Sujet :

Une femme présidente

Verdad
   Posté le 17-11-2006 à 17:53:55   

Ségolène Royal candidate à la présidentielle.
Qu'en pensez-vous?

Message édité le 17-11-2006 à 17:56:24 par Verdad
zorglub
   Posté le 17-11-2006 à 18:06:21   

Je trouve que cela a un côté très ségrégationniste, sectaire, voir mysogyne comme question et comme choix de réponses.

Tu aurais pu, sur a peu de choses près, les mêmes critères, ouvrir le sujet quand Delanoé s'est présenté pour la mairie de Paris ? Ca ne t'est pas venu à l'esprit? Etonnant non?
Verdad
   Posté le 17-11-2006 à 18:15:01   

Delanoé est de sexe masculin, lui.
Et en plus, c'est juste le maire de Paris, faut pas tout mélanger.

Ah ces femmes!
zorglub
   Posté le 17-11-2006 à 18:22:38   

NO COMMENT
zorglub
   Posté le 17-11-2006 à 19:08:45   

Pffffff pas de segrégation...

Message édité le 17-11-2006 à 19:10:18 par zorglub
Atil
   Posté le 17-11-2006 à 19:09:11   

Normalement, si c'est vraiment une affaire de politique, on ne devrait même pas s'occuper du sexe des candidats, ni de leur couleur de peau.

Cela dit, ja plupart des femmes politiques que j'ai connu était de vraies tyrans.
Mais il faut dire que, pour qu'une femme arrive à s'élever dans ce milieu, elle doit se montrer encore plus arriviste que ces condurents masculins. Ceci explique donc cela.

... Mais Ségo' est une exception : Elle n'a rien d'un tyran.
zorglub
   Posté le 17-11-2006 à 19:36:35   

Ca peut aussi être plus efficace, plus compétente, plus présente, pluis compréhensive, plus patiente, plus de tout. Pas que de l'arrivisme ou du tyrannisme.
Atil
   Posté le 17-11-2006 à 19:38:27   

Pourquoi les femmes seraient-elles plus compétentes que les hommes ?
Pourquoi les hommes seraient-ils plus compétents que les femmes ?
zorglub
   Posté le 17-11-2006 à 19:44:02   

Ce n'est pas ce que je dis.

Sinon, autant pour moi, pourquoi les femmes seraient plus tyrannesques que les hommes?
Pourquoi les hommes seraient ils plus tyrannesques que les femmes?
Verdad
   Posté le 17-11-2006 à 19:49:20   

La femme est plus instinctive que l'homme, c'est une évidence. Elle perd ses nerfs pour un rien, n'accepte plus la taloche conjugale et affectueuse, se soule comme un soudard, fume, se pique, se fait percer le clito pour y planter une tête de mort...
L'homme lui reste droit dans ses bottes, la tête sur les épaules.
Lubie
   Posté le 17-11-2006 à 20:36:01   

Verdad a écrit :

Ségolène Royal candidate à la présidentielle.
Qu'en pensez-vous?



Personnellement j’en suis ravi. Ségolène Royal est jeune, elle est jolie, elle incarne une certaine idée de la femme, dont notre pays a besoin, et des valeurs saines, optimistes et modernes. Elle est intègre, a du bon sens, de l’humanité et son parcours personnel est absolument remarquable.
Dans tous les cas, je remarque que les vieux de la vieille de la gauche – les éléphants à la langue de bois – s’écartent et laissent rentrer un peu d’air. Cela me semble très bien ; depuis que Jospin a pris ses responsabilités en se retirant (assez lâchement en somme) de la vie politique , le PS en avait grand besoin, je crois …


Ce qu'il faudra suivre de près, par contre, c'est son projet d'obliger les profs à rester 35h au collège !!!! Là, je crois qu'elle est un petit peu à côté de la plaque, la Ségo !
Verdad
   Posté le 17-11-2006 à 20:48:02   

Le problème des profs, je ne pense pas que ce soit les 35 heures par semaine, ils ont besoin de souffler dans certains lycées...
Mais c'est vrai qu'ils ont quand même beaucoup de vacances...
Lubie
   Posté le 17-11-2006 à 21:01:07   

oh oui alors ! et en plus, ils n'arrêtent pas de se plaindre. Remettons les aux 39h, ceux-là, ça leur fera des pieds !

Bon sérieusement, quel est le problème des profs à ton avis ?
Verdad
   Posté le 17-11-2006 à 21:31:36   

Le problème des profs, c'est les parents.
Atil
   Posté le 17-11-2006 à 21:43:41   

Et les élèves aussi.
Non ?
ZaQieL
   Posté le 17-11-2006 à 21:49:07   

J'ai lu un article dernièrement qui traitait justement des professeurs et de leur "grandes" vacances. Or, semblerait qu'après calcul des heures passées à travailler à l'école, plus le travail à la maison, ils se retrouvaient à avoir des vacances dans les normes et non, aussi grande que nous pourrions le penser.

Et je rejoins Verdad dans le sens où les professeurs sont là pour l'éducation théorique des enfants mais aujourd'hui, les parents ne faisant plus leur boulot d'éducateur de vie, ce sont les profs qui se retrouvent avec des éléments inadaptés socialements et qui, tout compte fait, n'ont pas le niveau d'éducation sociale qui leur permet d'apprendre dans un cadre scolaire de façon normale et saine.

L'éducation devrait être un partenariat parents-professeurs, mais ça semble être une idée utopiste de nos jours.

ZaQieL
Verdad
   Posté le 17-11-2006 à 22:03:23   

Il faudra pourtant y revenir.
Pardon pour le HS, mais ce sujet est un de ceux qui devront être abordés par le ou la futur(r) président(e).
La socialisation passe par l'école, mais elle doit être cadrée par les parents, ou autres éducateurs affectifs.
Les enfants grandissent bien lorsque l'équilibre est respecté.
Cependant, on peut penser raisonnablement qu'une éducation purement autoritaire (et pas autoritariste) est meilleure que le laxisme actuel.
Lubie
   Posté le 17-11-2006 à 22:51:00   

Un des problèmes des enseignants est effectivement la coupure - le plus souvent due aux parents - entre l'école et la famille. Or, comme le dit très bien ZaQiel, la famille et l'école doivent travailler en partenariat. Il est possible que tout le travail de construction des profs soit démoli à la maison simplement parce que les modèles familiaux n'en sont pas : le père est alcoolique, chômeur, en prison ; la mère est dépressive, a renoncé depuis longtemps… et l'enfant est obligé d'assumer des responsabilités qui sont à mille lieues de ce qu'il apprend à l'école. Un enfant ne peut pas apprendre correctement s'il a l'esprit encombré de tout un tas de problèmes d'adultes qui le dépassent et le font souffrir. Généralement, la coupure entre la famille et le corps enseignant est souvent due à la précarité...

