Sujet :

Un but dans la vie

Atil
   Posté le 24-04-2004 à 17:01:57   



Est-il nécessaire, ou du moins préférable, d'avoir un but dans la vie ?
Membre désinscrit
   Posté le 24-04-2004 à 17:29:18   

Nécessaire, non. Préférable, ca dépend.
Atil
   Posté le 24-04-2004 à 22:20:08   

Vivre sans but, ca peut sembler désespérant. Le monde parrait absurde, il manque une raison de vivre.
D'ailleurs des études ont démontré qu'il était bon pour le moral et la santé de trouver que la vie avait un sens.

D'un autre coté, avoir un but c'est aussi une faiblesse : Si on ne parvient pas à l'atteindre, alors on a l'impression d'avoir tout raté et on se sent sombrer.
Alors que si on est sans désir, aucune déception ne peut nous abattre.

Ca me semble assez contradictoire tout ca.
J'ai du mal à trouver une synthèse.
feedesarts
   Posté le 25-04-2004 à 00:34:00   

Avoir un but n'est peut-être pas essentiel dans la vie.....mais "faire" quelque chose........oui. C'est impossible d'atteindre tout ses bûts.....mais possible d'essayer en y travaillant un peu. Regarder ce dont on a besoin pour y arriver.......préparer tout ses atouts afin d'apprendre, de mieux connaître......et peut-être de réussir un jour.
Priamos
   Posté le 02-05-2004 à 00:53:47   

N'est-ce pas,Atil?

Avoir un but dans la vie est plus"intelligent" que de n'avoir rien....
Mais pour cela il faut "réfléchir"...et certainement pas"à n'importe quoi"
et non pas n'importe "comment"....Il faut du matériel dans la mémoire,
il faut de la motivation,ne pas "se" laisser uniquement "diriger par le
plaisir"(......),avoir une certaine connaîssance de soi(......),ne plus "se"
mentir(.....) etc.etc.....Avoir un certain "amour de la sagesse"...en quelque sorte...
Comprenez-vous bien,monsieur Atil?
Atil
   Posté le 02-05-2004 à 15:44:15   

Certainement.

Mais peut-être qu'aprés avoir longtemps réfléchi sur le sujet, on se rend compte que la vie n'a pas de but... et donc qu'avoir nous-même un but n'est qu'une chose inutile, artificielle et vide ?
Peut-être qu'on ne peut pas se trouver un but personnel mais seulement s'en inventer un, s'en construire un de manière artificielle afin de se donner l'impression que la vie a un sens.

L'Ecclésiaste disait "Vanité, tout n'est que vanité et poursuite du vent !"

Peut-être, finalement, que ceux qui ne réfléchissent pas à ca et se contentent de suivre "bêtement" leurs instincts sans se tourmenter, vivent bien plus heureux ?
Priamos
   Posté le 29-05-2004 à 20:01:57   

Atil a écrit :



Est-il nécessaire, ou du moins préférable, d'avoir un but dans la vie ?



......Si l'on est en bonne santé et les finances permettent de vivre
il ne peut y avoir qu'un but dans la vie:devenir de plus en plus "intelligent" ....
C'est une question d'intelligence

Avec mes salutations,Priamos
Atil
   Posté le 31-05-2004 à 10:32:15   

Aparemment le but de l'espèce humaine semble d'évoluer intellectuellement : cela fait quelques millions d'années que notre cerveau grossit.
Mais peut-on vraiment parler la d'un but puique l'évolution se fait de manière aveugle ?
Malin
   Posté le 01-06-2004 à 00:48:51   

Celui qui n’a pas de but dans la vie ne mérite pas de vivre. Il faut un minimum d’intelligence, avoir une certaine capacité de réfléchir et cesser de se complaire dans la facilité comme de passer ses journées a glander sur internouille.
Fee des Arts
   Posté le 01-06-2004 à 06:41:36   

Ahhhhhh tu as raison Malin.......le pire c'est de répondre et écrire sur internouille.........:)))) Sauve-toi pauvre malheureux!!
Membre désinscrit
   Posté le 01-06-2004 à 06:55:12   


Atil
   Posté le 01-06-2004 à 08:11:53   

"Celui qui n’a pas de but dans la vie ne mérite pas de vivre. Il faut un minimum d’intelligence, avoir une certaine capacité de réfléchir et cesser de se complaire dans la facilité comme de passer ses journées a glander sur internouille. "

-------> Mais on peut trés bien être intelligent, savoir réfléchir ... et ne pas avoir de but.
De même qu'on peut être stupide et avoir un but.
mamy42
   Posté le 02-06-2004 à 11:36:07   

Chaqu'un est un être différent, chaque but est différent.

