Sujet :

Le pardon

Milie
   Posté le 15-02-2005 à 00:21:31   



Atil, et......


SUJET : Le Pardon.


-Il y a quelques mois, j’ai rencontrée une personne meurtrie dans son âme. Elle était dans un désir de se ressentir bien, mais ne voulait pas entendre les clés pour ses mieux être.

-Elle m’a demandé mon aide en tant que voyante. Je me suis dit que ce n’était pas les sciences divinatoires, qui pourrait l’aider.
Alors, je me suis demandé en intérieur : que faut-il qu’elle fasse pour se sentir mieux ?…

-Le mot Pardon est arrivé.

-Lorsque verbalement, je lui ai conseiller d’apprendre à pardonner, sa réaction a été la fuite…
J’ai donc décider de lui écrire…


J,

-Tu as demandée mon aide, pour arrêter de souffrir. Lorsque j’ai essayée, tu n’as pas voulue m’entendre.
Je me suis dit, que de te l’écrire serait peut être plus facile, pour ré-ouvrir tes portes .
*Si vraiment tu as envie d’être aidé, ce n’est pas les cartes qui peuvent t’aider, toi seule le peux.

- Après t’avoir, écoutée, vue et ressentie ; J’ai reçut l’image de tes colères et de tes souffrances.
Tes symptômes sont reliés à une même source ; La peur .
*Une peur qui t’entraîne au fond d’un gouffre noir. De là, tes souvenirs reviennent et te tourmentes …

"Tu es peur dans des instants présent, les peurs de ton passé nuisent à tes présents" .

Toi seule peux vaincre tes peurs, personne ne peut t’aider à te sentir heureuse, à rayonnée à l’intérieur de toi ; Ce sont tes propres forces .
-Ces forces ont les obtiens, lorsque l’on réapprend a aimer .

-Le Pardon est un mot que tu ne veux pas entendre, pourtant il est une clé de l’ouverture du cœur .

** Ta mère n’a pas sut t’aimer. Ses haines et ses colères ont fait de toi une plaie à vif, et quelque fois, à sang de larmes…
Si tu veux vraiment cicatrisé, il te faut lâché et évacué, tes colères de feu .
il te faut changé en intérieure, dans tes façons de pensée, de ressentir, d’être et d’agir.

-Si ? Tu désires comprendre le pardon dans toute sa profondeur, enlève déjà tes colères .

-Les souffrances que la vie nous infliges, sont des épreuves mis sur notre route pour bousculés et réveillés nos consciences intérieures.
-Les souffrances dans les douleurs physiques et psychiques, sont des ressentis dont la perception est vécue différemment, pour chaque être vivant.

-Regarde autour de toi, les injustices et les violences gratuites, des épreuves infligés parce que l’homme ne sait plus aimer .
Si ? Toi même, tu ne veux pas pardonner, tu ne sauras pas t’aimer .
Tes pensées sont douleurs, il n’y a que l’essence du pardon qui puisse t’aider à guérir.

Je peux te retransmettre et t’expliquer les valeurs et les ouvertures qui t’amène à pardonner , ce n’est que cette aide que je puisse t’apporter .
*Seule toi, décide de changée en te rééduquant, tes efforts seront tes forces…

-------------------------------------------------------------

-Suite à cette lettre, je me suis demander : comment ? définir concrètement le Pardon.
Puis, j’ai poser la question …


Leurs définitions et mes compréhensions :

-Qu’est ce que le pardon ?…

"Resituer l’autre, le voir dans son âme et non dans son acte .
Entendre ses souffrances et ses révoltes issues d’épreuves passés.
Comprendre ses douleurs et ses folies d’âme écorchée" .


"Ouvrir son cœur et son esprit ;Pensé au dessus du soi blessé.
Dans le désir de comprendre l’autre, l’esprit analyse des passés.
Dans l’esprit du pardon, l’âme reprend sa route".


- Les interprétations du pardon, sont avant tout une force . Le pouvoir de ne plus se voir soi dans ses souffrances, mais l’autre dans ces appels désespérés, dans ces violences d’âme égarée.
-Il faut que l’âme soit dans l’esprit du pardon pour pouvoir reprendre sa route, parce que le pardon est une énergie motrice .


CONCLUSION : Le pardon est un lâché prise de son propre soi . Réussir à ne plus se ressentir dans les blessures infligés est un travail en soi, car il faut désirer comprendre l’intériorité du bourreau .
*Le désir de compréhension de l’autre est une ouverture, de là, le soi blessé est peu à peu effacé .
-Le pardon est une force. Cet énergie permet à l’âme de poursuivre les quêtes, qu’elle se choisit.




"Celui qui sait pardonner sait aimer, il c’est ouvert aux autres .
Il pratique le recul avant le réagir,
il a assimilé l’intériorité pour l’analyse ".


Amicalement Dalaha
disciple
   Posté le 15-02-2005 à 07:14:47   

Salut Dalaha,

Ce sont de belles paroles là.D'après toi,pour pardonner selon ton point de vue,c'est de ne plus souffrir ? Peut-on continuer de souffrir et de pardonner ?
Milie
   Posté le 15-02-2005 à 12:38:04   



Disciple,.....


-----------.D'après toi,pour pardonner selon ton point de vue,c'est de ne plus souffrir ?

D'oublié ce que l'ont a ressentit, de passé au dessus, en essayant de comprendre le but ou les raisons.


Peut-on continuer de souffrir et de pardonner ?


Faut pas être maso, pardonner est une chose continué des fréquentations qui sont destructrices est autre chose.


Amicalement Dalaha :-)
disciple
   Posté le 15-02-2005 à 17:17:04   

"D'oublié ce que l'ont a ressentit, de passé au dessus, en essayant de comprendre le but ou les raisons. "

Je m'étonne qu'on puisse oublier ces ressentis là justement.

"Faut pas être maso, pardonner est une chose continué des fréquentations qui sont destructrices est autre chose."