Mais, il faut éviter les généralisations à outrance : la plupart des parents, même les plus modestes, font confiance au système scolaire et attendent beaucoup des enseignants. Là, il n'y a pas vraiment de coupure mais une demande que le système scolaire ne peut pas toujours satisfaire. Un enfant hyperactif, par exemple, n'est pas du ressort des enseignants mais des pédopsychiatres ; un enfant dyslexique doit être pris en charge par un orthophoniste etc.
Dans les nouvelles instructions officielles, il est aussi demandé d'accueillir les enfants handicapés ! La difficulté, c'est que les structures scolaires ne sont pas forcément adaptées et qu'on laisse à la charge des établissements scolaires le soin de s'équiper d'ascenseur, par exemple, pour les enfants en fauteuil roulant.
Là, le problème est lié budjet et devrait être pris complètement en charge par l'Etat : mais c'est loin d'être le cas…

Je dirais que le problème des profs, aujourd'hui, ce n'est pas les enfants - on choisit ce boulot parce qu'on aime les enfants et si l'on y reste et tient le coup, c'est parce que c'est un métier fabuleux et profondément humain. Ce n'est pas non plus les parents ; dans leur grande majorité, ils sont à l'écoute et même s'ils ne sont pas tous à la hauteur de leur rôle, ils gardent quand même pour la plupart confiance dans le système scolaire.
Non, le problème ce sont les programmes, beaucoup trop lourds et qui sont souvent en décalage avec la réalité. C'est aussi la mission de l'école que l'on ne parvient plus à déterminer correctement et c'est aussi la formation des enseignants qui est loin de préparer les tous jeunes profs à la réalité de terrain.
Ensuite, c'est une affaire de conviction personnelle, d'optimisme et de foi inébranlable dans sa mission. Ca, tous les profs ne l'ont pas, je crois.
zorglub
   Posté le 17-11-2006 à 23:16:13   

Digoyo a écrit :

Je dirais que le problème des profs, aujourd'hui, ce n'est pas les enfants - on choisit ce boulot parce qu'on aime les enfants et si l'on y reste et tient le coup, c'est parce que c'est un métier fabuleux et profondément humain. Ce n'est pas non plus les parents ; dans leur grande majorité, ils sont à l'écoute et même s'ils ne sont pas tous à la hauteur de leur rôle, ils gardent quand même pour la plupart confiance dans le système scolaire.
Non, le problème ce sont les programmes, beaucoup trop lourds et qui sont souvent en décalage avec la réalité. C'est aussi la mission de l'école que l'on ne parvient plus à déterminer correctement et c'est aussi la formation des enseignants qui est loin de préparer les tous jeunes profs à la réalité de terrain.
Ensuite, c'est une affaire de conviction personnelle, d'optimisme et de foi inébranlable dans sa mission. Ca, tous les profs ne l'ont pas, je crois.


Avec ça je suis d'accord. Parceque pour le reste, les écoles recoivent le RAZED ou autres structures et intervenants exterieurs qui s'occupent des enfants en difficultés. Le problème n'est plus sur les enfants en grosses difficultés mais sur les autres, ceux qui peuvent mieux faire, sont agités mais pas hyperactif... Et là, il manque de prof qui ont la foi. De bons profs intéressés et qui aiment les enfants.
Lubie
   Posté le 17-11-2006 à 23:39:16   

Parce que pour le reste, les écoles recoivent le RAZED ou autres structures et intervenants exterieurs qui s'occupent des enfants en difficultés. Le problème n'est plus sur les enfants en grosses difficultés mais sur les autres, ceux qui peuvent mieux faire, sont agités mais pas hyperactif... Et là, il manque de prof qui ont la foi. De bons profs intéressés et qui aiment les enfants.


Oui en théorie, l'école reçoit des "aides à la vie scolaire". Mais quand tu as une enfant presque aveugle en classe de 4e, un enfant paraplégique en classe de 5e et une seule intervenante, on fait comment quotidiennement ? On coupe l'aide à la vie scolaire en deux ?
Quand il y a une seule psychologue qui intervient deux fois deux heures chaque mois, et des enfants qui auraient besoin de parler un jour où elle n'est pas là, on fait comment ? Le prof "préféré" s'improvise psychologue et met son nez dans des problèmes qu'il n'a pas la compétence de régler ?
Il y a des aides, oui, mais elles ne correspondent pas toujours à la demande réelle.

Oui, il manque des profs qui ont la foi, je suis entièrement d'accord, mais beaucoup l'ont perdue et ça peut se comprendre. Il y a des profs qui après vingt ans de carrière où ils ont beaucoup donné, sont tout simplement fatigués et moins motivés, donc moins motivants.

Quel est le problème pour les enfants qui ne sont pas en grosse difficulté ? Il n'y en a pas, me semble-t-il : ils viennent en classe, ils ont leurs copains, des profs qu'ils apprécient, d'autres qu'ils aiment moins… et alors ? Ca c'est la vie !
zorglub
   Posté le 17-11-2006 à 23:55:11   

Ben comme pour les autres enfants mais plus tardivement.

Et pour les aides, je pense que c'est spécifique a chaque etablissement car chez moi, dans mon petit bled, y'a tout ce qui faut pour aider les enfants en grande difficulté. Ils ne savent même plus où les mettre tout ces gens. Peut-etre je vais leur dire de t'en envoyer quelques uns.

Et puis après non, on ne perd pas la foi quand on est prof. C'est un metier, il a choisi et il doit le faire bien jusqu'au bout. Faut arreter cette clemence envers les profs. c'est un job. Et un job mal fait n'est pas escusable.

GRRRRRRRrrrrrrr, et puis m'enervez pas la dessus car le prof de ma fille est plus qu'incompétent et en plus il bousculent les gamins et on est en plein début de grande guerre à ce sujet...
Lubie
   Posté le 18-11-2006 à 00:19:23   

zorglub a écrit :



Et puis après non, on ne perd pas la foi quand on est prof. C'est un metier, il a choisi et il doit le faire bien jusqu'au bout. Faut arreter cette clemence envers les profs. c'est un job. Et un job mal fait n'est pas escusable.