Les merveilles de la vie .
Il n'y a pas deux brins d'herbe, pas deux grains de sable, pas de flocons de neige identiques.*
Chaque chose est unique et ne ressemble à nulle autre.

Chaque moment est différent. de même je suis unique, merveilleuse; et toi, tu es unique est merveilleux.

Je ne peux pas penser tes pensées et, à l'inverse, tu ne peux penser les miennes.

Je ne peux pas m'exprimer comme tu le fais, et tu ne peux t'exprimer comme je le fais.

Voilà pour moi une des grandes merveilles de notre créateur.

Iorsque j'y pense, j'en suis bouche bée.
Priamos
   Posté le 04-06-2004 à 19:54:50   

Atil a écrit :

"Celui qui n’a pas de but dans la vie ne mérite pas de vivre. Il faut un minimum d’intelligence, avoir une certaine capacité de réfléchir et cesser de se complaire dans la facilité comme de passer ses journées a glander sur internouille. "

-------> Mais on peut trés bien être intelligent, savoir réfléchir ... et ne pas avoir de but.
De même qu'on peut être stupide et avoir un but.



.....La réponse "exacte" reste"intelligente"....Si c'est trop facile ça ne vaut rien....S'il est trop difficile l'objectif est mensongé.....
Mais il faufrait"aussi" s'entendre sur la définition du mot" but"......
.....S'agit-il de la meilleure "notion" pour parler d'un résultat?
Atil,bien sûr,et comme d'habitude n'a pas trop réfléchi.....

.....Car la "sûreté" d'un résultat commence dans le présent....Seul un présent peut modifier un présent,qu'il s'agisse d'une exepérience ou
d'une réflexion est,d'ailleurs,égal.....
Mais ,contrairementà la manière de formuler à la Atil,il faudrait bien dire ce que l'on veut changer...pour savoir si,un jour, ça pourra réussir....
....Mais,en voyant comment Atil s'y prend,il n'arrivera pas à"se" donner
un but.....Il ne voit pas"comment" le mensonge existe


Avec mes salutations,Priamos
Atil
   Posté le 04-06-2004 à 23:06:46   

".....S'agit-il de la meilleure "notion" pour parler d'un résultat?"

-------> Un but n'est pas un résultat. C'est seulement le désir d'atteindre un résultat (dans le cas d'actes conscients et volontaires, évidemment).


".....Car la "sûreté" d'un résultat commence dans le présent....Seul un présent peut modifier un présent,qu'il s'agisse d'une exepérience ou
d'une réflexion est,d'ailleurs,égal....."

-------->Tout acte ne peut avoir de résultat que dans le futur (proche ou éloigné).
Le présent ou je pose un acte n'est pas le même présent que celui ou l'on voit le résutat de cet acte. Nul processus n'est instantané.


"....Mais,en voyant comment Atil s'y prend,il n'arrivera pas à"se" donner
un but.....Il ne voit pas"comment" le mensonge existe "

-------> C'est à dire ?
Comment intervient le mensonge quand on se choisit un but à atteindre ?
Priamos
   Posté le 11-06-2004 à 22:41:31   

Comment intervient le mensonge quand on se choisit un but à atteindre?.....
Avec le but même.....
Atil
   Posté le 14-06-2004 à 23:38:50   

Bien souvent les mobiles de nos actes sont bien différents de ceux que nous voulons bien avouer.
"Si on voyait les vrais mobiles qu'il y a derrière nos actes les plus nobles, nous en serions bien moins fiers".
Ase
   Posté le 13-01-2006 à 16:08:54   

Priamos:
"Comment intervient le mensonge quand on se choisit un but à atteindre?.....
Avec le but même..... "

---> avec l'egarement et la dispersion. Plus tu te disperses, plus tu ne restes pas centré sur ce que tu t'étais prévu de faire/réaliser.
lepereboniface
   Posté le 14-01-2006 à 03:10:34   

" Il n'y a pas de vent favorable pour un navire qui ne sait oú il va."