Bien sur,mais dans la souffrance,qui souhaite de l'être vraiment ?

le "je pardonne mais je n'oublie pas"...est ce que ça marche ?
Milie
   Posté le 15-02-2005 à 17:42:27   



Disciple,....


---------------"Je m'étonne qu'on puisse oublier ces ressentis là justement.

Et si pourtant ont peut.
Bon, je sais que celà n'a pas grand chose à voir, mais quand une femme accouche ( sans péridurale) Elle va souffrir, mais une fois que le bébé est né, elle oublie les douleurs dans des bonheurs...

-------Bien sur,mais dans la souffrance,qui souhaite de l'être vraiment ?

Il y a aussi ceux qui n'ont pas conscience d'être maitre de leurs destins

------ "je pardonne mais je n'oublie pas"...est ce que ça marche ?


Non car ce n'est pas le travail de l'ouverture du soi dans le nous,
Par contre s'en souvenir, peut amené aussi à faire attention....


Amicalement Dalaha
Atil
   Posté le 16-02-2005 à 08:06:04   

Tout dépend de quelle douleur on parle.

Si j'en veux à une personne car elle m'a blessé physiquement , par exemple :
Je peux lui pardonner alors que je continue à ressentir cette douleur physique.

Par contre, s'il s'agit d'une blessure morale, c'est différent :
C'est justement la douleur morale qui m'empèche de pardonner.
Et c'est seulement en pardonnant (ou en oubliant) que la douleur morale disparaitra.
disciple
   Posté le 16-02-2005 à 13:35:03   

Dalaha...

"Et si pourtant ont peut.
Bon, je sais que celà n'a pas grand chose à voir, mais quand une femme accouche ( sans péridurale) Elle va souffrir, mais une fois que le bébé est né, elle oublie les douleurs dans des bonheurs... "

>Je pensais pas uniquement à la douleur physique mais aussi à la "blessure morale" comme le souligne Atil.Une douleur physique tant qu'il n'y a plus de stimulus pour la provoquer,elle s'arrete...mais que dire de la douleur morale ? ça s'oublie comme ça de la même manière ?

"Il y a aussi ceux qui n'ont pas conscience d'être maitre de leurs destins"

> c'est une phrase paradoxale en fait sur la forme,on ne peut être maitre de son destin puisque le destin justement est la destinée inexorable quel que soit nos acte.
Maintenant pour le fond,si tu veux dire que des gens souffrent parcequ'ils ne sont pas conscient qu'il y a une voie,un autre choix possible,c'est un peu réducteur.Je m'étonne que tu puisses faire pas mal de généralisation.(je ne dis pas qu'elles ne sont pas toutes injustes non plus)

"je pardonne mais je n'oublie pas"

Serait donc un faux/demi pardon ?
Milie
   Posté le 16-02-2005 à 17:17:44   



Disciple,.....:-)


------------mais que dire de la douleur morale ? ça s'oublie comme ça de la même manière ?



ç a s'oublie justement, en s'ouvrant....


> Maintenant pour le fond,si tu veux dire que des gens souffrent parcequ'ils ne sont pas conscient qu'il y a une voie,un autre choix possible,c'est un peu réducteur.Je m'étonne que tu puisses faire pas mal de généralisation.(je ne dis pas qu'elles ne sont pas toutes injustes non plus)

Je n'ai pas fait de généralisation, puisque justement ma phrase commence par "Il y a ceux", c'est donc quelque uns...

----------"je pardonne mais je n'oublie pas"
Serait donc un faux/demi pardon


Non simplement de faire attention.....


Amicalement Dalaha :-)
tolteko
   Posté le 16-02-2005 à 18:06:16   

Il n'y a rien à pardonner. Encore une nécessité inventée par l'esprit qui joue. lolll
disciple
   Posté le 16-02-2005 à 18:20:09   

Quand certains déportés des camps de concentration qui ont survécu témoignent du pardon,ils disent avoir pardonné mais ne jamais oublier.D'autres ne pardonnent et ne pardonneront jamais...
Milie
   Posté le 16-02-2005 à 18:51:06   



--------Tolteko,....

---------Il n'y a rien à pardonner. Encore une nécessité inventée par l'esprit qui joue. lolll

L'esprit ?.... tu peux développer, un peu ce que tu veux dire ? stp...merci...

Amicalement Dalaha
Milie
   Posté le 16-02-2005 à 18:59:40   




Disciple,...

---------Quand certains déportés des camps de concentration qui ont survécu témoignent du pardon,ils disent avoir pardonné mais ne jamais oublier.D'autres ne pardonnent et ne pardonneront jamais...

Ont t-il précisé, la nature de leurs non oublie?...
Le soucis, c'est que justement quand ont dit avoir pardonner, alors qu'ont occulte la souffrance, elle revient différement, et principalement par la chair. Celui qui refuse de pardonner reste avec le poids du souvenir douloureux, qu'il soit de chair ou d'éther...


Amicalement Dalaha
feedesarts
   Posté le 17-02-2005 à 01:07:35   

Le pardon est le processus d'essayer d'oublier.
Atil
   Posté le 17-02-2005 à 08:08:40   

"ç a s'oublie justement, en s'ouvrant.... "

>>>>>On peut faire mieux qu'oublier : on peut assimiler.
Ainsi on n'a pas souffert "pour rien "car on en tire un enseignement.



"Je n'ai pas fait de généralisation, puisque justement ma phrase commence par "Il y a ceux", c'est donc quelque uns..."

>>>>>>parmi ceux qui souffrent moralement, je vois deux cas :
Ceux qui ignorent qu'on peut arréter cela en diminuant son émotivité.
Et ceux qui le savent mais qui n'y arrivent pas.

Existe-t-il d'autres cas ?


                  
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"Quand certains déportés des camps de concentration qui ont survécu témoignent du pardon,ils disent avoir pardonné mais ne jamais oublier.D'autres ne pardonnent et ne pardonneront jamais... "

>>>>>>Et ils y en a même qui oublient ... mais ne pardonnent pas !

