Sujet :

La mort

PizzaMan
   Posté le 05-02-2010 à 15:21:08   

On cherche par tous les moyens à ralentir le processus de vieillissement, dans notre société.
On tente de retarder le processus de la mort.

Mais comment définir la mort, et son but ? Quel est la signification de la mort, ce processus naturel ?
Atil
   Posté le 06-02-2010 à 14:37:16   

Les plus anciennes cellules étaient immortelles puisqu'elles pouvaient se reproduire par division pratiquement à l'infini.
Mais elles ne faisaient que se reproduire à l'identique, ce qui les empéchait de s'adapter et d'évoluer.
La sexualité a donc été inventée. Ainsi les êtres vivants ne se reproduisent plus rigoureusement à l'identique. mais la contrepartie est qu'ils sont désormais mortels.
PizzaMan
   Posté le 06-02-2010 à 16:14:35   

Je crois qu'on n'a pas de définition précise de la mort.
Et celles que nous employons actuellement, surtout en Occident sont en train d'évoluer assez rapidement quand même.

Selon Léon Schwartzenberg (Requiem pour la vie), un individu est considéré comme mort, il est décrété «mort» lorsque son cerveau est arrêté, lorsque ses cellules cérébrales n'émettent plus d'ondes électriques capables d'impressionner l'électo-encéphalogramme. Le sang peut circuler, le coeur battre, les poumons respirer, cet individu est mort puisque sa conscience est abolie et que tout porte à croire, après vingt-quatre heures de silence électrique, qu'elle ne renaîtra plus. C'est la mort du cerveau, de la conscience, qui signe et définit la mort.

Cette nouvelle définition de la mort n'est ni médicale, ni biologique, ni scientifique.
La nouvelle définition de la mort est d'ordre métaphysique, La mort d'un être humain est différente de toutes les autres espèces vivantes. S'il ne continue à vivre que biologiquement, dépourvu de conscience, il est considéré comme mort, parce qu'il est mort à l'espèce humaine.

Un être humain privé de sa conscience est considéré comme mort, alors même que son enveloppe charnelle vit encore. Mais si cette nouvelle définition de la mort est justifiée, et elle l'est, il faut alors en déduire les conséquences jusqu'au bout.

D'abord, qu'un être doué de conscience doit pouvoir poursuivre son existence aussi longtemps qu'il le souhaite et que la nature le permet. Que cette conscience n'ait plus que quelques années ou quelques mois à se manifester s'il s'agit d'un vieillard. Que cette conscience soit atténuée, s'il s'agit d'un enfant arrivé sur terre avec un handicap sévère.

Mais aussi à quoi bon de réanimer un malheureux chez lequel tout espoir est perdu, chez lequel la conscience affaiblie et définitivement voilée ne verra plus la lumière?
TaoTheKing
   Posté le 06-02-2010 à 16:22:31   

Pour moi, la mort est l'arrêt des fonctions vitales. Autrement dit, celles qui aboutissent si on ne brule pas le corps, à la putréfaction.
La mort n'a aucun but, comme la vie d'ailleurs.

La différence qui DEVRAIT exister pour l'Homme, c'est la décision de mourir.

Lorsqu'un Homme demande à mourir, cette volonté DEVRAIT être respectée si elle est prise librement.
PizzaMan
   Posté le 06-02-2010 à 16:37:02   

«La mort n'a aucun but, comme la vie d'ailleurs»...

<o> Sur quoi te bases-tu exactement pour affirmer ceci ?
TaoTheKing
   Posté le 06-02-2010 à 17:00:52   

Esprit pratique.
Si tu penses que la vie a un but, dis-moi lequel?
PizzaMan
   Posté le 06-02-2010 à 17:22:13   

Je n'en sais rien. Je ne m'avance jamais sur ce terrain-là, sans arguments.
PizzaMan
   Posté le 06-02-2010 à 17:23:54   

C'est quoi «l'esprit pratique» ?

