Sujet :

Dilemmes moraux

Atil
   Posté le 10-09-2018 à 11:35:50   

1A- Imaginons le conducteur d'un tramway hors de contrôle qui se doit de choisir sa course entre deux voies possibles : cinq hommes travaillent sur l'une et un homme est situé sur l'autre. La voie prise par le tram entraînera automatiquement la mort des personnes qui s'y trouvent.
Le conducteur doit-il choisir de tuer la personne seule ou les cinq personnes ?

1B- Et le choix sera-t-il le même avec la variante suivante :
Si le conducteur ne fait rien, le tramway percutera les cinq personnes, et s’il appuie sur une manette, volontairement, alors c’est la personne seule qui sera percutée.
Le conducteur doit-il choisir de tuer la personne seule ou de laisser tuer les cinq personnes ?

1C- Et comment sera le choix avec la variante suivante :
Le conducteur a le choix entre écraser deux hommes.
Sur quel critère doit-il choisir la personne qu’il fera mourir ?
Imaginons qui doivent choisir entre :
Un homme ou une femme.
Un adulte ou un enfant.
Un adulte ou un vieillard.
Un patron ou un chômeur.
Un homme ou un animal.
Un chat ou un chien.
Et on peut trouver plein d’autres choix possibles…
Peut-on trouver une règle générale s’appliquant à tous les cas ?

2 - Imaginons une situation où vous êtes sur un pont sous lequel va passer un tramway hors de contrôle se dirigeant vers cinq ouvriers situés de l'autre côté du pont. Que faites-vous ? Étant un expert en tramways, vous savez qu'une manière sûre d'en arrêter un hors de contrôle est de placer un objet très lourd sur son chemin. Mais où en trouver un ? Au moment des événements, il y a un homme obèse, vraiment très obèse (bien plus que vous), à côté de vous sur le pont. Il est penché au-dessus du chemin pour regarder le tramway.
Tout ce que vous avez à faire est de lui donner une petite poussée pour qu'il tombe sur les rails et bloque le tramway dans sa course.
Devriez-vous donner cette poussée ?
Et obtenir des informations personnelles sur cet homme obèse pourrait-il vous amener à changer d’avis ?

3 - Imaginons un brillant chirurgien spécialiste des transplantations qui a cinq patients nécessitant chacun un organe différent sans lequel il mourra. Malheureusement, aucun organe n'est disponible pour ces transplantations. Un jeune voyageur en bonne santé, de passage dans la ville où travaille le médecin, arrive pour un contrôle médical de routine. Pendant l'examen, le chirurgien note que tous ses organes sont compatibles avec les cinq patients mourants. Supposons par ailleurs que, si le jeune homme venait à disparaître, personne ne suspecterait le médecin.
Soutenez-vous la morale du médecin de sacrifier ce touriste et d'utiliser ses organes pour sauver la vie des cinq personnes ?

4 - Imaginons qu'un juge se retrouve face à des émeutiers qui demandent qu'un coupable soit trouvé pour un certain crime et, si cela n'est pas fait, qui menacent de se venger de manière sanglante sur cinq otages qu’il ont pris. Le coupable réel étant inconnu, le juge se retrouve avec pour seule solution de condamner à mort un innocent pour prévenir le bain de sang.
Le juge doit-il choisir de laisser périr les cinq personnes ou la personne seule ?Sachant que là c’est lui-même qui doit choisir l’innocent à sacrifier ?
Et sur quel critère choisir la personne à sacrifier ?

5 - Imaginons cinq hommes en pleine mer sur un canot de sauvetage avec un chien. Mais il y a trop de poids et le canot menace de couler.
Est-il acceptable de jeter le chien par dessus bord pour sauver les cinq hommes ?
La réponse sera-t-elle différente s’il y a plus d’hommes, ou moins d’hommes ?
Ou si ces hommes sur le canot sont des criminels ?
Ou si le chien est un chien-sauveteur qui a aidé à sauver des dizaines de victimes sans les décombres d’une maison écroulée ?