Je ne plaisante pas :
Une fois ma mère à fait la tête à mon père pendant plusieurs semaines. Et un jour elle à demandé à la voisine "Tu te rappelles pourquoi je suis en train de lui faire la gueule ? ... Parceque moi j'ai oublié !"

                     
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--------Tolteko,....

"Il n'y a rien à pardonner. Encore une nécessité inventée par l'esprit qui joue."

>>>>>>Pardonner vraiment c'est prendre conscience qu'il n'y a rien à pardonner (et rien à ne pas pardonner).

                     
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"Le soucis, c'est que justement quand ont dit avoir pardonner, alors qu'ont occulte la souffrance, elle revient différement, et principalement par la chair. "

>>>>>>Alors ce n'est pas un pardon mais un refoulement dans l'inconscient.



"Celui qui refuse de pardonner reste avec le poids du souvenir douloureux, qu'il soit de chair ou d'éther... "

>>>>>Je dirai même que ne pas pardonner c'est comme gratter une blessure : ca fait perdurer la douleur et ca empèche de cicatriser.

 

"Le pardon est le processus d'essayer d'oublier. "

>>>>>Quelles différences exactes pourrait-on faire entre le pardon, l'oubli et le refoulement ?

 
1diane3
   Posté le 17-02-2005 à 09:24:14   

>>>>>>parmi ceux qui souffrent moralement, je vois deux cas :
Ceux qui ignorent qu'on peut arréter cela en diminuant son émotivité.
Et ceux qui le savent mais qui n'y arrivent pas.

--> Il y a ceux qui veulent souffrir pour se donner le droit de se venger, ceux qui ne se sentent exister que dans la souffrance.

Quelles différences exactes pourrait-on faire entre le pardon, l'oubli et le refoulement ?
Le pardon : démarche consistant à annuler la pojection de sa souffrance sur l'autre : ne plus rendre l'autre responsable de sa souffrance, même s'il a provoqué la situation menant à cette souffrance.
Oubli : effacement de la mémoire d'un événement. (Avec ou sans souffrance...)
Refoulement : tentative consciente ou semi consciente d'effacer un événement à l'origine d'un malaise afin de ne plus ressentir le malaise.
La plupart du temps, l'événement est refoulé dans une partie inconsciente de la mémoire. Le sujet ne perçoit plus la souffrance car le souvenir a disparu. Cependant, les émotions sont traitées de manière inconscientes et peuvent ressortir de manière somatique.

Diane
flash
   Posté le 17-02-2005 à 11:41:52   

Bonjour à toutes et à tous.

Voici les trois concepts à la base de toutes philosophies et religions :

Le "OUI - MERCI - PARDON" est la base de tous les mantras.

OUI pour ce que je suis, pour ce que le monde est et pour tout ce que j'ai fait de bon et que j'ai reçu d'autrui !

MERCI pour tout ce qui fut, pour tout ce qui est et pour tout ce qui sera !

PARDON pour tout ce que j'ai fait de mauvais et pour tout ce qu'autrui m'a fait!

Qu'est-ce que le véritable pardon ?

S'agit-il d'oublier ? Que néni !

Seul le cours du temps apporte l'oubli; et ce n'est pas pardonner que d'oublier !

Le pardon est un acte volontaire et délibéré qui implique l'action de tous les protagonistes impliqués; aussi bien les victime(s) directe(s), que les victimes de dommages collatéraux, que les bourreau(x) et coupable(s) qui se reconnaissent comme tels.

Le pardon est une délivrance, comme le renoncement d'une dette !

C'est à la personne elle-même de trouver les mots de pardon au fond de son coeur !

http://www.lejourduseigneur.com/detail.do?noArticle=70&noCat=24&id_key=24

Le pardon passe aussi par la prière et la méditation, n'en déplaise aux esprits chagrins.

http://perso.wanadoo.fr/ciel-a-la-terre/FR/PriereMeditation.htm

OUI, MERCI, PARDON à toutes et à tous


Atil
   Posté le 17-02-2005 à 22:03:36   

"Il y a ceux qui veulent souffrir pour se donner le droit de se venger, ceux qui ne se sentent exister que dans la souffrance. "

>>>>>>C'est donc à dire ceux qui sont trop attachés à leur émotivité pour avoir même envie de s'en défaire.


"La plupart du temps, l'événement est refoulé dans une partie inconsciente de la mémoire. Le sujet ne perçoit plus la souffrance car le souvenir a disparu. Cependant, les émotions sont traitées de manière inconscientes et peuvent ressortir de manière somatique."

>>>>>>On pourrait dire que l'oubli consiste à attendre patiemment que le temps fasse disparaitre le blocage émotif. Un peu comme un bloc de glace qui fond et disparait tout seul.

Alors que le refoulement consiste à vouloir faire disparaitre artificiellement le blocage. Un peu comme si on n'avait pas la patience de laisser le bloc de glace fondre et qu'on l'enterrait dans le sol pour ne plus le voir.
Mais cela n'empèche que le blocage persiste dans l'inconscient et met du temps à disparaitre.
Le fait même de le refouler empèche même peut-être sa disparition dans l'oubli ... comme le morceau de glace qui ne fond plus s'il est enterré dans un sol trop froid.

Quand au pardon, il consiste à être tellement brûlant qu'aucune glace ne se forme.


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"Le "OUI - MERCI - PARDON" est la base de tous les mantras. "

>>>>>A propos de mantra, les maitres hindous disent même que seul le "oui" est inutile.
Le "pardon" et le "merci" ne servent à rien puisque tout est neutre : il n'y a ni reconnaissance ni rancune à avoir.
Cela dit, on peut quand même les prononcer pour la forme, quand on s'adresse à des gens qui connaissnt encore ce genre d'émotions.

A propos de reconnaissance, n'est-ce pas le contraire de la rancune ?

Puisque la sagesse consiste à voir que le pardon est inutile car la rancune est dénuée de sens et qu'il n'y a rien à pardonner ....