J.Senac
Atil
   Posté le 14-01-2006 à 12:46:25   

Peut être que nous sommes tous des navires qui ne savent pas ou ils vont.
Peut-être que seul le vent connait notre destination.
Ase
   Posté le 15-01-2006 à 12:32:45   

atil:
il y a un degré d'ignorance et il y a un degré de connaissance.
Plus tu avances, plus tu sais affiner une forme brouillonne et donc tes possibilités de choix se rétrecissent.

Si tu avances sans savoir ou tu vas tu peut être sur que tu vas te prendre un de ses quatres un récif.
PizzaMan
   Posté le 15-01-2006 à 12:46:50   

" Si tu avances sans savoir ou tu vas tu peut être sur que tu vas te prendre un de ses quatres un récif "...


<o> Des exemples concrets dans ce cas-ci ?
Ase
   Posté le 15-01-2006 à 13:17:31   

pizzaman:

"Des exemples concrets dans ce cas-ci ?"

---> un navire qui ne sait pas ou il va peut se prendre la coque dans un iceberg ou dans une pointe de roche, tabernak. On ne va pas en mer sans une carte et des avertisseurs radars sur système de navigation GPS, etc

Il me semble que le diplome d'un commandant de bord ne se trouve pas dans un paquet de lessive.
PizzaMan
   Posté le 15-01-2006 à 13:39:57   

C'est ce que tu appelles un "exemple concret" ça ?
Ase
   Posté le 15-01-2006 à 13:47:48   

Mais tu sais très bien pizzaman, toi qui est l'homme qui a le plus d'experiences de la virilté, qu'il n'y a rien de plus concret que la Marine.
GrosRatNoir
   Posté le 15-01-2006 à 16:23:31   

Ce qui est préférable dans une vie, ce n'est pas d'avoir un but précis (atteignable), mais plutôt une philosophie de vie travaillée.
Atil
   Posté le 15-01-2006 à 16:52:50   

"Si tu avances sans savoir ou tu vas tu peut être sur que tu vas te prendre un de ses quatres un récif. "

>>>>>Je pense que seul l'édéologue et le croyant s'imaginent savoir ou ils vont.
Le sage est celui qui sait qu'il ne sait pas.
Vers ou allons-nous ?
Ou va le monde ?
La vie a-t-elle un sens ?
Qui connait la réponse ?

 
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"un navire qui ne sait pas ou il va peut se prendre la coque dans un iceberg ou dans une pointe de roche, tabernak. On ne va pas en mer sans une carte et des avertisseurs radars sur système de navigation GPS, etc
Il me semble que le diplome d'un commandant de bord ne se trouve pas dans un paquet de lessive. "

>>>>>Il y a une différence entre savoir ou l'on va et savoir ou l'on désire aller.
L'homme sait se forger des buts dans la vie.... mais ceux-ci sont influencés par la culture. En dehors de tous ses désirs culturels, l'homme ne sait pas ou il va.

                         
Ase
   Posté le 15-01-2006 à 18:51:56   

"Je pense que seul l'édéologue et le croyant s'imaginent savoir ou ils vont.
Le sage est celui qui sait qu'il ne sait pas.
Vers ou allons-nous ?
Ou va le monde ?
La vie a-t-elle un sens ?
Qui connait la réponse ? "

---> premierement, on dit bien souvent que socrate disait: "la seule chose que je sais est que je ne sais pas".
Pour etre honnette j'aimerais bien voir la traduction exacte en grec de cette phrase. Car je ne pense pas qu'il est dit cela.
Je pense que le sage (socrate en l'occurence vu que tu te rèferes a lui) entendait par là:
"la seule chose que je connait est ignorance de moi-même"

Deuxièmement le sage n'en est plus a chercher a savoir là ou il va puisqu'il sait qu'il est partout et nul part. Il se contente juste de répondre a la situation et de vivre le présent pleinement en aidant les autres.
Atil
   Posté le 15-01-2006 à 19:58:31   

Pour celui qui est partout et nulle part, la notion d'aller quelque part n'a plus de sens.
GrosRatNoir
   Posté le 16-01-2006 à 11:58:19   

Citation :

Deuxièmement le sage n'en est plus a chercher a savoir là ou il va puisqu'il sait qu'il est partout et nul part. Il se contente juste de répondre a la situation et de vivre le présent pleinement en aidant les autres.

Mmm ... je trouve quand-même que ce genre de formules, c'est pas terrible. C'est dissimuler une paresse de pensée derrière une sagesse apparente. La solution aux problèmes de la vie, ce n'est pas de dire qu'ils n'existent pas, s'en frotter les mains et aller se prélasser dans son fauteuil.