Tu pourrais quand même être plus précis.
TaoTheKing
   Posté le 06-02-2010 à 17:39:35   

J'essaie d'être plus précis:
si je pense que la vie (et la mort) ont un but, alors je dois m'attendre à ce que l'on me demande lequel.
Si je pense que la vie (et la mort) n'ont aucun but, alors je tombe sur un mec, un seul, qui me demande pourquoi je pense cela.

Cette démarche, ce type, a un esprit pas fait comme les autres.

On a pas à argumenter d'une chose aussi évidente. C'est comme quand je dis que dieu n'existe pas, je n'ai aucun argument à apporter.

C'est à ceux qui prétendent le contraire d'argumenter.
PizzaMan
   Posté le 06-02-2010 à 17:47:31   

Pourquoi dans ce cas, la vie n'a aucun but ?
TaoTheKing
   Posté le 06-02-2010 à 17:48:30   

S'il y avait un pourquoi, alors il y aurait un but.
Il n'y a pas de but, il n'y a pas de pourquoi.
PizzaMan
   Posté le 06-02-2010 à 18:16:10   

«on a pas à argumenter d'une chose aussi évidente»...

<o> Les croyants disent la même chose.
TaoTheKing
   Posté le 06-02-2010 à 18:17:47   

Et ceux qui t'envoient à la chasse au Dahu disent qu'il existe.
PizzaMan
   Posté le 06-02-2010 à 18:19:26   

Ils disent que le but de la vie existe ?
TaoTheKing
   Posté le 06-02-2010 à 18:30:45   

Non, le Dahu.

D'ailleurs, je viens de découvrir au fond de mon grenier une représentation originale, datant du 3 ème siècle:



Le but de la vie existe autant que cette légende.
PizzaMan
   Posté le 06-02-2010 à 18:36:26   

Bravo!
Maintenant si tu en faisais autant pour démontrer que la vie n'a aucun but ?

Allons Tao, un petit effort. Je t'offre la possibilité d'argumenter depuis le début de cette discussion, et je dois admettre que tu n'es pas convaincant !
TaoTheKing
   Posté le 06-02-2010 à 18:59:46   

Je ne peux pas te convaincre.
Et cela me met dans un état...
PizzaMan
   Posté le 06-02-2010 à 19:07:54   

Tu ne peux pas convaincre personne, c'est ça le drame
TaoTheKing
   Posté le 06-02-2010 à 19:35:32   

Je ne cherche à convaincre personne.
Vouloir convaincre est une preuve de vanité incommensurable.
Je suis certain que tu ne fais pas partie de ces vaniteux imbus d'eux-mêmes, ou d'œufs mèmes?
PizzaMan
   Posté le 06-02-2010 à 20:27:05   

Tu cherches à te convaincre toi-même, et tu y parviens. C'est pire !

Libères-toi de tes convictions, et tu te sentiras léger comme la petite fleur qui sommeille en toi
TaoTheKing
   Posté le 06-02-2010 à 20:40:27   

PizzaMan a écrit :

Tu cherches à te convaincre toi-même, et tu y parviens. C'est pire !


C'est pas faux.
Atil
   Posté le 07-02-2010 à 20:16:40   

Quand on est fatigué de sa journée, on va dormir.
Quand on est fatigié de sa vie, on va mourir.
C'est bien organisé.
TaoTheKing
   Posté le 19-02-2010 à 20:31:29   

La mort ne doit pas être la fin.
Ce serait trop triste.
ZaQieL
   Posté le 19-02-2010 à 20:50:47   

Tu déconnes?

La mort doit être la fin, sinon là ce serait vraiment trop triste!

ZaQieL
Milie
   Posté le 19-02-2010 à 21:03:24   



ZaQieL a écrit :

Tu déconnes?

La mort doit être la fin, sinon là ce serait vraiment trop triste!

ZaQieL



La fin de Quoi ..?..