... ne peut-on pas dire que, symétriquement, le merci est inutile car la reconnaissance est dénuée de sens et qu'il n'y a rien à remercier ?

En vouloir à quelqu'un ou avoir de la gratitude pour lui, ca ne fait que nous bloquer dans une relation faussée.



"Le pardon est une délivrance, comme le renoncement d'une dette ! "

>>>>>>Tout comme l'abandon de la notion de remerciement, la dette à laquelle on renonce pouvant être aussi bien positive que négative.
doc
   Posté le 18-02-2005 à 00:04:09   

L'être humain comme l'indique la Bible possède trois voies:
Celle de la violence infinie et mortelle
Celle du Talion infinie et mortifiant
Celle du Pardon éternel et béatifiant donc libérateur
cebe
   Posté le 18-02-2005 à 08:35:24   

Une nuit que j'étais restée éveillée à méditer sur le pardon, j'ai eu un flash ... vous savez, ce genre de pensée si vive et si présente, comme un rêve éveillé ...
... je cherchais comment faire passer une idée de pardon dans ma famille, suite à une vraiment très vilaine affaire concernant des enfants blessés et soudain j'ai "entendu" la plus jeune de la famille dire clairement " pardonner c'est aimer quand même" .
Cela m'a remis à l'esprit ce que tout le monde sait : il ne peut y avoir d'oubli tant que nos neurones sont en bon état, mais après le pardon, il y a une autre relation possible à mettre en place (matériellement parlant ou dans l'absolu si la personne n'est plus à notre portée).

Le pardon n'est pas l'oubli!
1diane3
   Posté le 18-02-2005 à 09:14:32   

Bonjour,

C'est donc à dire ceux qui sont trop attachés à leur émotivité pour avoir même envie de s'en défaire.
--> Tout à fait (d'ailleurs, je devrais coller cette phrase devant le miroir de ma salle de bains !)

Quand au pardon, il consiste à être tellement brûlant qu'aucune glace ne se forme.
--> Je suis d'accord avec toi en effet, mais ceci ne concerne que très peu de gens. La plupart du temps, cela consiste à se rendre compte qu'il y a un bloc de glace, et arrêter de penser que ce sont les autres qui en sont responsables. Ensuite, on peut le faire fondre. Si on attende que les autres le fassent fondre à notre place, on peut attendre longtemps, car souvent le pardon n'est pas fonction des excuses de l'autre.

On pourrait dire que l'oubli consiste à attendre patiemment que le temps fasse disparaitre le blocage émotif.
--> L'oubli n'est pas une action. Je ne pense pas que l'on puisse provoquer l'oubli de manière consciente.

La reconnaissance et la rancune font suite à une attente, c'est pour cela qu'elles sont illusoires.

j'ai "entendu" la plus jeune de la famille dire clairement " pardonner c'est aimer quand même" .
--> Pourtant, on peut aimer et ne pas pardonner.
Elle voulait peut être dire que pardonner c'est aimer vraiment ou autrement : sans rien attendre de l'autre. Alors effectivement, pardonner, c'est aimer, quand bien même l'autre ne serait pas parfait, puisque l'on n'attend pas cela de lui.

mais après le pardon, il y a une autre relation possible à mettre en place
--> Effectivement, et on peut même mettre cette autre relation en place avant d'avoir de la rancune, avec ceux qui sont là, comme le dit Atil, devenir assez chaud pour ne plus produire de glaçon.

Diane
Milie
   Posté le 18-02-2005 à 09:21:20   




Bonjour,....


Atil,.......


---------------"ç a s'oublie justement, en s'ouvrant.... "
>>>>>On peut faire mieux qu'oublier : on peut assimiler.
Ainsi on n'a pas souffert "pour rien "car on en tire un enseignement.



C'est une version dite différement, mais qui revient à la même chose, que mon texte.


Amicalement Dalaha
doc
   Posté le 18-02-2005 à 15:22:57   

Pour vraiment pardonner il ne faut surtout pas oublier il faut plûtot se souvenir sans cesse analyser et comprendre vraiment. C'est celui qui ne pardonne pas donc ne comprend pas et ne veut pas comprendre qui oublie et se détruit dans toutes les haine au fond de son coeur . Car le coeur pardonne ou pas mais n'oublie jamais quoi que ce soit. cf: la mémoire cachée
Atil
   Posté le 18-02-2005 à 15:38:44   

De toute facon, pardonner implique qu'on se souvient qu'il y a quelque chose à pardonner.
doc
   Posté le 18-02-2005 à 15:58:51   

Et de toute façon impossible à 100% d'oublier vraiment quoi que ce soit , c'est imprimé dans l'être entier et ça refait toujours surface en mémoire vive
PizzaMan
   Posté le 26-02-2005 à 21:02:35   

C'est pour cette raison que doc paganini sera toujours aussi inutilement caricatural ?
floriane
   Posté le 28-02-2005 à 00:32:31   

le croyant voue un véritable culte au pardon : le pardon qui, par le seul mystrère de l'aveu de la faute, emporte nécessairement absolution de la faute et, ainsi, à priori, autorise et légitime tous les excès, tous les abus.. tous les crimes. Mais la magie de cette vertu se retourne contre le croyant qui est contraint de pardonner la faute que l'on commet contre lui.

tout acte commis l'est définitivement quant à ses effets. Aucun pardon ne saurait inverser le cours du temps et effacer tant l'acte que ses effets.
Atil
   Posté le 28-02-2005 à 09:50:34   

La pardon peut toutefois effacer certains effets : ceux engendrés par le désir de vengeance.
disciple
   Posté le 10-03-2005 à 17:30:58   

Il y aussi le pardon intellectuel,celui qui consiste à pardonner comme ça pour faire "bien".Je me demande d'ailleur si à la longue ça fonctionne vraiment ?
doc
   Posté le 10-03-2005 à 17:56:07   

Le pardon c'est essentiellement pour se débarasser de la haine fabriqué par celui qui attire cette haine en ses victimes , en tentant de les pièger et les perdre dans sa propre haine.
Atil
   Posté le 10-03-2005 à 19:18:30   

Mais peut-on se forcer à pardonner ?

