Sujet :

Biologie synthétique

Ase
   Posté le 03-06-2009 à 14:56:09   

Vidéos français:
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/college/v2/html/2008_2009/cycles/cycle_289.htm

Points évoqués:
- confrontation modèles/réalité et paradigmes.
- reconstruction de la vie.
- cerveau altère l'information.
- gènes du démon de Maxwell.
- cellule et programme génétique.
- étude comparative entre génomes et processus de fabrication et de synthèse de la vie.
- théorie de l'information (représentation formelle de l'information).
- codage d'un niveau à un autre niveau.
- schéma du métabolisme.
- rôle des co-enzymes et des nucléotides.
- réplication semi-conservative.
- organisme vivant : machine + programme.
- cellule et information.
- cellule : ordinateur qui construit des ordinateurs.
- machine de Turing.
- adn synthétisé dans la cellule.
- réplication, traduction, transcription: algorithmes.
- équilibre entrée sortie des gènes.
- regroupement des gènes essentiels et de la résistance aux antibiotiques.
- dessein intelligent.
etc.
Atil
   Posté le 03-06-2009 à 19:59:42   

Peut-être que nous découvrirons un jour que l'univers lui-même est un ordinateur, ou une sorte de programme informatique.
ZaQieL
   Posté le 03-06-2009 à 21:10:58   

Atil a écrit :

Peut-être que nous découvrirons un jour que l'univers lui-même est un ordinateur, ou une sorte de programme informatique.


Inclus dans un autre programme qui est inclus dans un autre programme qui est inclus dans un autre programme...

ZaQieL
Atil
   Posté le 03-06-2009 à 22:33:49   

C'est ton argument favori !
Ase
   Posté le 08-07-2009 à 12:26:10   

lol et microsoft c'est une succursale des seraphins ptdr

Si l'univers est un ordinateur alors son processeur computationel continuerait de faire des calculs sur l'état et la complexité de son évolution au travers de nous, ainsi qu'à créer de nouvelles entités informationelles et biologiques. Il est par conséquent doté d'une forme d'intelligence.

Si ce programme computationnel était une subroutine inscrite dans un autre programme, il serait doté de capacités multi taches capable d'effectuer des séries de calculs complexes de superposition. Cette forme d'intelligence aurait donc exploré toutes les possibilités d'évolution en parallèle et en aurait retenu certaines et délaissé d'autres.
C'est cette exploration qui serait la cause la répartition inhomogène et anisotrope de la densité d'énergie de l'univers.

mikede7
   Posté le 08-07-2009 à 15:46:41   

on dirait du MATRIX
Atil
   Posté le 08-07-2009 à 20:00:05   

Pourquoi cet "ordinateur" aurait-il pour fonction d'explorer toutes les possibilités d'évolution ?
Ase
   Posté le 09-07-2009 à 18:23:39   

C'est une excellente question ! Il faudrait la poser a Seth Lloyd puisque c'est l'idée qu'il développe dans son livre:
http://www.automatesintelligents.com/biblionet/2006/avr/lloyd.html
Ase
   Posté le 17-07-2009 à 17:15:39   

Si je reprend sa théorie, la puissance de calcul d'un ordinateur est fonction de sa masse et de son efficacité de calcul, donc un odinateur de la taille de l'univers aurait une capacité de calcul de 10 puissance 90 cps pour un nombre approximatif de 10 puissance 80 particules dans l'univers. Puisque l'univers existe (théoriquement) depuis 10 puissance 17 secondes, alors l'univers a effectué un maximum de 10 puissance 107 calculs jusqu'à maintenant avec cette hypothèse.
Etant donné que chaque particule peut stocker 10 puissance 10 bits d'information, il montre qu'à chaque instant l'état de l'univers stocke 10 puissance 90 bits d'information.
Qu'en fait-il ?


"Pourquoi cet "ordinateur" aurait-il pour fonction d'explorer toutes les possibilités d'évolution ? "

---> De ce que j'en comprend et suppose, une intelligence informationelle qui s'étend, c'est a dire dont son étendue matérielle évolue vers une étendue matérielle intelligente (qui sera donc saturée de processus intelligents), n'aura d'autres choix que d'explorer et de manipuler d'autres matières et énergies pour continuer son évolution.
Donc si l'univers suit une évolution avec une marge de calcul gigantèsque selon la densité de matière intelligente, alors on peut imaginer que cet univers explore de fait tout les possibles.
Atil
   Posté le 17-07-2009 à 19:02:45   

"... chaque particule peut stocker 10 puissance 10 bits d'information..."

>>>>>>Comment fait-elle cela ?

Et qu'en est-il de l'entropie ?
Est-elle le résultat des calculs ?
En constitue-t-elle une sorte de déchet qui s'accumule et qui fait qu'un pourcentage croissant des particules de l'univers ne participent plus aux calculs ?
Ase
   Posté le 17-07-2009 à 21:17:37   

"Comment fait-elle cela ? "

---> Tu prends la densité de matière observée, soit environ un atome d'hydrogène par mètre cube, avec cette valeur tu calcules l'énergie totale de l'univers E que tu divises par la constate de Planck h ce qui te donne un ordre de grandeur de f = 10 puissance 90 calculs par secondes.
Puisque tu as environ j = 10 puissance 80 particules, tu divises f par j pour obtenir le résultat.

