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Zig
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   Posté le 04-10-2004 à 14:30:37   Voir le profil de Zig (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Zig   

Extrait du Bêtisier du XXe siècle de Jérôme Duhamel.
Ce livre se lit comme un dictionnaire. Voici ce que l'on trouve à "France" :


FRANCE

Mon pays, que je déteste, où tout ce qui est français me révolte à proportion que c'est français... J'arrache de moi cette France, qui ne m'a rien donné que des petites chansons et des vêtements bleus d'assassin... Riez bien : nous sommes ceux-là qui tendrons toujours la main à l'ennemi !
Louis Aragon, La Révolution surréaliste , n° 4.


Qu'est-ce que la France, je vous le demande ? Un coq sur un fumier. Ôtez le fumier, le coq meurt.
Jean Cocteau, La Difficulté d'être .


Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromage ?
Charles de Gaulle, cité par E. Mignon, Les Mots du général (Fayard, 1962).


Si la connerie était de l'essence, on pourrait se passer des Arabes.
Jean Vautrin, La Vie ripolin (Mazarine, 1986).

Vous me paraissez être le peuple le plus voleur de la terre, ô rassurez-vous, pas d'argent ni d'objet, mais tout simplement de la denrée la plus précieuse et la plus comptée : le temps. [...] En France, du plus petit fonctionnaire au ministre d'Etat, on mesure aussi sa propre importance à sa capacité à faire attendre. Ce n'est vraisemblablement pas pour rien qu'on nomme les clients des médecins des "patients".
Ronald Koven, Boston Globe (1990).


Les propriétaires de petits pavillons possèdent parfois en France des chiens aussi grands que des vaches. Et pour défendre quoi? Une table de cuisine avec une nappes à carreaux, un lit de deux personnes avec un dessus crocheté, une horloge du grand-père et une télévision couleur.
Rudlof Bakker, Utrechts Nieuwsblad (Pays-Bas, 1990).


La France est le pays le plus vaste d'Europe, une sacrée aubaine pour les ivrognes qui ont besoin d'espace pour s'affaler, et comporte un nombre astronomique de bars reliés entre eux par un réseau compliqué de pavés tortueux. [...] Les habitations ont toujours les volets clos pour empêcher la lumière d'entrer, en guise de précaution contre la gueule de bois, et sont pleines de grands lits bosselés au fond desquels les français passent 83,7 % de leur temps à récupérer de libations ou d'ébats sexuels, ou des deux à la fois. Les bosses sont dues, bien entendu, à la présence sous le matelas de magots soustraits au fisc.
Alan Coren, Punch , revue américaine citée dans Made in France (Dossiers du Canard, 1993).


Comment peut-on savoir si un Français est venu chez soi?
Réponse : la poubelle est vide et la chienne est enceinte.
Idem.


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Zig
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   Posté le 04-10-2004 à 14:54:43   Voir le profil de Zig (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Zig   

Et au mot :

FRANCAIS

Peut-on être plus proche de l'animal que les Français, malgré leur vernis de civilisation? Existe-t-il un humour moins vulgaire, aussi humiliant? Leurs comédies semblent imaginées par des chiens qui se poursuivent dans la rue.
Anaïs Nin, Les Jeunes années - Journal d'une jeune mariée (7 mars 1926).


Les Français ne pensent qu'à bouffer et à augmenter leur niveau de vie. Le bifteck-pommes frites, c'est bon. La Quatre-Chevaux, c'est utile. Mais tout cela ne constitue pas une ambition nationale.
Charles de Gaulle, cité par E. Mignon, Les Mots du Général (Fayard, 1962).


Les Français? Des tapettes châtrées qui se nourrissent d'escargots et de limaces et de frometon qui pue les pieds. Ils prennent des photos dégoûtantes les uns des autres avec des appareils bon marché, ne se lavent pas, à part la chatte, se battent avec leurs pieds, et pratiquent l'acte sexuel avec la bouche. De parfaits dégonflés qui forcent leurs propres enfants à boire du vin, ils éructent des sons inarticulés même lorsque vous essayez de vous adresser à eux dans leur propre langage geignard. Bons côtés : ont inventé la fellation.
National Lampoon , numéro consacré aux "Etrangers indésirables" (U.S.A., mais 1976).


Le Français se dit "Je suis moins pollué que le Japonais, moins chômeur que l'Anglais, moins misérable que l'Hindou, moins fanatique que l'Irlandais, moins con que le Belge, moins gangster que l'Américain, moins lâche que l'Italien, moins surveillé que le Russe, donc je suis heureux !"
Wolinski, Les Pensées (Le Cherche Midi, 1981).


Être français, c'est une chance formidable! Mais ce ne doit pas être automatique, comme la carte orange...
Alain Madelin, Antenne 2, L'Heure de vérité (12 novembre 1986).