Ca me semble impossible.

On ne pardonne pas parcequ'on ne veut plus haîr mais parceque l'on ne hait plus.
floriane
   Posté le 10-03-2005 à 20:05:17   

la victime pardonne parfois par culpabilité ..... ce sentiment qui nait alors que l'on est la victime... j'ai connu çà, c'est un gros travail sur soi-même pour s'en débarrasser....
doc
   Posté le 10-03-2005 à 23:21:23   

Oui le pardon est un acte volontaire venant du coeur car même en pardonnant pour se débarasser de la haine et de la nécessité de la vengeance ceci ne veut pas dire oublier , le cerveau n'ouble pas même si au nom du coeur il pardonne
Atil
   Posté le 11-03-2005 à 08:46:48   

Comment fait-on pour pardonner alors que l'on ressent encore de la haine ?

Cela veut dire qu'il y a un conflit entre notre émotion qui continue de haïr et notre raison qui nous dit que c'est stupide de haîr.

On fait semblant de pardonner, par stratégie, alors qu'il reste de la haïne dans notre coeur ?

Dans ce cas ce n'est pas un vrai pardon.
Celui-ci ne devient réel que quand notre raison a éteint complètement notre émotion haineuse.
cebe
   Posté le 11-03-2005 à 23:32:07   

Alors il ne peut pas y avoir de vrai pardon quand on a pas accepté ce mouvement de haine .... ni si l'on occulte la colère humainement naturelle.
Il y a des stades à respecter, pour le pardon ... dans la même veine que les stades du deuil.
Tel a cru vraiment pardonner, mais est encore mal dans sa peau .... et c'est sûrement un problème de mauvaise gestion de la colère.
Passé le stade de l'avoir acceptée et même exprimée fortement, le travail final sur le pardon peut commencer.
Rien de pire que de pardonner parce que c'est récité dans le Notre Père, même si cela est fait avec la plus grande bonne foi du monde!
.... il y a risque.
doc
   Posté le 12-03-2005 à 00:37:10   

Au départ il faut savoir qu'on pardonne pour se libérer de l'obligation ancienne AV JC du Talion de se venger Oeil pour Oeil dent pour dent et bien entendu pour ne pas se perdre dans la loi du plus violent Loi de Lamech héritié de Caïn imité par les Bush . Le cerveau ne pardonne pas si le coeur ne pardonne pas car normalement les émotions du coeur dominent mais l'être humain actuel perdu dans tous les malheur se laisse orgueilleusement dominé par sa raison irraisonnable , elles même dominés par ses pulsions corporelles, il se laisse donc dominé par son cerveau et n'est pas suffisamment et en priorité à l'écoute des BONNES émotions de son coeur
Verdad
   Posté le 12-03-2005 à 06:41:33   

Le pardon ne doit pas exister. Soit la personne qui vous a fait du mal l'a fait exprès et il faut "l'exécuter" dans le sens égal à l'attaque du terme, soit elle ne l'a pas fait exprès et il faut "l'exécuter" dans le même sens pour qu'elle ne refasse pas l'erreur deux fois.
Atil
   Posté le 12-03-2005 à 08:07:44   

Je ne vois pas comment la raison pourrait être déraisonnable. Ce n'est qu'une excuse pour éeeayer de sauver les émotions qui, elles, sont TOUTES déraisonnables (même l'amour).
Le vrai amour (spirituel) se trouve au-dela des émotions.

Si on se trouve divisé entre "Je hais cet homme !", "la raison me dit qu'il est stupide de haïr !", "ma religion m'ordonne de ne pas haîr !", etc ... alors on risque d'avoir un comportement instable et incohérant, selon la pensée qui domine dans l'instant.
On ne peut vraiment dire que l'on a pardonné que lorsqu'il n'y a plus qu'une seule pensée qui règne en nous : "Je m'en moque !"

On ne pardonne vraiment que quand on n'est plus du tout blessé par l'offense, qu'on s'en fiche, qu'on se demande même comment on a pu s'énerver pour si peu.
Finalement on n'y pense même plus : c'est complètement oublié.

On ne pardonne totalement que si l'offense ne peut plus être ravivée : on est devenu impassible.

On ne se force pas à pardonner car on se rend compte qu'il n'y a même plus rien à pardonner : notre colère était injustifiée.
Atil
   Posté le 12-03-2005 à 08:11:54   

Autre chose : Quand des gens se disputent violemment, il arrive souvent qu'ils aillent rechercher de vieilles choses pour se les reprocher.
"Tu te souviens du mauvais coups que tu m'avais fait il y a 10 ans !?"
"Et toi, tu te souviens de ta trahison il y a 20 ans !?"

Cela montre que ces vieilles offenses, qu'on croyait pardonnées depuis longtemps, ne l'était en fait pas à 100%, et ne demandait qu'à être réveillées pour s'étendre à nouveau.
Elles n'étaient qu'enfouies.

Message édité le 12-03-2005 à 08:12:27 par Atil
Verdad
   Posté le 12-03-2005 à 08:17:32   

Mais pardonner, c'est déjà reconnaitre avoir subit un préjudice, et donc se placer en victime.
cebe
   Posté le 12-03-2005 à 13:57:28   

Verdad a écrit :

Mais pardonner, c'est déjà reconnaitre avoir subit un préjudice, et donc se placer en victime.


D'où toute l'importance du pardon véritable, pour soi, déjà ....
... et ce n'est pas un paradoxe, si tu veux bien le comprendre depuis le début jusqu'à la fin.