Alors là, je ne suis pas d'accord !
De quelle clémence parles-tu ? Et de quel métier parles-tu ? Tu le connais ? Tu as déjà enseigné ? Tu sais ce qu'il faut donner de soi ?
Ca me fait rigoler les gens qui ont des idées toutes faites, qui pensent que les choses devraient être absolument comme ils se les imaginent. Le métier d'enseignant n'est pas un job, ma grande, et je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de profs qui s'y engagent sans d'abord avoir eu une très grande et noble idée de ce métier et beaucoup d'illusions.
Mais voilà, il y en a qui ne tiennent pas le coup, qui sont plus fragiles, qui perdent la foi, qui tombent en dépression, qui ne savent plus, qui perdent le contrôle de leur classe et qui souffrent. J'en connais ! Et je compatis…

Un job mal fait n'est pas excusable ?
Mais vois-tu, c'est tout le contraire qu'on apprend aux enfants ! L'erreur est importante, elle fait grandir, elle permet de se mettre en question, elle permet d'apprendre, de progresser, de se construire.
Mais bien sûr, on est dans l'humain ici, on n'est pas dans le monde de l'entreprise, des performances, de la concurrence et des dents qui rayent le parquet.


Désolé pour ta môme !
zorglub
   Posté le 18-11-2006 à 00:42:34   

Il y a des metiers differents des autres. Prof, medecin,... sont des metiers differents.
On n'accepte pas l'erreur du medecin car cela peut être la mort. Pour mettre ça en "dents qui raillent le parquet", ils paient une assurance de fou furieux pour s'exonérer de cette responsabilité et pouvoir faire des erreurs.
Si ton enfant meurt à cause d'une erreur médicale, tu penses quoi de l'erreur?

Les profs, choisissent (de moins en moins parait-il) d'être avec des enfants, ils assument leurs choix. Perso, j'ai choisis les chiffres, c'est moins bruyant et plus rigoureux, et surtout, je savais que je pouvais le faire jusqu'au bout. Que les profs soient prétentieux dans leur choix et se croient capable d'assumer leur boulot et dérapent en chemin, ce n'est pas aux autres de payer. C'est au prof. Et ce qui m'enerve, c'est que ça ne marche pas comme ça.

Un mauvais prof peut gacher, et au meilleur orienter, le chemin d'un enfant, voir de 35 enfants par an. C'est énorme.

Avec mes chiffres, je n'ai pas ces soucis, je peux juste aller en prison. C'est différent. Chacun choisi (plus ou moins) son metier. Il a le devoir de bien le faire. Le choix du domaine d'activité est du ressort de la personne qui l'a choisi et pas du ressort de ceux qui l'utilisent. De même que de la compétence, l'efficacité,... tout ce qui fait un bon professionnel quelquesoit le metier et l'environnement. Seules les exceptions sont admises. Ca devraient être pareil pour les profs.

PS: dans toute ma scolarité (bac + 4) je n'ai eu que 4 bons profs. bizarre non?
Lubie
   Posté le 18-11-2006 à 01:52:13   

Je suis en partie d’accord parce que personnellement je fais un boulot que j’aime et je le fais bien ! Mais je n’aime pas ta façon de voir les choses ; elle n’est pas compatible avec mon métier, ma philosophie et mes convictions. Tu me sembles dure, froide et aigrie, et je crois que tu n'as une idée très précise de ce qu'est l'enseignement.

Je relève juste quelques phrases qui m’ont interpellé :

Les profs, choisissent (de moins en moins parait-il) d'être avec des enfants…

D’où tiens-tu cette information (« de moins en moins paraît-il ») ? J’ai horreur des « paraît-il » ; donne moi tes sources et nous pourrons en discuter rigoureusement.


Que les profs soient prétentieux dans leur choix et se croient capable d'assumer leur boulot et dérapent en chemin, ce n'est pas aux autres de payer. C'est au prof. Et ce qui m'enerve, c'est que ça ne marche pas comme ça.

Pourquoi prétentieux dans leur choix ? L’idée m’échappe…
Je reconnais qu’un mauvais prof est une calamité pour les élèves qui lui sont confiés mais il ne s’agit pas de payer ici. Il s’agirait plutôt de mettre en place de véritables moyens de reconversion. Et ça c’est de la responsabilité de l’Etat et des Académies. Mais tout le monde ferme les yeux !
Un mauvais prof est souvent en souffrance et il ne fait pas correctement son devoir de prof ; les élèves ne reçoivent pas l’enseignement qu’ils devraient recevoir.
Dans le monde de l‘entreprise, un mauvais employé est mis à la porte ; dans l’enseignement, ça ne se passe pas comme ça. Le prof est titulaire de son poste et il y reste : il continue de souffrir et ce sont les mômes qui en pâtissent.
Si tu approfondissais un peu ton raisonnement, tu comprendrais que c’est le système qui est mal fichu… et que le prof paye autant que les élèves.


Un mauvais prof peut gacher, et au meilleur orienter, le chemin d'un enfant, voir de 35 enfants par an. C'est énorme.


Beaucoup plus de 35. Comme tu connais bien les chiffres, je te laisse faire le calcul simple : un prof de collège a environ 5 classes de 25 élèves par an…
Un bon prof qui récupère les élèves d'un de ses collègues en souffrance doit, en plus de son programme, revoir le programme de l’année précédente. Tu reconnaîtras, dans ta grande mansuétude, que pratiquement ce peut être lourd …



Le choix du domaine d'activité est du ressort de la personne qui l'a choisi et pas du ressort de ceux qui l'utilisent.


L’école n’est pas un lieu de consommation. L’école ce sont les profs et les élèves qui la font. On n’utilise pas l’enseignement, ma grande, on le transmet et on le reçoit. C'est immense, fabuleux, profondément humain… tu ignores à quel point !


PS: dans toute ma scolarité (bac + 4) je n'ai eu que 4 bons profs. bizarre non?

Et pourtant tu es parvenue à avoir un bac+4 ! Finalement, tes bons profs ont su rattraper le boulot des mauvais, alors !