Fondamentalement, l'homme naît sur Terre sans avoir rien choisi, complètement désorienté. C'est à lui de se construire son repère. Cela peut se faire en explorant le monde (à la fois physique et spirituel, peu importe). Mais en tout cas, la solution n'est pas de nier les questions. Je trouve ça trop simple.

Et faut pas me dire que c'est le monde lui-même qui est simple, je ne le croirai pas, vu à quel point il n'est pas aisé de vivre dans ce monde.

Message édité le 16-01-2006 à 11:59:17 par GrosRatNoir
Ase
   Posté le 16-01-2006 à 13:16:48   

GrosratNoir, reprenons la question précise d'Atil :
"Je pense que seul l'édéologue et le croyant s'imaginent savoir ou ils vont.
Le sage est celui qui sait qu'il ne sait pas.
Vers ou allons-nous ?
Ou va le monde ?
La vie a-t-elle un sens ?
Qui connait la réponse ? "

Déjà la faille se pose sur le fait que le sage ne sait pas. Là est une erreur d'interpretation.
La phrase à comprendre (Cf Maitre Eckart) est : "Connais toi toi meme, et là où tu te trouve abandonne toi, cela vaut mieux que tout"

La seule connaissance que l'on a c'est celle d'un sujet par rapport à un objet, tu ne peux connaitre et observer que ce qui n'est pas toi. Alors la question sous entend celle ci "Qui suis je?", si j'arrive à connaitre ce que je pense etre alors c'est que je ne le suis pas, je peux abandonner ce concept de ma personne. A force de pratiquer cette introspection, que les hindous nomme "neti, neti", "ni ceci, ni cela", j'en arrive à une rupture que le mental ne peut plus saisir, ta propre nature. C'est pour cela qu'on en est arriver à cette fausse interpretation, " ce que je sais c'est que je ne sais pas", il arrive un moment où le mental bugue, ne pouvant plus saisir l'objet de son introspection, il touche le sujet. Il n'en reste plus que le silence, simplement etre.

Voilà pourquoi tu percoit cela comme une paresse, mais ne te fie pas aux apparences, ce n'est que de la simplicité, ce qui n'exclut en rien la vigilance de l'intellect face aux situations concretes et à leur reponse adequate.

En rien tu ne pourras observer dans le regard d'un sage une paresse ou une indolence, tu trouveras la vigilance et la vivacité d'un esprit aiguisé.

Le sage n'en est plus à se poser des questions sur où va le monde et ce qu'il a à faire, il en a découvert l'essence et à lever le voile.Il sait très bien ce qu'il a à faire, c'est de repondre avec une action juste à la situation presente tout simplement, meme si ton mental à du mal à l'apprenhender car il complexifie la vie, il n'y a qu'une reponse simple et precise à chaque instant X.
GrosRatNoir
   Posté le 16-01-2006 à 13:22:42   

Signature d'Ase :

le sage : le monde est en moi
l'ego : je suis dans le monde

Pour être sage, mieux vaut donc ne regarder que soi-même, ses pieds, le bout de son nez.

Bon ben alors je ne suis pas un sage, et je voudrais pas l'être.
Ase
   Posté le 16-01-2006 à 13:56:52   

"Pour être sage, mieux vaut donc ne regarder que soi-même, ses pieds, le bout de son nez. "

---> cela n'est pas sagesse, c'est justement cela l'ego.
Donc lorsqu'on ne comprent pas une signature on demande.

Et si ton incomperhension provient du fait que tu ne sais pas ce qu'est un sage. Sache que personne sur un forum ne va te dire ce qu'est un sage, car ici nul ne l'est. La voie de la sagesse est une demarche solitaire qui se recherche auprès d'un sage, selon les besoins que l'on éprouve, ou bien seul en ayant des clefs pour entreprendre cette voie.
GrosRatNoir
   Posté le 16-01-2006 à 15:11:41   

Alors je demande, pour la signature.

Que signifie : "le sage : le monde est en moi" ?
Atil
   Posté le 17-01-2006 à 18:13:48   

"La solution aux problèmes de la vie, ce n'est pas de dire qu'ils n'existent pas, s'en frotter les mains et aller se prélasser dans son fauteuil. "

>>>>>Un problème dont on se fiche n'est plus un problème. Donc il n'y a plus à le résoudre.



