Sujet :

Le déni de grossessse

TaoTheKing
   Posté le 28-08-2010 à 19:54:37   

Peut-on admettre que des femmes "normales" puissent ne pas se rendre compte qu'elles sont enceintes, et être surprises d'accoucher?

Que penser des femmes que ce déni de grossesse conduit (soit-disant) à tuer leur bébé?
martiko
   Posté le 28-08-2010 à 23:26:25   

la réponse est sociale et psychiatrique non seulement pour la femme mais aussi pour son entourage.
TaoTheKing
   Posté le 29-08-2010 à 07:40:55   

Il semble qu'elle ne soit pas sociale.
Sauf dans l'apréhension du problème par les autres.
Je pense que si ces "pauvres femmes" étaient punies par un internement à vie, il y aurait moins de déni de grossesse.
Milie
   Posté le 29-08-2010 à 08:53:20   




Je pencherais plus pour le psychiatrique, que le social dans le fait de tuer le nouveau-né.

Quand a ne pas le savoir... Les débuts jusqu'au 4 premiers mois de grossesse, peuvent effectivement passer inaperçues, et cela par rapport à différents facteurs.. Comme de toujours avoir ses cycles menstruel ...

Ne pas s'en rendre compte "physiquement"... Il ce peut aussi.

Lorsque j'étais enceinte de mon fils, jusqu'au début du 8 ième mois, je continuais de mettre mes jeans en taille 38...
Par contre, ça m'a valut une éventration en fin de grossesse..



Atil
   Posté le 29-08-2010 à 09:52:28   

C'est peut-être comme ces personnes qui "oublient" opportunément qu'elles nous doivent de l'argent.
J'ai l'impression qu'on oublie, ignore et refoule de la manière qui nous arrange.
Ca ne doit pas être si inconscient que ca.
TaoTheKing
   Posté le 29-08-2010 à 10:00:00   

pourtant, deux choses intéressantes dans cet aspect de l'humain mis en lumière par l'actualité:
1- ces omissions opportunes qui nous arrangent bien
2- la complaisance de la société civile vis à vis de ses femmes.
Atil
   Posté le 29-08-2010 à 10:22:03   

je ne sais pas si les refoulements freudiens ont eu le moindre début de confirmation scientifique.
Par contre des lésions du cerveau pourraient expliquer que nous n'atons pas conscience de choses qui, pour une personne normale, paraissent évidentes.
TaoTheKing
   Posté le 29-08-2010 à 10:47:34   

Je pense que ce problème est psychiatrique, et que la société occidentale, dans sa course à la féminisation, victimise la femme.
Eprouver une compassion particulière envers les femmes "victimes du déni de grossesse" ne me semble pas être une bonne option.
Atil
   Posté le 29-08-2010 à 11:36:45   

Quand un problème est psychiatrique, n'est-il pas normal d'éprouver de la compassion ?

Cela rend l'accusé irresponsable pénalement.
TaoTheKing
   Posté le 29-08-2010 à 11:55:03   

Il est normal d'éprouver de la compassion. Il est anormal qu'elle soit particulière.
Un autre exemple pour faire comprendre mon raisonnement:

En 2007, un père a oublié son bébé dans une voiture il en est mort. (le bébé
Il vient de prendre deux ans de prison avec sursis.

Il y a plusieurs cas récents de mères oubliant leurs enfants dans une voiture avec les mêmes conséquences. Voyons si les peines vont être les mêmes...
Atil
   Posté le 29-08-2010 à 14:53:11   

Quel rapport avec le psychiatrique ?
TaoTheKing
   Posté le 29-08-2010 à 15:15:36   

Je ne comprends pas la question.
Que ce soit psychiatrique est secondaire. Il ne s'agit pas de l'acte mais de la façon de le traiter.
Atil
   Posté le 29-08-2010 à 18:54:46   

J'avais cru que tu établissais un lien entre le fait que ce soit psychiatrique et le fait qu'il ne faille pas victimiser :

TaoTheKing a écrit :

Je pense que ce problème est psychiatrique, et que la société occidentale, dans sa course à la féminisation, victimise la femme.
TaoTheKing
   Posté le 29-08-2010 à 19:32:46   

Je comprends, et c'est exact aussi. Mais je voulais surtout souligner qu'actuellement, des populations sont montrées du doigts, et d'autres sur protégées.
Je partage également le point de vue de marti sur la politique suicidaire du nombre.
Si les retraites doivent être payées, ce n'est pas seulement par les travailleurs français.
Mais c'est un autre débat.
martiko
   Posté le 29-08-2010 à 22:03:21   

je sais que ce n'est pas le débat mais il est bon de rappeler les obligations d'un système sinon c'est la magouille et l'escroquerie (la woertherie) et je ne cite pas de nom!
Tout de même une femme qui se met dans une telle situation inconfortable ne peut pas être reconnu totalement responsable, ce phénomène d'infanticide existe chez les animaux, ne sommes nous pas des animaux (surtout Pizza).
TaoTheKing
   Posté le 29-08-2010 à 22:04:53   

Pourquoi accepte-t-on mieux cette "irresponsabilité" d'une femme que d'un homme?
martiko
   Posté le 30-08-2010 à 08:21:46   

ce n'est pas parce que c'est une femme mais c'est que parce qu'une personne qui tue le fruit de ses entrailles se tue elle même et donc c'est une forme de suicide ou d'auto destruction et cela relève d'autres valeurs qui nous échappent en tant qu'homme, mais je ne dis pas qu'il ne faut rien faire.
Atil
   Posté le 30-08-2010 à 08:24:04   

martiko a écrit :

Tout de même une femme qui se met dans une telle situation inconfortable ne peut pas être reconnu totalement responsable, ce phénomène d'infanticide existe chez les animaux, ne sommes nous pas des animaux (surtout Pizza).


On pourrait tenir le même raisonnement à propose du viol.
Et, en ce qui concerne le viol, on n'essaie pas d'excuser les accusés.
Un être humain devrait être capable de controler ses pulsions.
Ou alors c'est que son cerveau est vraiment trés malade.
Dans ce cas, est-ce que ca ne devrait pas être visible bien longtemps avant le crime ?
martiko
   Posté le 30-08-2010 à 22:47:04   

tout le problème de la cognition , qui parfois est défaillante est résumée dans ta réponse intolérante, alors il faudra se pencher sur le cas de la maladie mentale avec la brutalité du passé et des heures parfois sombres, je ne suis pas un saint mais j'ai parfois croisé de tels desespoirs dans ma vie que je ne me sens pas toujours l'envie de juger.