Je n'aurais pas l'outrecuidance de te parler de ton métier ni de vouloir te l'apprendre !
Je note juste que pour un prof, il y a un truc absolument insupportable : ce sont les parents très sûrs de leur bon droit, qui arrivent avec toutes leurs vieilles rancoeurs d'anciens élèves, et prétendent leur apprendre leur boulot !
Verdad
   Posté le 18-11-2006 à 06:38:21   

J'ai l'impression que nous ne parlons pas des mêmes prof, ni des mêmes enfants.
Je ne parlais pas des problèmes liés aux enfants hyperactif, handicapés ou autres.
Je parlais de ces milliers de collèges et lycées plein d'enfants et d'ado en rupture avec la société par manque de repères, fils de chômeur et de pondeuse, ayant pour seul occupation pendant que papa joue aux courses et que maman promène le petit dernier dans la cour de l'immeuble ou se bagarre un toboggan rouillé et une balançoire archaique, de faire peur au bourgeois.
Lubie
   Posté le 18-11-2006 à 09:55:33   

Bon le métier de prof est un métier difficile pour toutes les raisons clairement évoquées ou sous entendues ici. C'est pour cela que quand j'entends parler de clémence envers les profs, je me dis que c'est un peu fort de café !
J'y ai été, dans ce genre d'établissement Verdad (un an !), je n'y suis plus. L'aspect négatif, c'est que les programmes officiels sont alors complètement inadaptés, les mômes peuvent disjonter, se battre en classe, insulter le prof… et quand on a "la chance" de pouvoir rencontrer les parents, on comprend mieux les mômes. On voit souvent la police, on fait des procès verbaux pour donner telle ou telle information qui ira tout droit chez le juge des enfants, on ne fait pas son boulot de prof, on fait quelque chose qui ne correspond plus du tout à l'idée que l'on se fait de la mission de l'école.
L'aspect positif, c'est que dans ce genre d'établissement, on apprend vraiment ce qu'est la pédagogie, on devient créatifs puisqu'il faut trouver des activités qui "instruiront par le détour", on apprend à travailler en équipe et si l'équipe est sympa, il y a une vraie solidarité et de vrais fou rires, en salle des profs !
J'y suis restée un an, et je connais encore le nom de tous les élèves que j'ai eu ! Et quand j'y pense, ils étaient vraiment terribles, il y a quelque chose en moi que seul un prof peut ressentir face à ce public : une sorte de bienveillance, une envie de construire, de mettre en valeur, pas de voir le côté "spectaculaire et médiatique" comme tu le fais, non, de voir encore et toujours des enfants à aider, comme on peut.
Mais bien sûr, j'y suis restée un an ! Je conçois qu'au bout de 20 ans de carrière, on n'en puisse plus.
Je ne fais pas un métier facile et je t'assure que les vacances ne sont pas si longues que ça…
Verdad
   Posté le 18-11-2006 à 10:17:51   

Je ne souligne pas l'aspect médiatique, digo, mais la démission réelle des parents.
A cela, beaucoup d'explications, liste non exhaustive:
1- mélange de cultures non intégrées.
2- chômage.
3- argent gagner trop facilement:
a) allocation logement
b) allocation familiale.
c) aide au parent unique (mouarf)
d) RMI
e) exonération d'impôts
f) gratuité des transports
g) vacances aux Séchelles organisées pour les enfants par les assoss.
...
Atil
   Posté le 18-11-2006 à 10:34:12   

Il existe aussi parfois la démission des enseignants.
J'ai connu un prof d'allemand qui était trés souvent absent car il allait à des réunions syndicales.
J'ai connu aussi une prof qui était scandalisée car son directeur d'école l'empéchait de punir les élèves qui avaient dégradé du matériel scolaire (elle voulait les obliger à les nettoyer et les réparer). Motif du refus : "Punir les élèves est incompatible avec les idéaux politiques de la gauche".
Trop d'idéologie politique à l'école, et pas assez de pédagogie.
Lubie
   Posté le 18-11-2006 à 10:53:48   

Verdad a écrit :

Je ne souligne pas l'aspect médiatique, digo, mais la démission réelle des parents.
A cela, beaucoup d'explications, liste non exhaustive:
1- mélange de cultures non intégrées.
2- chômage.
3- argent gagner trop facilement:
a) allocation logement
b) allocation familiale.
c) aide au parent unique (mouarf)
d) RMI
e) exonération d'impôts
f) gratuité des transports
g) vacances aux Séchelles organisées pour les enfants par les assoss.
...



La démission des parents est souvent liée à la précarité ! Je ne l'excuse pas, elle m'exaspère… mais je peux la comprendre.
Verdad
   Posté le 18-11-2006 à 11:31:59   

La précarité a toujours existée, sauf peut être dans les années 50-70 30 glorieuses.
Par contre en 1930, si tu flinguais un "sauvageons" parce qu'il emmerdait ton cheval, on te collait pas sur la bascule à charlot.
Lubie
   Posté le 18-11-2006 à 12:04:26   

La précarité a toujours existée, sauf peut être dans les années 50-70 30 glorieuses.
Par contre en 1930, si tu flinguais un "sauvageons" parce qu'il emmerdait ton cheval, on te collait pas sur la bascule à charlot.


La précarité a peut-être toujours existé mais les modèles sociaux ont changé ! Il y a quelque chose d'assez incohérent dans notre société, Verdad : on laisse, par la publicité et autres moyens de persuasion, croire aux gens qu'ils peuvent avoir la vie facile, qu'ils ont le droit de bénéficier de tout le confort que permet la modernité : depuis les Nike airplus, pour les gamins, jusqu'à la parabole pour le papa vautré devant la télé ; on laisse penser que des organismes sont là pour venir en aide quand on ne peut pas payer ses factures et qu'il n'y a pas de raison de ne pas avoir une super voiture, par exemple, si les "bourgeois" en ont une.… alors les gens qui n'ont pas les moyens intellectuels de se rendre compte que ce qu'on leur montre n'est qu'une vitrine en couleurs ; qu'en réalité, c'est dans le travail et l'effort qu'on acquiert des privilèges, que leurs modèles sociaux relèvent du mensonge, sont incapables de comprendre pourquoi ils n'auraient pas le droit d'avoir leur part du gros et beau gâteau qu'on leur montre.
Et les enfants de ces gens aspirent à devenir footballeur ou chanteuse, parce que ça, c'est la classe : on gagne un max d'argent et l'on est aimé. Le prof, à côté, est tout simplement un individu extrèmement ringard et pas du tout dans le coup.

La précarité, n'est pas seulement matérielle ; elle est plutôt intellectuelle et le problème de l'école est essentiellement un problème de société. Comment concilier la nécessité du travail, de l'effort, de la rigueur avec toute cette vie apparemment facile et accessible qu'on donne à voir ?
C'est une des plus grandes difficultés que de prendre en compte la complexité du problème avant de prétendre pouvoir le résoudre.
zorglub
   Posté le 18-11-2006 à 12:14:34   

Digoyo, tu t'enflammes.

Je ne prétend pas apprendre le metier de prof aux profs ni regler les problemes. Je constate juste et cela m'énerve. Tout ce que tu dis est juste. C'est le système qui déconne, les parents qui abandonnent et les profs demissionnaires. Mais entre changer le système, interdire les parents de faire des enfants ou avoir de bons profs, je pense qu'il est plus rapide d'agir sur les profs.