Existe-t-il une méthode universelle permettant de savoir comment résoudre d'avance chacun de ces problèmes ?
Trump
   Posté le 10-09-2018 à 12:38:04   

La solution est de faire le moins de dommage possible


Edité le 10-09-2018 à 12:38:25 par Trump


Atil
   Posté le 11-09-2018 à 09:08:49   

C'est là la doctrine utilitariste.
On cherche à obtenir le plus de bonheur possible pour le plus de personnes possibles.(ou le moins de malheur possible).

Mais comment faire quand on a à choisir entre la vie de deux personnes ?
Dans les deux cas on a le même dommage : la mort d'une personne.

On peut jouer à pile ou face la personne qu'on laissera mourir. Ca permet de se débarrasser de la responsabilité du choix.
Ou alors on peut choisir de tuer la personne la plus nuisible et de garder la plus utile. Mais ce n'est pas toujours facile à déterminer.
Certains disent qu'il faut sacrifier la "personne qui a le moins à perdre". Mais je ne comprends pas ce raisonnement : Ca laisserait entendre qu'il vaut mieux sauver le riche et laisser périr le pauvre, par exemple.
Trump
   Posté le 11-09-2018 à 19:09:56   

Entre deux personnes, tu devrais choisir celle qui a la plus longue espérance de vie.
Atil
   Posté le 11-09-2018 à 22:36:31   

Choisir de tuer un vieux médecin plutôt que tuer un jeune assassin ?
Trump
   Posté le 11-09-2018 à 23:11:39   

Voilà un autre critère qui modifie la donne.
Atil
   Posté le 12-09-2018 à 10:39:39   

Il faudrait faire une liste des critères à prendre en compte...
Trump
   Posté le 12-09-2018 à 17:15:57   

Absolument
Atil
   Posté le 12-09-2018 à 17:27:13   

Qui faut-il sauver de préférence ?

Les gens plus nombreux
Les gens plus utiles
Les gens plus "gentils"
Les gens plus faibles ???
... et quoi encore ?...

Et quelle pourrait être la hiérarchie de ces critères ?
Zylla
   Posté le 14-09-2018 à 09:33:57   

La Terre étant surpeuplée je propose de tuer le plus grand nombre de gens possible!




Edité le 14-09-2018 à 09:34:48 par Zylla


Atil
   Posté le 14-09-2018 à 14:17:03   

Et qui devrait-on choisir pour survivre ?
Trump
   Posté le 14-09-2018 à 18:33:58   

Atil a écrit :

Et qui devrait-on choisir pour survivre ?


En ce qui concerne le contrôle des populations, nous devrions envisager une meilleure planification des naissances.
Trump
   Posté le 14-09-2018 à 19:59:22   

En résumé et du point de vu moral, la décision d'éliminer une ou des personne doit demeurer circonstanciel peu importe les règle retenues.
Atil
   Posté le 14-09-2018 à 20:08:11   

Ce qui compte c'est donc d'être de bonne foi.
On choisit une règle et on s'y tient.

Mais ce serait quand même bien de pouvoir choisir la règle la meilleure possible.

D'ailleurs, c'est quoi le but de la règle morale qu'on veut suivre ?

Que cherche un homme moral ?
Trump
   Posté le 14-09-2018 à 21:46:29   

Atil a écrit :

Ce qui compte c'est donc d'être de bonne foi.
On choisit une règle et on s'y tient.

Mais ce serait quand même bien de pouvoir choisir la règle la meilleure possible.

D'ailleurs, c'est quoi le but de la règle morale qu'on veut suivre ?

Que cherche un homme moral ?


Entre autre, l'équité et la justice
Atil
   Posté le 14-09-2018 à 22:01:11   

Mais ça veut dire quoi ?
Que chacun soit traité comme les autres, que nous soyons tous égaux en droit ?

Mais si le résultat est que nous soyons tous morts, ou malades, ou emprisonnés, cette égalité correspond-t-elle vraiment à ce que nous cherchons ? A quoi bon l'égalité si c'est pour être égaux dans le malheur ?

L'égalité ne suffit pas : Ce que nous cherchons c'est le bonheur.. et si possible pour tous.

Le but de la morale serait donc le bonheur pour tous.
On dirait un slogan politique.

La morale ce serait donc le moyen d'accéder à celà.

Selon la philosophie utilitariste, ce que nous devons suivre comme règles ce sont celles qui auront les meilleures conséquences possibles sur le maximum possible de gens.
Le critère d'égalité pour tous n'est pas retenu car il semble impossible à satisfaire dans tous les cas.