"Mais en tout cas, la solution n'est pas de nier les questions. Je trouve ça trop simple. "

>>>>>>Nier une chose et s'en foutre ce n'est pas la même chose.
Si on la nie c'est qu'on se crispe sur le problème.
Si on s'en fout c'est qu'on n'est pas géné par le problème et donc qu'on en est libéré.



"Et faut pas me dire que c'est le monde lui-même qui est simple, je ne le croirai pas, vu à quel point il n'est pas aisé de vivre dans ce monde. "

>>>>>Si ce qu'on cherche c'est la facilité, alors il reste la solution de mourir, puisque mourir est plus facile que vivre.
Donc aucun problème n'est sans issue.


--------------------------------------------------------------------------------

"La seule connaissance que l'on a c'est celle d'un sujet par rapport à un objet, tu ne peux connaitre et observer que ce qui n'est pas toi. "

>>>>>D'un autre coté, puisque l'on déforme souvent la réalité en projetant nos préjugés, on peut dire qu'on ne voit jamais le monde extérieur mais que l'on ne voit que soi.
Ase
   Posté le 17-01-2006 à 20:20:24   

Que signifie : "le sage : le monde est en moi" ?

--- c'est simple : quand je suis dans le monde, je pose la réalité d'une identité finie exterieure à moi, j'ai donc une vision séparée. Quand le monde est en moi, je pose la réalité de ma veritable nature qui est l'infini, donc toute existence finie fait partie de l'infini, y compris ce qui est fini en moi et à l'exterieur.
Le sage, mais je prefere dire l'eveillé, car tu peux prendre conscience de ta nature sans forcément enseigner, a pris conscience que son essence est infinie et qu'elle se manifeste dans le fini, par la dualité, il fait du deux le un, sans en exclure l'un ou l'autre, il les reunie car justement il en est devenu libre, aussi bien de l'un que de l'autre. Voilà pkoi il dit que le monde est en lui, en sa nature infinie se manifeste le fini.

"Pour être sage, mieux vaut donc ne regarder que soi-même, ses pieds, le bout de son nez"

--- Bien, l'eveil et la liberation ne sont pas une arrivée au bout du chemin, mais justement le depart. c'est pour cela que je vais te faire le distinction entre un eveillé et un sage. Effectivement il est completement honteux, une fois atteint l'eveil et la liberation de se tourner les pouces en cultivant des betteraves dans son jardin. Mais libre à celui qui a atteint cet état de le faire, car de toute facon il n'a plus besoin de rien ni de quiconque. Maintenant il y a l'étape suivante qui est servir, ce que les tibetains nomme l'etat de bodhicita, c'est à dire que pour aider les autres à sortir de leur souffrance il faut soi meme s'en etre sorti (eveil), mais comprenant qu'il n'existe aucune separation tant qu'un etre souffrira le boddhisatva ne pourra pas se tourner les pouces. Maintenant il y a deux facon de servir, soit l'eveillé aura acquis grace à une lignée la pedagogie necessaire pour eveillé autrui et dans ce cas là il enseignera, soit il est pas du tout pedagogue et il servira autrui d'une maniere plus materielle pour le sortir de sa souffrance. Il peut aussi agir pour la verité en agissant pour la retablir dans les domaines où elle est bafouée ( science etc.)

Donc tu vois ce n'est pas une voie de paresse, puisque de toute facon la notion du moi ayant disparu tu ne pourras pas faire autrement que servir l'autre.
PizzaMan
   Posté le 17-01-2006 à 20:49:40   

«...je pose la réalité d'une identité finie exterieure à moi»...


<o> Késako ???




«Quand le monde est en moi, je pose la réalité de ma veritable nature qui est l'infini»...


<o> Mais qu'est-ce qui prouve que l'infini existe ? Même au contraire, des scientifiques tendent à prouver que l'univers est fini. Et même les nombres ont une fin. Alors d'où vient cette notion d'infini qu'on utilise comme un fourre-tout pour expliquer son impuissance face à son propre destin ? Mystère...




«Effectivement il est completement honteux, une fois atteint l'eveil et la liberation de se tourner les pouces en cultivant des betteraves dans son jardin»...


<o> Et pourquoi pas ? Si tant est que l'on sache vraiment ce que «l'éveil et la libération» veulent bien dire...