à part cela .... on ne serait pas en train de tourner en rond, là?
Verdad
   Posté le 12-03-2005 à 14:02:42   

On se mord la queue?
Moi, j'y arrive pas, mais si tu veux je te prête la mienne!
Verdad
   Posté le 12-03-2005 à 14:03:40   

Oups! Pardon! Pardonnez-moi, cebe, nitch, zaqiel, atil, et... c'est tout.
cebe
   Posté le 12-03-2005 à 14:09:53   

MODOOoooOOoooooOOooo .... y me fait des propositioooooooOOOooooons

voilà, maintenant, je te pardonne
floriane
   Posté le 12-03-2005 à 14:43:08   

de toute manière, tout dépend du préjudice subi, il y a une sacré différence entre une simple dispute et par exemple une vraie agression qui laisse des séquelles. la question du pardon n'est pas du tout la même...difficile dans un cas extrême comme un viol par exemple d'éviter le sentiment de haine et d'injustice...l'indifférence peut être un remède, tourner la page...
Verdad
   Posté le 12-03-2005 à 14:45:03   

Le problème, c'est comment qu'on reçoit le truc.
Je connais des mecs qui ne supportent pas une baffe dans la tronche, et d'autres que tu peux leur faire rotir les roustons avec de l'harissa qu'ils te regardent encore avec de bons gros yeux de toutou en peluche.
doc
   Posté le 12-03-2005 à 16:10:20   

Pardonnez -moi mais pardonner ne veut pas dire que l'autre ne subira pas les fruits pourris de ses crime comme d'ailleur vous les subirez si vous tombez dans le piège de celui qui vous a offensé en vous vengeant donc en suscitant de nouveau la haine contre vous . Le pardon est une libération pour soi et une bonne leçon pour l'autre . Et ce pardon spirituel ne signifie pas ne pas dénoncer et ne pas souhaiter et faire en sorte qu'il soit puni légalement . Ex : la pape à pardonné à son agresseur la tête de Turc en le rencontrant mais ce dernier est encore en prison et n'a pas reçu dde pardon légal car c'est autre chose
Verdad
   Posté le 12-03-2005 à 16:11:27   

Autrement dit, un tueur peut pardonner plus aisément?
Fee des Arts
   Posté le 12-03-2005 à 17:09:39   

Le pardon....c'est pour soi tout simplement....ça aide à oublier un peu le passé....et à regarder vers l'avenir sans s'attarder ce que nous ne pouvons pas changer....mais sur ce que nous pouvons faire pour éviter le pire.
Atil
   Posté le 12-03-2005 à 17:12:12   

On peut punir tout en pardonnant.

Mais si on ne pardonne pas, alors on ne punit pas mais on se venge.

Et dans ce cas on s'abaisse au niveau de son agresseur.
Fee des Arts
   Posté le 12-03-2005 à 17:16:28   

Ca ne sert à rien de faire ça, sauf avec des enfants à qui on doit apprendre le bien et le mal.....les adultes sont sensé savoir ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Il ne faut jamais chercher à se venger....c'est inutile...et c'est se faire du mal à soi....et ça prolonge la faute et met notre conscience en étât de frustration pour bien des années.
Verdad
   Posté le 12-03-2005 à 17:18:36   

Ok avec Fee des Arts. Le pardon ne peut s'appliquer qu'à soi, ou pour soi.
Fee des Arts
   Posté le 12-03-2005 à 17:21:43   

S'il s'applique à toi....il peut s'appliquer aux autres aussi normalement....mais ne dit-on pas qu'il est impossible d'appliquer certaines règles que nous ne pratiquons pas ou que nous ne connaissons pas?
Verdad
   Posté le 12-03-2005 à 17:27:42   

On dit beaucoup de conn... bêtises.
Mais on dit surtout que pour pardonner aux autres, il faut d'abord être capable de se pardonner à soi.
Mais le mieux, c'est de ne pas culpabiliser, comme ca on a pas à se pardonner.
Fee des Arts
   Posté le 12-03-2005 à 17:36:23   

Ignorer les erreurs qu'on a fait....ne donne rien. Faut plutôt les admettre.......et essayer de les assumer tout en se disant qu'on va essayer de mieux réagir la prochaine fois.
Verdad
   Posté le 12-03-2005 à 17:38:13   

Mais pourquoi donc faudrait-il admettre nos erreurs?
Et d'abord, c'est quoi une erreur?
Si je pique ton portefeuille, que tu n'as plus d'argent pour vivre, que tu voles et que tu vas en prison, c'est toi qui a fait une erreur.
Pourquoi faudrait-il que je demande ton pardon?
Fee des Arts
   Posté le 12-03-2005 à 17:44:44   

Parce que tu crois que tout est permis? Tu crois que c'est bien? Mais tu a été éduqué comment? Si tous les parents pouvaient enseigner ce qui est bien...et ce qui ne l'est pas....avant de penser à leur bourrer la tête de religions.....le monde se porterait mieux. Si tu piques parce que tu n'as plus d'argent...ce n'est pas une raison qui justifie ou te permet de faire un vol. Tu crois qu'en allant en prison que ton sort sera mieux? Pourquoi ne pas avertir les autoritités de ton sort....qui eux te dirigeront vers le bon endroit pour que tu manges.
Verdad
   Posté le 12-03-2005 à 17:56:23   

Si je pique ton portefeuille, c'est que je veux manger, ou que je veux plus d'argent.
L'erreur serait de me faire prendre.
Ton erreur est de ne pas prendre les dispositions pour que je ne puisse pas voler ton portefeuille.
Ca me parait simple, pourtant?
Verdad
   Posté le 12-03-2005 à 17:59:17   

La notion de bien ou de mal est très approximative, et relative. Ce qui est bien pour moi peut ne pas être bien pour toi, et même être très nocif.
En quoi cela est mal? C'est mal pour toi, bien sur. Mais pour l'australien qui court après ses kangourous, qu'est ce que ca peut bien lui faire?
1diane3
   Posté le 12-03-2005 à 18:42:13   

Verdad a écrit :

Mais pardonner, c'est déjà reconnaitre avoir subit un préjudice, et donc se placer en victime.