Les règles morales seraient donc utiles pour notre bonheur à tous.
Trump
   Posté le 15-09-2018 à 17:26:55   

Atil a écrit :

Mais ça veut dire quoi ?
Que chacun soit traité comme les autres, que nous soyons tous égaux en droit ?

Mais si le résultat est que nous soyons tous morts, ou malades, ou emprisonnés, cette égalité correspond-t-elle vraiment à ce que nous cherchons ? A quoi bon l'égalité si c'est pour être égaux dans le malheur ?

L'égalité ne suffit pas : Ce que nous cherchons c'est le bonheur.. et si possible pour tous.

Le but de la morale serait donc le bonheur pour tous.
On dirait un slogan politique.


La morale ce serait donc le moyen d'accéder à celà.

Selon la philosophie utilitariste, ce que nous devons suivre comme règles ce sont celles qui auront les meilleures conséquences possibles sur le maximum possible de gens.
Le critère d'égalité pour tous n'est pas retenu car il semble impossible à satisfaire dans tous les cas.

Les règles morales seraient donc utiles pour notre bonheur à tous.


C’est à mon avis, la base d’un Société équilibrée.
Atil
   Posté le 16-09-2018 à 09:55:53   

Mais que veut dire "atteindre le maximum de bonheur possible" ?
Doit-on considérer le bonheur moyen des gens ?
Ou regarder le bonheur de la personne la plus heureuse de la société ?
Ou alors chercher à minimiser le malheur de la personne la plus malheureuse ?

Et il y a au moins deux critères qui s'affrontent : le bonheur et l'égalité.

Si le bonheur moyen est élevé mais qu'il y a une grande différence entre l'homme le plus heureux et l'homme le moins heureux, est-ce acceptable ?

Et si on arrive à effacer les inégalités afin que chacun ait à peu prés la même dose de bonheur... mais que celà se fasse en abaissant le bonheur moyen, est-ce acceptable ?

Et puis que vaut-il mieux faire ?
Elever le bonheur ou abaisser le malheur ?
Ce n'est pas la même chose.
Sauf si on arrive à effacer les inégalités.
Trump
   Posté le 16-09-2018 à 18:43:09   

Tout est personnel, chaque individu est unique.
Atil
   Posté le 16-09-2018 à 19:45:32   

Mais quand une personne agit, ça peut avoir des répercussions sur d'autres personnes.
Donc si on base nos actions sur nos croyances morales personnelles, c'est comme si on voulait imposer nos croyances morales à autrui.
TaoTheKing
   Posté le 16-09-2018 à 21:45:09   

Zylla a écrit :

La Terre étant surpeuplée je propose de tuer le plus grand nombre de gens possible!



+1

nat
   Posté le 16-09-2018 à 22:08:08   

y'a pas de solution ultime si on prends le temps
y'a une solution a chaque instant t

toutes sont bonnes et aucune

ca fait pas avancé le schmilblik ca
Atil
   Posté le 17-09-2018 à 09:59:03   

nat a écrit :

y'a pas de solution ultime si on prends le temps
y'a une solution a chaque instant t

toutes sont bonnes et aucune

ca fait pas avancé le schmilblik ca


La solution doit donc s'adapter à chaque situation.
la solution ne doit donc pas être unique... mais peut-être existe-t-il un moyen, unique, permettant de calculer la solution adaptée à chaque situation ?
Un peu comme une équation qui donne des résultats différents selon la valeur qu'on assigne au paramètre x.
Atil
   Posté le 17-09-2018 à 10:09:17   

Cassandre a écrit :

Bonjour, je vous lis depuis un petit moment avec l’envie de participer assez souvent à vos réflexions. Dont acte… en espérant ne pas déranger…

Il y a plusieurs thèmes dans ce post.

Par rapport aux choix, d’une manière générale et universelle, il me semble que nous sommes conditionnés pour privilégier la survie de l’espèce, donc le choix du plus jeune, du plus grand nombre, du plus utile à la société (position sociale par exemple), d’une femme enceinte, etc…

Les lois ont été créées pour un mieux vivre ensemble, idem, pour protéger, maintenir, prolonger la vie, celle de la tribu, du pays, de la planète, etc., selon la menace. Le bonheur individuel, dans ce schéma semble bien accessoire.