Et si la libération était justement de se «tourner les pouces» en cultivant des betteraves, ou se faire suçer tout en faisant des maths ?
Et si la libération se résumait à ne plus se préoccuper de toute question terrestre, justement ?

Parce que le jour où ça arriverait, Ase ne se donnerait pas la peine d'en discuter.
Ça fait réfléchir, hein ?
Ase
   Posté le 18-01-2006 à 09:53:38   

pizzaman:

"Mais qu'est-ce qui prouve que l'infini existe ?"

---> de la même façon que la dualité est co-adjointe a l'unité, le fini est co-adjoint a l'infini. L'un ne peut pas exister sans l'autre.

"Même au contraire, des scientifiques tendent à prouver que l'univers est fini. Et même les nombres ont une fin."

---> non les scientifiques que tu adore tant ne savent rien de la nature de l'univers. Moi au vu de mes amis en observatoire tendent plus a tendre vers le fait qu'il soit fini et infini.
Et d'autres modèles le rendent statique, donc la question est ouverte.

"Alors d'où vient cette notion d'infini qu'on utilise comme un fourre-tout pour expliquer son impuissance face à son propre destin ? Mystère... "

---> pizzaman, le fini ne peut exister que par rapport a ce qu'il n'est pas, c'est tout betement le principe de dualité.


"Et pourquoi pas ? Si tant est que l'on sache vraiment ce que «l'éveil et la libération» veulent bien dire...
Et si la libération était justement de se «tourner les pouces» en cultivant des betteraves, ou se faire suçer tout en faisant des maths ?
Et si la libération se résumait à ne plus se préoccuper de toute question terrestre, justement ?"

---> si tu ne comprends pas ce que je viens de dire sur l'éveil et sur la libération spirituelle, tu peut demander a un sage qui lui connait mieux que moi ce dont il s'agit, sa réponse sera plus juste.
Ce que je dit est comprehensible pour moi, car il reflète mon cheminement. Si ce vocabulaire ne te correspond pas, ce qui est très possible, va demander a quelqu'un qui puisse te correspondre.



"Parce que le jour où ça arriverait, Ase ne se donnerait pas la peine d'en discuter.
Ça fait réfléchir, hein ? "

---> tu ne fait que repeter ce que demandait ratnoir. Donc je ne me repeterait pas.
Autre chose, en bon logisticien, tu cherches a trouver des failles dans mon explication, c'est une démarche sceptique qui a sa portée non constructive, et te fait stagner.
Mais une démarche sceptique (comme l'utilisent les mathématiciens) consiste a construire un raisonnement capable de détruire les arguments en but de construire et d'aller au-devant de la problématique posé ce dont tu ne fait pas. Donc je t'encourage sur cette voie.
Atil
   Posté le 18-01-2006 à 18:09:44   

C'est vrai que même les nombres ont une fin ???

__________________________________________

"de la même façon que la dualité est co-adjointe a l'unité, le fini est co-adjoint a l'infini. L'un ne peut pas exister sans l'autre. "

>>>>>>Moi je trouve que l'unité est adjointe à la dualité, à la triplicité, à la quadruplicité, etc ...

Quand une chose existe, ca ne signifie pas que sion contraire existe aussi.



"pizzaman, le fini ne peut exister que par rapport a ce qu'il n'est pas, c'est tout betement le principe de dualité. "

>>>>>>Ce que n'est pas le fini, est-ce l'infini ou le néant ?




"si tu ne comprends pas ce que je viens de dire sur l'éveil et sur la libération spirituelle, tu peut demander a un sage qui lui connait mieux que moi ce dont il s'agit, sa réponse sera plus juste.
Ce que je dit est comprehensible pour moi, car il reflète mon cheminement. Si ce vocabulaire ne te correspond pas, ce qui est très possible, va demander a quelqu'un qui puisse te correspondre. "

>>>>>>Doit-on simplement comprendre ce que dit autrui ou doit-on expérimenter par soi-même et vivre ces choses ?
Ce que m'explique autrui peut trés bien être faux. C'est en expérimentant ses paroles que je peux savoir si elles sont valables.
PizzaMan
   Posté le 18-01-2006 à 19:34:04   

«C'est vrai que même les nombres ont une fin ???»...


<o> En démontrant que l'univers est fini, c'est possible.

Certains scientifiques l'évoquent. Si je me souviens bien, je crois qu'ils se basent selon des valeurs d'espace-temps limité selon lesquelles les nombres dépendraient.