Il y a des cas où pour pardonner, il faut reconnaître que l'on est en partie responsable du préjudice subi.
Il arrive bien souvent que l'on retombe dans les mêmes situations dans le but d'être victime ou de reproduire un schéma qui conforte une croyance que nous avons à propos de nous - mêmes.

Diane
1diane3
   Posté le 12-03-2005 à 21:13:56   

Dites, j'ai une question :
Peut on pardonner un gars qui vous fait des déclarations en public pour que vous appreniez 5 minutes après qu'il en drague d'autres en parallèle ???
Ou alors, faut il tenter de pardonner le vilain délateur ??...
Verdad
   Posté le 12-03-2005 à 21:30:18   

Oui, on peut lui pardonner. On doit lui pardonner!
Par contre, on doit reporter toute sa hargne sur le vil délateur.
Car délater, c'est pas bô!
1diane3
   Posté le 12-03-2005 à 21:54:40   

Je crois finalement qua je vais pardonner à tout le monde.
Bien que je ne sois en aucun cas responsable du préjudice subi, je dois reconnaître qu'il me plaît de savoir que je ne suis pas la seule sur les rangs (sinon, ou est l'enjeu ?), ça pimente nos relations virtuelles.
Pour ce qui est du délateur, il m'est avis que c'est un grand nounours jaloux qui manque d'amour, pauvre chéri...
Milie
   Posté le 13-03-2005 à 10:09:57   




Bonjour à tous,....

Verdad------Mais pourquoi donc faudrait-il admettre nos erreurs?

Pour pouvoir comprendre ce que l'ont vie, il faut se re-connaitre.

---------Et d'abord, c'est quoi une erreur?

Je penses que c'est quelque chose qui amène une répercution à courte ou longue échéance....

-------Si je pique ton portefeuille, que tu n'as plus d'argent pour vivre,
que tu voles et que tu vas en prison, c'est toi qui a fait une erreur.
Pourquoi faudrait-il que je demande ton pardon?

J'ai eut du mal pour comprendre le sens de ta phrase ...

Je penses que dans ce cas de figure, le pardon peut ce transformer, je m'explique : Si? une personne me vole, qu'elle est arrétée et mise en prison... je ne vais pas en plus lui rajouter ni ma colère, ni ma rancune pour son acte, puisqu'elle vie sa répercution.

L'acte de pardon est vécue différement par tous, suivant nos façons de nous reconnaitres et d'être.
Les erreurs font partie des apprentissages de la vie. Savoir se reconnaitres, nous permet de progresser. Savoir pardonner, c'est savoir s'aimer, et aimer....

Amicalement Dalaha
Verdad
   Posté le 13-03-2005 à 11:23:17   

Mais pourquoi faut-il aimer? Il y a des milliards de gens que je connais pas, et que j'aime pas particulièrement.
Comment pourrais-je les aimer? Parmi tous, il y a forcément de superbes salauds. Alors quoi?
Faut se planter un oinj entre les chicots, regarder le soleil en se caressant la ventre, et en trouvant que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil?
Moi vois tu Dalaha, je n'ai rien à me faire pardonner. Ceux qui me font du tort, volontairement ou non, soit je passe outre mais je ne fais pas la démarche de pardonner car si je passe outre c'est que je m'en tape la b... sur les carreaux, soit je leur rend la monnaie, et crois moi, c'est eux qui me supplient à genoux d'arrêter.
Atil
   Posté le 13-03-2005 à 12:52:50   

Pardonner c'est donc prendre conscience qu'il n'y a rien à pardonner.
Verdad
   Posté le 13-03-2005 à 13:41:17   

Vivre, c'est savoir que le pardon est inutile.
Fee des Arts
   Posté le 13-03-2005 à 15:28:36   

Vivre c'est surtout savoir qu'on peut continuer.
Milie
   Posté le 13-03-2005 à 18:56:16   




Bonsoir,.........


Verdad-------------Mais pourquoi faut-il aimer? Il y a des milliards de gens que je connais pas, et que j'aime pas particulièrement.

Est ce que tu leurs veux du mal ?....

----------------Comment pourrais-je les aimer? Parmi tous, il y a forcément de superbes salauds. Alors quoi?

Il y a de tout.... Simplement, est ce que tu fréquentes volontairement ou régulièrement des personnes qui ne cadre pas avec tes valeurs ?....

Aimer ne veux pas dire subir....

-----------Faut se planter un oinj entre les chicots, regarder le soleil en se caressant la ventre, et en trouvant que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil?

Tu crois que c'est simplement sous l'emprise d'une drogue que l'ont peut tout supporter ?....
Je ne suis pas d'accord sur ta vision de la chose....

-Croire que tout le monde il est beau et gentil, c'était naturel chez moi, jusqu'a environ 20 ans....
C'est seulement arrivée à mes 30 ans , que je me suis réveiller, malgré les souffrances et pertes répétés, je ne me suis pas mise à hair ceux qui m'entouraient, mais plutôt me regarder moi, dans ce que je n'avais pas compris, et reconnaitre MES propres erreurs...

-----------Moi vois tu Dalaha, je n'ai rien à me faire pardonner. Ceux qui me font du tort, volontairement ou non, soit je passe outre mais je ne fais pas la démarche de pardonner .

Si? dans tes façons d'être, tu penses être juste et en équilibre avec ceux qui t'entourent, ce sujet n'a pas lieu d'être.....

--------------car si je passe outre c'est que je m'en tape la b... sur les carreaux, soit je leur rend la monnaie, et crois moi, c'est eux qui me supplient à genoux d'arrêter

Heu,... J'espère que tu t'es pas fait trop mal à la B...ouche....?....

Tu serais pas un tantinet sadique ?...Les pauvres...

Savoir s'écarter c'est quand même plus intelligent ; Non ?....