Pour info, j'ai arreté l'ecole à 17 ans car les mauvais prof ont eu raison de mon envie d'apprendre. Je n'ai repris et continué qu'a 22 ans.

Pour ce qui est de moins en moins choisir en fonction des enfants, c'est une discussion avec deux profs sortis de l'IUFM à qui je tenais le même discour.
Lubie
   Posté le 18-11-2006 à 12:31:41   

Digoyo, tu t'enflammes.


Ca ce n'est pas entièrement faux !

Je ne prétend pas apprendre le metier de prof aux profs ni regler les problemes. Je constate juste et cela m'énerve. Tout ce que tu dis est juste. C'est le système qui déconne, les parents qui abandonnent et les profs demissionnaires. Mais entre changer le système, interdire les parents de faire des enfants ou avoir de bons profs, je pense qu'il est plus rapide d'agir sur les profs.


Et je pense que c'est un peu facile de croire que l'on a à "agir sur les profs". Non mais alors ! Quand l'ambulance passe, on ne lui tire pas dessus, quand même.

Pour info, j'ai arreté l'ecole à 17 ans car les mauvais prof ont eu raison de mon envie d'apprendre. Je n'ai repris et continué qu'a 22 ans.


Pour info j'ai aussi arrêté mes études, j'ai fait l'école de la vie, puis je les ai reprises et mon expérience personnelle est une richesse : car en plus de comprendre pourquoi un enfant peut ne pas aimer l'école, j'ai eu aussi ma petite expérience de la misère et du manque matériel. Je sais aujourd'hui que si j'ai arrêté l'école, sans avoir le bac, ce n'était pas la faute des profs, mais la mienne ! J'étais un vrai cancre au lycée, j'adorais m'amuser, je trouvais les profs "inutiles, ringards et prétentieux". Aujourd'hui, je suis de l'autre côté et je comprends mieux.



Pour ce qui est de moins en moins choisir en fonction des enfants, c'est une discussion avec deux profs sortis de l'IUFM à qui je tenais le même discour.


C'est vrai qu'il y a des étudiants qui après la licence ou la maîtrise s'engagent dans l'enseignement sans vraiment savoir ce qui les attend. Et les IUFM ne sont pas forcément à la page pour leur montrer la réalité du terrain et leur donner une vraie formation. Les formateurs sont élitistes, mettent essentiellement l'accent sur la matière à enseigner mais n'abordent pas, ou très peu, les problèmes auxquels les profs sont quotidiennement confrontés.
Je trouve, par exemple, déplorable, qu'un futur prof n'ait pas, au cours de sa formation, une petite initiation à la psychologie. Et ça, ce n'est qu'un détail.
zorglub
   Posté le 18-11-2006 à 12:56:53   

ben voila, on est d'accord en fait sauf que je m'enflamme aussi :-)

N'empêche que ca ne résout pas le problème du mauvais prof de ma fille :-(

Hé, Digoyo, comment on fait dans ce cas là? Je me plains à qui? au système, aux parents, au prof... Pour l'instant, d'avoir discuter avec lui en délégation de parents d'élèves, l'a fait être en arrêt maladie de 10 jours...

En tout cas, pour revenir au sujet, j'espère que le fait d'être une femme, la rendra plus proche de ce problème. Nous allons enfin pouvoir esperer avoir une politique plus humaine.
Lubie
   Posté le 18-11-2006 à 13:10:52   

N'empêche que ca ne résout pas le problème du mauvais prof de ma fille :-(

Hé, Digoyo, comment on fait dans ce cas là? Je me plains à qui? au système, aux parents, au prof... Pour l'instant, d'avoir discuter avec lui en délégation de parents d'élèves, l'a fait être en arrêt maladie de 10 jours...



La seule solution, c'est que ce prof fasse lui-même une demande de mutation à 700km de chez toi et que sa demande soit acceptée !
Ce genre de profs peuvent aussi reprendre une formation pour devenir documentalistes… là, ils restent dans la partie, mais "on" leur fout un peu plus la paix ! Le concours est cependant très difficile…
Sinon, un chef d'établissement n'a aucun pouvoir et un inspecteur d'Académie, s'il vient dans sa classe, peut juste l'envoyer en formation. De ton côté, tu peux pallier les manques en faisant appel à un prof particulier.

Il y a des profs comme ça qui restent… pouf… dix ans, quinze ans ! Et je t'assure que donner un cours à côté, ce n'est pas facile du tout !
Mais, j'en vois quelques uns, tu sais, et ils souffrent beaucoup. Du regard des élèves, de celui des parents, et de celui des profs aussi, qui ne sont pas toujours tendres, entre eux.
Humainement, ces "mauvais profs" sont sérieusement esquintés.
zorglub
   Posté le 18-11-2006 à 13:26:03   

C'est vrai pour eux et je compatis. Mais domage tout cela. Enfin merci du conseil des 700 km, on va voir si on peut
Verdad
   Posté le 18-11-2006 à 13:29:27   

Bien sur qu'il y a de mauvais profs.
Mais là encore cela a toujours existé.
Ségolène, si tu nous lis, et surtout si tu es élue, tu sais quoi faire?

Occupe toi de notre jeunesse, mais pas seulement à faire valoir leurs droits.
Apprenons leur les devoirs de chaque citoyen dont le primordial:

Le travail apporte la liberté à celui qui l'exploite.
PizzaMan
   Posté le 18-11-2006 à 13:31:20   

Ça tombe bien, j'exploite celui qui travaille
Verdad
   Posté le 18-11-2006 à 13:35:20   

Moi aussi.
Lubie
   Posté le 18-11-2006 à 13:39:15   

Bonjour les modèles de société ! Et moi qui crois encore qu'on peut le sauver, ce monde…
PizzaMan
   Posté le 18-11-2006 à 13:41:08   

Je ne me considère pas comme un modèle.
À la différence du petit homme, je ne tiens pas de discours pseudo-humanitaires de gestionnaire parvenu.