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«...de la même façon que la dualité est co-adjointe a l'unité, le fini est co-adjoint a l'infini. L'un ne peut pas exister sans l'autre»...


<o> Tu as bien appris tes leçons, mais ça c'est la définition que tout le monde connait. Et je me souviens d'avoir lu des hypothèses bien progressistes, fort intéressantes d'ailleurs, qui pourraient également intéresser un esprit aussi «ouvert» que le tien.




«non les scientifiques que tu adore tant ne savent rien de la nature de l'univers»...


<o> J'adore les scientifiques, moi ?

Mais peut-être que tes amis savent tout de la nature de l'univers, eux ?
Si tu as des infos pertinentes à ce sujet pour me convaincre, ça m'intéresse.




«Moi au vu de mes amis en observatoire tendent plus a tendre vers le fait qu'il soit fini et infini.
Et d'autres modèles le rendent statique, donc la question est ouverte»...


<o> Quels modèles ?




«pizzaman, le fini ne peut exister que par rapport a ce qu'il n'est pas, c'est tout betement le principe de dualité»...


<o> Certains disent, par ce principe «tout bête de dualité» que le mal ne peut exister sans le bien, et vice-versa. Or, toute notion de bien comme de mal est tout à fait subjective.

Il en va de même avec le fini et l'infini, quand c'est toi qui tente de l'expliquer.




«si tu ne comprends pas ce que je viens de dire sur l'éveil et sur la libération spirituelle, tu peut demander a un sage qui lui connait mieux que moi ce dont il s'agit, sa réponse sera plus juste»...


<o> Non, je tiens profondément à ce que ce soit toi qui me donne la réponse. À moins que tu ne comprennes pas toi-même ce que tu déverses ici ?




«Ce que je dit est comprehensible pour moi, car il reflète mon cheminement. Si ce vocabulaire ne te correspond pas, ce qui est très possible, va demander a quelqu'un qui puisse te correspondre»...


<o> On croirait lire Dalaha...

Donc, ce qui est compréhensible pour toi, tu devrais être en mesure de le décrire et l'expliciter, l'argumenter. Or, tu m'envoies gentilment paître dans les roses et d'aller voir ailleur si tu y es, quand je te demande de me convaincre. Bordel, je t'offre la possibilité de saisir ta chance, et toi tu préfères sermoner dans le vide ?

Or, si je vais voir quelqu'un qui «puisse me correspondre», je risque d'apprendre quelque chose de plus limpide que tes théories que tu t'imposes à toi-même tels des dogmes.




«Autre chose, en bon logisticien, tu cherches a trouver des failles dans mon explication, c'est une démarche sceptique qui a sa portée non constructive, et te fait stagner»...


<o> Ben non, au contraire. C'est juste une question de gros bon sens. Mon sceptissisme laisse la question grande ouverte sur différentes possibilités, en posant des questions, en confrontant la réalité versus tes théories.




«Mais une démarche sceptique (comme l'utilisent les mathématiciens) consiste a construire un raisonnement capable de détruire les arguments en but de construire et d'aller au-devant de la problématique posé ce dont tu ne fait pas. Donc je t'encourage sur cette voie»...


<o> C'est bien pourtant ce que je fais en posant des questions. Et moi, avant de détruire tes arguments pour «aller au devant...» j'ai besoin qu'on m'explique pour savoir où je m'en vais.. Or, ce que Ase fait en ce moment, c'est de me suggérer d'aller voir quelqu'un qui me «correspond». Mais quelle impertinence pleine de mépris pour ceux qui veulent savoir !


Enfin bref, ce que Ase appelle «infini», serait plutôt le néant. Comme le sous-entend Atil...
Ase
   Posté le 18-01-2006 à 23:30:56   

"Non, je tiens profondément à ce que ce soit toi qui me donne la réponse. À moins que tu ne comprennes pas toi-même ce que tu déverses ici ?
Or, ce que Ase fait en ce moment, c'est de me suggérer d'aller voir quelqu'un qui me «correspond». Mais quelle impertinence pleine de mépris pour ceux qui veulent savoir ! "

---> oui je te conseille d'aller voir un sage pour que lui te parle de sagesse. Et le néant pour moi n'est pas l'infini.
Ase
   Posté le 18-01-2006 à 23:34:53   

"Tu as bien appris tes leçons, mais ça c'est la définition que tout le monde connait"

---> j'ai seulement regarder un aimant.