Atil
   Posté le 19-02-2010 à 21:15:56   

Et vivre éternellement serait trop chiant.
TaoTheKing
   Posté le 19-02-2010 à 21:46:59   

Je sais bien que la mort est la fin...
Mais cette vérité est parfois douloureuse.
Atil
   Posté le 19-02-2010 à 21:51:34   

Je sais bien que la mort n'est pas la fin ... et ca en est désespérant.
Milie
   Posté le 19-02-2010 à 21:52:19   




Atil a écrit :

Et vivre éternellement serait trop chiant.



Tout dépendant bien sure, de nos façons de faire VIVRE, ce qui vis en nos Esprits....

Et pourquoi ne pas y créer "beau", qu'on pourrait améliorer en perpétuel


Ase
   Posté le 20-02-2010 à 12:35:19   

Avoir peur c'est se sentir vivant.

Atil a écrit :

Quand on est fatigué de sa journée, on va dormir.
Quand on est fatigué de sa vie, on va mourir.
C'est bien organisé.


Et le lendemain on se réveille.
TaoTheKing
   Posté le 20-02-2010 à 18:04:29   

Atil a écrit :

Je sais bien que la mort n'est pas la fin ... et ca en est désespérant.


Pourrais-tu développer? Si la mort n'est pas la fin, quelle est la continuité qui te désespère?
martiko
   Posté le 20-02-2010 à 22:52:04   

La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible.
martiko
   Posté le 20-02-2010 à 22:58:36   

Ce n'est pas que j'ai peur de la mort mais je préfère ne pas être là quand ça arrivera.
Milie
   Posté le 20-02-2010 à 23:44:01   




martiko a écrit :

La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible.


Encore du sexuel !! ...Décidément ton refoulement est de plus en plus flagrant

Tu devras pour t'en libérer...Le jour de ton trépas, demander a ton seigneur... Pourquoi a t-il inventé ce mode de reproduction des espèces, et pourquoi ne s'en est-il pas tenu à la simple, mais très efficace mitochondrie originelle....


Ase
   Posté le 21-02-2010 à 10:23:07   

Ce qui est dit ici me fait penser à ce qu'en disait Schopenhauer. Il disait que la vie humaine était la plus douloureuse forme de vie parce qu'elle va de la souffrance à l'ennui. La douleur ressentie étant inévitable plutôt qu'accidentelle.
Il employait pour parler de la vie, l'image d'une mer agitée pleine d'écueils et de gouffres dont l'homme par son habileté et sa prudence pouvait éviter mais qui tôt ou tard finirait par faire naufrage.

Et sur ce, avec ces quelques mots je me tourne vers Charybde et Scylla et vous souhaite une bonne journée.
Atil
   Posté le 21-02-2010 à 10:54:18   

TaoLeRetour a écrit :

Citation :

Je sais bien que la mort n'est pas la fin ... et ca en est désespérant.


Pourrais-tu développer? Si la mort n'est pas la fin, quelle est la continuité qui te désespère?


"Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme."


Edité le 21-02-2010 à 22:55:59 par Ase


martiko
   Posté le 21-02-2010 à 11:17:06   

Ase a écrit :

Ce qui est dit ici me fait penser à ce qu'en disait Schopenhauer. Il disait que la vie humaine était la plus douloureuse forme de vie parce qu'elle va de la souffrance à l'ennui. La douleur ressentie étant inévitable plutôt qu'accidentelle.
Il employait pour parler de la vie, l'image d'une mer agitée pleine d'écueils et de gouffres dont l'homme par son habileté et sa prudence pouvait éviter mais qui tôt ou tard finirait par faire naufrage.

Et sur ce, avec ces quelques mots je me tourne vers Charybde et Scylla et vous souhaite une bonne journée.


et moi aussi je les laisse avec Tao et Dalhala et t souhaite la bonne journée!
Ase
   Posté le 22-02-2010 à 05:51:41   

Pizzaman a écrit :

Mais comment définir la mort, et son but ? Quel est la signification de la mort, ce processus naturel ?