Je sais être cohérent avec moi-même, en somme.
zorglub
   Posté le 18-11-2006 à 13:47:59   

Pourquoi un adulte aurais-t-il une raison de donner gifle ou un coup (force physique) à un enfant? Je suis impatiente d'attendre tes commentaires.
PizzaMan
   Posté le 18-11-2006 à 14:10:34   

zorglup ferait mieux d'ignorer cette caricature. C'est très facile en plus !
zorglub
   Posté le 18-11-2006 à 14:20:01   

Je viens de lire cela et c'est exactement ce que je voulais dire sur les profs et le fait d'arreter d'être clément. Même l'exemple est le même... Hallucinant:

Enfin, la possibilité de l’erreur est-elle sans conséquence pour la liberté ? L’existence de l’erreur n'est pas neutre. L'erreur menace notre confiance et constitue une entrave à la libre spontanéité de la liberté. Il y a différence entre la faute et l’erreur. La faute est liée au non-respect d’une norme que je suis sensé connaître. Le mécanicien qui serre mal les freins de la voiture ne fait pas seulement une « erreur », il faut une faute professionnelle. On attend de lui un certain sérieux dans l’exécution de sa tâche. Un code de devoirs est inscrit dans l’exercice d’une profession, y déroger, c’est se mettre en faute, ce qui est nettement plus grave que de faire une simple erreur. Si chez moi, en faisant mes comptes, dans une addition j’oublie une retenue, je fais une erreur, c’est tout de même moins grave que le même oubli de la part d’un expert comptable, dont le métier consiste à faire les comptes d’une entreprise. L’erreur me montre que ma conscience, dans son défaut d’attention, est faillible. Comme dans ce cas je n’y met pas de la mauvaise volonté, que de toute bonne foi « j’ai cru que », la cause de l’erreur ne relève que de l'ignorance. L’erreur est erreur par privation de connaissance. Elle peut aussi bien être rectifiée, pour autant que j’en connaisse d’avantage. Plus la connaissance est ample, plus elle est adéquate, et moins l’erreur peut se manifester. Il importe surtout de percevoir ce que nous coûte les absences de la conscience, nos défauts d’attention en erreurs de toute sorte. Comment, dans ces conditions, serait-il encore possible de croire que l’erreur ne met pas en cause notre liberté ? L’ignorance fait que je puis me tromper dans mes jugements, me tromper dans mes choix, dans mes projets, mes décisions, mes engagements.
Verdad
   Posté le 18-11-2006 à 15:34:07   

1- mélange de cultures non intégrées. -> dixit « Politique »

Peut-être, bien Viel Homme. Mais à un moment, il faut avoir le courage de le dire et de s'y attaquer.

2- chômage.
3- argent gagné trop facilement: ????????????? Par un chômeur ?


D'autant plus facilement qu'il est quand même payé à ne rien faire.


a) allocation logement seuls les pauvres en bénéficient

Nous sommes bien d'accord. Mais le truc est d'additionner toutes les aides perçues. Et là, on se rend compte qu'un couple sans ressources mais avec enfants (3 au moins) gagne autant si ce n'est plus qu'un couple d'ouvriers (3 enfants également) qui travaillent, au moins pendant un temps non négligeable.

b) allocation familiale. Même un milliardaire du 16e les perçoit

Oui, et c'est anormal.

e) exonération d'impôts. Seuls les riches (donc « bonne éducation, écoles choisies) en bénéficient

Ah bon? Je pense que tu n'as pas compris: aucun impôt sur le revenu, aucune taxe foncière même s'ils sont propriétaire, et exonération partielle voire totale de la taxe d'habitation.
Si l'on ajoute à cela les colis de la mairie très nombreux en fonction des municipalité, on peut presque dire que les seules taxes payées par les pauvres débrouillards sont la PIPP pour mettre dans la BMW.
Et encore.
Je ne parle même pas de la gratuité totale des soins. Dentaire y compris.

f) gratuité des transports FAUX Je paye pour mon Fils Quentin 12 €/mois scolaire de transport

Là aussi, ça dépend des mairies. Mais de plus en plus de "titres de transport spéciaux" pour toutes les minorités.

g) vacances aux Seychelles organisées pour les enfants par les assoss. Ou au Tréport tout dépend de l’assoss, mais les petits melons vont le plus souvent au Tréport une ou deux journées max !

Plein de mes ouvriers n'ont jamais été au Tréport, n'ont jamais fait de voile, ne serait-ce qu'une fois dans leur vie.
Verdad
   Posté le 18-11-2006 à 17:15:30   

Viel Homme a écrit :

Moi une seule fois j'ai reçu une giffle de mon Père bien méritée, qui a donné tout un sens à ma vie


Quel sens?
zorglub
   Posté le 18-11-2006 à 17:45:00   

Tu dis cela viel homme: "se trouver confronté a un juge pour avoir mis en tant que professeur une gifle à un con"

Tu dis aussi ne pas savoir pourquoi mettre une gifle et que tu n'en as mise aucune.

Si tu n'as pris qu'un gifle qui a changé le sens de ta vie, qu'aurais tu pensé si c'est un prof qui te l'avais mise?




PS:Je me demande si tu es fou à lier et donc aussi ingénieux ou juste incroyablement intelligent et prévoyant?
zorglub
   Posté le 18-11-2006 à 18:38:32   

Y'a toujours des abus ou des exceptions partout.

J'ai pas envie de rentrer dans le débat des gifles et des profs parceque je le mène déjà a l'ecole en vrai. Parcequ'en plus d'etre incompétent, ce crétin de prof les violente un peu et les humilie.
Une vraie cata sponsorisée par l'education nationale.
Verdad
   Posté le 18-11-2006 à 18:46:27   

Ca leur fait du bien quelques taloches! Surtout s'ils sont mal élevés. Il faut bien que quelqu'un s'en occupe, sinon plus tard se sera Sarko qui les matera.
zorglub
   Posté le 18-11-2006 à 19:07:48   

ils sont pas mal elevés d'abord !

Oui, j'vais déjà voir où ca va comme ça. Et si il faut et que Digoyo est ok je veux bien ses conseils
Lubie
   Posté le 18-11-2006 à 19:08:09   

Vieil Homme, c'est ma secrétaire en fait !
Lubie
   Posté le 18-11-2006 à 19:09:41   

Zorglub, si tu as sérieusement besoin d'info ou de précisions particulières, et si je peux t'aider, n'hésite pas !
zorglub
   Posté le 18-11-2006 à 19:18:04   

Merci. Enfin, voila un joli rayon de soleil dans cette sordide histoire de professeur incompétent.

En fait, je pense que ca risque de m'interesser car j'ai déjà été sur le web et discuter avec plusieurs profs pour savoir des choses. A la prochaine étape j'viendrais vers toi si il faut.

