falsifié tout comme les deux livres précédents.
Mais c'est le genre de chose que les simples croyants ne veulent surtout pas entendre ni savoir.


--------------------
...à mon humble avis.

#Atil
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