Il y a différentes façons d'aborder cette question et c'est selon les gouts de chacun.

Hier Atil a dit : Comment un cerveau pourrait-il réfléchir si on n'y entre pas des sensations ? et en effet le raisonnement se compose des données sensitives que l'on dispose. Pour pouvoir définir la mort, il faudrait donc en faire l'expérience.

Hors qui ici à fait l'expérience de la mort ?
A part peut-être Papy, sensiblement personne.

Peut-on en faire l'expérience ? Ou seule la vie est une donnée expérentielle ?
Est-ce que la mort est quelque chose qui nous est pensable ? Pourquoi celle-ci se présente à nous sous la forme d'images métaphoriques ?

Alors en haut, Pizzaman nous cite deux opinions :
- la mort comme étant la cessation de la vie neurobiologique.
- la mort comme étant la cessation de la conscience.

Ces deux opinions sont discutables à souhait.

Atil nous apporte ensuite un raisonnement analogique faisant appel à la métaphore du sommeil. Et en effet, dans le sommeil profond, cette conscience qui nous habite finit par disparaître. Par conséquent, nous faisons l'expérience de la mort, une expérience phénoménologique.

Puis ensuite vient la dramatisation du tour de table :

Lucifer nous sert que la mort est nécessairement la fin pour des raisons de tristesse, puis Tao nous rétorque le même plat avec ses raisons liés à la douleur, Dalaha y met une pincée de sauce à la tout beau, tout rose, et Atil nous sert son fumet d'ennui existentiel.

Y a-t-il des raisons d'en faire un drame ?
La mort est-elle dramatique ?

Dans cette expérience phénoménologique du sommeil, le moi se dissout, ma conscience phénoménologique n'a plus court, et tout y est alors indifférent.
Lorsque survient l'état de veille, la sensation qui apparaît est plutôt neutre. Il n'y avait pas de raisons de dramatiser : bien que le moi soit dissout, l'existence de la vie elle perdure.

Mais Lucifer dans sa boutade soulève un aspect non négligeable, celui que l'on peut aussi définir la mort comme étant la cessation de toute existence et donc de toute vie.

Peut-on considérer ce point de vue ou doit-on penser comme le fait Pizzaman que la mort est de l'ordre de la métaphysique ?
TaoTheKing
   Posté le 22-02-2010 à 06:27:16   

Ase, je t'envie.
Ton jeune âge t'a peut-être préservé de la douleur de la mort d'un être cher.
ou alors je ne t'envie pas: tu n'as pas d'êtres chers.

La mort est douloureuse. Il ne s'agit pas de lucifer, il s'agit de ne plus pouvoir partager des choses avec une personne car la mort est... définitive.
Bien sur que la mort peut-être dramatique.
Ase
   Posté le 22-02-2010 à 06:53:06   

J'ai également connu la mort d'êtres chers.

Si la mort est douloureuse, c'est à cause de la représentation que l'on se fait de la mort et de ce que ça nous évoque. Dans certaines cultures, la mort n'est pas vécu comme quelque chose de dramatique.

(Oups Lucifer était l'ancien pseudo. Je parlais de ZaQiel.)
Atil
   Posté le 22-02-2010 à 11:54:30   

C'est la douleur (de soi ou des autres) et non la mort qui est à craindre.
Hors on peut penser que, quand on est mort, on ne souffre plus.
TaoTheKing
   Posté le 22-02-2010 à 17:29:05   

Ma mort n'a (pour l'instant) que peu ou pas d'importance.
Je crains la douleur de la perte d'êtres chers, oui.
je connais la douleur de la perte d'êtres que je ne croyais pas si chers.