Pas mal ta secrétaire :-)
PizzaMan
   Posté le 18-11-2006 à 19:26:15   

Les secrétaires savent conjuguer le verbe «vANter», par-contre...
zorglub
   Posté le 18-11-2006 à 19:30:02   

Eh pizza, ai lieu de redire X fois l'erreur que tu as vu, va répondre aux autres sujets qui te concernent et t'attaquent. Sur lesquels d'ailleurs, tu es parti la queue entre les jambes sans réponse.
PizzaMan
   Posté le 18-11-2006 à 19:49:40   

zorglub a écrit :

Eh pizza, ai lieu de redire X fois l'erreur que tu as vu, va répondre aux autres sujets qui te concernent et t'attaquent. Sur lesquels d'ailleurs, tu es parti la queue entre les jambes sans réponse.


<o> Je suis au dessus des attaques, par conséquent je les ignore. Histoire de donner le bon exemple
Verdad
   Posté le 18-11-2006 à 19:50:29   

zorglub a écrit :

Eh pizza, ai lieu de redire X fois l'erreur que tu as vu, va répondre aux autres sujets qui te concernent et t'attaquent. Sur lesquels d'ailleurs, tu es parti la queue entre les jambes sans réponse.


Sans me vANter des claques que je mets à Pizza Man, je corrigerai cette fois une erreur celle-ci grave:
Pour que Pizza Man parte la queue entre les jambes, il faudrait qu'il en fusse doté.
zorglub
   Posté le 18-11-2006 à 20:00:15   

Et bien Pizza, me voila plus forte avec tout plein de supporter.
Dis moi tout alors, que vas-tu donc faire ?

Comme d'habitude, le lache et te juger au dessus des attaques?

Un peu de courage et répondre a ces attaques diverses?

Beaucoup de courage et arreter de faire chier tout le monde, c-a-d ne plus parler ou si peu. Juste pour les bonnes blagues un peu vulgaire qui font rire
Verdad
   Posté le 18-11-2006 à 20:04:41   

Ou mieux! Va t'en! Pars. Montre toi un homme, petit!
PizzaMan
   Posté le 18-11-2006 à 20:07:02   

Chers lecteurs, j'ai une mission ici même, et je compte vous faire réagir aussi facilement que je tire les ficelles avec mes amis Atil et Zaqiel
Verdad
   Posté le 18-11-2006 à 20:09:24   

Pizza Man a écrit :

Chers lecteurs, j'ai une mission ici même, et je compte vous faire réagir aussi facilement que je tire les ficelles avec mes amis Atil et Zaqiel


Tu en est arrivé à avouer manipuler les membres du forum avec la complicité de l'administrateur et du modérateur, ou avouer manipuler l'administrateur et le modérateur comme des pantins?
zorglub
   Posté le 18-11-2006 à 20:12:00   

Oh oui, la mission de Pizza, la mission de Pizza, je veux tout savoir
PizzaMan
   Posté le 20-11-2006 à 12:31:48   

Tant de battage médiatique autour d'une femme insipide qui n'a aucun programme, rien à proposer aux Français...

Et comme tant d'autres Français moyens, certains voteront pour une femme parce que c'est une femme.
zorglub
   Posté le 20-11-2006 à 13:11:12   

Pizza, c'est un avis tout a fait personnel
PizzaMan
   Posté le 21-11-2006 à 01:00:30   

Je mets au défi quiconque saura résumer le programme des socialistes, ici-même. On va bien rigoler...
Manupoleon
   Posté le 21-11-2006 à 04:27:49   

Manu met au défi de résumer le programme de n'importe quel candidat.
Junior va jouer. Ca fera des vacances pour txgiving.
Atil
   Posté le 21-11-2006 à 11:13:13   

Le programme de Ségo' est simple :
C'est au francais de le lui écrire, et elle se contentera de le suivre.

Enfin c'est ce qu'elle laisse entendre.
PizzaMan
   Posté le 21-11-2006 à 11:27:31   

Merde ! Imaginons une France encore plus saturée de sans-papiers non expulsés, 3 fois plus de SDF pur français, et Thuram en guise d'attaché-presse pour Ségo !

Et si Ségo consulte Manupopaul, tu crois qu'on aura de la dinde 3 fois par année, plutôt que 2 fois ?
Verdad
   Posté le 21-11-2006 à 12:13:44   

Quel mépris pour la personne... Mais faut-il s'attendre à mieux de la part de quelqu'un qui est fier de vivre protégé par Bush?
PizzaMan
   Posté le 21-11-2006 à 12:24:31   

Tu es fier d'être protégé par Bush, Atil ?
Atil
   Posté le 21-11-2006 à 17:20:04   

La question s'adressait plutôt à toi.

Moi je pense plutôt que les risques d'attentats ont augmenté à cause de Bush.
PizzaMan
   Posté le 21-11-2006 à 23:22:44   

J'aurais bien voté Bill Clinton, mais son mandat était terminé pour de bon. Et John Kerry, franchement je n'aurai jamais voté pour lui, même en sachant que l'élection de Bush aurait plongé la planète entière dans un chaos irréversible.
Verdad
   Posté le 22-11-2006 à 07:48:47   

Les USA, le gendarme du monde, la patrie de la libre entreprise, l'exemple de l'Europe, aurait donc des politiciens de merde? Comme en France?
Mais alors???
Si l'on prend en considération votre avis qui est qu'un peuple a les dirigigeants qu'il mérite, les américains ne valent pas mieux que nous?
Mais alors?
Pourquoi ce sont eux que l'on copie???
PizzaMan
   Posté le 22-11-2006 à 12:07:56   

Silence radio...

...


...


...


...
zorglub
   Posté le 22-11-2006 à 20:54:55   

On copie pas les USA, on applique juste le même système économique, soit le capitalisme, et ils sont en avance dans l'application d'où la sensation de copiage.
Verdad
   Posté le 22-11-2006 à 21:01:41   

Il n'y a pas que le système économique.
1- la langue
2- les fast-food
3- le style musical
4- la politique sécuritaire
5- le mode de management
6- le système de soins
7- les styles architecturaux
8- le fondamentalisme religieux
etc.

Il n'y a qu'une chose sur laquelle on ne les copie pas: le patriotisme.
zorglub
   Posté le 22-11-2006 à 21:34:51   

Verdad a écrit :

Il n'y a pas que le système économique.
1- la langue
2- les fast-food
3- le style musical
4- la politique sécuritaire
5- le mode de management
6- le système de soins
7- les styles architecturaux
8- le fondamentalisme religieux
etc.

Il n'y a qu'une chose sur laquelle on ne les copie pas: le patriotisme.