Le bonheur ? Il me parait très subjectif. Egalité et bonheur ne marchent pas forcément ensemble. Je crois que l’on ne peut définir le bonheur que par rapport à soi, d’autant plus que certains sont heureux en étant malheureux…



"nous sommes conditionnés pour privilégier la survie de l’espèce, "

>>>>>Nos gènes nous programment ainsi. Nos lois aussi. Mais, individuellement, nous avons souvent tendance, par égoïsme, à privilégier les solutions qui nous avantagent personnellement.


"Le bonheur ? Il me parait très subjectif."

>>>>>>>Ce qui rend compliqué de trouver une solution qui satisfassent tout le monde.
Chacun ayant une définition personnelle du bonheur, comment faire pour trouver des solutions aux problèmes afin d'obtenir le maximum de bonheur pour tous ?
C'est pourquoi il semble plus simple de chercher le maximum de bonheur MOYEN.
En outre je pense à un autre problème : Chercher le bonheur maximal... pour qui ? Pour ma famille ? Pour mon village ? Pour mon pays ? Pour tous les hommes ? Pour tous les êtres vivants ?
La meilleure solution variera selon le groupe auquel on veut l'appliquer.



PS : Cassandre ? N'était-ce pas cette prophétesse que personne ne croyait jamais ?
Ca ne doit pas être drôle de donner son avis dans un forum sans jamais être crue ?
nat
   Posté le 03-10-2018 à 23:01:58   

Atil a écrit :

[citation=nat]y'a pas de solution ultime si on prends le temps
y'a une solution a chaque instant t

toutes sont bonnes et aucune

ca fait pas avancé le schmilblik ca

Atil

La solution doit donc s'adapter à chaque situation.
la solution ne doit donc pas être unique... mais peut-être existe-t-il un moyen, unique, permettant de calculer la solution adaptée à chaque situation ?
Un peu comme une équation qui donne des résultats différents selon la valeur qu'on assigne au paramètre x.



Je me disais qu'en fait c'est ça toute la beauté de notre ligne de code, ou de la vie, c'est qu'il n'y a pas de paramètre x.

En extrapolant, comme dans les Sims , on créé des personnages avec leurs définition et caractéristiques et après ben c'est l'aléa.

Et là donc dans ce questionnement, ben c'est l'aléa qui va répondre a ce qui doit être fait ou pas. Ce n'est plus maitrisable car il y a trop de variables qui rentrent en ligne de comptes (éducation, références de société, blablabla) Qu'il n y' a pas de réponse universelle comme ce x.

La question du coup est qu'est ce qui fait cet aléa? SUr quoi se base-til?
Est ce ca qu'on appelle le libre arbitre?


Edité le 03-10-2018 à 23:03:29 par nat


Atil
   Posté le 04-10-2018 à 09:40:12   

Dans ce cas, ne devrait-on pas supprimer les codes de lois ?
Et alors les juges deviendraient des espèces de sages qui doivent décider, au cas par cas, comment on doit punir chaque délinquant.
La justice, chez certains peuples primitifs, fonctionne comme ça : Il n'y a aucune loi fixant les peines mais ce sont des assemblées de citoyens qui discutent pour arriver à un consensus pour chaque délit qu'il faut punir.
Trump
   Posté le 04-10-2018 à 16:17:52   

Atil a écrit :

Dans ce cas, ne devrait-on pas supprimer les codes de lois ?
Et alors les juges deviendraient des espèces de sages qui doivent décider, au cas par cas, comment on doit punir chaque délinquant.
La justice, chez certains peuples primitifs, fonctionne comme ça : Il n'y a aucune loi fixant les peines mais ce sont des assemblées de citoyens qui discutent pour arriver à un consensus pour chaque délit qu'il faut punir.


Ce serais un retour au temps des ténèbres
Atil
   Posté le 04-10-2018 à 22:34:46   

Ce serait une justice souple, adaptée à toutes les situations, sans vides juridiques, sans vices de forme,...
Mais, évidemment, ça demanderait des juges d'une sagesse exemplaire, totalement objectifs et impartiaux et qui accepteraient de faire un métier trés difficile et fatigant.
nat
   Posté le 04-10-2018 à 22:48:11   

C'est un peu le cas dans le droit civil. Une partie est codifiée et après ben on demande aux juges des affaires familiales (divorce, garde d'enfant,...) de faire le tri selon son propre jugement... Il devient ce sage mais encadré...