Tout à pris une autre dimension.
Ase
   Posté le 22-02-2010 à 18:45:27   

La douleur n'a ici aussi pas ou peu d'importance car en quoi la douleur peut-elle te permettre de mieux définir ce qu'est la mort ?
Si il y a une douleur c'est par ce qu'on a crée et entretenu un attachement avec la personne décédée. Si l'attachement est moins fort, il s'agit de tristesse. Mais si on aime réellement cette personne on sait qu'elle ne souffre plus là où elle est.
TaoTheKing
   Posté le 22-02-2010 à 19:02:41   

Ase a écrit :

La douleur n'a ici aussi pas ou peu d'importance car en quoi la douleur peut-elle te permettre de mieux définir ce qu'est la mort ?
Si il y a une douleur c'est par ce qu'on a crée et entretenu un attachement avec la personne décédée. Si l'attachement est moins fort, il s'agit de tristesse. Mais si on aime réellement cette personne on sait qu'elle ne souffre plus là où elle est.


On ne sait pas qu'elle ne souffre plus.
On le suppose. Mais là n'est pas le problème. Je définis effectivement la mort comme une cessation de vie, mais également par de la douleur.
Ase
   Posté le 22-02-2010 à 19:06:59   

Ce qui te fait souffrir c'est l'ignorance de savoir si elle souffre ou pas ?
TaoTheKing
   Posté le 22-02-2010 à 19:32:50   

Non. C'est le fait de me retrouver seul parfois pour regarder le ciel.
Ase
   Posté le 22-02-2010 à 19:52:37   

Si je comprends bien ton discours sur la mort, tu n'exprimes par cette douleur que les regrets de ta vie.
Être séparé de ce qu'on aime, ça fait toujours mal.
TaoTheKing
   Posté le 22-02-2010 à 20:07:58   

Je ne souffre pas pour celui ou celle qui est mort. Qui le peut?
On peut s'imaginer divin au point de pouvoir "se mettre à la place", mais l'empathie en ce domaine me parait plus proche du snobisme qu'autre chose.
Je définis la mort par rapport à ce qu'elle me fait ressentir.
martiko
   Posté le 22-02-2010 à 21:09:24   

TaoLeRetour a écrit :

Je ne souffre pas pour celui ou celle qui est mort. Qui le peut?
On peut s'imaginer divin au point de pouvoir "se mettre à la place", mais l'empathie en ce domaine me parait plus proche du snobisme qu'autre chose.
Je définis la mort par rapport à ce qu'elle me fait ressentir.


le noir est l'absence de couleur tout comme la mort est l'absence de vie , donc elle ne se définit par parce que elle n'existe pas qu'elle est rien ou alors c'es que rien c'est quelque chose, donc pourquoi parler de ce qui n'existe pas, de ce qui est l'absence de tout.
Donc il n'y a rien à dire sauf des niaiseries, et ce qui fait souffrir c'est le sevrage.
A quoi bon jouer les romantaotiques et pleurer sur nous mêmes , le roi est mort vive le roi!
Atil
   Posté le 22-02-2010 à 22:28:20   

Notre mort n'est donc pas à craindre.

Mais c'est la mort des autres qui est à craindre.
TaoTheKing
   Posté le 23-02-2010 à 06:49:00   

Martiko:
bien sur que la mort n'existe que parce que la vie existe.
Cette évidence est le fondement du tao.
Tu le saurais si tu étais moins ignorant. En ne me dis pas que "c'est évident gnagnagnagna", tu me décevrais encore plus, si c'était possible.

De plus, tu deviens de plus en plus confus. On dirait que tu écris avec une patate chaude dans les mains.

Atil:
La mort des autres est à craindre pour nous-mêmes. Nos rapports avec la mort sont finalement exclusivement tournés vers nous.
Je ne dirais pas égoïstes.
Ase
   Posté le 23-02-2010 à 07:32:40   

Craindre la mort ne présente aucune utilité.
Plus généralement, la vie ne craint pas la mort : elle la nie.
TaoTheKing
   Posté le 23-02-2010 à 07:36:20   

Nous ne faisons pas que des choses utiles.
La mort est ce qui donne le prix de la vie.
Atil
   Posté le 23-02-2010 à 08:27:34   

Peut-être que la vie est ce qui donne son prix à la mort ?