Amicalement Dalaha
1diane3
   Posté le 13-03-2005 à 21:00:25   

MDR !!!!
doc
   Posté le 17-03-2005 à 15:35:26   

Effectivement sans le pardon c'est l'anarchie pour tous et la morbide victoire temporelle des plus cochons avec leurs truies qui finissent toujours ccependant par rencontrer plus porc qu'eux
Atil
   Posté le 19-03-2005 à 10:01:43   

Parler de "porcs" et de "cochons" me semble pourtant la marque qu'il existe des gens à qui on a du mal à pardonner.
Quand on est sans animosité et sans rancune, les mots insultants semblent vains.
Verdad
   Posté le 19-03-2005 à 10:56:52   

Atil, je suis content que tu sois revenu, car ZaQiel jouait du clic comme Joss Randall de son fusil court.
Pan! Pan! Pan sur le pauvre Verdad.
Parfois, je reconnais que cela pouvait être normal, quoique comme d'habitude sa sensibilité était à géométrie variable selon la personne concernée, mais baste! Ce n'est qu'un manant sentant la betterave.
Là, dans ce sujet, j'avais fais un mot d'esprit qui justifiait le MDR de Diane, et qui n'était en aucun point une attaque vers qui que ce soit, juste peut-être un peu libertin, et encore.

Donc, le sujet étant le pardon, je lui pardonne. Et je lui pardonne même le fait qu'il va supprimer mon message.
Mais si je pouvais faire une simple suggestion, pourquoi ne pas éditer les messages pour en corriger, ou supprimer la partie gênante, en expliquant pourquoi?
La démarche serait pédagogique et profitable, plutôt que la suppression pure et simple qui peut éventuellement passer pour un geste de tyran frustré?
Atil
   Posté le 19-03-2005 à 11:56:59   

Je suppose que ZaQiel a pris l'habitude d'effacer les posts au lieu de les éditer à cause de Pizzaman.
En effet ce dernier recollait et rétablissait systématiquement les textes qu'on lui avait modifié.
cebe
   Posté le 19-03-2005 à 13:37:20   

une idée!

supprimer la fonction "éditer"

Est-ce que le sujet est uniquement LE PARDON que l'on donne, ou aussi celui que l'on reçoit?
Sur celui-là il y a encore pas mal à dire, sinon plus, non?
Verdad
   Posté le 19-03-2005 à 13:50:15   

Le pardon que l'on reçoit? Je pense que c'est le noeud (si j'ose dire) du problème.
Souvent, on croit demander pardon, et la "victime" ne s'en aperçoit pas, continuant de nourrir des rancoeurs propres à le rendre revanchard.
L'ex bourreau, interprétant que son pardon n'est pas accepté, se sent victimisé à son tour, et devient plein de rancoeur qui peut conduire à la revanchardise.
Comment être sur que notre pardon est demandé, et accordé?

On s'en fout!!!
doc
   Posté le 19-03-2005 à 15:21:51   

Le pardon n'est pas nécessairement réciproque et pardonnez-moi pour mon HUMOUR porcin
Atil
   Posté le 19-03-2005 à 16:25:46   

"une idée!
supprimer la fonction "éditer" "

>>>>>>J'y serais favorable.
Mais cette suppression n'est pas possible.
je l'avais pourtant suggéré au concepteur du forum il y a plusieurs mois.


En ce qui concerne le pardon, je pense qu'il est plus simple de pardonner que de SE faire pardonner :

Pardonner ne concerne que soi.
Mais pour se faire pardonner il faut que les deux personnes soient d'accord : celle qui demande le pardon et celle qui l'accepte.
doc
   Posté le 19-03-2005 à 16:56:51   

Pardonne -moi mais ce n'est pas si simple car il y a la demande de pardon du supposé tortionnaire qui l'était ou pas et le refus de pardonner à cette demande de la part de la victime ou de la supposée victime
Et aussi il y a le pardon inconditionnel qui est le meilleur et le pardon conditionnel et mixte qui sont des simagrés de pardon

Message édité le 19-03-2005 à 16:59:11 par doc
Fee des Arts
   Posté le 20-03-2005 à 05:31:27   

Ah bon? il y a plusieurs versions du pardon? Alors à quoi ça sert?
doc
   Posté le 20-03-2005 à 15:00:43   

Ça sert à ne pas mentir aux autres et à ne pas se mentir à soi-même .
Donc le pardon vrai unilatéral et inconditionnel est le seul unique et essentiel pardon à atteindre pour tous
Fee des Arts
   Posté le 21-03-2005 à 04:57:35   

C'est ce que je voulais lire de ta part....merci!
Elric
   Posté le 17-04-2005 à 20:08:46   

Atil a écrit :

De toute facon, pardonner implique qu'on se souvient qu'il y a quelque chose à pardonner.


Bonjour Atil... tu as bien raison...
Atil
   Posté le 17-04-2005 à 20:32:05   

Salut Elric.

C'est pourquoi dans la discussion sur la rancune je laissais entendre que ne pas oublier les vieux affronts, c'était se complaire dans une rancune chronique.

Se forcer à toujours repenser à un affront, longtemps aprés, c'est faire de l'idée fixe. C'est malsain.
Verdad
   Posté le 17-04-2005 à 20:35:30   

Tu as raison Atil. Ces horribles revanchards sont pire que certains pédophiles hébergés sur certains forums pendant des années!
Atil
   Posté le 18-04-2005 à 09:00:08   

Ou ca des pédophiles ? Ou ca ?

Tu vois comme les pensées revenchardes peuvent amener à dire nimporte quoi.
1diane3
   Posté le 18-04-2005 à 09:10:32   

Du sang ! Du sang !
Ah les hommes et le bout de gras !
Atil
   Posté le 18-04-2005 à 09:20:29   

Chut ! Vous allez faire venir ZaQiel
Verdad
   Posté le 18-04-2005 à 12:41:02   

Le sujet est "le pardon."
Merci de rester dans le sujet, sans quoi je serais dans l'obligation de vous dénoncer à la milice.
Atil
   Posté le 18-04-2005 à 13:50:41   

C'est bien ce que je voulais illustrer.