C'est un peu le cas en droit pénal où les crimes sont répertoriés ainsi qu'une échelle de peine et le juge doit décréter dans ces cadre, en tant que "sage", avec la jurisprudence a l'appui, quelle sera la peine... Il devient ce sage mais encadré...

Le droit francais permet ce "touch" humain en fonction d'une gestion en "bon père de famille"...

et ca ne fonctionne pas

Une assemblée de citoyens parait déjà plus "juste" vu qu'elle ne dépends pas d'un Maitre mais de 10 voir 15...

Moi j'me dis que y'a merde à la base,. Pourquoi a t on besoin de cadre...
Si la société n'était pas ce quelle est devenue ( a cause de tout ce qu'on sait), aurions nous besoin de cadre? Les animaux ont-ils un cadre ou respectent ils juste des actions, des manières de faire basiques (comme tu vis puis tu vas mourrir, tu sautes de 3 m de haut tu meurs, tu vas boire de l'eau quand y'en a des plus forts, tu meurs, etc...)

Notre intelligence ne nous a-t-elle pas rendu plus bête que les bêtes?
nat
   Posté le 04-10-2018 à 22:49:13   

ps: le vice de forme, les non lieu etc etc c'est juste comme tout le temps, les vices de toutes règles... qui pour nous humains se cherche et trouve toujours. on aime bien faire l'exception
Trump
   Posté le 04-10-2018 à 23:55:20   

Une assemblée de citoyens ressemble à un tribunal populaire comme au temps de la révolution avec tout ses excès.
Atil
   Posté le 05-10-2018 à 20:29:13   

Les citoyens ne sont pas forcément compétents pour décider dans les affaires de justice. Il faut une grande habitude.

... mais alors, comment choisit-on les jurés populaires ?
TaoTheKing
   Posté le 05-10-2018 à 21:52:03   

Les juges sont des humains. Ils se soumettent aux pressions, à l'argent, à leurs convictions politiques, religieuses, et sociétales.

La loi devrait être codifiée et numérisée. Un ordinateur rendrait la justice bien plus équilibrée et équitable.
nat
   Posté le 05-10-2018 à 22:56:26   

sans aucune humanité... ce qui serai très difficile dans le cas d'un divorce, de garde d'enfant et autres affaires familiales.

Jurés populaires tirés au sort, comme maintenant avec peut être des classification métier/expérience et créer un jury qui inclu un membre de chaque "classe"
Atil
   Posté le 06-10-2018 à 11:05:23   

Ou alors, avant, faire passer des tests aux gens pour voir s'ils sont capables ou pas de faire partie d'un jury populaire.

... Mais alors on pourrait se poser cette question : Ne pourrait-on pas faire la même chose avant de laisser les gens voter aux élections ?
Trump
   Posté le 06-10-2018 à 17:35:54   

Atil a écrit :

Ou alors, avant, faire passer des tests aux gens pour voir s'ils sont capables ou pas de faire partie d'un jury populaire.

... Mais alors on pourrait se poser cette question : Ne pourrait-on pas faire la même chose avant de laisser les gens voter aux élections ?



Voilà une excellente suggestion.
TaoTheKing
   Posté le 06-10-2018 à 17:49:08   

Et aussi pour avoir des enfants.
nat
   Posté le 07-10-2018 à 03:43:49   

ouais en gros le monde devient (ou es) con
TaoTheKing
   Posté le 07-10-2018 à 08:48:22   

Je pense qu'il y a des gens qui peuvent avoir des enfants, mais pas conduire.
Peuvent conduire, mais pas avoir d'enfants.

Pour les jurys populaires, tant qu'il y aura des humains il y aura des influences.
Atil
   Posté le 07-10-2018 à 09:52:40   

TaoTheKing a écrit :

Et aussi pour avoir des enfants.


Aprés tout, les conditions demandées pour pouvoir adopter des enfants sont drastiques.
Alors pourquoi n'importe qui peut-il en faire ?
Ce n'est pas logique.