Pour le reste de tes questions, la théorie de Seth Lyoyd se trouve sur 3 publications, dont une seule est accessible directement:
http://arxiv.org/PS_cache/quant-ph/pdf/9908/9908043v3.pdf
Pour l'entropy il dit que ça agit sur la mémoire d'espace mais je ne sais pas ce que c'est.
Atil
   Posté le 17-07-2009 à 21:58:54   

Je ne vois pas trop le rapport entre l'énergie et la capacité de stocker des informations.

Mais c'est peut-être expliqué dans le pdf quand je le lirai.
Atil
   Posté le 17-07-2009 à 21:59:31   

Merde ! C'est en anglishe !
Ase
   Posté le 18-07-2009 à 15:15:05   

On utilise le spin de l'électron en spintronique pour encoder des bits d'inofrmation : lorsque un électron se déplace, sa charge électrique induit un champ magnétique qui est mesurable. A Stanford on a montré que selon son spin, c'est à dire son tournoiment selon deux directions, il y a une conservation de l'information (qui peut également être transporté ) sans perte d'energie. Et selon la polarisation des oscillations du spin de l'électron on peut y enregistrer des informations.


"Je ne vois pas trop le rapport entre l'énergie et la capacité de stocker des informations"

---> je ne sais pas, je n'ai pas fait mes études dans cette partie-là de la physique.
Je suppose que puisqu'en MQ la densité d'energie correspond à une densité volumique donc à une géométrie et que l'energie nous renseigne sur sa fréquence et par conséquent sur sa pulsation, alors comme la pulsation est lié a son moment cinétique quantique (le spin), elle determine sa vitesse de "gyration" et par là sa capacité de stockage d'information.
Atil
   Posté le 18-07-2009 à 15:48:47   

L'information ca doit être stocké à l'aide d'un code.
Une simple particule ne peut donc pas coder pour énormément d'informations.
Ainsi, selon son spin, elel pourrait coder pour "oui" ou pour "non".
Ce sont des réseaux de particules qui seraient intéressants pour stocker vraiment de l'information.
Comme avec les neurones.
Ase
   Posté le 18-07-2009 à 15:59:34   

bah je sais pas il parle pourtant bien d'un codage énorme d'informations.
Ase
   Posté le 18-07-2009 à 16:03:50   

Le cerveau humain est limité en combien en puissance de calcul ?
Atil
   Posté le 18-07-2009 à 17:58:32   

je ne sais pas si on est capable de le calculer.
On ne sait même pas comment l'information est codée exactement dans les réseaux neuronaux.
Ase
   Posté le 18-07-2009 à 19:11:35   

Oui pour les connexions neuronales et interneuronales, mais on a peut-être des estimations pour certaines régions précises du cerveau, ou bien une seule région serait suffisante pour ensuite en faire une extrapolation sur l'entiereté du cerveau ? (de toute façon la mesure serait toujours qu'une approximation et non une mesure exacte)
Atil
   Posté le 18-07-2009 à 22:40:25   

Comment faire le moindre calcul si on ignore comment les données sont codées dans les réseaux neuronaux ?
Ase
   Posté le 19-07-2009 à 14:06:45   

J'imagine qu'il doive exister des modèles (forcément récents) pour décrire l'algorithmisation des réseaux neuronaux.
Peut-être que certaines simulations se basent sur la connaissance d'un modèle spécifique et simplifié de neurones et des connexions interneuronales ?
Atil
   Posté le 19-07-2009 à 19:35:01   

J'ai l'impression que, pour l'instant, on ne possède que des théories sur ce que pourrait être le code neuronal. Celui-ci n'est pas encore vraiment connu.
Ase
   Posté le 20-07-2009 à 09:47:29   

oui c'est vrai, mais il semblerait que les théories connexionistes soient de + en + réalistes, elles s'adaptent de + en + aux modèles complexes de réseaux neurobiologiques (selon S. J. THorpe).

Avant on pensait que le cerveau possédait un processeur central, maintenant on envisage plutôt que chaque neurone et chaque connexion interneuronale est un processeur en soi. Les réseaux neuronaux modélisés sont ainsi capables de calcul parrallèle.

Ainsi semblerait-il qu'on pense que ce n'est pas le codage du réseau neuronal la tâche la plus ardue, mais l'approvisionnement en leçons automatisées.
Atil
   Posté le 20-07-2009 à 21:50:21   

Il faut aussi déchiffrer son "langage", sa manière d'encoder les données.
Ase
   Posté le 18-09-2010 à 03:00:33   

Ase a écrit :

Le cerveau humain est limité en combien en puissance de calcul ?


On a poursuivit la discussion ici :
https://22.alloforum.com/pauvre-riche-face-leur-destin-t418224-2.html
Travaux de Simon Berkovich.