Ce qui crève les yeux, c'est que votre puritaine et protestante Albion rêve de nos étreintes latino-papistes et ne supporte pas que nous refusions sa couche. Alors, elle nous injurie, nous traite de nuls, obsédés, terminés, vantards, clodos, brutes, pourris, puants, morts, enterrés, pas sortables, coqs écrêtés et devenus chapons.
Jean Cau, Paris-Match (12 mars 1992).


Deux bonnes raisons de haïr les Français : leur pain ne se conserve pas et ils utilisent du papier-toilette à une seule épaisseur.
The Sun (Londres, 3 juillet 1992).





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   Posté le 05-10-2004 à 00:40:07   Voir le profil de Zig (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Zig   

Un autre mot :

ETATS-UNIS

L'Amérique du Nord... Plat, plat comme une tarte aux prunes sur qui un éléphant a mis le pied.
Paul Claudel, Journal (Gallimard).


Les Etats-Unis d'Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation.
Albert Einstein (1927).


L'Amérique s'est dévouée à des oeuvres périssables. Elle élève des bâtisses et non des monuments. Qu'elle s'effondre demain et nous chercherons en vain, dans ses cendres, la statuette d'argile qui suffit à rendre immortelle une petite bourgade grecque. [...]
L'Amérique, cette prodigieuse tuméfaction...
Georges Duhamel, Scènes de la vie future (Mercure de France, 1929).


Je reste pro-allemand pour la victoire et même en cas contraire. Les Américains n'ont rien de commun avec nous spirituellement ni socialement, notre culture, nos moeurs, nos façons de penser et de savoir. Ce sont eux, les Barbares, à ce point de vue, peuple sans passé, sans histoire, sans art, et non les Allemands. Nous n'avons pas à nous féliciter de ce que nous a valu leur appui dans la guerre de 1914-1918, à commencer politiquement, ensuite les hideuses maisons à sept ou huit étages, la "taylorisation" dans le travail des usines, à laquelle il a fallu renoncer comme trop contraire à nos moeurs, l'apothéose cabotinesque des vedettes mâles et femelles du cinéma, leurs films chromos ne montrant qu'attaques de train, de chemin de fer, ou exploits de gangsters.
Paul Léautaud, Journal littéraire (9 novembre 1942).


Ce pays est aujourd'hui aux mains d'une coterie intérieure secrète dirigée par des agents de l'Union soviétique. [...]
Notre seul choix est d'entamer une procédure de destitution du président Truman pour découvrir qui est le gouvernement secret et invisible.
William E. Jenner, sénateur de l'Indiana (avril 1951).


Une morne société qui avale une fade nourriture et vient s'asseoir en bras de chemise, la tête vide de pensées, dans des rocking-chairs tout bardés d'ornements ridicules, pour écouter de la musique mécanique, en disant mécaniquement des phrases sur l'excellence des automobiles Ford, tout en se considérant comme le premier peuple du monde.
Sinclair Lewis, Le Monde si vaste (1951).


C'est plutôt lugubre de vivre à l'ère américaine - à moins qu'on ne soit américain, évidemment.
John Osborne, La Paix des dimanches (1958).


L'Amérique, maintenant, c'est Freud, l'angoisse, le doute et la merde.
Romain Gary, Adieu, Gary Cooper (1969).


Miller, c'est sûrement pour ça qu'il était venu en France; les Américains ne... enfin... ils le font rarement. Presque jamais avant d'être mariés en tout cas. Un petit peu dans les milieux littéraires ou artistiques, et puis les Nègres aussi, mais le jeune américain moyen va à la Y.M.C.A. et ça lui suffit. Ce n'est pas étonnant qu'ils bouffent du chewing-gum pour se calmer les nerfs et cela explique la quantité de lait qu'ils consomment, c'est un lénifiant connu...
Boris Vian, Chroniques du menteur (Bourgeois, 1974).


Amérique. Toute-puissance qui possède les deux tiers des autos, la moitié des engins nucléaires, le quart de l'acier et la quasi-totalité des emmerdements du monde.
Georges Elgozy, L'Esprit des mots ou l'antidictionnaire (Denoël, 1981).


Il est très injuste de dire que mon pays ne produit pas de bons vins. Tenez, j'ai bu à Houston, Texas, un excellent cru qui venait de Philadelphie, où il était fabriqué par un Grec. Il portait sur l'étiquette : "Authentique bordeaux des Charentes, mis en bouteille au château". Et le dessin qui accompagnait cette inscription représentait effectivement un gratte-ciel.
Art Buchwald, cité par J.-P. Lacroix, L'Humour loufoque (Grancher, 1985).


Toujours aussi cons ces Ricains. Les deux tiers sont alcoolos et l'autre moitié boulimique.
San-Antonio, Buffalo Bide (Fleuve Noir, 1991).


Ma vraie peur, c'est que l'Amérique n'exporte avec succès que les pires aspects de sa "culture", et que vous vous mettiez en Europe ou au Japon à nous imiter. J'espère que vous résisterez à ce rouleau compresseur de la médiocrité.
Woody Allen, Le Nouvel Observateur (6 février 1992).


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