Pas tout a fait d'accord. la langue, le fast food et le style musical, voir aussi les films c'est plus du rentre dedans (question de moyen et de rendement donc aussi eco) et de la facilité de vie donc ça s'applique mais ils ne seront pas plus integrés que cela. Cela stagne depuis un certains nombres d'années. Ce qui arrive maintenant c'est les centres commerciaux partout.

Quand aux managements, soins, et tu as oublié retraite, cela depends du systeme economique.

Pour l'architecture, cela a été fait mais abandonné aussi. Aujourd'hui on reste sur une architecture plus europenne qu'américaine.

Quand aux fondamentalismes religieux, je ne crois pas non plus qu'on les suivent. Leur devise est quand même "In god we trust" ce qui est loin de ce que l'Europe pense.

A mon sens la différence fondamentale qui persistera et fera que cela sera différent est que nous, européens, avons un passé.
Verdad
   Posté le 22-11-2006 à 21:42:12   

Et c'est pour ce genre de vision que nous avons besoin d'une présidente!
Pour rêver encore un peu...
zorglub
   Posté le 22-11-2006 à 21:43:30   


Atil
   Posté le 23-11-2006 à 19:52:30   

"ce qui est loin de ce que l'Europe pense. "

>>>>>Va voir dans la partie orientale de l'Europe.

Je rappelle que le ministre de l'éducation polonais est un créationniste.
zorglub
   Posté le 23-11-2006 à 20:39:52   

J'adore ce forum, j'apprends plein de nouveaux mots tout les jours. Merci, merci. (pfff y'a pas de smyley cadeau j'ai pas trouvé)

Et pour répondre, je dirais que cela peut faire peur, mais à aujourd'hui l'Europe reste, au niveau des décisions, celle constituée par les pays d'origine. Les autres pays sont juste intégrés à l'Europe dans le but d'être plus fort pour foutre la patée aux USA. Enfin, c'est ce qu'ils pensent. L'europe orientale posera un problème plus tard, bien plus tard.
PizzaMan
   Posté le 23-11-2006 à 23:21:17   

Tu veux d'autres nouveaux mots ? : Yo nasty mama piggy bitcha get yo pussy down cos' I'm gonna get ya down, yo !

Décidément, ce topic et les interventions du petit homme et zorglup me dissuade davantage de voter pour Ségo'.
zorglub
   Posté le 23-11-2006 à 23:29:26   

Parce qu'en plus on t'a donné le droit de vote?

C'est les blacks du ghetto qui t'ont appris l'anglais?
Verdad
   Posté le 24-11-2006 à 07:43:20   

Sans m'arrêter aux digressions infinies du p'tit bonhomme en couche, et pour revenir dans le sujet, Ségo est créditée de 53% d'intention de vote au second tour contre Sarko.
Lubie
   Posté le 24-11-2006 à 09:15:09   

Hourra ! si la prophétie annonce que Ségolène Royal sera au second tour, chacun peut voter pour le petit parti "qui lui fait plaisir" au premier.
Donc faites-vous plaisir, abstenez-vous, contestez, soyez audacieux, manifestez votre mécontentement … au premier tour, les oracles des sondages, la pythie des intentions, les prédicateurs de la SOFRES annoncent un ultime duel Royal-Sarkozy et la gloire suprême et magnifique de la femme sur l'homme.


Personnellement, ça me ferait vraiment mal de voir Sarkozy devenir président avec plus de 80% de voix !
Lubie
   Posté le 24-11-2006 à 11:56:27   

Vieil Homme, surveille ton langage, voyons !
C'est la dernière fois que je te le dis.
Après tu recopieras 3500 fois "je dois utiliser un registre de langue adapté au forum sur lequel j'interviens !" !!!! …
Verdad
   Posté le 24-11-2006 à 12:07:07   

En fait, s'il y a plein de petits candidats, ce n'est pas de notre responsabilité, mais de la leur.
Atil
   Posté le 24-11-2006 à 13:07:28   

Qu'est-ce qui est de leur responsabilité ?

Le fait qu'il y en ait PLEIN ? Ou le fait qu'ils soient PETITS ?
Verdad
   Posté le 24-11-2006 à 14:03:19   

Je vote pour qui je veux, mec.
En tout cas, je ne vote pas utile. Au premier tour, je vote pour qui me plait. Ensuite, soit je vote pour le moins pire, soit je ne vote pas.
Le jour ou nos responsables comprendront cela au lieu de vouloir satisfaire leurs petits égos étriqués, nous verrons la vraie démocratie auto-régulée.
Verdad
   Posté le 24-11-2006 à 14:22:20   

Au suivant.

Tu mélanges tout Viel Homme.
Si on me donne le choix entre 5 candidats de 5 courants de pensées différents, alors c'est la démocratie.
Si l'on me donne le choix entre 20 candidats de 20 courants de pensées faisant partie de 5 partis politiques sensiblement différents, c'est une pantalonade indigne de mon vote.
Atil
   Posté le 24-11-2006 à 15:37:57   

Le nombre de candidats est de la responsabilité des candidats qui s'inscrivent.

Mais le fait qu'un candidat soit grand ou petit est de la responsabilité des électeurs qui votent pour lui.
Verdad
   Posté le 24-11-2006 à 16:40:17   

Atil a écrit :

Le nombre de candidats est de la responsabilité des candidats qui s'inscrivent.

Mais le fait qu'un candidat soit grand ou petit est de la responsabilité des électeurs qui votent pour lui.


Exact. Et c'est pourquoi en France, il y a peu, nous trouvions en finale un voleur contre un facho.
Atil
   Posté le 24-11-2006 à 18:09:13   

Si Verdad restait dans la peau de son personnage il dirait que les francais intelligents ne votent pas pour les candidats honnètes mais pour les candidats capables.
Verdad
   Posté le 24-11-2006 à 18:38:47   

Ceci étant dit, il faut avouer que le voleur était le meilleur choix possible.
Atil
   Posté le 24-11-2006 à 20:08:57   

Il vaut mieux être volé que de finir fusillé.

Et puis rien de plus capable qu'un voleur pour s'occuper de redresser l'éconnomie du pays.

Les idéalistes épris d'honnèteté sont bien sympathiques ... mais ils n'ont pas forcément les pieds assez sur terre pour se montrer efficaces.
zorglub
   Posté le 24-11-2006 à 20:25:10   

Atil: Et puis rien de plus capable qu'un voleur pour s'occuper de redresser l'éconnomie du pays.

Parceque tu trouves qu'il a redressé l'economie du pays !
Atil
   Posté le 24-11-2006 à 20:58:34   

Parceque tu crois vraiment que c'est un voleur ?
zorglub
   Posté le 24-11-2006 à 21:04:50